Maman-patriarcat et l’intrusion – Vendre son âme et la "racheter" – Vendre son corps, le mariage et l’androgyne – Une peur viscérale

 

La leçon du 26 juillet fut énorme. Comme je l’indiquais, je signai la vente de mon appartement. Cela se fit devant notaire bien sur. Nous allâmes pénétrer, l’acheteuse et moi, l’univers d’une des institutions les plus symboliques du patriarcat. Ce début de cycle Maya – pour reprendre l’allusion que je fis au récit précédent – m’amena à creuser de nouveaux aspects, et il a fallu les jours suivants pour l’intégrer et voir des informations complémentaires conforter son sens. Et ce n’est pas finit. Je sens que cette leçon ouvre sur des compréhensions cruciales.

 

De nombreuses résistances lâchèrent ce qui laissa place à beaucoup de fatigue. De plus j’observai mon rapport à l’écriture et la peur d’en être esclave, surgie après un passage où j’ai beaucoup produit. Observation en cours.

 

Pendant cette intégration le blocage dans le bas du dos et la sciatique s’évanouirent complètement. La spirale des compréhensions officiait. Dans le même registre, ma douleur au mollet évoquée dans Qui ? est réapparue dans une moindre mesure, signalant que la spirale repasse au niveau de ce programme offrant la possibilité de le transmuter davantage.

 

Maman-patriarcat et l’intrusion

 

L’intrusion psychophysique SDS :

 

Les prédateurs qu’ils soient humains ou entité de 4D, utilisent l’intrusion physique et psychique pour contrôler une (ou plusieurs) personne dans sa globalité. La possession est une version extrême de l’intrusion.

Pour le prédateur, l’intrusion a pour objectif de connaître la meilleure manière de contrôler sa proie. Mais aussi en tant que pratique déstabilisatrice, l'intrusion participe au phénomène du contrôle lui-même et à la prise énergétique qui l'accompagne. Face à l’intrus nous aurons tendance à nous cacher et donc à moins nous montrer tel que nous sommes et à ancrer les peurs inoculées.

 

L’intrusion, comme tout les leviers employés par le Service de soi, tel que la programmation, est un procédé qui se propage entre individus. Plus une personne est sous l’emprise de ses programmes SDS, plus elle fuit, et plus elle aura tendance à vouloir exercer un pouvoir sur les autres et pratiquer de ce fait l’intrusion.

 

Celui qui pratique l’intrusion est en fin de compte victime de cette pratique. Comme un drogué qui exerce l’art de manipuler afin d’obtenir sa dose. Il reproduit ce qu’il subit d’au dessus, de la part d’autres personnes, voyant cela comme la seule manière d’opérer dans ce bas monde. L'intrusion est pour lui un des moyens d’obtenir le "suprême" délice d'avoir un esclave pour satisfaire ses désirs et sa dépendance affective quelle qu’en soit la forme. Par l’intrusion psychophysique le prédateur cherche à combler le vide de n’être rien en dehors de son stratagème. Il cherche à couvrir le bruit incommensurable de sa peur.

Parallèlement à l’intrusion envers autrui, le prédateur mène donc une auto-intrusion qui vise à contrôler qu’il ne se retrouve pas devant sa propre peur du manque.

 

Si ce que je viens de décrire est un cas extrême, l'intrusion est omniprésente dans la Matrice 3D SDS. Tout le monde en fait usage. Elle prend différentes formes qui caractérisent le degré de psychopathie de celui qui l’emploie.

 

Nous nous retrouvâmes donc devant un notaire. Une femme bien enrobée nous accueillit et entama tout de suite un sketch SDS de haute volée – l’indice de son surpoids prouvant qu’elle se protège, signale la puissance du prédateur qui la pompe et qui pompe les autres à travers elle, fait que confirmera le scénario auquel nous fûmes confrontés –.

 

Derrière une bonhomie de façade, le notaire se livra à une intrusion en bonne et due forme. Celle-ci fut dirigée à la fois envers A, l’acheteuse, et envers moi. Ayant déjà eu affaire au personnage et pris dans une certaine mesure les leçons de nos précédentes rencontres, je réussis à ne pas rentrer dans son jeu. Je m'exprimais le strict nécessaire. Du coup, son prédateur titilla particulièrement le mien.

 

Ce rendez-vous qui aurait pu tranquillement se boucler en trois quarts d’heure dura deux bonnes heures au bout desquelles nous sortîmes frigorifiés alors que les rayons d’un beau soleil dardaient.

 

Justifiant son attitude par des raisons professionnelles ou s’excusant même de son intrusion légendaire, Maman-patriarcat nous questionna sur tous les aspects de notre vie allant du plus intime au plus social. Ses questions qui dérivaient inévitablement pour prendre une connotation personnelle, étaient une véritable agression. Et oui, maman elle peut, elle est gentille. C’est une maman attentive, qui s’intéresse aux autres.

 

Au milieu du brassage émotionnel qui m’occupait, un lien encore vague se dessinait entre ce coté "maternel" envahissant et l’emprise tyrannique qu’étend le système SDS. La sensation assez nette de quelque chose de connivence sur un autre plan, une manière tellement habituelle de manipuler, que je n'en percevais l’ampleur que maintenant au travers de la vision du mécanisme auquel elle participait. Et oui la prédation peut prendre n’importe quel déguisement pourvu qu’elle arrive à ses fins !

 

De plus comme nous le verrons plus bas, d’autres indices venaient parfaire ce sinistre tableau.

 

Dans quelles failles le prédateur s’engouffrait-il ? Qu’est ce que ma Supraconscience me montrer par son biais ?

 

La façon dont moi et mes autres fractales pouvons être à la fois les protagonistes de l’intrusion mais aussi la subir. Les degrés de ma participation à cette énorme mascarade. La croyance en mon impuissance, mon sentiment d’emprisonnement et mes réflexes de survie qui d’un coté me poussent à m’échapper et de l’autre à me plier à ce qui semble une fatalité pour mon ego : le Service de soi.

 

Je sentis l’égrégore de l’argent peser sur nous de tout son poids suscitant insidieusement un stress intérieur qui était aussi palpable chez A. De nombreux programmes inconscients étaient en jeu, chacun formant un des maillons de la chaîne du contrôle absolu de nos âmes, de nos corps et de nos esprits. En ce qui concerne le rôle de l’argent dans l’établissement du Service de soi au sein des consciences humaines, je vous invite à lire le récit Enfer, Échange et Argent.

 

Malgré la puissance des égrégores qui se manifestaient et la manipulation sournoise qui passait par le notaire, quelque chose émergeait de ce que je ressentais. Je comprenais qu’une leçon conséquente était en cours.

 

Le système de contrôle, par l’intrusion, se répercute à tous les échelons de la société humaine, et notamment au sein de la famille, au travers de ce maillon essentiel qu’est le couple marié ou engagé devant le Service de soi comme nous allons le voir aussi plus loin.

 

Sous prétexte qu’ils sont "engagé l’un vis à vis de l’autre" (en réalité seulement d’un point de vue mécanique) chaque membre du couple peut exercer une intrusion par rapport à l’autre pour le compte du système SDS, d’ordre physique et d’ordre psychique, en utilisant la pression affectivo-matérielle. Exactement comme le font le juge, le patron, le propriétaire, un père ou une mère à l’encontre de leurs enfants arguant de leur responsabilité ou de leur amour.

 

Et ce levier intrusif est souvent validé par une signature ou en tout cas par notre consentement inconscient.

 

Qu’est ce que le notaire ? Comme d’autres représentants de l’autorité il scelle des pactes en faveur du Service de soi et veille à ce que nous les "respections".

 

Avec son propos hypnotique et son interrogatoire, le prédateur de la notaire avait l’air de dire au mien : "N’oublie pas que tu signe et que tu vends pour rester parmi nous. Tu va pouvoir investir et satisfaire beaucoup de désirs avec cet argent. Tu seras reconnu aussi."

Vendre son âme et la "racheter"

Les programmes correspondant à chacun des péchés capitaux nous enferment dans le cercle vicieux de la morale SDS. Tout est fait pour que nous soyons tentés, mais l'objet de notre désir quand il ne s'évanouit pas et que nous réussissons à l'atteindre, fait tôt ou tard place à la punition et à la culpabilité - lire à ce sujet Punitions et récompenses -.

 

La définition de pêcheur nous désigne comme ceux qui ratent leur cible – sens étymologique du mot péché -, c’est à dire, au sens le plus profond, la voie SDA. Mais au royaume du Service de soi, cette définition est connotée de culpabilité et nos flèches y manquent toujours la cible que nous nous évertuons à toucher, car celle-ci bouge dès que nous décochons.

 

Symboliquement cette vente symbolise le rachat de mon âme. En ayant jouer le jeu du patriarcat SDS jusqu’au bout, tout en étant devenu de plus en plus son observateur, cet acte est une manière magistrale de le transcender et de m’avancer vers la libération. Je ferme une boucle par le geste patriarcal de la signature qui avait commencé par une autre lors de l’achat du bien. Celle-ci avait inaugurer un long cycle d’apprentissage qui se termine pour laisser la place à un autre.

 

Ce nouveau cycle s’annonce sous le signe de la conscience, car j’ai accepté le jeu. Cette signature de clôture je l’ai faite en ayant repris une bonne part de ma souveraineté et en étant beaucoup moins dupe de ce qui se trame ici bas. De ce fait, elle augure du chemin qui me libère.

Vendre son corps – Le mariage et l’androgyne

Bien sur, vendre son corps équivaut à vendre son âme. Les deux sont liés et chacun s’exprime à travers l’autre, notamment du fait de l’interrelation étroite entre génétique et champ vibratoire de l’âme, matérialisé par l’épigénétique et les mal-a-dit par exemple.

 

Le mariage n’est rien d’autre que l’officialisation du détournement de ce lien dynamique corps/âme (que l’on peut prolonger au mental/esprit) au profit du Service de soi. Lié corps et âme à l’autre veut dire dans ce cas, enchaînés ensemble à la Matrice SDS. Dans ce contrat il est clairement stipulé que les partenaires sont la béquille l’un de l’autre (cela reste valable dans le cas d’un mariage ou d’un pacs homosexuel où les deux polarités sont souvent distinctement représentées par chacun des deux individus).

 

Ce qui fait que le féminin et le masculin étant esclaves l’un de l’autre, ces deux vibrations le sont aussi de la Matrice. Ce stratagème ayant pour but d’étouffer le processus mutuel par lequel les deux pôles représentés peuvent s’aider à retrouver leur androgynie, et donc l’accès intérieur à une guidance complète, réunie, qui pourrait être la caractéristique d’une vraie relation à soi et à l’autre.

 

La possession immobilière, sous couvert de répondre à des besoins de sécurité et de normalisation, va marquer au fer rouge l’engagement du couple version officielle, dans cette engrenage de dépossession de leur identité profonde et de contrôle réciproque.

Le mariage, la vie de couple et surtout la séparation (des biens) révèlent où en sont les partenaires sur l’échelle des valeurs affectivo-matérielle.

 

 

 

 

Voici quelques signes relevés à partir du 26 juillet et expériences vécues qui illustrent cette partie :

 

Avant de descendre au Rendez-vous (mains en l’air!), l’envie me vient de me mettre sur mon "31". J’arrive donc endimanché dans la petite ville où se trouve le cabinet notarial. Je jette un coup d’œil à droite à gauche, au cas où j’apercevrais A se dirigeant vers le cabinet. Celui-ci est à deux pas. Sans me rendre compte que je suis en face de l’entrée de l’église, je me fais soudain la réflexion que j’ai l’impression d’aller à un mariage.

 

Quelques instants après, je m’assois devant le bureau du notaire à la droite de A. Mon regard est immédiatement attiré par un petit fanion rose qui dépasse d’un paquet de stylos. Sur le fanion je lis l’inscription : "Vive les mariés !". Je comprend à ce moment que je "revis"quelque chose avec les personnages présents. Qu’une autre ligne temporelle s’entrecroise avec celle-ci, pour souligner de quelle façon en tant qu’homme et femme, sous le regard des représentants de l’autorité SDS, nous nous enchaînons par le biais de la propriété et du mariage au monde du contrôle et de l’intrusion. Il paraît évident qu’avec A ressort un scénario tournant autour de cette thématique.

 

Quelques heures plus tard d’ailleurs, mon regard se posera, fasciné, sur une vitrine où sont exposées des robes de mariées, confirmant ces réminiscences.

 

Effectivement ce jour-là je me sens particulièrement proche de A, une certaine complicité transparaîtra notamment face à l’attitude inquisitrice du notaire. Une forme d’attachement interdimensionnel mutuel se révèle alors à moi : il est visible dans la façon à ce que je tiens que l’appartement soit tiré à quatre épingles pour la passation – je suis assailli de culpabilité si quelque chose ne va pas –. Mais cela était aussi le cas quand je le louais… à des locatrices, car c’était systématiquement des femmes qui étaient subjuguées par le charme de la restauration effectuée ! J’y reviens juste après.

 

Avec A, comme dans les exemples suivants, nous retrouvons la même trame d’asservissement réciproque et à la Matrice SDS. La séparation avec Hélène met aussi en évidence divers aspects qui nous livrent leurs messages quant à la dépendance aux "compétences" de l’autre, aux liens matériels et financiers.

 

 

 

 

Donc d’autres moi nous dévoilent nos attachements et leurs inévitable lot d’attentes, car ils vivent "en direct" la programmation qui subsiste et nous conditionne ici et maintenant. Au vu de ce que dévoile la vente, mon moi doit certainement veiller à ce que le cocon qui accueille le couple soit parfait, sans doute pour se déculpabiliser de ses pulsions de prédateur, des agissements beaucoup plus pervers d’autres mois dont la vibration "nous" envahit parfois (moi et d'autres moi). En échange il peut recevoir "l’esprit détendu" l’affection qu’il mérite et satisfaction sexuelle. Le moi de A est rassurée, elle trouve un nid où elle se sent bien et en sécurité, en contrepartie elle trouve "naturel" d’offrir son énergie sexuelle, son corps et son âme.

 

Au travers de la vente et du travail de conscientisation, ces programmes sont en train de s’annihiler. Car c’est A qui (re)devient propriétaire (de son corps symbolisé par le bien). Moi je récupère mon énergie de culpabilité au travers de l’argent, qui redevient l’art des gens comme par exemple au travers de cette démarche de témoignage. La signature équivaut à une séparation (coupure de lien d’attachement), officialisée de surcroît, qui rend son autonomie à chacun et sa responsabilité de voir ou non, les programmes qui causent son adhésion au système de contrôle.

 

 

 

 

Ces déroulements, me permettent de mettre bout à bout les répétitions de ce type de scénario avec plusieurs femmes, et de saisir plus profondément l’ampleur de cette programmation SDS multidimensionnelle.

 

En effet les rapports que j’ai eu avec les femmes qui louèrent l’appartement sont à mon avis diverses variantes de la même trame, celle que j’ai commencé à exposer. Toutes ces lignes visitent les thèmes corrélés du contrôle, de l’intrusion, d’une peur viscérale sous-jacente, des enjeux affectifs et de la sécurité matérielle.

 

Dans certaines de ces lignes parallèles nous sommes en couple officiellement ou non. Certains moi sont les maîtresses des miens – les mois de ces femmes et les miens ; au bout du compte se sont tous des moi à moi puisque chacune des fréquences/moi provient de la Conscience Collective –.

 

L’échange se fait parfois par le biais de la prostitution. Cet aspect transparaît au moins dans mon rapport avec une locatrice qui me payer le loyer en liquide. Cette personne souffre d’un fort trauma lié à l’intrusion. Je ferai allusion à nouveau à elle plus bas dans le texte, en parlant du fait que je l’ai aperçu quelques heures plus tard après la signature, dans un contexte où je ne m’attendais pas du tout à la voir (dans une grande ville à une heure de voiture du contexte rural qui correspond à celui de l’appartement).

 

A l’époque où elle louait, il régnait un climat de violence psychique et physique pesant dans l’immeuble. Les programmes non vus et non résolus de part et d’autre, suscitaient divers comportements chez elle (elle était frivole et séductrice), chez le voisinage et chez moi. Le voisin la persécutait avec du bruit à toute heure, ses avances ou bien son agressivité. Et je sentis plusieurs fois une énergie d’intrusion me traverser quand j’étais en sa présence. La souffrance que chacun tentait de refouler, s’exprimait pourtant clairement.

 

Une vibration de viol était perceptible. Celle que les hommes peuvent perpétuer sur les femmes, celle avec laquelle le mari ou le compagnon, dans leur "bon droit", possèdent le corps "leur" femme qui y consent en échange quant à elle, de la sécurité d’une autre possession, celle-ci matérielle.

 

Cette vibration en fin de compte, est celle que le prédateur SDS use à l’encontre de notre conscience. Dans ce jeu, le corps et l’âme de l’homme sont eux aussi violés. C’est le corps et l’âme de l’humanité entière qui le sont. Les protagonistes de ce scénario se vendent ainsi au Diable, qui est au final le réel violeur.

 

A est également très sensible à l’intrusion. Ces expériences se recoupant avec celles vécues avec d’autres femmes, et plus spécifiquement avec Hélène – c’est au travers de cette relation que la conscientisation de ces influences a commencé –, me permettent de contacter l’importance de ce programme d’intrusion chez moi, d’être vigilant vis à vis de lui et d’entamer son désamorçage.

 

 

 

 

Anciennement on parlait de droit de cuissage, ce qui reste plus ou moins en vigueur dans certaines contrées du globe. Ce genre de "principe" servant l’hégémonie patriarcale continuent toutefois d’imprégner inconsciemment les rapports homme/femme dans les sociétés dites modernes. Car la place de l’affectif et de la sécurité matérielle dans la matrice SDS, au fond, ne changent pas. Il continue a y avoir des exactions, des maltraitances et partout l’affectif et la possession matérielle comble le vide des existences et donnent l’illusion de se protéger des peurs.

 

En échange de leur protection à différents niveaux, le mari ou le concubin ont officiellement le droit de réclamer que leur femme remplisse son "devoir conjugal".

 

De manière caricaturale (pas tant que ça au final!) en échange de la satisfaction des besoins sexuels, l’homme répare les toilettes et assure la sécurité physique et matérielle – en fait la sécurité par rapport à toute l’idéologie agressive SDS des schémas patriarcaux qu’il porte symboliquement et qu'il acte parfois –.

 

Nous sommes de fait en plein dans le règne du dualisme victime/bourreau.

Bien que l’homme, de par la nature patriarcale de la Matrice, incarne, et est souvent de manière visible le bourreau, il faut cependant relativiser les statuts de victime et de bourreau pour saisir ce qui se passe à une échelle plus vaste.

 

Homme ou femme, nous jouons à tour de rôle la victime et le bourreau. Sur différentes lignes et sur une même ligne. Mais il est vrai que, souvent, une des tendances prédomine dans une vie, axant le travail de déprogrammation au moins pour un temps.

 

Le bourreau est aussi la victime de ses programmes actifs, de sa façon d'agir dont il peut difficilement changer, et la victime peut consciemment ou non, manipuler et se complaire dans son rôle en suscitant le bourreau par exemple. La victime est alors un bourreau qui se cache, invisible, mais bien réel, se servant parfois de l'autre pour expulser la violence qu'elle ne veut pas montrer. De manière générale les schémas victime/ bourreau fonctionnent donc comme un cercle vicieux dans lequel nous sommes voués à être l’un ou l’autre et passons sans cesse de l'un à l’autre.

 

Ce qui faut noter surtout, c’est l’influence énorme des réflexes de sécurité et de recherche affective dans le monde SDS. Et les schémas victime/bourreau sont une réponse à ces besoins obsessionnels. Souvent pour ne pas se confronter à la violence inhérente à ces fonctionnements, le couple choisit de s’endormir. En tout cas il essaie.

 

Par conséquent il est essentiel de comprendre que la rotation des rôles féminin/masculin vers le rapport victime/bourreau ne fonctionne pas strictement dans un sens même si dans les faits et symboliquement cela semble le cas. Au bout du compte ce sont la partie masculine, la partie féminine et surtout la synergie de ces deux polarités au sein de chaque humain et de l’humanité qui en pâtissent et nous demande de reprendre le chemin de l’équilibre de la conscience androgyne.

 

 

 

 

Cependant puisque le principe féminin est initiateur, ouvre à la Connaissance, c’est sur les femmes que se porte le plus la vindicte SDS. Et cela a des effets stigmatisés par les comportements psychosociaux des hommes et des femmes. D’un certain point de vue nous assistons à un drame au sein duquel de nombreux hommes nient le principe féminin et s’acharnent sur ses représentantes de manière véhémente et ce à travers les ages, dans de nombreuses lignes temporelles.

 

Les femmes sont réduites à utiliser l’arme du chantage affectif, de la séduction et parfois celle de la grève du sexe. D’un autre coté, la femme est aussi contrainte, conditionnée à endosser un rôle de prostituée tacite ou officiel, et l’homme à passer par ce système de prostitution généralisé, obnubilé qu’il est, par l’illusion de combler ainsi sa peur existentielle du manque.

 

Là encore les prédateurs nous hypnotisent grâce aux fantasmes, aux stéréotypes correspondant à chaque rôle. Ils utilisent nos consciences pour que créions le moule dans lequel ils vont nous mouler.

Et le moule ne date pas d’aujourd’hui !

 

 

 

 

La plupart des humains héritent des conditions affectives et émotionnelles SDS quand ils naissent. Cela prend différentes formes avec l’age. Mais comme le bébé, adultes, nous réclamons, nous attendons et subissons notre insatisfaction.

 

Petite parenthèse : Il y a tout de même un autre cercle vicieux qui apparait avec le temps. Les attentes/attachements nourris par les programmes non résolus se transforment en regrets. Je peux vous le certifier ! Et je pense que certains d'entre vous ont remarqué ce phénomène. Il y a évidemment un effet "cumulatif" qui entre en ligne de compte, à l'intérieur d'une même vie et du fait qu'un grand nombre de moi-fractals peuvent connaître des déceptions similaires. Les regrets sont donc des attentes "fossilisées" dont la cause est d'autant plus difficile à toucher que l'âme y tourne en rond depuis parfois très longtemps. Mais là aussi je peux témoigner qu'aucune cause n'est perdue ! Une seule voie pour sortir des regrets : s'éveiller à la compréhension de notre monde intérieur et de son lien avec le monde extérieur, c'est à dire retirer les leçons de nos expériences et des recherches qu'elles nous invite à faire... Et appliquer, appliquer ! Alors les regrets comme le reste, dévoilent leur nature illusoire.

 

Revenons à l'égoïsme natif et son mode addictif évoqués plus haut. Ils ont une conséquence ou plutôt un versant complémentaire qui ferme le mur de la prison déjà bien constituée par ces deux aspects : la plupart des femmes et des hommes, exercent un maternage SDS sur autrui. Celui que demande donc à chaque instant le nourrisson que nous sommes encore quelque part, qui n’a jamais été sevré du fait que le contact maternel lui procurait extase et oubli de sa peur fondamentale. Ce maternage réciproque, encouragé par le patriarcat, passe par la sexualité, la nourriture, l’assistance, la pitié, les sacrifices matériels, les cadeaux, la possessivité, le chantage, certaines attitudes et contacts physiques, etc. Il est source permanente d’intrusion.

 

Le système d’exploitation nommé ego, le programme qui contrôle l’ensemble de notre personnalité, est déjà chargé à notre retour dans l’incarnation. Nous téléchargeons simplement au cours de nos expériences douloureuses et de manipulation, les plugins (petits modules programmatoires) de réactivation de tous les éléments principaux du système déjà implanté.

 

Complément d’information sur la relation entre programme et mémoire :

 

L’action de chaque programme, autrement dit le programme lui-même, est enregistrée dans les mémoires vécues ou projetées de notre centre de conscience – le moi incarné ici et maintenant – ou celles d’autres moi, fractales de notre âme "originelle" (l’âme supraconsciente ou Soi supérieur).

 

Nous pouvons donc aussi bien parler de résonances d’autres lignes temporelles que de mémoires, ce dernier terme mettant plus l’accent sur les notions d’espace, de passé, présent et futur que sur celles d’univers parallèles et de réalité acausale (non locale et hors temps) qu’induit l’existence de lignes temporelles. Toutes ces notions qui décrivent au final les deux aspects de l’expérience subjective, l’intersubjectivité (le monde de l’information et de la conscience) et l’extrasubjectivité (le monde de l’expérience brute et des apparences), sont complémentaires.

 

Un programme inconscient se répète avec son "packaging" jusqu’à ce qu’il soit conscientisé et intégré. Ce packaging ce sont donc le lieu (la forme), les personnages et le scénario, c’est à dire la configuration vibratoire dont la(les) mémoire(s) ou la(les) résonance(s) concernées portent l’empreinte. Par conséquent, le packaging contient le "patron" à partir duquel va se tisser la future scène confirmant la répétition de la programmation. Ce sont le script, le décor et les déguisements (les stimuli) qui déclencheront le programme mémorisé et qui le renforceront au travers de telle ou telle expérience que nous allons attirer à nous jusqu’à ce que nous alchimisions ce programme, le rendant ainsi inopérant.

 

En effet un tel programme, la plupart du temps d'origine SDS, a en premier lieu pour but de ne pas se faire se faire désactiver et est de ce fait enfoui comme la majeure partie de son incidence, notamment émotionnelle. Afin qu'il puisse agir incognito, il s'insère dans une vaste constellation programmatoire qui manipule notre conscience, tente de dramatiser les messages des nos fractales de sorte à brouiller l’échange avec notre Soi.

Au fil du temps ou d'une ligne parallèle à l'autre, le programme, qui est un logiciel (ensemble d'informations opératives), se matérialise par une charge émotionnelle qui devient son support, qui prend l'empreinte de son information. Et ce sont les traits de cette empreinte que les scénarios répétés s'efforcent de grossir, s'ajoutant à l’information du programme lui-même qui enferme nos émotions, et faisant petit à petit corps avec lui.

 

Dès lors, comme les touches ou les fonctions automatiques d'un tableau de bord qui supplante celui de l'âme-Soi, les programmes, conjointement à la surveillance et à l'action des opérateurs SDS qui peuvent appuyer sur tel ou tel bouton, nous influencent vibratoirement, émotionnellement, physiquement et mentalement en aiguillant notre conscience/énergie qu'ils canalisent. Comme je le signale ci-dessus, le maintient de ce système programmatoire s'appuie sur l'effet coordonné des programmes qui le constituent. Certains sous-tendent l'accumulation de la souffrance et d'autres nous détournent de cette dernière en la connotant négativement, afin que l'accumulation de la charge émotionnelle continue et devienne un vrai barrage qui nous empêche de pouvoir ré-aiguiller notre énergie vers la voie SDA.

 

Avec ses bagages karmiques, écho de nos moi fractals sur d'autres lignes, le programme transparait à travers des circonstances qui semblent être des souvenirs supplémentaires, souvent plus vagues que les souvenirs liés à la ligne principale (celle dont nous avons majoritairement conscience) mais qui peuvent être aussi très nets que ce soit visuellement, sensitivement ou émotionnellement.

Si ces souvenirs parallèles sont souvent sous l'influence du Service de soi, ils sont à distinguer des manipulations oniriques ou en état de veille (fausse réalité, effet hypnotique) qui eux opèrent sur des "temps" plus courts et n'ont pas la patine des mémoires karmique "réellement" vécues sur un temps long (d'un point de vue linéaire). Ces rajouts ont en général pour but de nous ramener dans le "bon chemin" quand, malgré le Karma, nous prenons la route de la Conscience. Ils ont particulièrement l'air d'un placage car Ils cherchent à bluffer notre discernement qui se réveille, et pour ce faire, sont accompagnés de la stimulation de sensations, de brouillages mentaux, hormonaux et émotionnels repérables.

Alors que certains font des pieds et des mains pour que leur droit à ce signe d’appartenance – autrement dit d’avoir des menottes supplémentaires – leur soit reconnu :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/07/22/en-allemagne-la-gay-pride-berlinoise-celebre-la-loi-sur-le-mariage-pour-tous_5163891_3214.html

 

ou que d’autres remuent terre et ciel pour bien montrer qu’ils ont ce droit et rappeler au futur "partenaire" qu’il l’a aussi, afin que par ce menottage mutuel leur enchaînement au Service de soi soit souligné :

http://www.bfmtv.com/societe/vu-du-ciel-il-ecrit-sa-demande-en-mariage-en-lettres-geantes-dans-un-champ-de-colza-1224613.html

 

L’intuition d’un autre type d’engagement me vient à l’esprit. J’en parle parce que c’est quelque chose que je sens prendre forme en moi, au fur et à mesure que je m’ouvre à l’écoute intérieure, c’est à dire au fur et à mesure que j’intègre ma polarité féminine et que, par conséquent, la part masculine retrouve sa place naturelle au coté de celle-ci.

 

Cette intuition peut être exprimée par un décodage du mot mariage. Le Mariage, le meri-age, c’est l’age de Meri, la déesse androgyne. C’est l’age qui inaugure pour moi et pour tous ceux qui accepte de regarder la vérité en face et cherchent à comprendre, la reconnexion avec notre essence primordiale, alliance des deux polarités fondamentales du multivers – ensemble infini des univers où nous vivons –, féminine et masculine. Le sens réel du mot mérite se dévoile.

 

Cette intuition laisse pressentir, qu'en réalisant notre entièreté, nous tendons vers des échanges libres et inconditionnels entre femme et homme, entre humains, entre moi/nous. Possibilité dont l’En-je, par un souffle pénétrant, nous narre l’existence dans d’autres parties du multivers.

Une peur viscérale

Qu’est-ce qui peut bien me garder dans l’univers du Service de soi ? Pourquoi malgré cet instinct qui me dit Sors-en, le prédateur interne et le prédateur externe parviennent encore à m’y maintenir ?

 

Sans doute beaucoup de raisons à cela. Mais il y en a une qui émerge particulièrement en ce moment.

 

Je pense que les deux prédateurs – le prédateur externe est en réalité une équipe exerçant une prédation psychophysique, par commodité j'en parle généralement au singulier – créent et entretiennent une peur viscérale, mère de toutes les autres, qui prend différents visages chez chacun nous. A mon avis elle est la clé de voûte de notre enfermement dans une réalité aveugle et mécanique. Les prédateurs, même s’ils sont passés maîtres dans cet art du contrôle par la peur, sont aussi pris dans son cercle vicieux. Ils sont d’autant plus doués à la générer qu’ils ne connaissent que ça.

 

Quand elle se montre, la peur viscérale paralyse ma conscience à un tel point, que je comprend qu'elle est érigée en maîtresse absolue et vérité incontournable d'une grande partie de mon inconscient. Ce qui veut dire que si je ne continue pas à plonger au travers des strates de la programmation qui font barrières par rapport aux profondeurs de mon monde subjectif, je reste sous le joug de la prédation SDS. Je ne touche pas cette peur fondamentale.

 

D’un autre coté, il m’apparaît également nécessaire dans cette plongée vers les abîmes, d’être conscient de l’existence de cette peur afin que je puisse connaître l’enjeu de cette plongée et "m’orienter" alors que je traverse encore les couches la recouvrant. Je veux dire que dans un premier temps la vision de celle-ci peut être une idée relativement vague, un ressenti qui émerge dans les prises de conscience actuelles, mais je sens que cette conscience de l’illusion suprême peut devenir mon guide. Ce qui me semble le plus noir laisse briller peu à peu la lumière de la porte de sortie, la vibration d’une information plus vaste, la marque de la Connaissance.

 

Dans le cas contraire, si je reste fermé aux signaux de la véritable lumière/obscurité qui commencent à clignoter pour après établir leur fréquence, cette peur qui dirige toutes les autres demeure l’Oeil du Service de soi qui scrute les moindres recoins de ma personnalité. Et il y y a tout loisir de mener une intrusion totale – c’est d’ailleurs son hobby principal -, car rien de ce que je suis alors ne peut lui être cacher, car même l’attitude de cacher me vient de celui qui surveille à travers son œil omnipotent.

 

Les yeux de chaque humain sous l’emprise SDS, sont cet œil. Ce qui fait de nous ses agents potentiels. Mais le Service de soi a d’autres façons d’exercer son contrôle, d’autres biais par où regarder. Depuis la 4D par des voies psychophysiques jusqu’aux caméras les plus banales en passant par les outils multimédia informatisés.

 

L’endroit où se trouve ma conscience est donc celui où se trouve de nombreuses consciences. Et il est depuis longtemps une prison où auto-surveillance et surveillance sont établies.

 

En complément de cette exploration du sujet de l’intrusion et de celui de peur viscérale, je vous invite à lire Métanoïa-Paranoïa. Ces deux formes d’expressions de notre conscience, la métanoïa et la paranoïa, procédant de la même force principielle, il nous revient "simplement" de choisir vers où nous voulons regarder et aiguiller cette force : surveillance ou Connaissance ? Toutefois nous savons, que si nous choisissons le chemin de la Connaissance nous devrons prendre en considération la dialectique universelle qui lie intrinsèquement ces deux options. C’est la particularité du chemin vers le Service d’autrui – voir dans la dualité une synergie débouchant sur une dynamique évolutive – et la condition sine-qua-non pour l’arpenter.

 

 

 

 

Voyons cela plus concrètement par le biais d'une retranscription d’expérience. Voici ce que j’écrivais au moment où je me trouvais dans une ville. Un concert important se préparait sur la grande place centrale. Les musiciens "réglaient" la balance sonore devant les badauds médusés par la puissance envoûtante qui se dégageait. Les stars inaccessibles juchées sur le podium, interprétaient avec une sensualité inconsciente le drame de leur complaisance vis à vis du Service de Soi.

 

Dans un même temps, d’autres habitants et touristes vaquaient à leurs "occupations". La parade journalière battait son plein :

 

"Impression forte et obsédante devant le spectacle de l’absurdité humaine de plus en plus criante à mes yeux. Chaque geste, chaque scène, chaque phrase semblent être le copier-coller des autres, d’une autre.

 

En même temps, sans défaillir, la Supraconscience me transmet çà et là ses informations. C’est le 2ème degré de lecture qui transparaît en filigrane de la soupe du Service de soi où se noie l’humanité. Ce sont les étincelles de l’Au Delà qui donnent un ordre de lecture à la confusion des faux-semblants d’une réalité en trompe-l’œil. Mon oreille se tend tout d’un coup à des répliques comme "Elle veut partir de chez David parce qu’il la fait chier." Je viens juste de croiser une personne qui louait mon appartement. Son déménagement fut assimilable à une réelle fuite car elle se sentait victime de l’intrusion du voisin…

 

Ce sont les indices qui me permettent de ne pas sombrer en continuant à dérouler le sens du méli-mélo, celui de la pièce de théâtre ubuesque dans laquelle je suis. Je suis sur le fil du rasoir : d’un coté le plongeon dans la folie, de l’autre, une conscientisation des profondeurs qui me donne le tournis.

 

De quelle levier le service de soi use pour me posséder et me terroriser afin que je rebrousse chemin ? J’ai soulevé le couvercle du déni. Les monstres me sautent à la figure. Il faut que je poursuive ma conscientisation des programmes SDS afin de les intégrer cellulairement. Comme toujours cela consiste à accueillir les peurs, observer afin que l’émotionnel et le mental se calment... mais un cap important s’annonce… dans les profondeurs…

 

Voir ou Revoir l’envers du décor de ce pantomime grotesque, apercevoir les fils des marionnettistes me transit. Je me sens soudain perdu, mon mental s’échappe, je m’absente. De grosses résistances font face à une énorme énergie de changement que réveille la vision du seuil d’absurdité paroxystique franchi par l'humanité."

 

 

 

 

Une nouvelle situation où je vis une oppression à tomber dans les pommes, où mon esprit est supplanté par une angoisse terrible.

 

J’ai réagi de la même manière et dans des circonstances similaires – de l’agitation, du monde en mode 3D – à ce que je décris dans Stress et Sécurité. De plus, au fond de moi je sens que ce que me renvoient ces situations est de la même teneur que ce qui a été mis en relief par la rencontre avec le notaire. Intrusion et auto-intrusion qui sans cesse se répercutent au sein de l’humanité au Service de soi. Ma sensibilité mise à nue par mon cheminement – celle qui ressort de la souffrance vécue intérieurement –, fait réagir mon corps émotionnel de la même façon qu’une blessure à vif du corps physique, fait réagir celui-ci.

 

Ce phénomène est arrivé à d’autres moments ces jours-ci. Je réalise que cette sensation de malaise puissant qui m’envahit vient systématique lorsque je me retrouve avec un certain nombre de personnes – même si cela est un contexte champêtre et écolo –. Le fait que les choses soient organisées, structurées et qu’elles reflètent le mental humain, joue aussi.

 

En gros il n’y a qu’au Purgatoire que je ressens une stabilité intérieure et que j’arrive à poser par écrit ce vécu intense, et ce, malgré une chaleur intense qui me met quand même au défi (ah ces résistances!) mais qui ne suscite cependant pas l’oppression des contextes précédents.

 

Un signal m’est donné.

 

 

 

 

Il semblerait que je contacte cette peur viscérale par le biais d’une forme d’agoraphobie – phobie correspondant à la peur des lieux publics, des espaces ouverts, Wikipedia –.

 

Une agora n’est-elle pas l’espace où je me retrouve avec tous mes alter-ego et donc avec autant de parts émotionnelles refoulées résonant également avec l’expérience (réelle ou potentielle) de mes mois/fractals d’âme sur d'autres lignes ?

 

L'agora n'est-ce pas toutes ces voix qui me crient à tue-tête leurs peurs ?

 

Comme tout programme l’est généralement, l’agoraphobie provient de traumas profonds (cf. Tentation, séduction, hypnose et prédation). Et ces traumas bloquent l’accès à nos autres visages, à une infinité de visages qui du coup, restant dans l’ombre, prennent d’autant plus une dimension effrayante qui participe souvent à leur occultation totale. C’est sans doute ce qui fait écho dans la foule agitée au milles faciès : ces parts qui gémissent silencieusement dans l’enfer du traumatisme et de mon déni.

 

Certains souvenirs me reviennent, notamment un jour où, enfant, j’étais perdu sur une immense dalle parsemée de grands immeubles (ils me le paraissaient d’autant plus vu mon age) et d’escaliers amenant au sous-sol. Je me rappelle d’avoir eu très peur et ressentis un danger intense en voyant certaines personnes. Certains visages me faisaient plus peurs que d’autres. Ils correspondaient vraisemblablement aux fantômes que, même en tant qu’enfant, je portais déjà.

 

Les contextes où nombre de gens sont présents me semble de toute manière propices à susciter peurs, réactions et sentiment de perte de contrôle, puisque de fait, par cette présence de ces autres moi réveillant par résonance un nombre important de traumas et de programmes, l’ego se sentira automatiquement submergé dans son besoin de contrôle. L’illusion du vide provenant de la mise à l’écart de ces parties de ma personnalité qui "me manquent", est alors exacerbée.

 

Encore une fois disons-le, le Service de soi crée le gouffre (le vide) de nos peurs et nous propose différentes addictions qui nous donnent l’impression de pouvoir combler ce qui est impossible à combler. De cette façon au travers de mes dépendances et de mes automatismes, je creuse le vide qui me sépare de la conscience de moi-même et de mes autres moi. Si je persiste dans ce sens, ma peur augmente et je m’éloigne de la grande danse qui consiste à me "ré-assembler" et voyager vers d’autres horizons.

 

Néanmoins, pour l'instant, cette peur m’avertit et me protège de contextes où les prédateurs SDS jouent à fond sur le mécanisme de déni et l'angoisse amplifiée par l'effet de reflet au sein de la foule. Dans ces circonstances ils se servent à gogo. C’est pour cela, principalement, que l’on ressent une grande fatigue après avoir était en ville par exemple, ou de manière globale, là où il y a du public. La programmation y est démultipliée. Et cela est particulièrement notable si l'on fait un travail d'ouverture.

 

De plus, actuellement, ce phénomène avec l’aide de la technologie, est à plein régime, car la plongée de l’humanité dans le néant de l’entropie SDS résonne dans un vacarme assourdissant.

 

 

 

 

 

Conclusion :

 

L’Intrusion agit en se tournant vers un terrain qu’elle connaît – je considère ici l’intrusion en tant que phénomène au sens large et en tant qu’égrégore –. Elle y vérifie que tout y est en ordre et veille à entretenir la prise énergétique, mécanisme essentiel au Service de soi.

 

Quand nous contrôlons nos proches pour savoir ce qu’ils font, ce qu’ils pensent et ce qu’ils ressentent, quand nous demandons à notre auditoire d’acquiescer à notre monologue égotique ou à notre mutisme convenu, quand nous surveillons le voisin, quand nous perpétuons des jeux affectifs et sexuels inconscient, nous nous assurons en fin de compte que nous sommes bien sur ce terrain connu.

 

Nous vérifions pour le compte de la 4D SDS, que les réactions observées sont similaires à celles qui nous animent et qui motivent cette surveillance. Le prédateur externe fait en sorte que son obsession devienne la notre, et que nous fermions ainsi la porte de notre prison à triple, quadruple tour. Laissant la voix du prédateur nous diriger, nous regardons continuellement si le monde que nous attirons et créons est bien conforme aux critères qui nous habitent et qui nous hantent et avec lesquels, par conséquent, nous le manifestons. Forcément oui.

 

Bref, nous confortons les canaux de prédation.

 

L’intrusion qui est dans nos paroles et gestes les plus banaux, est un rapport à soi et à l’autre qui n’a donc rien à voir avec le véritable Échange qui lui est inconditionnel, et qui, en tant que phénomène indéterminé et ouvert sur la créativité, par le partage libre et transparent qui le caractérise, permet une réelle construction de Soi.

 

Dernièrement, une compréhension ressortait de mes expériences, et j’écrivais que la plus grande peur de l’ego est de quitter le Service de soi pour s’avancer vers l’inconnu, car cela correspond pour lui à la mort (Cf. Qui ?, Enfer, Échange et Argent). L’ego est habitué à recevoir du Patriarcat la soi-disant reconnaissance qui lui donne l’impression d’exister. L’intrusion omniprésent lui rappelle que, dans cet enfer, celle-ci ne lui est jamais acquise et qu’il faut donc lutter contre la sensation de néant qui peut l’engloutir à tout moment.

 

Les expériences les plus récentes m'apportent un éclairage supplémentaire sur ce mécanisme terriblement angoissant : l’Intrusion, l’Oeil du Service de soi, puisqu’elle qu’elle appuie sans cesse sur la peur de ne pas être reconnu (la peur du néant), ancre profondément cette peur et la maintient active.

 

Ainsi je comprends pourquoi cette peur ressort violemment quand je soulève le couvercle de la programmation SDS qui nous cuisine.

 

Chez moi les émotions qui ont trait à cette peur viscérale se traduisent principalement au niveau des intestins, comme je le signalais dans Enfer, Échange et Argent, et également au niveau du diaphragme, de la respiration (couper sa respiration équivaut à une "petite mort" pour fuir les circonstances pénibles). La symbolique des boyaux (boit-eau, boire des émotions) reste très parlante dans mon parcours d’apprivoisement de cette peur. Je suis toujours en train de chercher la fameuse gaine noire qui doit passer par le RDC de l’immeuble – comme de nombreuses caves celui-ci ne reçoit aucune lumière naturelle – et remonter ensuite vers l’appartement… Deux jours après la signature, les égouts (l’évacuation de nos toilettes) ont débordés dans la ruelle, juste devant la porte d’entrée qui donne accès au RDC...

 

L’Oeil du Service de soi prend la forme de tous les fantômes qui me harcèlent et que la foule au mille yeux incarne tout à coup par une chorégraphie menaçante, révélant derrière les apparences lissées, un monde de zombies (Cf. Le clip de Thriller, un tub de Michael Jackson).

 

Grâce à la mise à nu de mes programmes SDS et de mes prédateurs, je m’aperçois, qu’en effet, une peur viscérale est tapie dans mes cellules et mes champs vibratoires, dans nos cellules et nos champs vibratoires, où elle prend toujours la forme la plus appropriée, s’adaptant et suivant le mouvement de notre conscience pour empêcher et paralyser toute extension et tout élan d’autonomie.

 

Il faut donc faire un mouvement beaucoup plus grand pour sortir de son orbite et prendre de l’altitude. Ce mouvement plus ample prend justement son essor dans la conscientisation de cette peur. Conscientisation qui s’accompagne du fait d’éviter au maximum les addictions, car celles-ci cultivent le vain espoir de masquer l’existence de la phobie.

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