Tentation, séduction, hypnose et prédation

 

La reprise du journal et l’intégration en cours de la leçon sur le mental obsessionnel, on produit un événement particulier hier. J’étais dans un supermarché et juste auparavant en ville, où se tenait un marché, et là, certaines sensations liées à un changement de perception commencèrent. Je devins soudain témoin d’un théâtre où des robots sont figurants. J’observai aussi la partie de moi qui participe à ce théâtre, une de mes fréquences insérée dans ce contexte vibratoire de déshumanisation reflet de la programmation globale. L’accès à ce point de vue produisit quelque chose de très fort en moi en même temps qu’il me plaça dans une certaine neutralité.

 

Et je vois directement le lien de cause à effet avec le fait que ces jours-ci j’ai regardé la mécanicité de mes propres fonctionnements avec persévérance et dans une dynamique acceptative. Une perception pénétrante de ce qui se passe à l’extérieur et ce qui m’est renvoyé s’est donc mise en action, stimulée par les circonstances.

 

C’est une confirmation de plus, l’écriture de mes expériences me ramène et me maintient dans la résonance consciente du moment présent.

 

 

 

 

Ce matin le brassage énergétique provoqué par l’impact des prises de conscience sur les programmes est intense. Je broie du noir, les résistances sont en route, d’ailleurs un mal de crane se déclare – échauffement du aux freins suscités par la prédation SDS mais aussi au puissant égrégore de cette journée nationale marquée par les événements "terroristes" antérieurs –. Les attaques du prédateur sont puissantes, mais avec la connaissance de cette logique de contrôle qui s’affine et grandit, la confiance est là en un appren-tissage qui constitue la réelle nature du vécu, celle d’une réalité qui se découvre et s’invente en permanence, manifestant l’immanence d’un échange créateur universel qui nous relie tous.

 

Peu après, une nouvelle scène vient compléter la trame de ces révélations et leur nécessaire application afin de laisser apparaître la leçon suivante et faire cesser, ou du moins, obtenir une diminution des symptômes indicateurs et des comportements mécaniques correspondants.

 

Je me trouvais dans un magasin de produits biologiques. En arrivant à la caisse mon regard est attiré par des croustades aux pommes (spécialité pâtissière) dorées à point, dignes d’un spot de pub de recette traditionnelle. "Alors David tu vas bien prendre une petite croustade, tu as consommé beaucoup de glucides hier, il ne faudrait pas faire un retour à la cétose trop brutal, en plus bio, pourquoi se priver !…" me dit la voix du prédateur. Je sens l’effet hypnotique et le comportement addictif prêt à s’actionner. Cependant je suis bien en phase avec mes prises de conscience et je sais que cette part de moi vit dans ce théâtre mécanique vu la veille. Mon point d’assemblage (endroit d’où part l’attention et se module la perception) est positionné sur le centre de conscience subjectif SDA, la partie intuitive, celle qui connaît et a envie d’avancer. Le programme se désactive aussitôt. La tentation se transforme en une application magistrale des leçons apprises précédemment. Je goûte le mouvement de la Conscience au lieu de l’illusion du plaisir.

 

Je me remplis de l’Intelligence de la vie au lieu d’une image préconçue, d’un fantasme programmatoire.

 

Mais l’initiation n’était pas terminée. Elle devait maintenant me montrer le lien intime qui existe entre dépendance aux glucides, à la nourriture en général, et les besoins affectifs et charnels.

 

L’épisode de la croustade à peine amorti, une belle brune, pimpante, aux rondeurs chaloupées fait irruption dans l’établissement et s’approche des caisses. Sourires avenants, regards glamours, mimiques d’excitation, le prédateur est en alerte. La jeune femme répond docilement au manège. Elle est représentante en commerce, et cherche visiblement à un appui pour se rassurer dans un contexte qui est aussi synonyme d’enjeu pour elle. Son prédateur évalue la stratégie à tenir par rapport au personnel gérant qui sont ses clients.

 

Une grande part de mon énergie est allouée à estomper le bouillonnement intérieur.

 

Je sens avec limpidité que la pulsion vient du même endroit et qu’elle est identique à celle qui me poussait à dévorer une croustade, l’objet du désir, le fantasme a simplement changer. J’arrête mon manège. Je dis faire un effort important pour sortir de l’effet hypnotique dans lequel je m’aperçois que je m’hypnotise moi-même – je suis séduit par ma propre attitude –. Je me recentre mon attention, je "rassemble" mon regard et je sors.

 

Assis dans le camion, je réfléchis à ce qui vient de se passer, des scènes somme toute banales vu sous l’angle 3D mais qu’aujourd’hui j’ai regardé avec les vrais yeux de ma conscience et c’est dans mon regard qu’était "l’extraordinaire". Me viennent alors à l’esprit les paroles de Loredana prononcées lors d’une rencontre-partage du réseau Léo : "Ne plus être tentée c’est être libre".

 

 

 

 

Nous subissons à différents moments de notre vie et au travers des résonances avec d’autres moi fractals, des traumas qui ont tendance à se renforcer par la répétition de certaines circonstances, qui si elles peuvent varier en apparence, développent toujours le même impact. Lire à ce propos l'encadré en bas de texte : Le rôle du trauma au royaume du Service de soi.

 

Ces traumas agissent sur les plans physique et affectif de manière conjuguée. Ils atteignent en particulier la sexualité enfantine et adulte, le rapport au corps en général, ce qui occasionne des répercutions sur les modes alimentaires. Ils créent ou stigmatisent des peurs, des manques qui sont autant de failles dans notre personnalité. Il est difficile de cibler l’origine de ces traumas et leur portée multidimensionnelle. C’est cependant une grande part de notre travail et je pense quant à moi que quelques clés apparaissent déjà dans ce journal et que d’autres ne tarderons pas à surgir.

 

Toutefois je peux signaler que le passage à l’alimentation paléo-céto peut révéler à ceux qui s’y engagent consciemment, de puissants programmes/mémoires actifs sur différentes lignes. Ces expériences concernant l’alimentation montrent que c’est à la fois le niveau personnel et le niveau collectif qui sont touchés. Pendant la transition vers le régime cétogène la peur de maigrir était associé pour moi à la peur de disparaître mais aussi d’être transparent, de sortir de la chaîne transgénérationnelle dans laquelle la nourriture est un élément compensatoire. Des mémoires de famines, de malnutrition, entre autre, ayant ancré ces programmes.

 

Ne plus se nourrir de glucides et ne plus se nourrir comme les autres, correspondait pour moi au fond de perdre une grande part de mon identité sociale, de ne plus être reconnu, de ne plus être visible mais aussi la peur de me montrer tel que je suis. J’avais peur que maman-matrice et papa-patriarcat m’abandonnent et je revive des souffrances liés au bannissement. Pouvais alors me nourrir différemment, symboliquement "par moi-même", en suivant une décision intime qui me ramener à notre nature profonde et à notre capacité de choisir individuellement et collectivement l’embranchement que nous voulons emprunter en notre âme et conscience ?

 

Quand la programmation qui se trame sur les deux plans à ce sujet commença à se dessiner pour moi et que je la compris cellulairement, je passais de quatre repas par jour à un repas et une collation, intégrant le rythme du jeûne intermittent. Et mon poids se stabilisa.

 

Le mécanisme traumatique est employé et perpétué par le système SDS afin de nous déstructurer affectivement. Ils sont systématiquement combinés à des comportements addictifs et à des phénomènes d’hypnose, et ce cocktail agit à l’échelle de toute la société. Chaque addiction joue comme une compensation du manque ou de la sensation de peur. Certains mots, gestes et/ou images deviennent des signaux hypnotiques qui indiquent à l’inconscient la possibilité imminente de la compensation. La psyché revit par anticipation les sensations de la compensation sans qu’elle soit encore effective ou bien elle extrapole la satisfaction de l’addiction pendant que le comportement compensatoire se déroule.

 

C’est l’état hypnotique . Le comportement addictif et les signaux hypnotiques empêchent la remise en question de l’état de souffrance.

 

Ce procédé de contrôle mental utilisant les trois leviers que sont le traumatisme, les addictions et l’hypnose est appelé méthode PDH par rapport aux termes anglais pain, drug et hypnosis. Je pense que ces trois aspects sont employés systématiquement pour ancrer les modes de programmation, l’un ou l’autre pouvant être en arrière plan, mais aucun n’est jamais très loin si l’on creuse les domaines de la vie sociale humaine en 3D SDS. Ils conditionnent le lien ou l’absence de lien que l’humain fait entre l’intérieur et l’extérieur, donc l’accès à nos capacités métanoïaques de libération.

 

A ce propos, cet article présentant le Mind-control dans son ensemble ainsi que le protocole PDH :

 

http://mk-polis2.eklablog.com/abus-rituels-et-controle-mental-etat-des-lieux-sur-une-realite-dont-on-a126104398

 

 

 

 

Pour terminer je veux revenir sur la place de la séduction dans la mécanique complexe de la programmation totale. Dans ces deux expériences consécutives nous pouvons voir que la séduction fonctionne à plein régime. Même la croustade est inconsciemment élaborée dans ce sens, même si cela est normal que quelque chose à manger paraissent bon et nous tente, que nous pouvons soit-disant y déceler un signe de qualité – tromperie que les publicistes et les fabricants, et même les artisans en toute bonne foi, s’approprient -, à première vue il ne nous semble pas y avoir quelque chose à déjouer et la conscience n’a rien à voir là-dedans…

 

L’étymologie du verbe séduire – dont l’emploi est "naturel" dans quasiment tout les secteurs, des loisirs à l’industrie, en passant par la justice où l’avocat doit "convaincre", et en fin de compte, dans la plupart des relations humaines – est pourtant très parlante. Il signifie induire quelqu’un en erreur, le détourner, le séparer du droit chemin. Ah, notre cher Diable il est partout et on ne le voit pas !

 

De plus ce phénomène est doublement pernicieux. Comme je l’évoque, j’ai bien perçus l’auto-séduction, l’auto-suggestion qui lui a trait. Ah, voilà encore comment est utilisée notre belle conscience réflexive ! L’ego vérifie que cela sied, que cela est conforme aux usages, en fait à la pratique du mensonge qui est de mise dans le monde SDS.

 

Ce vieil auteur en relevait déjà la banalisation : "Le monde est assez ingénieux à se séduire, sans que nous lui aidions encore nous-même" Massillon, Villeroi. Et pourtant !

 

Je peux être séduit par mes propres manœuvres, et de l’avant goût qu’elles diffusent en moi de la future satisfaction. L’ego se repaît souvent de l’espoir d’arriver à ses fins. Je me détourne alors autant que je détourne.

 

 

 

 

Pour moi il ne s'agit pas de fuir les tentations et l'influence du protocole PDH, c'est d'ailleurs impossible. Mais plutôt de retrouver et de préserver une liberté d'observation de ces programmes, un équilibre qui se réévalue au fur et à mesure des leçons, en "s'en extrayant" pendant un moment si nécessaire par exemple. Il est bien évident que si nous ne voyons pas ces mécanismes nous ne pourrons pas nous en émanciper et nous les garderons. Nous ne pouvons pas non plus retrouver la discipline trans-fort-matrice de l'alchimiste intérieur qui nous conduit au Passage vers un autre nous-même qui sommeille en nous pour l'instant.

 

Je saisis chaque jour un peu plus l'importance de comprendre et d'accepter cette dynamique éternelle. Ce qui est ma vraie place; être à cheval sur le mouvement de la Conscience et me fondre avec lui.

 

Le rôle du trauma au royaume du Service de soi :

 

Le principe du mécanisme traumatique est le même que celui de la blessure, mais il est dans ce cas démultiplié. Un trauma peut d’ailleurs partir d’une blessure : une blessure d’abandon par exemple, si elle se répète et qu’elle n’est pas mise à nue, peut se transformer en traumatisme. La personne touchée pourra s’enfermer dans la prostration à l’intérieur d’un monde absent aux autres.

Le trauma est en effet une sorte de protection "ultime".

 

Il agit à la fois au niveau physique, psychique et mental, rappelant que le corps, l’âme et l’esprit forment la trinité sur laquelle repose notre univers subjectif – cet aspect les prédateurs SDS ne l’oublient pas et l’utilisent à nos dépens –.

 

Le trauma peut atteindre le nouveau-né comme le vieillard en passant par l’adulte dans la "fleur de l’age". Et ce parce que son mécanisme tire son essence du système de peurs et des croyances/programmes correspondant à ces peurs. Les peurs sont inoculées collectivement, et donc à chaque individus, à tous les moi incarnés dans le mode du Service de soi.

 

Elles sont ancrées autant dans la génétique, et surtout dans son processus d’interprétation psychophysique, l’épigénétique, que dans nos champs vibratoires. L’épigénétique d’une personne, d’un groupe culturel, et les fréquences porteuses de nos concepts intrinsèques, se transmettent d’un individu à un autre, entre proches, et particulièrement entre parents et enfants. L’information épigénétique qui dicte comment lire notre génétique en fonction des stimuli externes, va de pair avec les champs morphogénétiques qui sont les véritables "patrons" selon lequel le futur humain en train de s’incarner, se constitue. C’est une partie du bagage que lègue la famille à ses descendants.

 

De ce fait le traumatisme est aussi un phénomène que nous attirons vibratoirement.

 

Pour se créer celui-ci peut nécessiter la répétition de certaines circonstances mais un seul événement peut suffire. Il survient toujours par le biais d’une grande intensité émotionnelle à laquelle l’individu est confronter de manière brusque. Ce qui fait que la charge émotionnelle emmagasinée et produite par notre structure dépasse un seuil de "non retour".

 

Pour visualiser ce qui se passe on peut imaginer un muscle qui a une faiblesse "d’origine". Si l’on fait des efforts trop importants, ou que lors d’un accident celui-ci est complètement déchiré, sans une réparation convenable (celle qui image la démarche profonde de prise de conscience), le muscle ne pourra plus participer au développement de l’organisme qui deviendra bancal.

 

Autre exemple. Une cavité : elle symbolise le programme initial de la peur concernée qui nous contamine. Une part de notre conscience est enfermé dans la cavité avec cette émotion. Une vague de fond affective déferle sur l’entrée de la cavité. Notre peur est activée de manière démesurée par rapport à la taille de l’anfractuosité qui la canalisait tant bien que mal jusqu’alors. Le matériau de la grotte représente en effet notre ouverture ou étroitesse d’esprit. C'est notre structure. C'est à dire notre manière d’appréhender le monde dont nous héritons mais qui est aussi en résonance avec les expériences de nos moi fractals sur d'autres lignes temporelles. Cette structure, sous l’action débordante de la peur, est tellement sollicitée, que la grotte sous l'effet chaotique des chocs s’agrandit et devient un gouffre.

 

Les débris de ce charivari bouchent désormais l’entrée et la portion de conscience qui se trouvait là au départ, est maintenant perdue dans cette antre devenue immense et méconnaissable. Rapidement elle n’ose plus toucher les parois dont la forme a enregistré la mémoire du désastre, celui dont elle fuit le souvenir. Transie, elle erre dans un entre-deux.

 

A partir de ce moment cette part de la personnalité ne peut plus évoluer. Elle reste bloquée dans un espace-temps virtuel. Elle alimente les égrégores SDS et leurs futurs rétrocausaux (qui déterminent notre présent et l’aspire dans une direction marquée par l’emprisonnement) influençant la personne mais également d’autres individus.

A ce niveau, la peur et son objet ne peuvent plus être vu de façon "normale" et il y a généralement création d’une sous-personnalité cloisonnant hermétiquement le bloc de souffrance. Sachant que nous avons de nombreux traumatismes et que le système en produit en permanence, je vous laisse prendre la mesure des conséquences et faire le rapprochement avec notre vécu collectif et votre vécu individuel.

 

Nous n’avons plus accès par les voies usuelle de l’inconscient à cette personnalité mais elle va pourtant conditionner fortement notre rapport affectif à l’environnement.

 

On peut dès lors comprendre que ce soit un moyen de contrôle émotionnel et mental redoutable. Il profite à notre insu de la faculté qu’a notre structure de se modeler et de mémoriser des informations d’une grande complexité afin de les combiner… Ce qui est une faculté intéressante d’une grande souplesse qui nous permet de progresser si nous sortons de la mécanicité dans laquelle nous sommes plongés !

 

Dans le cas contraire et le plus fréquent, ces mécanismes restent la base de la programmation SDS et déterminent le quotidien de beaucoup d'humains. La méthode du traumatisme est notamment employée au travers des rituels sataniques où elle est élevée au rang d’art du sadisme.

Le satanisme est le sommet du système de contrôle et résume tous ses aspects. Le traumatisme y est intégré à une pratique très perfectionnée qui a de puissantes répercutions sur notre densité. Les sous-personnalités, autrement appelées ici, les alters, peuvent même répondre à des ordres, déclenchant tout d’un coup leur mise en action, faisant basculer la personne dans un univers intérieur qu’elle occulte et qui redevient opaque une fois l’activation terminée. Dans cet état transitoire, elle peut être amenée à effectuer une mission spécifique pour laquelle elle est souvent programmée : canal de prédation, attentat, meurtre, programmation d’autres personnes au travers le métier d’hypnothérapeute par exemple, etc. C'est la nervure principale de la programmation SDS en 3D, elle alimente toutes les autres.

 

Par conséquent si nous ne remettons pas en question ces programmes initiaux omniprésents dans l’interface psychosociale, les prédateurs ont tout le loisir de s’en servir et de les renforcer par des séries de traumatismes. Ils modèlent ainsi nos consciences et nous font tourner en rond dans des comportements psychopathiques dont la première couche visible sont les stéréotypes.

 

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