Le mode obsessionnel du mental SDS

 

Cela fait plusieurs jours que je n’ai pas écrit mon journal. J’étais "concentré" sur la création du blog qui justement permet de publier et partager ce journal. En mettant en œuvre ce site je sais que je répond à un besoin profond qui a sa cohérence bien au-delà de celle de l’ego. Seulement le prédateur est dans la place depuis longtemps et c’est un jeu d’enfant pour lui de s’immiscer dans tout élan, aussi légitime qu’il soit pour l’âme. J’ai pu observer certaines choses et en prendre conscience aujourd’hui, ce qui me fait reprendre le journal et mettre en suspens l’avancement de la mise en forme du site.

 

En effet le journal m’aidant à VOIR et décrypter mes agissements et l’influence du prédateur qui s’y cache, son arrêt temporaire à favoriser le retour d’un mécanisme général que je n’ai fait que toucher du doigt jusqu’à auparavant en parlant de mes conditionnements : le mode obsessionnel extrapolé de l’opérateur SDS. Il est vrai que ce point de vue est sans doute une énième manière de décrire ce type de prédation, mais il a trait directement à l’esprit du prédateur, celui qu’il nous inocule, et il m’éclaire sur une facette importante des seigneurs de l’entropie et leur nature de psychopathe. De toute façon ce mode obsessionnel était tellement présent, sa présence était devenue tellement oppressante ces jours-ci – avec le soutien d’une pleine lune appropriée pour faire ressortir l'impression à la fois d'étouffer et d'être écartelé – qu’il est vital que je tente de le mettre à jour maintenant.

 

Le déclic m’est venu hier soir, lorsqu’à quelques pas du Dolmen de Sem, un insecte vert clair vint me frôler la joue et atterrir devant moi. Son vol malaisé et sa couleur me désignèrent l’endroit de son atterrissage. Mon regard fut alors attiré par une scène du microcosme qui se passait juste à coté. Une moitié de criquet y était le sujet de convoitise et rixes entre de nombreux insectes. De minuscules fourmis noires avaient le monopole de l’accès à ce butin. Quelques fourmis rousses surexcitées faisaient des va-et-vient d’un coté à l’autre essayant de franchir la barrière défensive. Elle réussissaient parfois à saisir le morceau de criquet et à le déplacer d’un ou deux millimètres. Elles étaient aussitôt repoussées par les petites fourmis. Les deux camps montraient une extrême agressivité. Une mouche et un moucheron au comportement opportuniste virevoltaient d’ici de là, tels des vautours miniatures. Dés qu’ils s’approchaient ils étaient chassés par les fourmis rousses que ce surcroît de prétendants énervait encore plus.

 

Le manège semblait devoir durer une éternité, chaque protagoniste répétait et répétait les mêmes séries de gestes. Tous le monde reconnaîtra d’ailleurs, l’entêtement des mouches qui, bien que nous les chassions, reviennent se poser aux mêmes endroits de notre corps. Je trouve que ces insectes me renvoient parfaitement à mes fonctionnements obsessionnels, qui consiste même parfois à rentrer dans un cercle vicieux et à lutter obsessionnellement contre mes comportements obsessionnels. Je me vois passer d’idée fixe en idée fixe, me mettant en action à chaque fois, pour suivre un nouvel "objectif".

 

 

 

 

Cette caractéristique existe pour la proie qui est sur ses gardes en permanence, ce qui est une forme de comportement obsessionnel, mais elle est poussée à un cran supérieur dans le statut de prédateur, puisque celui-ci se focalise sur sa cible au contraire de la proie qui est attentive à toutes les directions.

 

Je remarque que chez moi le mode obsessionnel est un assemblage des deux, de la version de la proie et de celle du prédateur, normal car nous sommes tour à tour l’un ou l’autre, et souvent les deux à la fois tant que nous ne conscientisons pas ces automatismes. Par exemple je surveille la présence d’autrui afin de me prémunir d’une intrusion, mais également de détecter la possibilité d’exercer une prise d’énergie. C’est un réflexe récurrent, longtemps imperceptible avant que je fasse la démarche de me remettre en question, car fondu "dans le décor".

 

Chez un animal, un lion par exemple, ce mode est passager et il est moindre je penses, que celui qui me possède. Il lui sert à mobiliser ses facultés et à les orienter dans le but de chasser ou de se reproduire. Le reste du temps il se repose ou joue. Quand le gibier lui échappe ou qu’il n’obtient pas les faveurs de celle qu’il courtise, il abandonne et laisse la providence faire les choses. Chez les insectes du fait de l’importance de l’âme-groupe, l’individualisme est quasi inexistant et il apparaissent plus robotisés que les espèces où la conscience de soi est en germe. Cependant je ne vois pas une des fourmis de tout à l’heure sombrer dans l’obsession de torturer celle qui lui barrait la route pour ancrer en elle la soumission. L’esprit SDS lui génère ce genre d’obsession, c’est d’ailleurs son rôle que de développer des obsessions tyranniques. Les règnes animal, végétal et minéral suivent des grandes lois qui ne confèrent pas ou peu d’individualisme à leur densité, ce qui les contraint à diverses formes de répétitions de l’utilisation de l’énergie/information/conscience. Mais ces règnes vont rarement chercher à faire du mal, dans le sens de manifester une volonté de nuire et de contrôler intrinsèquement une autre existence, au contraire, à ce niveau les scènes de prédation ou de destruction s’intègrent aussitôt à l’harmonie globale.

 

Pourtant si je prends du recul je sais que la réalité SDS fait partie de la grande roue de l’évolution, qu’en tant que mode de prédation elle est motrice dans le recyclage des consciences et le dynamisme des organismes, mais avant d’apprécier pleinement cet aspect il convient de sortir de ses griffes !

 

Les animaux, les plantes et le monde minéral ont un mental. Il est différent du notre, mais certains télépathes spécialistes de la communication avec la deuxième densité, associés à des éthologues, constatent lors d’exercices demandant au sujet la résolution d’un problème, la présence d’un réel raisonnement qui mènent souvent à la solution, et pas seulement dans le cas de primates. Les autres espèces ont un mental, mais certainement "ils ne le savent pas", en tout cas il n’en font usage que ponctuellement ou simplement pour suppléer les autres fonctions de survie de la race.

 

Les humains font partie de ceux qui ont une conscience réflexive – qui sait qu’elle sait – et un mental et une génétique pour ce faire. L’humain réfléchit, il est capable de faire un retour par rapport à une expérience qui se produit afin d’optimiser ses concepts et ses actions futures. C’est notre grand "cadeau" mais il est à double tranchant : il permet à la conscience d’être consciente d’elle-même et donc d’évoluer mais il nous rend programmables d’une manière très sophistiquée car nous pouvons employer ce mental à nous auto-programmer en créant notamment tout un tas de sous-personnalités qui au lieu de participer à la souplesse de la psyché et de notre nature multidimensionnelle, créer tout un bataillon de personnages constamment en train de fuir notre vraie réalité.

 

En effet, le système SDS en nous implantant des programmes de base (culpabilité, besoin de reconnaissance, peur du manque etc.) nous conduit à perfectionner ces rôles déterminés par des causes extérieures. Nous sommes capables de réfléchir certes, mais sous l’effet hypnotique de la prédation nous oublions que cela peut nous servir à autre chose – comme de conscientiser nos croyances limitantes – que de passer maître dans l’art de se défendre, d’attaquer, fuir et manipuler autrui pour cacher certaines émotions, voler un maximum d’énergie et chercher à ressentir toujours plus de plaisir.

 

Pour maximiser ses stratégies de prises d’énergie, le point de départ de l’action du prédateur de 4ème densité s’est resserré quasi exclusivement sur le mental de sorte qu’il a fermé toute possibilité d’horizon de sa réalité et s’est identifié au contrôle. C’est avec cela qu’il nous a contaminé. Ce mental obsessionnel est particulièrement actif dans les degrés avancés de psychopathie qui ont pour fonction d’entretenir cette tyrannie du contrôle mental par le mental à l’échelle de la société.

 

L’une des principales raisons de cet envahissement de l’obsession qui tourne à l’automatisation est le contrôle. Pour le prédateur c’est la conséquence de son besoin de tout contrôler. Pour nous aussi, le prédateur nous ayant façonné à son image. Mais dans notre cas, ce mimétisme induit permet au maître SDS de nous perdre dans la volonté de contrôler une situation dont l’ego n’a pas les tenants et les aboutissants – encore moins que l’opérateur SDS – ce qui représente au final un vecteur de contrôle supplémentaire sur nous pour celui-ci. Tout contrôlant est toujours contrôlé par quelqu’un d’autre ou quelque chose d’autre, et surtout par l’obsession du contrôle. Mais le système de contrôle fonctionne sur le principe d’une hiérarchie fondée sur la peur et l’ignorance quant à sortir de cette peur en premier lieu, et sur la connaissance de la façon d’être le moins possible en contact avec l’objet de la peur en second lieu, ce qui est le propre de ceux qui ont vendu leur âme (s’il en avait une) pour régner. L’étage du dessus a toujours plus de clés en main pour asservir que l’étage du dessous.

 

Maintenant LA principale raison de l’obsession du contrôle, telle que je la ressens en ce moment, est la peur du Présent, et de la somme vivante et immense d’informations organiques qui par définition est incontrôlable. Et face à cette peur celui qui veut contrôler n’a d’autre choix que de se rendre à l’évidence et de lâcher les programmes qui l’aveuglent et le force à contrôler toujours plus.

 

Mon expérience de ces derniers jours est parlante à ce sujet. Puisque d’une part j’en sais beaucoup aujourd’hui sur la réalité SDS, j’imagine qu’une des options peut-être de me faire basculer dans la folie en faisant justement levier sur un canevas de programmes m’enfermant dans le mental et semant ensuite la confusion dans celui-ci.

 

D’autre part cette recrudescence de l’obsession contrôlante à un moment où ma vigilance est en veille, peut être aussi – les deux options sont mixables – un moyen pour le consortium prédateur de reprendre le projet de faire de moi un agent SDS+ de la Matrice avec une bonne dose de psychopathie en prime.

 

J’ai eu l’intuition ces derniers temps de recevoir "mes ordres d’en haut", que le mode du mental obsessionnel constitue un des égrégores les plus puissants qui agit sur la matrice SDS de troisième densité. Je me suis senti mis en résonance avec cet égrégore qui particulièrement en cet période de changement, s’emploie à résister à la transformation tout en la stimulant dans le cas de certaines personnes. Celui-ci pulse en boucle des formes pensées, des raisonnement "prêts-à-penser" qui peuvent être utiliser automatiquement par ceux qui ont une prépondérance pour le mental et/ou qui ont un émotionnel dense.

 

 

 

 

Voici une liste non exhaustive (c'est impossible !), mais illustrative de mes comportements, boucles de rétrocausalité et circuits répétitifs de pensées récents, montrant comment mon ego ainsi que le prédateur fuient le Présent ; celui qui consiste à désamorcer ce mode du mental obsessionnel, se faire l’alchimiste des scories SDS et par la même occasion, poursuivre mon chemin vers un monde plus vaste, où l’on "danse avec" plutôt que l’on "prend à" : la fréquence SDA.

 

Vous allez comprendre pourquoi, obsédé par ces nombreuses pseudos-priorités dont le nombre augmente sans cesse par un effet de surenchère, il arrive un moment où je ne sais plus où donner de la tête, où mon esprit est dans la confusion la plus totale. Face alors à l’angoisse sourde de ne pas pouvoir écouter la voix de ma Supraconscience – les besoins essentiels auxquels le présent me demande de répondre – je suis aussi face à l’angoisse croissante d’une volonté de contrôle qui ne trouve pas non plus sa finalité.

 

Pour ma part ces comportements tournent autour du besoin de reconnaissance, de l’image que je veux donner de moi, de la recherche de réconfort et de confort déployer pour échapper à l’inconfort des émotions que suscitent la contradiction inhérente à l’action de tous ces programmes. Les attentes/attachements qui en découlent créent des tensions permanentes qui me conduisent à me mettre en mouvement comme une sorte de robot, à rabâcher des phrases dans ma tête et parfois devant les autres. Ça passe inaperçu car le prédateur à l’art du maquillage, et de toute manière je navigue au milieu des comportements robotiques des autres individus et des conversations qui tournent en rond. Nos prédateurs sont bien d’accord sur le fait de mettre de coté l’essentiel, de se cacher et la vérité n’a pas sa place au milieu de ce théâtre.

 

Combien de fois j’époussette les sièges du camions par jour ? Une quinzaine de fois ? Sans doute. Combien de fois je regarde le niveau de la batterie ? Je ne sais pas, souvent. Il n’a pas fait beau ces temps-ci et le panneau solaire était souvent à l’ombre et puis le camion ne se déplaçait pas beaucoup, ce qui aurait pourvu à la charge pourtant… Pourquoi j’ai tout d’un coup envie de ramener toutes les fleurs odorantes dans le camion, de le bourrer de lavande ? Il n’y en a pas assez comme ça ? Il n’y a pas de "mauvaises" odeurs non plus… Pourquoi je me mets la pression pour que le site soit opérationnel à telle date et que les textes de présentation soit en ligne pour la publication du premier élément du journal ? Voyons les attentes… Est-ce sensé de penser à chercher un autre endroit autour du village où je suis alors que je suis épuisé ? Est ce sensé d’aller trouver plusieurs personnes et de demander l’autorisation pour un emplacement "idéal" alors que je sens que c’est le moment de repartir ? Ah oui, il y a pleins de petits gravillons qui rentrent dans le camion ici...?... Et ces voix de personnes que je connais et qu’emprunte mon mental pour me dire que ça serait bien comme-ci ou comme-ça… Ces personnes qui viennent crier à coté du camion ou s’exprimer à haute voix pour manifester leur mécontentement, et ces vaches qui viennent me sonner les cloches pendant des heures que me disent-elles ? Cette obsession d’ingérer des glucides au milieu de ce marasme que me crie-t-elle elle aussi ?

 

Voilà aussi le fantasme lancinant – fantasme "tout en un", les films avec – de retrouver cette fille, parce qu’il y a eu ce ressenti intense en la croisant, ces regards en coin répétés… et l’obsession du café en terrasse au bord de la petite rivière ! L’idée de grimper au pic que je ressasse puisque je "l’ai programmée" et que j’ai même acheter du matériel dans la perspective de cette ascension… et les photos sympas du village à faire ? Je penses que l’objectif de mon appareil en a rendu l’âme ! Et malgré que je sois de plus en plus vigilant à cela, ces échanges ici et là où je m’éternise à donné vainement mon point de vue et pendant lesquels mon prédateur tente de soutirer de l’énergie…

 

Est ce que je peux me comporter comme ça quand il y a des gens ? Est ce que j’ai le droit d’être là, et eux est ce qu’ils peuvent faire cela ?…

 

Enfin pourquoi je reste à écouter pendant une dizaine de minutes la bande annonce d'appel et que je réitère la manœuvre plusieurs fois dans la journée alors que j'ai l'intuition que ces bureaux sont fermés? Normal que je n'arrive pas à les joindre dans ce contexte de contrôle obsessionnel... Pourquoi je téléphone une énième fois pour savoir si ce modèle de chaussure qui m'intéresse est arriver? Pour m'entendre dire qu'elles ne sont toujours pas là et que que de toute manière on me joindra pour me prévenir... Normal... Ppppppfffffff !...

 

 

 

 

C'est donc au moment de la création de ce site que cette plongée dans le contrôle eut lieu. Pour le prédateur cette situation qui demandait d'organiser, gérer, était du pain béni pour remettre en action les programmes qu y sont associés plein pot. Il s'appuya notamment sur des réflexes d'entrepreneur et de rentabilité encore présents. Le but de ce stratagème est de générer une fuite dans le mental afin de m'empêcher de voir les programmes qui me tiraillent en arrière plan et l'impact émotionnel qui les accompagnent. Cependant en accueillant l'angoisse toujours plus grande générée par la fuite dans le contrôle, j'ai pu identifier ces programmes sous-jacents mais néanmoins très puissants puisqu'ils ont des racines profondes. J'ai contacté mon sentiment d'impuissance face à la programmation et ma peur de ne pas parvenir à agir par moi-même et pour moi-même en accord avec mon moi profond et donc la réalité SDA. Eh oui, le prédateur est habitué à prendre, pas à créer avec. Il est donc dépendant de ses modes de fonctionnement c'est à dire du système de contrôle SDS.

 

De l'autre coté j'avais peur de ne pas être reconnu par mon travail et j'avais besoin que les autres (en particulier les membres du Réseau Léo) voient la progression de celui-ci. Rapidement, sans m'en apercevoir, je me suis retrouvé obsédé par le résultat et le fait qu'il devait être "parfait", tout cela assaisonné par quelques relents de compétition qu'affectionne particulièrement le service de soi. La tension entre ces deux tendances, l'une menant au désistement et l'autre axée sur la réussite, était énorme. Le rôle du Diable n'est t-il pas de diviser le monde et de nous diviser intérieurement en faisant en sorte de baser nos choix sur des critères extérieurs et matérialistes, régis par la peur et par conséquent impossible à concilier?

 

S'ajoutant à cela les forces de développement continuent d'appeler à l'évolution m'enjoignant de désamorcer les programmes qui m'empêchent de m'abreuver à la vraie source d'information qui est interne. Cette situation donne à la culpabilité l'occasion de jouer elle-aussi son rôle de barrière supplémentaire par rapport à cette source.

 

C'est là que le discernement, la Connaissance et la volonté réelle d'avancer transforment ces circonstances en enseignements.

 

Au final cette manœuvre SDS a pour objectif de contrecarrer ma prise d'autonomie et leur éviter de perdre un agent potentiel.

 

 

 

 

Conclusion : une illustration de comment s’installe et se perpétue l’absence à Soi, comment se construit et est entretenue la psychopathie.

 

Le contrôle obsessionnel peut mener à l'endormissement et l'endormissement est une sorte de contrôle obsessionnel "passif". Michael Brown dans sa présentation du Processus de la Présence, dans son livre du même nom, définit le contrôle comme "un dysfonctionnement de type masculin. C'est la tentative de prendre le pouvoir sur l'inconfort, de le dominer.". Il explique que l'endormissement, qu'il appelle sédation, "est un dysfonctionnement de notre coté féminin. C'est une tentative d'engourdir la prise de conscience de notre charge émotionnelle."

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