7. Attachements et mouvements

 

Couper le cordon. Couper les tentacules de la Matrice SDS. Se sevrer du Diable. Expérimenter le détachement des tentations et révéler une ligne de points d’équilibre qui est la voie de la plus grande lucidité, du maximum de neutralité ici et maintenant. La Voie de la Conscience.

 

Distinguer la voix ténue de l’En-je qui s’exprime au-delà du brouhaha émotionnel et mental... Prendre confiance en cette écoute afin que l’Ech-ange me change en me guidant sur la Voie.

 

 

 

 

En complément de la lecture de ce jalon vous pouvez lire les récits Maman-patriarcat et l'intrusion, Enfer, Échange et Argent et Tentation, séduction, hypnose et prédation.

 

 

 

 

La vie en camion est un bon laboratoire pour l’étude de mes conditionnements. Je fonctionne au gré de mes ressentis et des pulsions du prédateur. Je m'efforce d'être de plus en plus guidé par les premiers. Globalement et à première vue, je n’ai jamais d’objectif. C'est effectivement le cas une partie du temps, mais en général, les prédateurs se chargent de me fournir une flopée d'objectifs dont la teneur ne m'est pas toujours visible sur le moment. De ce fait, en agissant de telle ou telle façon, en allant à tel endroit parce que j’y trouverai plus de fraîcheur et de calme, à tel autre car il y a un bon pâtissier, je m’est encore difficile de distinguer mes besoins authentiques de la manipulation SDS, puisqu’ils sont, pour l’instant, le plus souvent imbriqués. Néanmoins par le biais de mes compréhensions, je reprend contact avec mes intuitions et la nécessité parfois d’oser, pour sortir d’un endormissement qui insidieusement se réinstalle.

 

Par exemple : les prédateurs peuvent faire émerger un attachement par rapport à un endroit. Si je ressens le besoin de bouger, que je me mets en mouvement, ils m'accablent de culpabilité avec des pensées comme : "C'est pas comme ça que je vais me centrer". Le poids de la culpabilité peut être très fort et je ne sais plus alors s'il est juste de suivre une intuition ou même parfois, exécuter une action basique, comme chercher l'ombrage propice à mon confort.

 

Car d'un autre coté ils ont l'art de me donner la bougeotte pour fuir les moments de face à face avec moi-même, et pour après me plonger à nouveau dans l'auto-jugement et la dévalorisation. Ils ancrent ainsi la croyance que je n'arrive pas à me concentrer et l'associe au fait de me déplacer (ce qui peut accentuer la bougeotte puisque j'ai ainsi peur de me confronter à ma dévalorisation en me posant).

 

Pour bien accentuer l’impression d’impasse, a contrario et en même temps, la prédation peut me culpabiliser de m'attacher à tel ou tel endroit, ce qui peut être vrai. Parallèlement à un attachement tel que celui-ci, elle peut induire un attachement comme celui de vouloir produire beaucoup de contenus à publier. Et dans ce cas l'attachement au travail alimente l'attachement au lieu (c'est un travail qui demande de s'immobiliser), et j'ai pu constater que deux attachements qui sont ainsi en synergie, peuvent avoir la même source : le besoin de reconnaissance et d'appartenance en l’occurrence.

Ce sont ces programmes qui furent en partie à l'origine de ce que j'ai vécu courant juillet. Une partie de moi résistait à quitter l'Aude (endroit de résidence connu et d'attachements divers) et devenait stakhanoviste de la publication...

Je pris conscience de ça, mais je fus tellement épuisé après ce passage qui s'était déroulé sous une chaleur écrasante (la surchauffe des résistances) et durant lequel j'étais tenaillé par ma peur de ne pas réussir à alimenter le site (ce qui provoqua des bugs informatiques qui s'estompent avec la conscientisation), qu'ensuite une appréhension apparut quant au fait de me poser pour travailler !

Etc...

 

L'ensemble de ces répercutions et influences SDS engendrent de la confusion et il est difficile alors de prendre une décision ou tout simplement d'arriver à une vision claire. Il faut alors trouver un média pour démêler le fil de la programmation et ses effets et fluidifier la conscientisation, ce qui revient à mouvoir mon point d'assemblage (l'endroit interne d'où je regarde).

 

Bref, face à ce type de cercle vicieux où la prédation SDS me fait tourner en rond, la mise en mouvement physique, dans le cas présent, permit, en dépassant la culpabilité, d'obtenir un autre angle de vue sur la programmation sous-jacente et petit à petit de répondre à certaines questions. Est-ce qu'effectivement je suis dans la fuite ou est-ce que suivre cette impulsion est un moyen de renforcer ma confiance en mon intuition ? Est ce qu’au travers d’une telle option je me détache du comportement de fuite ou de l’état d’endormissement ? Est ce que cela suscite une prise de conscience, c’est à dire un mouvement de la conscience vers une compréhension de mon intériorité ? Est ce que je perçois une addiction derrière cet attachement ? Etc.

 

 

Dans un exemple comme celui-ci des compréhensions à propos de l'attachement, de l'immobilité et du mouvement, mûrirent.

 

 

 

 

Au cours de mes pérégrinations, je prends conscience à quel point je recrée systématiquement des liens d’attachement. Ils sont nombreux et de différentes sortes. Et il semble bien qu’ils déterminent des mouvements ou immobilités de surface comme nous allons le voir.

 

En effet, les attachements se reproduisent donc par rapport aux lieux où je me rends, phénomène accentué par l’aspect karmique et les résonances extra-temporelles. A l’inverse, dans de nombreux déplacements et l’exploration de nouveaux lieux, le mécanisme de fuite est plus particulièrement matérialisé par le mouvement et l’agitation psychique. Il semble alors que mon ego, sous l’égide des prédateurs SDS, et de certains fantasmes profondément ancrés par les mêmes opérateurs, court après l’illusion d’être soulager de ses problèmes. Il est attaché à cette illusion et cet immobilisme intérieur le met régulièrement en mouvement. Il a en quelque sorte l’espoir de revivre un souvenir implanté mais aussi basé sur un germe universel, celui d’un état immaculé, vierge, d’un rapport renouvelé avec une Matrice originelle où il pourrait s’oublier lui-même. Le sentiment confus de pouvoir revivre une connexion au Tout, à l’énergie/information/conscience globale est meut en rêve d’atteindre l’immobilisme interne, une trêve émotionnelle.

Ces liens cloisonnants sont aussi présents dans mes comportements. Et cela concerne le plus anodin comme le plus remarquable. Certains de mes gestes ont tendance à prendre le chemin de l’habitude et ont pour vocation de me rassurer, de trouver immobilité physique et psychique. Au travers d’eux je fuis mes peurs et l’action des programmes enfouis. D’autres sont plus chaotiques, mais reviennent régulièrement au final (comme des habitudes en fin de compte), et malgré leur polarité qui semble opposée à celle des précédents, à travers eux, l’ego escompte le même soulagement émotionnel.

Les attachements transparaissent également dans mon rapport énergétique avec les objets que je "possède", que je transporte ou que j’utilise pour me transporter comme le camion. Je m’immobilise psychiquement dans ce rapport possessif. Et parfois physiquement : il arrive que j’ai peur de m’éloigner du camion, ma maison à roulette.

L’attachement s’immisce dans mes projections et mes réactions, dans mes pensées. Je m’attache subrepticement à une vision (quelle soit vu négativement ou positivement par l’ego), une image que je me fais de ce que je vais trouver, à des actes que, ni vu ni connu, je programme et à des résultats que j'espère obtenir. Ma conscience s'immobilise sur un objet, dans une pensée ou la répétition d'un acte.

 

Tout cela provoque des séries d'arrêts ou de mouvements, tant sur les plans émotionnel, mental que physique, qui sont la plupart du temps inconscients et palliatifs. Ces immobilités et ces mouvements sont tournés vers l’extérieur et tentent d’occulter les mouvements profonds qui animent ma psyché et de parer tout immobilité ou mouvement conscients. Ce sont les phénomènes de surface : la façon dont notre émotionnel transparaît, la façon dont nous essayons de le contenir et de le déguiser, nos pensées, nos comportements et ce qui se passe autour de nous et qui font partie de la mise en scène du Service de soi.

 

Dans ce cadre, la conscience de ma propre réalité subjective, le respect de mon corps, l’écoute de mes émotions, mon équilibre spirituel, ne sont bien sur, pas toujours de mise. Les attentes et les dépendances sournoises, le jeu des prédateurs, continuent à défier subtilement ma vigilance en réenclenchant des automatismes.

 

 

 

 

Dans ce texte je ne cherche ni à faire l’apologie d’un immobilisme empreint d’ascétisme, ni celle de l’activité pour l’activité, même si celle-ci est présentée comme créative ou même zen, car je saisis qu'il n’y a aucune raison valable d'avoir ce genre de considérations. Je m’intéresse plutôt de savoir ce que telle ou telle situation peut m’apprendre réellement, afin d'arpenter le chemin vers le Passage, c’est à dire l’issue de ce monde au Service de soi pour une densité orientée vers le Service d’autrui, suite logique à l’évolution de ma conscience. Et les circonstances que je côtoie actuellement, me conduisent à mettre en lumière la relation entre attachements et mouvements, afin que j'avance dans cette direction.

 

Je pense que la question n’est donc pas d’être mobile ou immobile physiquement, et par conséquent mentalement et émotionnellement. Mais de voir d'où part et où va le mouvement, quand est-il là, et où se situe la réelle nécessité d'immobilité. Le mouvement extérieur et celui que j’effectue "en surface", la façon dont je m’insère dans ce mouvement externe, sont les reflets de mouvements profonds qui rejaillissent, et qu’une présence, une conscience en devenir, la part immobile intrinsèque, peut faire le choix d’observer pour grandir en donnant plus de cohérence à tous ces mouvements.

Cela implique d'alchimiser nos attachements, qui comme leur nom l'indique, nous empêchent de progresser, de nous mettre en mouvement. Cela implique de voir les programmes qui soutiennent ces attachements. Mais avant de creuser dans les profondeurs de la programmation, il faut parfois se dépatouiller des attachements et de leur effets afin de débroussailler le chemin.

 

 

 

 

Nous pourrions résumer en disant qu’il faut vivre le mouvement et l’immobilité "en conscience", "mettre de la conscience". Ces concepts fourre-tout sont un dévoiement de la pseudo-philosophie New-Age qui est programmée pour envahir les esprits, surtout de ceux qui ont une propension à s’éveiller. Ils ne nous renseignent guère et participent plutôt à nous maintenir dans l’ignorance. Car ce ne peut être aussi simple, et au risque d’arborer une "conscience de façade", nous devons d’abord accepter les indications que nous délivrent ces phénomènes inconscients et souvent perturbants. Ce blog en témoigne, ces mouvements et arrêts sont des signaux et nous devons les appréhender en en masquant le moins possible l’authenticité, en invitant d’exercer notre contrôle sur eux. Car la conscience se détermine et apprend à leur contact, puis ensuite peut intervenir en orientant les circonstance vers un équilibre. Il y a une réciprocité entre l’évolution de nos expériences, de notre interprétation de celles-ci, de nos moyens d’interprétation et l’évolution de la conscience individuelle.

 

Pour que ces mouvements/immobilités se transforment en mouvements/immobilités profonds et réels, nous devons avec subtilité, comprendre leur enseignement. En premier lieu il peut être important de comprendre qu’ils sont des impulsions, des connexions primordiales qui se sont déformées, qui ont été détournées dans l’expérimentation du Service de soi.

 

Un des moyens de trouver un équilibre entre immobilité et mouvement et qu’ils expriment à nouveau la Présence, et d’amener les vitesses interne et externe de ces phénomènes de surface à un équilibre. De cette manière nous ne les écartons pas, nous ne les maquillons pas, mais nous obtenons petit à petit une marge de manœuvre qui nous permet de les observer et d’en tirer les leçons adéquates.

La vitesse est une notion qui est au carrefour de celles d’espace et de temps, et donc de celle de mouvement et d’immobilité. Sachant que ces notions dépendent en surface amplement de nos croyances, c’est à dire de comment nous les percevons, nous devons garder à l’esprit qu’elles peuvent prendre d’autres formes, que celles auxquelles nous les identifions, dans le monde invisible et spirituel et d’un point de vue multidimensionnel. Dans la strate surfacique de nos expériences mécaniques, il n’y a pas vraiment d’immobilité stricte (tout est en vibration au niveau physique ou en agitation en ce qui concerne le psychisme) et il n’y a pas vraiment non plus de mouvement au sens conscient, extensible. L’attachement se manifeste par des fréquences stationnaires au dynamisme faible, le mouvement et l’immobilité apparents n’ont ni profondeur ni ne manifestent l’infinité.

 

Toutefois, pour la suite de l’explication considérons que l’immobilité apparente est un mouvement apparent de vitesse nulle. L’immobilité que nous atteignons en étant vraiment présents et conscients est la seule qui est réellement immobile tout en étant le croisement de mouvements profonds dont certains supraluminiques (qui arrivent instantanément dans notre bulle de perception). Nous devons donc équilibrer les vitesse psychique et physique apparentes auxquelles se résume notre vie superficielle en générale, pour tenter d’obtenir une vitesse spirituelle, une vitesse de transformation, un mouvement d’évolution s’harmonisant avec une immobilité véritable.

 

 

 

 

Voici quelques exemples de ce mode de régulation favorisant l’observation des attachements et aidant à ouvrir la porte des peurs et de la programmation :

 

Pendant l’écriture du texte, douze heures de travail ont été supprimées. J’étais d’un coup terriblement abattu. Cela m’a conduit à plonger dans des mémoires douloureuses de trahison, d’échec et d’abandon. Mais comme je sentais la prostration perdurait après cette introspection, je dépassais l’état d’immobilisme physique et émotionnel en "m’obligeant" à réécrire la partie disparue. J’augmentais à la fois ma vitesse psychique et ma vitesse physique, puisque je m’activer aussi sur ce plan. Ce qui me permit de sortir du drame complètement et finalisa la phase d’accueil des émotions.

 

Si je sens qu’une pulsion me dirige ou que je suis en train de faire plusieurs chose de manière mécanique et stressée, je me centre, je baisse ma vitesse psychique, pour ralentir le mouvement pulsionnel et le stopper ou pour faire les choses une par une. Dans ce cas je diminue mon empressement et fait décroître l’impatience et le contrôle dans lesquels me plongent les prédateurs, dévoyant souvent une soif d’avancer intérieure authentique.

Je suis présent mais sans forcer, pour laisser autant que possible les émotions se dévoiler et ma "raison", supportée par mes connaissances de ces mécanismes, m’aider à trouver l’attitude la plus juste.

 

Au moment où je traverser un centre ville, une douleur en bas d’un mollet se réactiva, me contraignant à marcher à une vitesse extrêmement lente, à une vitesse physique extrêmement basse et parfois aussi à m’arrêter. Tout le contraire des autres passants. Cela m’amena d’une manière radicale à prendre conscience de mon agitation interne, des tentations qui y naissaient et auraient voulu que j’aille plus vite physiquement parlant. Je vis aussi la honte de ne pas me déplacer comme les autres, de pouvoir être remarquer pour ça. Je ressentais mon corps qui me disais de ralentir et d’observer. Et finalement je rentrais dans un état d’équilibre et assumais cette lenteur qui me faisait pénétrer une richesse de compréhension. Je ralentissait aussi ma vitesse psychique. La situation me posait des questions transcendantes, qu’est ce que je fais là ? qu’est ce qui m’anime ? Je ressentais en moi une présence qui observait.

 

A un autre moment, je m’aperçus que j’étais dans un état d’attentisme. Le village où je venais d’atterrir était agréable et reposant. Il y avait des bains chauds, un petit café sympa et des jolies filles. J’avais besoin en venant de me mettre en mouvement et de marquer une distance avec certains aspects de l’étape antérieure. Cet exemple est la suite de celui cité plus haut. Les prédateurs ne manquèrent pas de récupérer mon besoin de repos et de changement, c’est à dire une nécessité d’accélérer précédente qu’avait suivi un besoin de me poser. Il remirent en place attachements et dépendances.

Muni donc, de la prise de conscience de ce qui se jouait, et de façon très énergique, je me mis à faire le ménage du camion, que j’avais délaissé quelque jours, sentant que je balayais, que je lavais cet état de quasi procrastination. Je passais à une autre expérience.

 

Pour nourrir la réflexion autour de ces questions de modification du temps et de la perception que nous en avons, et des altérations de l'espace (ça va ensemble), je vous propose de lire le témoignage et les questions de Muriel, une lectrice du Réseau Léo, ainsi que le témoignage qui me vint en écho au sien.

D'autre part voici un lien vers une vidéo qui traite de l'alchimie du cerveau. C'est la retransmission d'une conférence de Bernard-Michel Boissier qui est très intéressante même si celui-ci ne nous dévoile pas tout ce qu'il sait, car nous l'apprenons peu à peu, ces connaissances ont trait à son business... On y comprend cependant comment l'espace-temps à l'intérieur du cerveau change, s'adapte, pour que nous agissions sur l'espace-temps qui forme la réalité qui nous entoure. A l'instar de certaines expériences que j'évoque ici, ce document met en avant l'importance de trouver le juste rythme, ici désigné comme la porte permettant à la conscience et à l'activité neurochimique, de se mettre en phase avec la réception de l'information omniprésente et disponible à tout moment dans le vide qui nous baigne.

 

 

 

 

Nous ne pouvons être sans attachements tant que nous sommes dans cette densité puisque c’est une réalité que nous y expérimentons. Notre tache pour nous libérer, est de les réduire au maximum. En trouvant un accord entre les vitesse de mouvements de surface, nous rencontrons le juste état d’alerte et le bon rythme pour être à la fois à l’écoute et aussi laisser l’espace aux informations provenant du Soi, afin que d’autres liens se forment. Ainsi souvent en ralentissant au moins une des vitesses apparentes et contrairement à ce que pourrait croire l’ego, nous entrons, nous obtenons quantité d’informations engendrant un enchaînement intense de compréhensions. La rapidité prend alors un autre sens et un autre visage.

Ce réglage nous rend donc réceptif à l’information. Celle qui provient du Soi, de la Conscience Collective. Comme celle-ci est disponible partout et instantanément de par les propriétés de non-localité, d’acausalité et d’atemporalité présentes dans notre espace-temps, puisque celui-ci est la création de la Conscience Unifiée, à nous d’en profiter en réglant le canal de notre radio-émetteur. Au fur et à mesure que nous recevons ces connaissances nous modulons notre caisse de résonance, nous l’affinons, parce que nous intégrons des concepts plus ouverts à l’intuition et à l’information mais aussi au discernement, et nous sommes plus entraînés à la lecture des signes et stimulés à comprendre. Tout cela nous aide à trouver la fréquence de concordance plus facilement.

 

Car en effet cet échange nous exhorte à une réelle dynamique d’ajustement. Car la fréquence de l’expérience n’est jamais la même puisque l’expérience change sans cesse, et celle de la réponse du Soi qui s’adapte en permanence, également – elle peut passer par tous les moyens conjugués à des sujets inattendus et souvent déroutants pour l’ego et les prédateurs externes –. La concordance des deux fréquences, le bon réglage du canal est également, comme dans le cas des vitesses, une recherche d’équilibre et d’écoute constante.

Voici donc une autre "réglage" que nous avons à faire conjointement à celui des vitesses, mouvements et immobilités, pour approfondir le dialogue avec Soi.

 

L’alchimie opère. Comme nous le voyons l’observation de ces aspects et notre action consciente sur eux rentre parfaitement dans la discipline du shaman candidat au Service d’autrui.

 

 

 

 

La conscientisation de ces phénomènes et l’écriture de ce jalon ont été un véritable processus de détachement et de discernement. Comme je l’ai évoqué plus haut, mener à terme cet écrit a été laborieux car, en plus d’un bug conséquent, j'ai du transcender d’autres résistances prédatrices, qui tentant de me divertir par de "faux" mouvements, par des pulsions de me rendre ça et là, par un mental en effervescence, me détournaient d’une vraie immobilité intérieure, seul endroit d’où pouvait surgir un réel mouvement conscient. Et ce n’est que par un mouvement conscient que je pouvais transmettre la vibration initiale de ce texte. De cette façon, l'enjeu de sa finalisation illustra parfaitement le thème qui y est abordé.

En d'autre termes, j'étais confronté à un des visages du syndrome abandonnique que je visite en ce moment. Un gros morceau avec de multiples ramifications. Ici la prédation utilise le programme qui stipule que l'échec fait partie de moi, qu'il y a donc d'une certaine façon, un attachement à celui-ci. L'ego ne peut pas abandonner l'idée d'abandonner !

 

Actuellement, avec cette croyance profondément incrustée (et avec d'autres), les prédateurs font pression pour enrayer toute marche en avant, paralyser publication et mise à jour de l'information, ou tout du moins, d'en amoindrir la portée. Mais bien sur c'est un moyen que m'offre mon Ange de conscientiser un des pans de la programmation. Ce blog retrace d'ailleurs pas à pas cette déprogrammation induite par sa guidance.

 

A ce point crucial de mon parcours, je commence à percevoir clairement comment régularité et stabilité, le non faire, tout comme la mise en action, peuvent m’accompagner sur le chemin de l’équilibre. Comment le détachement, l'abandon de mes croyances, peuvent me propulser vers un autre point de vue.

 

En questionnant émotionnellement, mentalement et physiquement la consistance de chaque mouvement, de chaque immobilité, je nourris un dialogue avec Moi (mon Soi). Celui-ci a pour conséquence que je me détache des mouvements (internes ou externes) qui ont pour seule intention de cacher la permanence d’un trouble émotionnel – l’action des programmes – et donc qui ont une dimension répétitive. De même, je me détache aussi d’un masque de tranquillité ou de régularité qui tente superficiellement d’étouffer l’agitation, le mouvement interne inconscient du à ces mêmes programmes.

J’ai alors plus de marge de manœuvre – de présence et de possibilité de conscience – pour observer le mouvement sous toutes ses formes et j’entre véritablement dans un mouvement conscient. Je m’extirpe de l’inertie des habitudes et des réflexes en tout genre. Autrement dit, ce sujet suscite particulièrement ma faculté d'adaptation pour retirer le meilleur de la leçon que m'adresse la Supraconscience.

 

La Présence se dévoile dans le mouvement, et le mouvement amène à la Présence. C’est le signe de l’autonomie naissante. Au fur et à mesure, les intentions inconscientes, celles instiguées par les prédateurs psychophysiques, laissent place à une seule intention, celle de devenir de plus en plus conscient.

 

 

 

 

En résumé :

 

L'observation de nos immobilités et de nos mouvements est une bonne jauge de notre état programmatoire. Le ralentissement et l’accélération volontaires de ces mouvements, peut nous amener sans les voiler, à les observer plus attentivement et ainsi inaugurer à la fois une immobilité et un mouvement de la conscience qui est alors plus à même de mettre en lumière les mouvements profonds de la programmation mais aussi ceux de l’alchimie interne. En prenant en compte ce que ces phénomènes ont à nous dire, nous entrons plus amplement dans la Conscience et donnons progressivement une autre dimension à l’immobilité et au mouvement.

 

S'ajoutant à une discipline globale, l'accélération et le ralentissement conscients sont des outils au service de notre vigilance. Ils nous aident à tendre partout et tout le temps, vers le bon rythme et le juste équilibre propre à chaque instant. Ils nous évitent d'être les yoyos des prédateurs.

 

Ces observations peuvent s'appuyer sur les caractéristiques suivantes :

 

D'un coté les attachements s'expriment dans notre environnement, chez les autres, et se traduisent par des mouvements de surface qui sont directement de notre fait (comportements et pensées). D'un autre coté ils donnent parfois lieu à une attitude apparente de paix, mais qui n'est en fait, que tentative de contrôle. Cette présence et cette absence de mouvement sont volontairement tournées vers l'extérieur et ont pour but d'occulter les mouvements profonds suscités en permanence par nos projections que nous retrouvons sous forme de reflet sur l'écran extérieur et du coup, sous forme de stimuli dans notre bulle de perception.

Si nous ne faisons pas le choix de traverser ces différentes formes d'expressions de nos attachements, les mouvements profonds ne pourront pas être conscientisés, c'est à dire se transformer en mouvement de notre conscience par lesquels celle-ci s'amplifie elle-même.

 

Par conséquent les attachements ont trait à un immobilisme de la conscience et ne peuvent au mieux que montrer des mouvements de surface. Quant à elle, la démarche authentique de se connaître, de connaître les tenants et les aboutissants des expériences que nous vivons et de dépasser nos limitations, prolonge et donne sens à tout mouvement profond et réel. Cette démarche a trait à la nature éternelle de la Conscience : être consciente, soit, être consciente de sa création et être consciente d'elle-même en tant que conscience créatrice. Ce qui est la condition nécessaire à un mouvement illimité dans l’immobilité consciente.

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