Enfer, Échange et Argent – Sur le chemin de ma véritable identité

 

Ou : Retrouver le chemin de l’identité SDA au cœur de la réalité SDS.

 

Des aboiements de chiens m’ont réveillé au milieu de la nuit. Cela faisait un moment qu’ils devaient retentir et c’est ce qui m’a sorti des bras de Morphée. Je pense qu’ils ont continué bien longtemps après que me retournant et me retournant dans mon lit, je parvins à me rendormir.

La lune faisait régner un clair-obscur contrasté. L’esprit tourmenté, pris entre deux sommeils, je fus alors envahi d'une sensation où se mélangeaient dégoût, colère et terreur profonde.

 

À mon réveil, chose que je ne fais jamais le matin actuellement, j’ouvre ma boite mail. Un seul mail qui parle d’une personne atteinte de la maladie de Crohn et qui a subit une ablation du colon. Le mail renvoie à un lien où cette personne demande de l’argent pour financer un film qui retrace son parcours contre la souffrance…

 

En parallèle à cette lecture je vous conseille celle du cahier 5, L'Argent, Dieu du monde économique SDS de Sand et Jenaël, sur le site Un futur différent.

 

Personnage en haut d'une maison à Bruniquel,

dans le Tarn-et-Garonne

Peu après je suis attiré par un saucisson à la forme bizarre que j’achète sur le marché. Le marchand m’explique que le boyau a explosé au remplissage et qu’il en a utilisé un autre morceau pour faire une rustine à sa charcuterie. Plus tard je ferais le lien avec des images de la bande annonce du documentaire évoqué ci-dessus. Le héros de ce road-movie contre la maladie y montre comment il évacue ses selles. Il ne va plus aux toilettes. Elles s'effectuent par le biais d’une stomie utilisant un orifice permanent créé au niveau de son abdomen. Je note aussi la similitude phonétique entre boyau et aboiement.

 

Le verbe aboyer a deux sens étymologiques opposés mais en miroir, et finalement liés, comme c’est souvent le cas. D’un coté on repousse, de l’autre on attire à soi :

 

- 1. "vociférer, donner de la voix comme un chien, voix active".

 

Je pense aux cris poussés cette nuit par les chiens. Mon sentiment en écoutant ces sons, était d’être en enfer. D'autre part, chaque fin de journée, trois chiens venaient tourner autour du camion, et le cerbère, le chien à trois têtes, est le gardien de l’enfer. Le boyau est aussi symboliquement le conduit qui mène chez Hadès.

 

- 2. "aspirer avec véhémence à". "Cet ambitieux aboie après les grandeurs".

 

Un tel comportement est bien synonyme du service de soi. Le Service de soi n’est-il pas l’enfer ?

 

 

 

 

Dans un véritable échange – par définition, du type de ceux qui sont au cœur du Service d'autrui – les informations vont et viennent sans pression égotique, sans accaparement. L’échange est naturellement sans condition. Il traduit une réalité basée sur l’entraide et le partage de l'information qui s’inspire d’un principe d’équilibre universel.

 

Dans le mode du service de soi, où l’argent tient un rôle emblématique et stratégique, il y a toujours l’intérêt d’un groupe ou d’un individu qui passe avant celui des autres, insidieusement, parce qu’il est vendu avec la bannière "Pour le bien de tous" et/ou avec une brutalité affichée. Il y a toujours une peur à apaiser derrière ces intérêts SDS.

 

L’argent par le mode de fonctionnement qu’il implique et l’égrégore énorme qu’il lui est rattaché, lui même lié à l’égrégore global SDS, induit l’accaparement et nous inscrit dans le système de la prise d’énergie, énergie qu’il permet de faire remonter pyramidalement. Le mode argent laisse de coté la dimension créative inhérente à l’échange inconditionnel. En fait il a même pour fonction de l’annihiler.

 

Comme la pornographie, le contrôle mental, la magie sexuelle et la religion satanique, l’argent scriptural ou matérialisé, est un des rouleaux compresseurs du service de soi en 3D, destiné à pouvoir à son hégémonie en ces temps cruciaux. Se dresse en effet la croix du choix : le nivellement "horizontal" dans le tout matériel ou l’élévation "verticale" vers la conscience et la connaissance de Soi. Le Soi qui est au centre de la croix, parcelle d’éther présent en nous pour nous guider.

 

Il s'agit d'une prise de pouvoir sur "l’art des gens".

 

L’argent est un métal qui reflète très bien. Et il est bien question ici de jouer avec le reflet du miroir qu’est l’expérience vécue. Avec le service de soi, on passe d’un miroir au reflet conscient et constructif, à un miroir au reflet faussé qui valorise toujours la même image, certes composée d’une myriade de sous-reflets tous plus hypnotiques les uns que les autres, mais qui collabore au final à une image figée qui est constituée en trompe-l’œil de la vraie réalité.

 

C’est la perte de notre identité profonde qui est ainsi orchestrée. Au profit d’un errement et d’un "enfer-me-ment" dans un monde où l’ambition déshumanisée et entropique aboie sans discontinuité pour couvrir la parole silencieuse du monde intersubjectif, la petite voix intérieure avec laquelle le Soi nous souffle nos intuitions, le murmure de la Connaissance qui sourd en nous.

 

Le consortium SDS aboie après toujours plus de contrôle. Il aboie pour effrayer et terroriser. Il aboie et son aboie-ment devient l’aboiement assourdissant de nos peurs.

 

 

 

 

Le colon, l’intestin ont trait à l’identité. D’ailleurs le premier nous met sur la piste du mot colonisation qui fait on ne peut plus référence à une problématique identitaire. C’est dans nos "boyaux" que nous choisissons ce que nous gardons et ce que nous rejetons, c’est à dire ce que nous sommes en somme : car en effet, nous ne sommes pas seuls en nous ! Une quantité astronomique d’organismes bactériens "étrangers" nous aident à choisir qui nous sommes, c’est notre microbiote.

 

C’est là aussi que commence le compost, la transformation qui va nous donner nous, enfin moi… euh vous et moi, bref je ne sais plus à la fin !

 

L'Anus porte l'empreinte du "dieu" SDS An, le mystificateur, et le colon aboutit au niveau d'un os, le sacrum, qui est la clé de voûte du squelette.

 

On le voit diverses significations pour certaines antinomiques, nous renvoient ici à la notion d’identité. Mais cette véritable identité n’est-elle pas finalement entre transformation et échange ? N’est-elle pas au carrefour du Soi-Nous ? N’est-elle pas le mouvement… en somme ?

 

Allons nous laisser les forces SDS régner sur ce lieu d'alchimie que l'on présente comme notre deuxième cerveau et où transite l'énergie/information ? Vais-je le laisser au prise de mes seules angoisses et tensions sur lesquelles gouverne la prédation de 3D et de 4D ou reprendre un dialogue conscient avec lui ?

 

 

 

 

Après coup, je décèle dans le système d’indices en place depuis hier, d’autres messages préparant la compréhension d’aujourd’hui. Dans l’après midi j’ai eu mal au ventre et la diarrhée. Cela ne m’étais pas arrivé depuis un moment. Je me suis offert un bon café, un café "premium", et j’en ai bu deux énormes tasses, ce qui a était la cause de ces évacuations intempestives et répétées. Comme chacun sait, l’infusion de café quand elle est corsée, donne un liquide noir (brun très foncé). C’est un café éthiopien et je viens de remarquer que sur l’emballage se trouve écrit Origines Africa. Enfin depuis une semaine je cherche un morceau de gaine noire spéciale, coupe-feu, pour effectuer un raccordement électrique... le feu dans ce cas m'indiquant l'irritation, la colère due au sentiment de tourner en rond dans les enfers de l'entropie.

 

Cet ensemble de significations m’amène au décryptage suivant : comme je l’ai longuement détaillé dans le texte Le dragon, entre dualité et gémellité, la véritable obscurité définit l’intériorité, l’accès à la subjectivité et à l’intersubjectivité. C’est l’endroit de la gestation, de la transformation où s’alchimise la conscience et ses anciens concepts et où l’évolution prend son essor. Hélène reprend ce thème et l’illustre dans le chapitre VIII de L’Épopée de la Conscience. La fausse obscurité, qui vise à nous tromper sur la première, est celle de nos peurs avec lesquelles le service de soi nous contrôle.

 

Là encore les indications semblent me positionner à la croisée de deux mondes :

 

- la vraie obscurité ou vraie lumière (ici il y a une dualité qui se fond dans l'unité, d’où le clair-obscur lunaire révélant que la vérité se trouve dans la combinaison, dans la synergie des polarités) est notre véritable identité, une identité dynamique qui appelle à la créativité. La couleur noire dans ce sens signifie la lumière noire, l’éther, c’est à dire la force nucléaire faible, l’information complète d’où l’on naît, le commencement et la fin en tant que passage, changement/transformation. Voilà pourquoi la présence de Origines Africa sur ce paquet de café éthiopien qui m’a fait sortir mon identité SDS pour que l’identité SDA puisse émerger. Les premiers humains étaient noirs (et même les égyptiens des pyramides, si si si!).

 

- Lucifer crée et oppose la fausse obscurité et la fausse lumière par l’intermédiaire du Diable. C’est l’univers du service de soi où notre perception se limite à la lumière électromagnétique au travers de laquelle elle voit l’obscurité et la lumière se confronter en une dualité apparemment irrésolvable. La fausse obscurité correspond à l’illusion d’un enfer où la conscience humaine est prisonnière et où l’on aboie à tue-tête. Le boyau qui y mène est le tunnel des condamnés.

 

Dans l’orientation SDA qui tend vers l’Échange Inconditionnel, le miroir de l’expérience continue de jouer, mais nous le traversons aussi. De l’autre coté se trouve donc la perception dynamique, la réalité illimitée de cet échange basé sur un véritable Supralangage par le biais duquel s’exprime et est reliée la Conscience Collective. Là, nous découvrons que grâce à ce Supralangage nous sommes informés instantanément et sans rétention. Et notre participation s’insère dans le mouvement de ce langage universel et conscient qui s’auto-génère, s’auto-organise et diffuse l’impulsion créatrice qui l’habite.

 

La présence de ce Supralangage transparaît particulièrement dans les synchronicités, les symboles ou la langue des oisons, mais aussi par exemple, dans le langage du corps, la mal-a-dit ou les réparations du véhicule.

 

 

 

 

Voici donc les derniers panneaux indicateurs que planta ma Supraconscience. Ils me rappellent la direction, hors des sentiers battus, du chemin SDA. Ils soulignent donc l'humilité dont je dois faire preuve : déceler mes programmes SDS, voir mon prédateur, accepter la part d'identité SDS afin de m'en détacher et sortir du cercle infernal de la vanité qui s'inscrit dans le labyrinthe du déni.

 

N'ai-je pas été aujourd'hui à l'initiative d'une discussion de plus d'une demi-heure, durant laquelle je tentais de soulager quelqu’un qui n'avait rien demander de sa culpabilité ? J'ai du voir, poussé par le malaise qui me torturait après, le courant intrusif dont j'étais le vecteur, et qu'au fond, c'était moi, ego, que je voulais soulager de la culpabilité. Bel exemple de prise d'énergie et bel exemple de vanité et de déni.

 

A propos du déni, qui nous empêche de voir les programmes à cause desquels nous avons mis bien plus un doigt dans l'engrenage du service de soi, Michael Brown dans son livre Le Processus de la Présence, qui est aussi une méthode, insiste sur la valeur symbolique de l'emploi du verbe recouvrer qui dans les faits est parlante lorsque qu'il est question de recouvrer la santé. Il écrit :

 

"Recouvrer... est une manière de vivre qui a pour but de masquer la charge émotionnelle et de maintenir un désespoir silencieux. Découvrir... c'est embrasser consciemment le contenu de notre charge émotionnelle par la perception des ressentis en l'utilisant comme un matériel à l'état brut pour notre croissance émotionnelle."

 

Et :

 

"...des alcooliques recouvrant la santé fument plus, les fumeurs de cigarettes recouvrant la santé mangent plus et les héroïnomanes recouvrant la santé se tournent vers les antalgiques. Tous ces transferts recouvrent la cause au lieu d'agir comme un moyen de la découvrir."

 

Il précise :

 

"L'intégration émotionnelle est éprouvante pour notre monde sous-développé émotionnellement, désorienté mentalement et distrait physiquement."

 

La fuite de l'inconfort et la recherche systématique de la zone de confort et de plaisir, aggrave la situation d'inconscience. Dans ce cas nous restons au niveau des effets, de l'appat-rance et nous oublions que le monde du sens existe.

 

 

 

Ce soir, après deux jours de hurlements, une personne est venue voir les chiens. Au moment de la publication de cette page, les jappements cessent.

Écrire commentaire

Commentaires: 0