10. Comment l’Âme-Soi sonne le réveil

 

Tout d’abord une petite présentation de ce qu’est l’âme :

 

Elle est un champ (*) informationnel et mémoriel, aux facultés complexes et hyper dynamiques. Elle joue le rôle d’interface avec le Soi. Elle nous transmet donc les informations vitales de celui-ci, son souffle, le pneuma, car elle en facilite l'accueil, un peu comme une ambassadrice-interprète. Elle nous aide par ce qu’elle a mémorisé, à reconnaître le langage, la vibration du Soi et à faire "remonter" les données tirées de notre vécu ainsi que nos questions posées à l’En-je (l'Ange, le Soi). On peut dire que l’âme est en quelque sorte calquée sur le Soi, sur la Supraconscience qui se meut au niveau de l’information collective et universelle. Elle peut être de cette façon le "patron", guide de l’évolution de notre conscience individuelle. Mais elle aussi évolue en fonction de notre apprentissage (ou celui d'autres fractales), de l’assimilation que nous faisons des leçons délivrées par le Soi puisqu’elle en enregistre le contenu, tant théorique que pratique.

 

Comme nous le savons l’âme a plusieurs fractales (répliques) incarnées sur différentes lignes temporelles de manière plus ou moins virtuelle, ou si l’on préfère, de manière plus ou moins réelles. Généralement ces fractales connaissent plus l’atemporalité que nous. Elle sont plus proche du Soi que notre conscience et que notre ego le sont. Certaines de nos fractales sont associées à des consciences plus évoluées que celle incarnée ici et maintenant. Ce sont ces consciences plus avancées qui confèrent à l’âme son niveau global et sa capacité à être l’ambassadrice du Soi.

 

Le Soi a lui aussi plusieurs fractales. Celles-ci sont mises en place génétiquement et vibratoirement chez chaque individu porteur d’une âme. Les fractales du soi sont en résonance avec les fractales d’âme. A chaque étape vers la fusion avec notre Soi, ce qui correspond pour la conscience à un nouveau degré d'éveil, une partie des fractales du Soi et de celles de l’âme se fondent dans une unité partielle qui s'approche de la totalité. L’âme tend à rejoindre le Soi et toutes leurs fractales à fusionner au final. Palier après palier, nous rassemblons et intégrons les informations de notre expérience multidimensionnelle provenant de chaque fractale, pour la poursuivre avec une autre vision et un autre fonctionnement. Nous collectons la Connaissance éparpillée entre nos fractales, c'est ce qui caractérise la marche progressive vers l’Éveil qui fait suite au réveil dont il est question ci-dessous.

Sans doute, toutes les fractales ne sont pas aussi "complètes" que l’âme fédératrice.

 

 

* : un champ est un ensemble de propriétés immatérielles conférant une qualité à une expérience et pouvant être rattaché à un centre, à un espace, et en même temps être étendu et déplaçable.

 

 

 

 

Notre âme, sous la tutelle du Soi, nous fait expérimenter toutes les polarités et principalement celle d’être endormis et celle d’être secoué, mis debout, sortis du lit de l’oublie de Soi, et ce, en vertu des sommations qu’elle nous a en général adressées mais auxquelles nous sommes restés sourds la plupart du temps avant le début du réveil proprement dit.

 

En nous confrontant à toutes ces polarités elle suscite notre réflexion, et nous entraîne à exercer notre compréhension. En prenant des éléments d’un coté et de l’autre, nous apprenons à faire des liens, à résoudre nos problèmes par nous même. Nous discernons ce que chaque coté peut nous apporter en regard de l’autre et nous trouvons ce qui les relient, dépassant le fait que nous souffrons souvent, de prime abord, de les voir séparés par le temps et l’espace et donc opposés.

Nous trouvons la voie du milieu, soit la véritable voie de la Conscience, c'est à dire la Voie de la Connaissance. Il s'agit de la fameuse 4ième voie que décrit Gurdjieff et que met en évidence Laura Knight en développant le principe des Transcriptions Cassiopéennes, qui est de partager la Connaissance pour en démontrer l'importance. Cette voie nous conduit à reconnaître les différentes parts de l'information, associées de manière dynamique au sein de la Connaissance : la part physique, la part émotionnelle et la part intellectuelle "spirituelle".

 

Il faut du mouvement – un mouvement déclenchant une prise de conscience, donc, d’une façon ou d’une autre, un mouvement de la conscience – dans le calme pour qu’il ne devienne pas inertie psychique – et en général inertie physique, car nous pouvons être endormis en bougeant dans tous les sens et en étant hyperactifs, ce qui revient à une certaine inertie de nos comportements. Sinon cette inertie fait de nous des robots inconscients.

Il faut parfois aussi un ralentissement, un centrage, du calme dans le mouvement pour pouvoir observer ce qu’il s'y passe. Par conséquent, nous pouvons être endormis par l’euphorie, dormir dans l’agitation, dans certaines activités extrêmes comme dans la quiétude d’un bonheur bien pensant ou celle du "devoir accompli".

Pour aller plus par rapport à ce thème, je vous invite  à lire le jalon Attachements et mouvements.

 

 

 

Avant d’arriver à cette phase, c'est à dire d'être ballotés entre sommeil et secousses, il est nécessaire que nous nous endormions et poussions l’expérience loin dans ce sens, pour que la brutalité émerge, prenne place pour nous réveiller, pour nous secouer, afin que la Conscience revive à travers nous, le processus de réveil puis d'éveil, et pour que cette information (la vibration du processus) soit constamment présente et disponible parmi toutes les expériences qui animent l’éternité de la Création.

 

L’âme accepte donc à un certain niveau, de vivre l’endormissement et d’être hypnotisée dans l’incarnation, ce qui est possible grâce à l’action du Service de soi. Une fois l’endormissement atteint, l’âme, et le Soi au travers elle, va utiliser le Service de soi pour entamer notre réveil. Elle nous enverra en général des signaux par le biais d’expériences déstabilisantes parfois empreintes de brutalité.

 

Ses secousses sont là pour que nous discernions le jeu du Service de soi, qui tantôt nous plonge dans la souffrance pour ancrer nos peurs, tantôt nous endort dans la fuite et le refoulement (l'endormissement) des peurs que justement, il crée et engramme en nous. De ce fait, discernant les tenants et les aboutissants de la situation, nous nous éveillons.

 

Pour ajouter au tableau précédent, disons que nous pouvons être endormis par le train-train quotidien, la vie de famille, le turbin, les vacances, les rêves et les fantasmes, et ceux qui ont des capacités à se réveiller, seront particulièrement visés par l’hypnose anesthésiante New-age.

 

Avant le réveil ou avant qu’il revienne – nous avons souvent plusieurs étapes de réveil et de rendormissement –, voyant que nous restons insensibles aux signes, aux synchronicités et à la transmission de la Connaissance par différents biais, l’âme va donc plutôt employer la méthode forte, c’est à dire accentuer le versant inconfortable actionné parfois par le Service de soi. Car évidemment il est plus porteur de réveil que l’endormissement.

 

Ce blog est la retranscription d'un de mes réveils et de ma mise en route vers l’Éveil. Ce que je constate globalement, c'est que nous sommes tellement endormis et notre déni est tellement important, qu'en général, tout nous parait "normal" car nous contenons "naturellement" notre émotionnel, nous lissons la surface. En conséquence, tant que de simples vaguelettes remontent par ci par là de nos profondeurs, nous ne sommes pas en mesure de faire le lien entre elles et se qui se passe en notre sein. Conjointement à cela, si malgré l'action du déni, l'émotionnel devient trop voyant, la prédation va immédiatement solliciter notre mental sur la base de certains à priori, et provoquer des synchronicités pour nous éloigner de la vraie cause et de la vraie remise en question. Elle nous dirigera vers une solution "honorable", "spirituellement correcte", que notre ego, le prédateur interne, sera à même de faire sienne facilement.

Dans ce genre de cas très courant, l'âme n'a d'autre choix que de sonner le clairon impétueusement si elle veut avoir une chance de passer son message. Les circonstances au printemps 2017, amenèrent mon âme à procéder de cette façon afin de stopper la possession SDS qui s'étendait sur moi et me mettre de manière cruciale, face au choix du chemin à prendre.

 

Au cours de ce processus de réveil, le risque que nous sombrions plus encore dans le versant SDS bourreau/victime est grand puisque notre âme joue principalement avec le chaos et la confrontation inhérents à ce versant – en l'occurrence dans mon cas, les blessures d'abandon, d'injustice et de trahison, ainsi que des réactions diverses et souvent opposées, pouvaient me submerger. En effet le service de soi suscitent de la même façon des blessures qui vont justifier nos peurs et nos croyances, les programmes qui nous contrôlent. Puis de nombreuses réactions de notre part, engendrant des réponses de notre entourage que nous interprétons souvent de manière à légitimer à leur tour, nos blessures avivées par la situation que nous vivons. On peut dire que le risque est à la hauteur de l'enseignement et du potentiel de libération contenus dans l'expérience.

 

L'âme "laisse" d'abord le Service de soi opérer ses distorsions dans nos bulles de perceptions entre bien et mal, entre bonheur et malheur, etc., afin de respecter notre libre-arbitre et de nous donner la possibilité d'agir dès que l'incohérence qui règne dans la réalité SDS, et à laquelle nous participons, devient flagrante. Puis, si nous persistons dans notre aveuglement, elle va donc mettre au défi notre libre arbitre de manière plus extrême.

 

 

 

 

Néanmoins, quelqu’un qui a un certain bagage de la voie spirituelle, peut sentir une soif profonde d’évoluer se mettre à bouillir alors qu’il dormait jusque là et ce, sans qu'aucune secousses n'apparaisse à l’horizon. Tout à coup, l'endormissement lui pèse et sans remue-ménage (il viendra après), la personne se réveille par le simple fait de la constatation de l’état de sommeil de sa conscience. Parfois ce motif est souligné par une forme de grâce – connexion directe avec le Soi – qui l'envahit et lui permet subitement de rassembler les informations d’une quantité énorme de signes.

 

Souvent ces personnes ont déjà vécu des situations perturbantes, décalées et esquissé la compréhension d’une réalité bien plus vaste que celle qu’il nous est demandé d’admettre. Mais sous l’influence des programmes de contrôle et celle de la pression sociale, elles prennent peur et rebroussent chemin pour retrouver le sommeil.

Je suis un de ceux qui a expérimenté, deux ou trois fois, en plus de la version brutale à plusieurs reprises, cette version qui commence "soft" avec notamment l’option "descente de la grâce".

Ce rendormissement peut durer longtemps et même s’installer pour toujours, excluant le prétendant SDA de la découverte de cet inconnu à reconnaître et à qui il pourrait naître. Ce scénario "peur de se réveiller à nouveau" est une bonne stratégie SDS pour débrancher quelqu’un fortement susceptible de se réveiller.

 

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    Sophie (lundi, 08 novembre 2021 20:50)

    Merci de ce texte qui résonne, mes expériences inconfortables ont commencé en 2015 puis fin 2016 puis 2018... faut croire que je m'étais rendormie entre chaque ;-)