6. De bonnes questions pour de bonnes réponses

 

Ce jalon traite d’un aspect technique important. Il est issu de l’application et de l’intégration d’une remarque de Jenaël, initiateur du Réseau Léo et de Dialogue avec notre Ange. Il me la partagea à peu près en ces termes : "Si tu veux des réponses il faut te poser des questions, mais surtout, pour avoir les bonnes réponses, il faut se poser les bonnes questions".

 

Il se trouve que petit à petit, parfois fortuitement, d’autre fois consciemment, mon parcours, surtout celui des quatre derniers mois, a donné sens à ces paroles. J’ai découvert la nécessité cruciale et profonde de cet art du questionnement quand il est ancré dans le présent et l’authenticité, et qu’il a pour intention primordiale de manifester le dialogue avec Soi.

 

D’un autre coté, je m’apercevais que cette suggestion de structurer ma démarche évolutive, demandant de prendre en compte toutes les composantes de mon univers subjectif, se rapprochait dans son principe, de la méthode que j’avais employée en architecture pour guider mon regard. Car celle-ci consistait aussi à se poser une série de questions, ou plus précisément à laisser le contexte et les perceptions m’interroger.

D’ailleurs, même s’ils ne reposent pas de prime abord sur les mêmes critères, le domaine de la spiritualité et de l’architecture ont, a bien des égards, des similitudes. Ils sont sensés, donc, nous mettre en résonance avec un point de vue objectif, ouvert et sensible, sur notre intériorité et ce qui nous entoure.

 

D’autre part la construction de ce rapport édifice/environnement, en tant qu’aventure et volonté d’installer une discussion qui perdure après le départ des bâtisseurs, m’a souvent ramené symboliquement et concrètement à ma propre construction.

De plus, certains lieux mégalithiques utilisés ou mis en place par les humains ou d’autres entités, ainsi que certains édifices en pierre, ont été ou sont encore des jauges, des repères vibratoires agencés dans la Matrice à des fins SDA ou SDS.

 

 

 

 

La base de cet alignement du questionnement est simple. Cependant pour porter ses fruits et devenir fluide, elle exige un véritable entraînement, soit observation, éveil, vigilance et mise en pratique dès qu’une leçon pointe le bout de son nez avec son lot de perturbations. En ce qui me concerne, vu le contexte actuel, c’est un processus auquel je m’exerce quasi quotidiennement et parfois même plusieurs fois par jour.

 

Face à telle ou telle situation, on peut dire que laisser la place pour les bonnes questions, passe par repérer et se détacher des fausses questions avec lesquelles les prédateurs envahissent notre mental. Celles qui nous mettent face à des choix prématurés ou décalés. Celles auxquelles nous ne sommes jamais surs d’avoir répondu. Cet état de fait est normal puisque les questions inspirées par la prédation SDS nous cantonnent dans la strate externe du résultat et de la volonté de mettre un terme à notre confusion, et qu’en aucun cas elles nous dirigent vers une compréhension profonde de ce qui nous arrive. Au prise avec elles et l’actions des prédateurs psychophysiques, qui appuient parallèlement sur de nombreux autres boutons, nous fuyons la résolution émotionnelle d’un programme ou d’une constellation de programmes.

 

Toutefois, et c’est pour ça que je parle d’un art, c’est à dire de quelque chose qui procède de la subtilité, les mauvaises questions, insufflées par le Service de soi, peuvent être des portes menant aux bonnes questions.

Déjà, si nous prenons conscience que nous sommes obsédés par elles à un moment, c’est une indication que quelque chose est mure pour la compréhension ou du moins que notre attention est attirée pour qu’une conscientisation démarre. Les fausses questions nous donnent aussi des informations précises, mais sous forme inversée ou voilée. Le but du jeu n'est pas de s’éterniser dans leur enfermement.

 

 

 

 

Avant d’acter – si toutefois l’acte d’intériorisation ne se suffit pas et a besoin d’un acte extérieur pour prolonger, marquer symboliquement le changement vibratoire en cours – les bonnes questions vont nous servir à faire un retour sur nous-mêmes et sortir du mensonge extérieur et de celui que nous nous racontons intérieurement pour éviter d’avoir à faire avec la dimension émotionnelle des programmes.

Nous apprenons notamment par ce biais authentique à prendre des décisions qui ont plus de sens. Nous acceptons et trouvons la mesure, en dépassant notre culpabilité et notre confusion, pour "tester" aussi parfois une option, et voir comment la réalité extérieur se réajuste. De ce fait à travers ressentis, intuitions et réflexions, le réajustement extérieur "provoqué" peut nous guider vers une compréhension et un réajustement intérieur plus précis.

 

Voici deux clés que nous livre Michael Brown. Ces clés peuvent être utiles pour formuler nos questions et obtenir les bonnes réponses. Il est intéressant de voir que ici, pour l'auteur qui nous partage sa méthode, la réponse est plutôt un positionnement qui correspond au fait de répondre de manière responsable aux événements. Ce qui rejoint le propos ci-dessus. On peut dire pour faire le lien avec le thème de ce jalon, que la réponse est en partie contenue dans l'attitude consciente que nous choisissons. Elle est en suspens dans celle-ci, quand nous choisissons réellement de comprendre et que nous nous tournons vers la mise en lumière de nos fonctionnements. Extrait du livre Le processus de la Conscience, (p161) :

 

"Une réaction est un comportement inconscient par lequel notre énergie est dirigée vers le monde extérieur afin de se défendre ou d'attaquer quelqu'un. Une réaction est un drame qui se joue pour tenter d'endormir ou de contrôler l'origine de notre expérience éprouvante. La trame de tout comportement réactif est le blâme et la vengeance. Lorsque nous sommes dans la réaction, nous agissons par rapport à la perception que nous avons que quelque chose est en train de nous arriver.

 

Une réponse est le choix conscient que nous faisons de contenir et d'intérioriser de façon constructive l'énergie qui remonte à la surface avec l'intention de l'utiliser pour intégrer l'inconscience. La responsabilité est le thème principal d'un comportement responsif. Nous répondons en ressentant inconditionnellement ce qui se déroule à l'intérieur de nous sans le projeter à l'extérieur sur les autres."

 

Nous voyons que Michael Brown axe son idée de la réponse sur le fait qu'elle consiste exclusivement à être avec nos ressentis plutôt que de réagir quand les déclencheurs émotionnels se présentent. Il ajoute plus loin p171 :

 

"Rappelez-vous, c'est le fait de poser la question qui importe. L'information mentale concernant les événements déclencheurs passés reliés à notre situation actuelle, est d'une importance secondaire. Les réponses que nous cherchons en posant ces questions viennent des résonances reçues par l'expérimentation et dont le contenu correspond à notre déstabilisation actuelle. Si ces résonances ne sont pas accessibles immédiatement, y réfléchir ne fait que nous éloigner de leur cause."

 

Cela est vrai. Et l'on peut considérer que cette vision correspond à la première partie de la nature plus vaste de la réponse telle que ce texte la présente. La cause première de l'émergence de la question et de l'arrivée de la réponse reste la même dans ces deux approches : la Supraconscience (la Présence) nous y conduit par le biais de l'expérience. Cette première partie est essentielle, c'est la part féminine qui donne accès aux émotions. C'est la porte d'entrée au reste de l'information, et de ce fait, celle qui nous dirige vers le nœud programmatoire lui-même et qui nous met en connexion avec lui. Et effectivement, nous la contactons quand nous sommes "la tête dans le guidon", quand le programme est activé fortement et que l'ego est déstabilisé.

Toutefois l'autre partie quand elle accompagne vraiment la première est loin à mon avis d'être secondaire. Elle est complémentaire.

 

 

 

 

De manière générale ces bonnes questions ont pour objectif et seule véritable intention d’apprendre et d’acquérir la Connaissance – les fameuses bonnes réponses, qui vont de la plus basique à la plus complexe, mais qui doivent être validées par le vécu, c’est à dire nous rendre de plus en plus conscient de la vérité –. Elles nous permettent de rassembler ce que nous transmet la Supraconscience par le biais SDA comme par celui SDS. Parallèlement, leur fonction est de réunir les versants de l’information qui correspondent à nos différentes composantes, dont les principales, émotionnel, mentale et physique.

 

Il s’agit d’aller toujours plus loin dans la dé-couverte et le désamorçage des programmes SDS, et par la même occasion de redécouvrir qui nous sommes, des alchimistes de la conscience, des alchimistes SDA. Car en effet, nous devrons prendre garde à retirer les compétences primordiales prisonnières de chaque programme, à révéler la part de quintessence SDA de chacune des vibrations transformées.

 

Progressivement, nous allons comprendre quels mouvements intérieurs sont projetés sur l’écran du film dont nous sommes à la fois spectateurs et acteurs.

Voir ce processus nous livrer ses compréhensions, nous aide à accepter et intégrer chaque fois davantage les messages du monde "extérieur".

 

 

 

 

Voici les registres clés que ces questions peuvent viser. La manière dont elles sont tournées dans les exemples ci-dessous est indicative et illustrative – les circonstances nous amènent à inventer [laisser venir dans, à l’intérieur, le souffle du Soi qui nous inspire] nos questions, à innover – :

 

  • 1. Quels sont mes ressentis ? Les émotions, les sensations.
  • 2. Quels sont mes comportements, mes pensées (leur insistance, leur répétition), ce qui s’anime en moi ?
  • 3. Quelles sont mes intuitions ?
  • 4. Quelles sont mes motivations cachées et profondes. Déblayons le chemin et avec l'aide des autres questions, revenons-y et creusons cette question. Qu'est ce que je veux obtenir (et pourquoi) au travers de la situation que je crée ? Que ce soit en amont de la situation ou directement ce qui l'a engendré : pourquoi je m'intéresse à telle ou telle chose, à telle ou telle personne ? Pourquoi j'agis de la sorte ?
  • 5. Quels sont les signes, les synchronicités ?
  • 6. Quel est le scénario que j’observe ? La scène, les personnages (sans oublier les animaux, et même plantes et minéraux). Quel packaging karmique semble accompagner le programme à conscientiser ?
  • 7. Le temps et l’espace (l’illusion de) : quand et dans quelles circonstances ai-je vécu et ressenti quelque chose de comparable ? D’où peut provenir ce sentiment de familiarité ? Puis-je faire plusieurs parallèles ? Quelles sont les variantes de ces parallèles ?
  • 8. Nous sommes en quête de la Connaissance. Quelles connaissances acquises et celles en cours d’acquisition peuvent m’éclairer, émergent ou sont à approfondir?

 

On peut ainsi déduire des lignes de liens verticaux (qui sont en regard des rôles interprétés par les autres protagonistes) qui mène chacune vers un programme ou plusieurs. Souvent un certain nombre de programmes sont en jeu en même temps, ou se feront écho d’un scénario à l’autre amenant à des compréhensions de plus en plus larges. De même chaque protagoniste peut jouer plusieurs rôles dans un seul scénario, notamment des inversion de rôles.

 

Par exemple :

 

- sentiment de rejet, lien père/fils, besoin de reconnaissance, programme de reconnaissance extérieure inscrit dans la Matrice de 3D par les lignées reptiliennes de 4D SDS

 

- boulimie, addiction sexuelle, lien fils/mère, programme d’insécurité affective et matérielle, programme de possession implantés par certaines lignées prédatrices

 

- comportement de sauveur, énergie d’intrusion, lien mari/ épouse, guerre programmée entre féminin et masculin

 

etc.

 

Nous pouvons déceler des lignes de liens transversaux entre les différents programmes intermédiaires et ceux plus en amont, donc ici :

 

- reconnaissance, insécurité, intrusion [Nous savons que les prédateurs en nous inoculant le besoin de reconnaissance de la part d’une autorité ou de quelqu’un d’autre, donne de l’importance à celui de sécurité. En effet il est clair que si nous n’avons pas la reconnaissance nous nous sentirons en insécurité. Nous agirons avec intrusion pour tenter de contrôler la situation et minimiser notre insécurité et espérer obtenir la meilleur place au yeux du Service de soi. Ainsi au travers de ces programmes et de leur interrelation les opérateurs SDS nous tiennent à plusieurs titres]

 

et

 

- l’échelle plus vaste du programme de reconnaissance est intriqué avec le fait que différentes lignées prédatrices sont en conflit pour faire main basse sur le plus grand nombre de consciences possible.

 

Nous pouvons faire des liens entre les différents personnages que nous jouons et ceux que les autres interprètent. Cela nous donne également des indications sur les programmes imbriqués.

 

Ces lignes d'imbrications vont donc au final nous faire visiter des liens et des rôles, qui ne sont pas ceux que chacun incarne ici et maintenant à première vue, mais qui se chevauchent cependant vibratoirement dans la réalité quand elle est observée attentivement. Nos moi sur d'autres lignes temporelles peuvent être très différents : entités de densité de conscience supérieure, prédateur alien, époques "antérieurs". Ceci dit ce travail nous conduit à nous rendre compte que, de par la nature multidimensionnelle de nos expériences, nous ne sommes pas si éloignés que ça. Ces moi fractals rentrent en résonance dans le script vécu et nous aident à décrypter les programmes que, comme eux, nous portons. À notre tour, nous pouvons les aider à se libérer, ou en d’autre terme résoudre la thématique commune, en faisant ce travail de réunification et de conscientisation.

 

Chacun des aspects que nous acceptons de découvrir, donc chacune des questions que nous acceptons de nous poser, nous amènera en cherchant à capter les programmes qui nous emprisonnent et leur enchevêtrement. Ce faisant, nous parviendront à dépeindre qui nous sommes vraiment, soit les chemins que parcoure notre âme, les multiples informations qu’elle a à sa disposition pour se connaître et évoluer.

 

 

 

 

Plus bas se trouve un inventaire des strates que j’ai identifiées au fur et à mesure de mes compréhensions. Ce sont les strates que les questions conscientes nous amènent à traverser. Vu la complexité de la thématique qui a trait à la vie même et à l’impact du Service de soi sur elle, j’en fais une description grosso modo. Je le répète ces strates sont celles de notre univers subjectif, que notre Soi, puisque nous sommes encore en grande partie sourds au dialogue direct avec lui, nous pousse à dé-couvrir par une stimulation des événements externes, majoritairement SDS. Donc plus prompts à nous réveiller.

 

Il est important dans cette en-quête de garder à l’esprit que chacun de ces programmes emprisonnant tout d’abord notre conscience, s’expriment la plupart du temps par des comportements de polarités opposées.

Le Service de soi étant fondé sur le principe de la peur, nous sommes sans cesse poussés à fuir les peurs rattachées à ces programmes, en dirigeant notre énergie dans un sens ou un autre. Notre conscience hypnotisée par les appâts et le conditionnement de fuite, ne pense pas à trouver l’équilibre entre les tendances extrêmes vers lesquelles nous jette l’expérience tant que nous gardons nos œillères.

 

Par exemple :

 

Face à l’insécurité je vais soit retenir les flux ou soit les dissiper dans l’excès pour me donner l’impression d’être "à l’aise" et ainsi oublier un instant ma peur du manque.

Toujours face à ce programme, sa matérialisation dans ma bulle de perception, peut m’emmener à me prostrer dans un sentiment de misère ou bien à courir partout pour gagner de l’argent.

Etc...

 

La voie du progrès c’est la voie des milieux, car ils sont à chaque fois la conséquence d’un travail de conscientisation et d’application de la Connaissance, qui interroge ces pôles antinomiques et leur relation. Sans ça, pour pallier à l’impossibilité de trouver l’équilibre et d’entrer dans une dualité dynamique, nous élaborons en permanence des histoires avec lesquelles nous cherchons à nous rassurer face au fait d’être insatisfaits ou celui de voir nos stratégies de survie échouer à un moment ou un autre.

La véritable abondance émerge quand nous nous mettons en mouvement et que nous accédons chaque jour à des compréhensions concrètes.

 

Les strates que le questionnement authentique vise à remonter, sont listées ci-dessous des plus superficielles aux plus profondes en descendant selon ma propre expérimentation :

 

  • les objets de désir, les fantasmes, le refuge et la création d’un monde imaginaire, le mensonge (à l’échelle individuelle ou collective), les projections affectives et mentales
  • les programmes/addictions, les dépendances affectives et matérielles
  • les comportements : les automatismes (défense/fuite/attaque/se cacher), les réactions (celles qui sont agressives comme celles qui cherchent à rassurer), les répétitions/conditionnements dirigés vers les addictions et leur objet, le stress, les rôles/les costumes, la manipulation, le mode obsessionnel mental

 

[les réactions des autres sont autant de comportements/miroirs]

 

  • les ressentis, les signes, les intuitions et les synchronicités

 

[Voici maintenant les couches de programmation profondes, subconscientes et inconscientes. Chaque programme a pour ainsi dire sa vie propre, manipulé par les opérateurs de 4D SDS et incarné par le prédateur interne, l’Ego 2.0. De ce fait le programme apparaît comme organique car il se nourrit de notre conscience et de notre énergie, du coup il se module suivant chaque personne et chaque situation et peut s’allier avec tel et tel autre programme. Ce qui peut parfois rendre difficile leur nomination. Cependant, si la conceptualisation, si le fait de mettre des mots et d'organiser les connaissances est essentiel dans le processus d'acquisition de celles-ci, les autres composantes de l'information (les ressentis, les connaissances préalablement intégrées, indices, expériences complémentaires) suppléent  à un moment ou un autre l'accès à la compréhension. Ce qui pallie à la difficulté de trouver parfois les termes exacts et de recouper les informations d'une personne à une autre.]

 

  • les programmes couvrants [les strates énoncées ci-dessus couvrent aussi bien sur, l’une des stratégies SDS étant de mettre plusieurs épaisseurs sur le/les programmes pour accentuer le phénomène d’inconscience] : le déni, la culpabilité, les attachements, le contrôle, les schémas victime/bourreau/sauveur, la dévalorisation, la survalorisation, etc.
  • puis nous rentrons dans l’enchevêtrement des peurs/croyances/programmes les profonds : peur des catastrophes, de l’exclusion, de la misère, de la violence, du châtiment, de l’handicap, de la sénilité, peur du manque, de l’insécurité, de l’intrusion, de l’obscurité, de la mort, de l’inconnu, de l’abandon, programme de consentement/résignation, d’intrusion envers soi et envers l’autre, programme de guerre féminin/masculin, programme de besoin de reconnaissance externe, syndrome abandonnique, etc...

 

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