Sexe et Sucre – Les SS qui asservissent le Libre-arbitre

 

J’ai titré le témoignage du 20juil, Les oiseaux volent de leurs propres ailes, en expliquant que pour parvenir moi aussi à voler de mes propres ailes, je dois continuer à faire tomber les masques car cela implique de voir les dépendances et les programmes qui se cachent derrière chacun des masques, seule issue réelle, à l’enfer-me-ment. C'est ce que je continue de vérifier.

 

Et il semblerait bien qu’un enseignement plus global, qui s'esquisse, dont l'émergence serait retranscrite dans les récits des journées précédentes, soit en cours. Ces témoignages pointent l’impact du contrôle mental, des addictions et du mécanisme punition/ récompense dans ma vie, ces leviers qui sont parmi ceux les plus efficients du Service de soi.

 

Le sexe et le sucre, j’ai déjà commencé aussi à en témoigner, ce joignent à cette panoplie de la parfaite tyrannie. Et leurs impacts associés à ceux des autres leviers de la prédation se font sentir de plus en plus précisément dans mes prises de conscience.

 

Comme toujours, la lecture des indices m’est très précieuse. Lorsque j’écrivais Punitions et récompenses une douleur accompagnée d’une sensation de blocage s'est déclarée dans le bas du dos, devenant peu à peu intense. Faisant le lien avec les différents programmes mis à jour dernièrement et mes nouvelles observations, je compris que des aspects complémentaires s’offraient à mon discernement. Ceci afin que des zones jusqu'alors opaques deviennent trans-parentes.

 

L’endroit de la douleur est situé au dessus du coccyx, exactement à la hauteur du deuxième chakra (roue, porte énergétique), le chakra sexuel. Il fait également face au rectum, terminaison du colon dont la symbolique, l’identité, éclaire les messages divulgués dans le récit Enfer, Échange et Argent. Des pièces se rajoutaient au puzzle...

 

 

 

 

Le sexe et le sucre (les aliments au goût sucré) sont mes deux addictions principales et comme je l’ai indiqué dans Tentation, séduction, hypnose et prédation, je me suis aperçu qu’elles étaient étroitement liées. Cette constatation laissant à penser qu’un même programme, qu’une même peur est à l’origine des autres et canalise l’énergie/information primordiale, puis se subdivise en plusieurs sous-programmes, eux-mêmes parasitant chaque composantes de notre univers subjectif.

 

Ces deux dépendances monopolisent d'une part, énormément mes pensées, et d'autre part, sollicitent des actions mécaniques qui sont autant de fuites de ma réalité émotionnelle car, j’ai commencé à l’évoquer aussi, elles s’inscrivent dans une optique compensatoire. Il n’est donc pas étonnant que la douleur dans le bas du dos soit jointe à une sensation de blocage. Car si les dépendances suscitent mes pulsions d’un autre coté elles s’inscrivent dans un système qui les proscrit, qui les "moralise". Le désir y est mis en pendant de la frustration afin de créer un labyrinthe où se perd l'esprit.

 

L’énergie est donc souvent bloquée et cherche des substitutifs, le plus souvent à une frustration affective et sexuelle, au travers d’une alimentation sucrée par exemple, phénomène qui est largement répandu à l’échelle de la société. Mais cela peut-être l’inverse, et je peux compenser une envie de sucre par le sexe pas actuellement mais cela a pu m'arriver). Nos chers prédateurs, emploient d’ailleurs parfois des termes culinaires pour décrire l’acte sexuel et des expressions telles que "j’ai envie de te manger" ou "de te dévorer". J’en ferais une démonstration plus loin. L’énergie est bloquée car elle est canalisée et contrainte à rester dans un univers où, en fin compte, elle ne peut circuler librement. L'énergie et l'information ne sont donc pas d'emblée disponibles pour notre croissance spirituelle au moment où nous décidons de nous engager sur cette voie. L'échange conscient, inconditionnel et sans limitations que cette dernière suppose, demande préalablement de conscientiser ces mécanismes et leurs blocages inhérents, de faire face à cette réalité limitative.

 

Le travail de dévoilement suscite d’énormes résistances. Une inflammation se propage le long de ma colonne (là où les trajets de la Kundalini s'enlacent) et une fatigue intense m’assaille. Sous mon regard défile tous les effets-conséquences de l’activité du groupe de programmes sur lequel j’en-quête en ce moment. Ceux qui tissent le contexte psychosocial dans lequel nous sommes imbriqués, les figurants de ma bulle de perception et moi. Ce contexte est basé sur une activité stimulatoire que nous alimentons par les rôles que nous  jouons. Attitudes que nous adoptons successivement selon notre degré et forme de psychopathie. Ces stimulations inconscientes que nous alimentons et les réactions qui leurs correspondent, vont et viennent comme des vagues dans "sur mon écran de projection" : séduction, comportement de manque, de peur, fascination hypnotique, voyeurisme, théâtralisation (parade sexuelle), stratégies de prise de pouvoir visant à subjuguer l’attention et l’énergie, langage des apparences, mais aussi attentes, amertume, colère, intrusion, dévalorisation, auto-parodie et rapports de force, hiérarchie, mimétisme et rivalité, apparition/disparition orchestrée de l’objet du désir, etc. Autant d'aspects que la connaissance de moi, me permet de décrypter avec une objectivité grandissante.

 

Il y a également tout le versant du refoulement qui peut se lire derrière les façades de convenabilité, de timidité, là où se forment et se renforcent à la fois les tabous et l’attraction de l’objet du désir. Nous sommes soumis à l’influence d’un cercle vicieux tabou/désir qui se superpose à celles des cercles punition/récompense et bourreau/victime. Ces cercles sont sources de toutes les dérives dans un sens comme dans l’autre, celui de la moralisation à l’extrême ou bien de l’exaltation de la dépravation la plus totale.

 

Dans cet univers ce n’est pas nous en tant que conscience consciente qui sommes présents. Mais se sont donc des fréquences, des personnages que nous créons sous le contrôle du prédateur, et dans lesquelles nous nous projetons. Ce sont des formes-pensées par lesquelles notre énergie est ensuite aspirée. Ces fréquences se confondent avec nos fantasmes et elles sont une tentative incessante de matérialiser notre imaginaire. Au travers de ce jeu des apparences nous nous sollicitons mutuellement et inconsciemment, et entretenons ces phénomènes vibratoires d’attachement dans lesquels la subjugation fait que nous croyons être.

 

Ce système programmatoire est chapeauter à son sommet, par le nec-plus-ultra de la prise d’énergie SDS, ultime récompense qui se veut transcender toute notion de punition et qui est réservé à l’élite SDS. Ce sont les pratiques qui fondent la religion satanique. C’est le moyen de contrôle du complexe corps/âme/esprit qui est à la base de tous les autres. Il se répand en permanence sur toutes les consciences incarnées dans la matrice comme un jeu de dominos qui se répète en boucle.

 

A ce niveau où, sous l’égide des entités de 4D SDS, la psychopathie atteint sont apogée et devient un art, l’énergie convoitée est exclusivement l’énergie la plus pure. En effet son soutirage dans des conditions d’extrême sadisme, ouvrent des portes entre les densités. Ce sont donc surtout celle des enfants, nouveaux-nés et celle des vierges qui sont recherchées. Au travers des modes d’obtention mis en place, ce type d’énergie devient vecteur d’une puissance colossale capable, par différence de potentiel, d’inviter les forces SDS et leurs facultés "surnaturelles" à se manifester dans la Matrice de 3D. Par la fascination qu’elle provoque, cette émergence renforce toujours plus le besoin qui est à l’origine de l’invocation.

 

Il n’en reste pas moins pour les membres du pouvoir SDS, que, comme pour leurs esclaves, la plus grande punition est d’être prisonniers du Service de soi et c’est pour les chefs au fond, que cette prison est la plus terrible.

 

Pour ne plus qu’il puisse vivre sa collectivité intérieure, son unité, l’humain a été démembré en "douce" et il lui parait que ses parties ont été jetées et disposées à "l’extérieur". Mises dans des boites qui ne peuvent plus, que nous ne savons pas remboîter : salle de sport, cinéma, fast-food, hypermarchés, magasins pour ci ou ça, musées, sanctuaires, discothèques, bureaux, usines, parcs, loisirs exutoires au contact des éléments naturels, maisons de retraite et pour finir le cercueil. Boites qui sont tout aussi virtuelles au final, que celles définies par le cadre des écrans en tout genre qui envahissent notre vie et captent notre attention. Et avec les mots notre part SDS met aussi en boite. De ce fait, j’ai le sentiment qu’à travers la sexualité, je cherche vainement à me réunir, à sublimer le vide qui sépare les boites extérieures et au travers duquel je ressens certainement mes séparations intérieures et mes vides entre "mes boites". Il y a des inconnus en moi, enfermés dans leurs boites et que mon chemin m'amène petit à petit à reconnaître en ouvrant la porte de leur cellule.

 

La Matrice du Service de soi nous divise dans notre intimité, et ce, sciemment. Cela fait partie de sa stratégie qui veut que nous nous tournions systématiquement vers l’extérieur en espérant y trouver une réponse au manque de nos nous-mêmes et au manque de relation de nos nous-mêmes. Ensuite elle s’érige en seule pourvoyeuse de sens, en seule nourricière de nos corps et de nos esprits, qui ont oublié que la source du véritable échange qui nous nourrit réellement, est en nous. Puisque nous ne nous reconnaissons plus nous même et que notre soif, dès lors, reste inévitablement insatisfaite, le sexe et le sucre sont parmi "les preuves" à nos yeux aveugles – et pour ceux comme moi qui sont concernés par ces addictions –, que la Matrice patriarcale, elle, nous reconnaît car ces substituts ont le goût de notre réunification et cela nous rassure quand la sensation d'être perdus est trop forte. Nous avons l’illusion de nous abreuver au sein de la Matrice, alors que c’est nous qui sommes les mamelles où elle se sustente. Pour parfaire la mise en scène, Maman-matrice nous donne même l’impression à certains moments d’être généreuse et de nous protéger du méchant Papa-dieu qui a plutôt tendance à nous punir que nous récompenser pour tous nos efforts.

 

 

 

 

Des réflexes profonds dont le nourrisson hérite, d’ordre purement animal, persistent jusqu’à l’age adulte où, bien sur, ils sont maquillés. Cela est le résultat de la peur et des programmes/croyances SDS ancrés depuis des millénaires dans le subconscient et l’inconscient. Et ils sont particulièrement le terreau de ces deux addictions.

 

Pour l’enfant, la sensation du toucher, du goût, de l’odeur, du son et puis de la vue du corps de sa mère qui le nourrit, contribue à réinstaller le programme sexuel commun à ses congénères. Avec celui-ci il forge sa future sexualité comme réaction aux peurs profondes qu’il lui sont inoculées.

Ces peurs sont très tôt associées à la punition dont j'ai commencé à parler de la fonction, liée à celle de la récompense, dans le récit Punitions et récompenses. La punition et les mémoires qui l’accompagnent, induisent expressément chez l'enfant, et même chez le nourrisson, un rapport à la peur qui a pour but de la stigmatiser. La punition renforce le mécanisme de fuite.

L’apprentissage de la conscience de soi est dès lors submergé par l'inquiétude et la recherche de compensation. La punition joue sur le fait qu’elle nous enferme dans l’idée de toujours attendre de la société SDS qu’elle évacue le problème de la peur (qu’elle nous a donc implanté) à notre place. Son mécanisme focalise notre attention sur le fait de ne pas nous retrouver seul face à l’objet de notre peur, d'échapper à l'angoisse que punitions et peurs suscitent. Nous cherchons plus à être de parfaits esclaves et à nier l'évidence du trucage, que de remettre en question nos fonctionnements qui nous rendent vulnérables à la duperie.

 

En effet la punition, ou la menace d'être puni, qui brandissent nos peurs comme armes de contrainte, ancrent inconsciemment en nous que nous ne pouvons rien faire contre nos peurs puisqu'elles les utilisent comme moyen de dissuasion. Finalement obnubilés par cette peur supplémentaire qu'est la punition, nous n'avons pas l'idée de remettre en cause son usurpation et du coup, encore moins le système de peurs sur lequel elle s'appuie. Nous nous disons, toujours inconsciemment, que, forcément, si une punition nous menace avec une peur ou nous la fait vivre, c'est que cette peur est vraie et irréfutable (nous avons une difficulté supplémentaire pour pouvoir imaginer que cette peur puisse être une illusion). Nous sommes en quelque sorte convaincus que si le mode punition/récompense est omniprésent, c'est que nous ne pouvons pas faire autrement et que nous ne pouvons pas être autonomes. Nous finissons par suivre le moule qui à la fois nous tente et nous punit, et qui à la fois, crée et nous insuffle nos peurs, nous terrorise avec et nous poussent à les fuir.

 

"Si tu continues tu seras puni [sous-entendu : et tu sais que tu ne peux pas résoudre toi-même la peur à laquelle te confronte le châtiment !].", "Si tu ne fais pas ci, tu n’auras pas de dessert !", "Si tu ne fais pas ça, le père fouettard viendra te trouver !". Je sais, celle-là elle commence à dater, mais elle est bien parlante dans le sens où l’imaginaire suscité va nous obnubiler avec la peur d’un être surnaturel qui a pour mission de nous punir. La réaction est alors du type : "Oh je vais manquer", "Je serais exclu" et "Il faut que je sois gentil et j’aurais une récompense".

 

De cette façon, enfants, nous avons vu plusieurs fois apparaître simultanément, ma sœur, mon frère et moi, une forme punitive. Cette forme était t-elle réelle, muée par ses propres moyens ? Je pense qu'elle était dans un entre-deux. En tout cas, une chose est sure, c'est qu'elle se nourrissait de nos projections, de notre peur, et que l'énergie/information phénoménale ainsi dirigée, n'était pas tournée vers notre centre pour nous apprendre à nous découvrir.

 

Résumons cette partie : sous l'effet de la programmation, la nourriture, le sucre, la dimension maternelle, la sexualité, le plaisir et l’affectivité deviennent synonymes d’absence de peur, de protection contre l’objet de la peur ou d'espoir de soulagement. Ils prennent la forme de fuites qui favorisent la persistance de la programmation qui les induit. D'un autre coté la punition est un des gardes-barrières de la Matrice SDS qui nous renvoient en quelque sorte vers ces automatismes de fuite... qui nous cachent la sortie !

Le concept de récompense trouve là, sa place "naturelle". L'illusion, la dimension temporaire sur laquelle repose la récompense, laissent un parfum d'insécurité avec lequel joue le système SDS.

Et face à la peur/croyance de la mort, l’ego espère inconsciemment au travers de la sexualité, la reproduction de soi, qu’il voit comme une façon de survivre à sa disparition. La porte vers le Passage, vers l’autonomie est désormais fermée. Un vide apparemment infranchissable se creuse entre la conscience apeurée et ignorante et la conscience de soi par soi, la conscience de notre réalité multidimensionnelle.

 

 

 

 

Voici une illustration par les mots, de la manière dont le prédateur-programmateur construit et imprime dans mon subconscient des fantasmes joignant la stimulation sexuelle et celle des pâtisseries. Il étend et renforce ainsi l'emprise de ces addictions pour s'assurer le contrôle de ma psyché. Attention c'est un spécialiste ! Dé-couvrons son imaginaire :

 

"La chair attendrie par le plaisir que je pétris ; c’est un baba au rhum que je saisis avec les doigts. Les seins qui se tendent vers le ciel, c’est la crème fouettée à la vanille que je lèche goulûment. Les poils qui se couchent sous les lèvres enhardies ; ce sont des copeaux de chocolat noir qui, d'un coup, fondent sur ma langue en ébullition. Une lingerie transparente, c’est une pâte feuilletée que je soulève délicatement pour sentir la frangipane encore fumante..."

 

Pour illustrer également le fait que les opérateurs SDS peuvent associer plusieurs dépendances pour démultiplier leur effet, considérons également le lien entre la recherche infernale du plaisir (et la fuite du déplaisir), le désir mécanique, l’ambiguïté diabolique du mode punition/récompense et la prostitution. Cette dernière doit son existence aux précédents mais elle les alimentent également. Dans ce mécanisme de réification, il y a le coté de l’offre et celui de la demande, et je me sens fréquemment passé de l’un à l’autre. En effet la prostitution joue sur le fait que dans la Matrice SDS nous pouvons être un objet de désir pour l’autre, directement ou à travers de ce que nous produisons. Cela est même passé dans les mœurs car nous entendons souvent dire "qu’il faut savoir se vendre".

 

 

 

 

Je pense que mes prises de conscience me font toucher l’existence d’une orchestration immense qui a pour but de faire main basse sur le processus dynamique de la Kundalini qui est le "squelette" de notre corps énergétique. En effet ce mécanisme intrinsèque allie les deux composantes primordiales de la Création, féminine et masculine, dans la forme spirale qui correspond à l’expression directe des principes d’Échange et de Transformation Universels.

 

Le corps énergétique lui-même, outil de la conscience, est le support de voyage et de transformation par lequel les corps physique, psychique et mental sont reliés et peuvent évoluer. Par le corps énergétique passe le souffle de l’Esprit, se communique le souffle de la Conscience Collective que les anciens grecs appelèrent pneuma.

 

La sexualité quand elle met en interaction les polarités des partenaires de sexe opposé, peut activer le système bipolaire de la Kundalini, et donc le principe d’échange/connexion universel, mais ce n’est pas le seul moyen de le faire. Le travail sur soi, l’accès à la Connaissance androgyne, peut guider une maîtrise du corps énergétique bien plus sure que celle que nous fait miroiter le Service de soi au travers de la sexualité. En effet comme en témoigne cette page, associée à l’état actuel des consciences, la sexualité représente surtout pour le consortium SDS, un moyen sournois de renforcer le détournement de l’énergie/information par l’addiction. L’amplification de son pouvoir qu’elle permet, se fait aussi plus directement chez les maîtres psychopathes, par la pratique de la magie sexuelle, du tantrisme dévoyé et des rituels sataniques.

 

En ce sens, pour qui ouvre les yeux, la sexualité, que nous la pratiquions ou non, de par ce qu’elle soulève, est avant tout un biais d’expérimentation pour détecter nos programmes de dépendances et réapprendre le chemin de l’alchimie intérieure.

Comme chaque chose, la sexualité a à voir avec l’aspect vibratoire et énergétique, mais ici, l'enseignement de ce lien réside plus dans la conscientisation des programmes addictifs la concernant, implantés dans nos champs vibratoires. Car ces implants participent au contrôle de notre conscience. Libérer notre corps énergétique est une occasion réelle de retrouver le moyen conscient de s’en servir et de nous connaître mieux.

 

Tant que je ne contacte pas les programmes (la cause) et que je ne les alchimise pas, je vis empêtré dans les dépendances et les comportements (les effets, la recherche de résultats) qui en découlent. Dans ce cas, même si mes actes peuvent se focaliser sur des objets différents, voir inhabituels, le principe mécanique addictif continue cependant d’exister en eux. La présence hypnotique des stimuli et celle dévoyante des automatismes, œuvrent pour occulter les causes. Le corps énergétique est à son minimum vital, il est en stand by et figé dans la gangue des croyances.

 

Toutefois je m’aperçois que j’avance par étape vers ces causes et que l’écriture me maintient dans une fréquence propice à la vigilance ou m’y ramène. Ce phénomène correspond pour moi à la nature également spiralée du mouvement de conscientisation. Car les programmes étant imbriqués, il faut avoir soulever le couvercle de l’un d’eux jusqu’à un certain point, pour que, porteur de nouvelles informations, je puisse mener la conscientisation d’un autre plus loin. Et vice versa, la prise de conscience qui peut être ainsi induite permet souvent de revenir sur le programme précédent en le comprenant mieux. Le dévoilement se fait par des va-et-vient d’une thématique à l’autre. La Connaissance à retirer de la leçon se dessine. Ces allers-retours prouvent la nature organique de la Connaissance.

 

 

 

 

Je n’ai pas de rapport sexuel avec quelqu’un d’autre, donc la jouissance vient par la masturbation. Lors de la masturbation mes fantasmes sont activés et alimentés par des images mémorisées et/ou des films pornos. C’est une façon de réagir au processus d’addiction et de tenter de satisfaire mon manque affectif et sexuel, et derrière, donc, une soif de connaissance (de soi), une soif d’androgynie qui est détournée.

Je remarque que je ne peux plus supporter les pornos aseptisés/bimbos-gonflées. Ça n’a pas toujours était le cas. Je me tourne maintenant exclusivement vers des films dont les scènes se déroulent dans un décor romantique et dans lesquels les acteurs ont "l’air de faire l’amour avec passion".

 

Cette observation conforte celle faite en conclusion du récit du 20 juillet. Ces signes confirment que généralement la progression vers la découverte du nœud programmatoire se fait par étape. Au fur et à mesure que je conscientise mes programmes et leurs conséquences, mes comportements, ces derniers changent et s’atténuent. Preuve que le programme perd de son emprise.

 

Parallèlement, les stimuli eux-mêmes voient leur efficacité disparaître. Des stimuli moins prégnants – mais qui peuvent toujours devenir une nouvelle voie de programmation – remplacent fréquemment les précédents. Ce qui avait un goût succulent et irrésistible a dès lors un goût de plastique. Ce qui était très excitant, dorénavant me laisse froid, même me dégoûte. Précédemment, par rapport à l'alimentation, c'était le besoin de me remplir qui primait. Par protection. Je faisais trois repas par jour auxquels s'ajoutaient deux-trois collations/grignotages. aujourd'hui je consomme un repas et une collation. Il me "reste" l'addiction au sucre et je sens que ce récit participe à me détacher de cette dépendance.

 

 

 

 

L’écriture de ce texte a été très pénible et s’est faite elle-aussi en plusieurs étapes. Je continuais à observer la présence de mes automatismes de dépendance et j’étais très triste et découragé face à mon impuissance. Beaucoup de culpabilité était là également.

 

J’ai finalement accepté l’impuissance en évitant de m’enfoncer dans le couloir de la dramatisation qu’ouvrai le prédateur. Car, au bout du compte, les symptômes physiques m’ont obligé à être avec elle et ma tristesse.

 

Encore une fois l’âme-agit : car après ce passage difficile mais nécessaire, je ressentais les symptômes s’estomper pendant que je finalisais le texte. Une nouvelle preuve du pouvoir de la conscientisation/intégration et du soutien de l’écriture.

 

Un partage authentique avec une personne m’y aida. Durant celui-ci nous constatâmes l’absence des schémas victime/bourreau qui transparaissaient habituellement dans nos interactions. Des masques tombaient.

 

 

 

Une nouvelle fois, l'échange avec la Supraconscience était source de co-naissances.

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