16. L'Ombre et l'Unité

 

"Mes amis, il faut se rappeler que le service d’autrui est le service de soi-même. Remarquez que nous ne disons pas que ce service est la même chose qu’un service rendu à soi-même. Il n’y a pas de similitude entre les autres et nous-mêmes. Il y a identité. Il y a complétude et unité. " La Loi Une, Livre I, les transmissions de Ra, reçues par le groupe de James Allen McCarty, Don Elkins et Carla Rueckert, p33

 

 

 

 

Tout d’abord, qu’est ce que j’entends par ombres, ou Ombre, dans ce propos :

 

L’Ombre, notre ombre, nos ombres, c’est l’état de division que nous incarnons et qui est principalement caractérisé par deux polarités de prime abord inconciliables, entre lesquelles nous sommes sans cesse ballottés : le bien et le mal. C’est donc un état de déchirement perpétuel qui renvoie à l’iconographie de l’Enfer, car chacune de nos parts tente vainement de savoir de quel coté elle se range.

 

Nous verrons que l'Ombre, qui est à la fois esprit et phénomène, c'est diviser, cacher et couper les liens d'échange. C'est diviser pour cacher la manière dont nous contrôlons et dont nous sommes contrôlés, et au final, l'existence concrète de prises d'énergies qui se passent à plusieurs niveaux. L'Ombre, c'est éclipser que nous sommes l'instrument de notre propre vampirisation. Mais l'Ombre est aussi le biais par lequel l'Expérience profonde est réalisable.

 

L’Ombre c’est tout autant la création que la projection de la prédation SDS sur notre réalité. Procédant surtout en passant par notre propre perception, nos organes de perception denses et subtils, les prédateurs plaquent cet état de division sur notre monde pour assurer leur emprise sur celui-ci. L’Ombre repose sur le mensonge, le déni, la distorsion de la vérité universelle. Elle est les faux-semblants. Elle se manifeste par la manipulation. Autant par le coté fallacieux, doucereux (le bien), que par la violence imposée, la terreur (le mal).

Elle est une fausse idée de la lumière et de l’obscurité, de l’information et de sa dynamique. La lumière qu’elle définit, est trompeuse. Elle se fait appeler Ombre pour que, dans nos croyances, la lumière noire, information complète invisible dans son intégralité pour les yeux du prédateur, et l’initiation, résidant justement dans la vraie obscurité, soient dénigrés.

Alors que la vraie lumière est Évolution et Inclusion, L’Ombre, esprit d’incomplétude, donne donc naissance à une lumière fragmentaire, la lumière électromagnétique, la lumière forte ou lumière superficielle (la lumière de l’inconscience de l'illusion). Dans le même temps nait aussi le pendant et l'opposé de cette fausse lumière, l’ombre apparente. On associe facilement l’Ombre en tant que principe à cette ombre apparente. Ce faisant, on réduit la réalité du phénomène en question à la représentation du mal – ce qui est refoulé, ce qui fait peur, ce que l’on ne veut pas voir –. L’autre coté, la lumière superficielle, est apparentée au bien – ce que l’on pense mettre en avant, ce qui est convenable et peut recouvrir ce qui ne l’est pas et qui est considéré comme mal. Par conséquent, quand on fait le décompte de ce qui constitue l'Ombre on oublie généralement cette dernière. Voyons ici une preuve que notre observation est abusée et que l'Ombre par sa nature nous glisse entre les mains.

 

Par exemple, le courant New-age – pouvant symboliser dans notre cas de figure le bien –, qui est un mouvement misant sur l'entrée dans l'ère du Verseau (avènement fort discuté par ailleurs), alimenté en partie par le dogme judéo-chrétien (même s'il le rejette parfois et qu'il est bien plus pernicieux que lui à mon sens), ce mouvement sous son profil "amour et lumière", concoure depuis très longtemps, sous différentes formes et diverses appellations, et sur d'autres lignes temporelles, à la croissance du satanisme. Ce dernier étant ici une des apparences du mal, est aujourd’hui l’avant-poste du Service de soi de 4D en 3D SDS. Les méfaits du New-Age, phénomène pseudo-spirituel qui se propage comme un véritable gangrène et touche bien plus de monde qu’il n’y paraît, opèrent notamment au travers d’un déni obstiné et croissant de l’Ombre, que ce courant véhicule. Et mathématiquement, ce déni nourrit de manière grandissante la part maléfique. Pour les personnes qui s'engouffrent dans le piège du Nouvel Age et adoptent inévitablement ses prêts-à-penser et ses pratiques douteuses, le Service de soi déroule le tapis rouge vers une unité sur mesure, de carton-pâte par conséquent. Sur cette voie faussée, point de véritables efforts personnels de maturation et d'autonomie concernant l'accès à la Connaissance. Ici, la sage devise "aides-toi et le ciel t'aidera" n'est pas de mise, ou alors elle fait l'objet de simulacres. 

À coup de cristaux protecteurs et guérisseurs, de sensations mystiques induites et forcées, de candeur surjouée, de rituels importés et déformés, de promesses au sujet d'un monde immaculé qui s'approche, les prédateurs détournent le pouvoir créateur des consciences qui les dédie pourtant de façon primordiale à l'émergence d'un futur au Service d'Autrui.

Ceux qui veulent apprendre, doivent de ce fait, s'exercer à reconnaître la différence entre la démarche illustrée tout au long de ce blog, qui résonne avec ce que Gurdjieff appelle la 4e Voie, ou Voie de la Connaissance, et la démarche prônée par le courant New Age, au sujet de la connexion au Soi et à l'Au Delà. La première rend compte de la nécessité d'être actif sur le plan personnel, de faire usage de la réflexion et d'avoir recours à une expérimentation rigoureuse au niveau individuel pour établir une connexion fiable. Alors que la seconde induit largement, en ce qui concerne cet aspect et d'autres tout aussi essentiels, la passivité de l'individu en quête de spiritualité. Cela vient notamment du rabâchage (usurpant une part de vérité) que nous sommes Dieu, et donc déjà parfaits en tant que tel, et que par conséquent nous pouvons nous dispenser de tout effort. Notre dû viendra tout seul. Voyez comment cette idéologie a l'art d'aller vite en besogne. Elle utilise un principe universel, et elle le dénature afin de mieux berner ses adeptes. Elle nie les diverses étapes de l'évolution que la conscience doit parcourir. Réalité passer en arrière plan, qui pourtant fait partie du principe universel.

 

En lien avec la question du phénomène New Age :

- Les documentaires accessibles grâce au lien suivant se réfèrent au christianisme biblique, mais resituent néanmoins la problématique NA de manière relativement pertinente ; NEW AGE nouvelle ère satanique pour la destruction totale des religions . - rusty james news

- Vidéo d'obédience NA, qui fait insidieusement le rapprochement entre la "race des élus de la nouvelle pensée" et les aryens. Et ceci dans la lignée directe du nazisme, ce dernier étant sans doute un des vecteurs les plus important de la diffusion du Service de soi, même s'il perdure depuis quasi 75 ans de manière occulte. Rapprochement qui demeure ici ambiguë. L'ethnie aryenne étant sélectionnée plus particulièrement pour son potentiel génétique, les adeptes du NA semblent bien avoir à leur insu pour rôle, de préparer l'émergence du profil aryen, programmé pour être en fait celui des véritables élus ; https://www.youtube.com/watch?v=9qiPatvyX7A&t=390s

-  Plus objectif ; https://interetpourtous.com/2017/01/16/confusion-spirituelle-les-dangers-du-new-age/

 

C’est derrière ces deux aspects superficiels, ombre et lumière, et leur opposition, que le phénomène de l’Ombre, en tant que phénomène de prédation et de mystification, se cache et promeut une information fragmentée et tronquée pour nous égarer. Nous voyons que dans ce cas, la lumière peut-être une ombre, au sens d’occulter, et l’ombre finalement, peut susciter plus de révélations que le bien qui sera porté au nu dans une situation donnée… et qui ne le sera peut-être pas dans une autre… Car nous pouvons le concevoir aisément, au vu de l’ambiguïté qui entoure ces deux notions - ambiguïté due et voulue par le système en place – définir un bien et un mal absolus, relève du véritable casse-tête auquel s’adonne avec acharnement la morale et nos parts qui s’y consacrent.

 

D’un point de vue biologique cela se comprend à la lumière de récentes découvertes, dont l’impact reste cependant de portée confidentielle. Au sein du système neuronal, les cellules gliales participe à la réception, et sans doute aussi à la transmission, de l’information universelle contenue dans la lumière noire. Tandis que ce sont des neurones à proprement parlé, qui se dédient au décodage de la lumière électromagnétique. Nous pouvons certainement voir dans cette séparation fonctionnelle, l’empreinte de l’Ombre et de la prédation. Ici réside à fortiori, une part de l’explication sur la façon dont cette-dernière opère pour brouiller les transmission avec l’Au Delà et enfermer notre conscience.

 

Nous pouvons dire que l’Ombre est cette réalité intérieure projetée ou ressurgissant à l’extérieur, qui fait que la plupart du temps, quand nous vivons à la surface, dans le reflet, que nous concentrons et détournons notre attention vers cette surface sans faire de retour sur nous-même – pourtant seul moyen qui nous permettrait de déjouer le stratagème de la division, car c’est celui qui nous donne accès à la vraie lumière –, nous rencontrons à l’extérieur, mais surtout en nous, l’ennemi intime, l’adversaire, le diabolon. Et ce, quels que soient les alters (sous-personnalités) qui sont toujours plusieurs à rentrer en scène. Si ces alters résultent d’une fragmentation, de cloisonnements multiples de la psyché, et sont donc nombreux à ne pas avoir de relations au sens constructif du terme avec d'autres alters ou une personne extérieure, il n’y en a jamais qu’un seul qui joue dans ce scénario conflictuel. Chaque part peut revêtir le rôle de l’ennemi, car le principe de l’ennemi interne est équivalent à celui de l’Ombre – le principe de division –. Il s’étend à toute la psyché et détermine les relations qui la tissent. Il s’applique à tout ce qui la compose.

On peut dire que d'une certaine façon, l'Ombre comme la distorsion dont je parles plus loin, sont une orientation intéressée de notre conscience, accentuant et déformant le vécu de l'individualité. Cette orientation imprègne la totalité de l'expérience que nous vivons – je considère ici que les mouvements qui affectent l'état de notre structure corps/âme/esprit, l'état de nos croyances et de nos concepts déterminant comportements, pensées et ressentis, font partie de ce que nous avons à expérimenter. Ils sont d'ailleurs les éléments centraux dont, principalement, nous devons  découvrir la dynamique et que le "reste" de l'expérience souligne au "marqueur" –. Du fait de la duperie qu'elle orchestre au sein même de notre esprit, l'Ombre peut donc se décrire à la fois comme un point de vue restreint, ou une restriction de notre perception de la réalité, et l'ensemble des modes d'actions spécifiques découlant de ce point de vue.

L'Ombre est donc le résultat de la programmation SDS et de son hégémonie tant à l'intérieur de nous qu'à "l'extérieur". Et ce résultat se traduit en terme de vision de nous-mêmes et de ce qui se passe autour de nous, et en terme d'attitude. Vision et attitude, étant bien sur, dans ce cas, axées sur la di-vision et le contrôle, l'enfermement, l'identification, l'obsession et la lutte.

 

Pour finir le point terre à terre dirait qu’il est plus juste de parler de la part psychique qui est dans l’ombre, où ce qui est dans l’ombre, d’un coté, et de ce qui plonge cette part dans l’ombre, la dérobe à ma conscience, de l’autre, plutôt que d’évoquer des parts d’ombre ou une ombre. Garder ce point de vue à l’esprit m’aide dans la nécessité de discerner ce qui se passe réellement. Ainsi, l’ombre induite sur ma psyché sera par exemple le résultat de mon déni, de mes peurs, de ma confusion, de mon orgueil ou de ma dévalorisation, de mon impossibilité à concilier mes réactions opposées. C’est ce qui m’empêche de regarder objectivement le jeu des forces qui m’habitent et d’accéder à la dynamique du changement. Car en effet si les parts plongées dans l’ombre comprennent mes travers SDS, la victime et le bourreau, la part SDA, la part évolutive, s’y trouve aussi remisée. Cependant comme je m’en suis aperçu, la tension provoquée par cette situation, est elle-même à la source de ce pouvoir dynamisant. Les prédateurs SDS ont un rôle dans notre évolution. Les enseignements de l’Ange SDA (notre Soi dans un futur plus conscient) me convient à participer à l’équilibre de ce rôle.

Cette description de l’ombre en rapport avec la réalité psychique, est plus exacte " techniquement ". Elle permet en outre d’éviter la tendance à juger mes parts cachées, puisque l’idée d’obscurité est habituellement connotée négativement. Ôter à la part à découvrir, son caractère obscure et négatif, me libère l’esprit. Je passe de l’attribution d’une étiquette, venant d’une croyance figeant ma relation à moi-même, à l’observation simple d’un phénomène. Je peux mieux appréhender le mouvement intérieur qui ne demande qu’à se déployer. Cela permet aussi de questionner la ou les notions d’obscurité.

Pour ne pas embrouiller le propos, je ne mettrais pas ce point de vue en avant, bien qu'il reste présent dans un coin de ma tête. Vous verrez que l'exemple de la torche, cité plus loin, lui fait écho..

 

 

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Embrassez le donner/recevoir sur lequel repose l’Échange, et par lequel se manifeste l’Unité, c’est comme être enceint et accoucher de Soi, des leçons du Soi, et de la vie en permanence. L’Échange nous ensemence et nous ensemençons l’Échange. Notre conscience androgyne enfante un nouvel état d’équilibre qui préfigure le suivant, qui lui aussi donnera naissance à un autre état d'équilibre, et ainsi de suite tant que nous poursuivrons le chemin du Soi. Notre conscience se renouvelle, grandit et s’auto-génère au contact de l’Unité.

Au reste, le principe d’Équi-libre Universel est corrélatif de celui de l’Échange Universel. Le principe d’Équilibre, qui intègre le caractère multidimensionnel de l'Expérience, se manifeste par le fait que chaque partie du Tout, qui prend nécessairement part à l’Échange (sous diverses formes bien entendu), demeure libre et dans l'égalité avec les autres de ce fait. Cependant la conciliation, la conscientisation, autorisées par l’Équilibre au sein de l’Échange, impliquent que les disparités s'atténuent, voir qu'une part, une émanation de cette partie libre (un alter ou une fractale d'âme par exemple) disparaissent avec une ou plusieurs lignes temporelles complètes. Et vice versa, si le sentiment d’Équilibre anime la conscience individuelle en évolution, il est d'un autre coté la marque de la Grande Conscience qui tient les opposés et tout ce qui existe ensemble, dans l'Unité.

Sans l’Équilibre, il n'y aurait pas de cohérence suffisante pour maintenir la réalité de l’Échange, et de la Création dans son ensemble, au bout du compte. Nous comprenons dès lors, qu'en contre partie de cet Équilibre, la multidimensionnalité et la nature atemporelle et a-spatiale de l'Expérience, doivent exister. Cela afin d'assurer la richesse de cette dernière, de la déployer dans les possibles, tandis que le processus d'équilibrage, lui, permet régulièrement de diminuer le nombre des possibles et d'en réduire l'étalement. Nous touchons là, au mouvement respiratoire caractéristique de l’Échange.

 

Mais que se passe-t-il si nous méconnaissons l’Unité ? Nous devenons obsédés par le fait de prendre et d’ajouter dans notre cagnotte. Nous nous racontons inconsciemment que nous n’avons pas d’autre solution…

 

Si nous limitons notre perception à celle que nous confère les prédateurs, il est vrai qu’alors, nous vivons dans un circuit fermé, et dans ce cas, il est juste de considérer qu’il n’y en a pas assez, même si au fond cela est une apparence et découle de notre déconnexion avec la dynamique unitaire. Dans ces circonstances, nous sommes poussés à entretenir les programmes SDS et la peur.

Car en effet, même si la plupart du temps nous ne réalisons pas réellement le fait que le monde matériel, auquel notre conscience se limite, est accaparé par une élite et plus particulièrement par le consortium de 4D SDS, nous le sentons pourtant. Et ceci, fait exprès, dramatise le "il n’y en a pas assez". Puisque la possession matérielle équivaut à la reconnaissance, à la satisfaction de l’affectif, au besoin existentiel de sécurité – soit notre recherche profonde d’Échange déviée –, et qu’il n’y en a pas assez, et qu’il y a une pression et une mainmise exercée sur les "ressources", nous sommes en lutte et souvent en rivalité, pour cet affectif, pour cette reconnaissance, ce sentiment d’exister, et, ce que nous ne voyons généralement pas consciemment, pour l’énergie/information. C’est ce qui justifie pour l’ego soumis à la peur, que nous adoptions les divers automatismes amenés sur un plateau par la prédation SDS.

Le Diable, l’égrégore de la division, l’archétype de la dialectique bien/mal mis en place par le Service de soi de 4e densité et nourri par notre conscience détournée, gagne alors la partie.

 

Consécutivement à la mise en place de ce contexte de possession, de privation, de séparation et de compétition énergétique à "la surface de nous", contexte marqué par les constantes du contrôle, de l’avidité et de l’autorité externe, les catégories fragmentaires du bien et du mal, s’établissent.

Tourner notre regard vers le sentier escarpé SDA, consiste alors à faire réémerger la synergie entre ces deux polarités emblématiques. C’est à dire un dialogue unificateur, une alchimie capable de les réunir en même temps que de les révéler chacune sous un jour nouveau. Cette synergie principale s’effectue majoritairement au travers de celles que nous allons établir pour chaque paire d’alter antagonistes ou chaque groupe d’alter dont les attitudes manifestent des réactions de polarités opposées pour une situation semblable. C'est à dire par rapport à un programme ou un ensemble de programmes donnés. Nous vérifions en effet largement, que le principe de division bien/mal se décline quasiment à l’infini dans les expériences que nous vivons. C’est un sujet que j’aborde d’ailleurs régulièrement car il est sans cesse présent dans mes expériences. Vous pouvez notamment consulter le récit Seul au monde ? à ce propos.

Typiquement nous retrouvons la dichotomie des comportements de victime et de ceux de bourreau. Nous pouvons comparer le phénomène de dissociation interne des alters et de leurs rapports, à ce qui se produit souvent entre deux personnes qui se côtoient. En fait c’est exactement la même chose. L’autre joue le miroir à deux faces, dans lequel se reflétera en premier plan, l’alter opposé à celui qui habille notre conscience sur le moment. En "arrière plan", l’autre facette du miroir nous renvoie par contre, à l’alter qui prédomine chez nous. Ce mécanisme est très souvent visible dans les schémas de couple, où il se matérialise par une sorte d’équilibre inconscient des polarités signalant une ligne temporelle qui est en résonance, une mémoire commune qui se rejoue.

 

La culpabilité, le jugement, la légitimation de l’autorité et toutes les réactions qui sont associées au principe de division, affectent les consciences individuellement et collectivement dans le but de les maintenir sous l’effet de la dépendance à la possession matérielle ainsi que de celui du sentiment d’insécurité globale.

 

Pour éprouver à nouveau l’Échange Unitaire et améliorer notre participation à celui-ci, nous pouvons passer peu à peu du prendre/ajouter au donner/recevoir. En retour, la connexion à l’unité nous encouragera à donner plus de place à ce fonctionnement SDA.

Nous serons de cette façon plus en mesure d’observer nos comportements SDS – que nous ne pouvons pas faire totalement disparaître – et de retirer plus facilement la part d’enseignement qu’ils nous réservent.

 

Effectivement, c’est en forgeant que l’on est forgeron. C’est en arpentant le chemin de l’Unité, que nous comprendrons la nature de ce chemin et celle de l’Unité par conséquent. Il est impératif de réaliser l’unité intérieure dont nous venons de parler, qui montrera l’unité cachée au sein de notre expérience. C'est un des apects importants de la transition vers la densité de conscience supérieure.

Réunir notre "collectif personnel" que le Diable divise, notre conscience, par sa relation avec le Soi qui se renforce, par l’établissement d’une fréquence plus haute qui provient de l’acceptation accrue des leçons supraconscientes, doit apprendre à chacun de ses alters qu’un autre mode de fonctionnement existe que le prendre/ajouter.

Pour ce faire, l’état de division externe sert de miroir à double reflets pour décrypter notre division interne. Nous pouvons visualiser que notre rapport à notre ombre peut-être illustré par ce qui arrive, si dans un espace obscur suffisamment grand, nous manipulons une torche allumée, et que nous projetons l’ombre de notre corps et de nos membres. La torche ici symbolise notre conscience qui est sous l’influence de ses phobies. Le membre dont nous projetons la silhouette noire c’est une de nos parts-diabolons qui nous habite, une part que notre ombre a divisée et que nous rejetons. Nous pouvons observer que plus nous éloignons l’ombre de notre main par exemple, plus elle devient grande et fait des mouvements inquiétants !

Notre ombre refoulée, nos parts méconnues, conditionnent de la même manière notre environnement. Et la taille des ombres "en dehors" est proportionnelle à notre fuite et à notre déni concernant la division qui règne dans notre univers subjectif et qui nous empêche de devenir clairvoyant. Au contraire bien souvent, l’ombre qui augmente dehors justifie à nos yeux, d'amplifier notre première réaction assimilable donc au rejet.

Dès lors notre ombre s'ajoute à celle des autres, à l'égrégore global que nous appelons Ombre. En retour elle est englobée de ce fait par ce puissant égrégore qui fait qu'à travers notre ombre individuelle nous recevons le voile d’inconscience – l’illusion – qui nous cache l’Unité. Derrière le décor que nous prenons pour la vérité – au sens de la complétude – et dont nous sommes à notre insu les metteurs en scène, derrière les formes effrayantes ou les bonheurs retranchés, au travers du miroir, c’est nous que nous pourrions percevoir si nous nous ouvrions à la Connaissance prodiguée par la métanoïa. Nous verrions la marionnette démantibulée que nous sommes, aux mains des prédateurs SDS, agitant frénétiquement notre ombre.

De ce fait, aussi étrange que cela puisse paraître, nous verrions que l’Ombre est la Porte et aussi le chemin pour moitié, qui nous mène à l’Unité, à la dynamique organique enseignée par la Lumière Noire.

 

La distorsion fait apparaître la dualité et la pousse parfois à une extrémité nécessaire pour que cette dynamique existe. Pour que l’Expérience existe. Pour que l’interaction de l’Expérience et de notre conscience par laquelle la Conscience se révèle, existe. Drôle de paradoxe !

La distorsion tord l’Unité en dualité. Elle lui donne un envers par un effet de miroir à double image – i-mage, la magie double et ambiguë de l’information –. En créant ce mouvement de distorsion, mouvement de rotation centripète qui amène notre conscience à se concentrer sur l’expérience brute, le Service de soi "étire" notre lecture de l’espace-temps, la tord jusqu’à ce que finalement, le bien et le mal s’y montrent séparés. Un peu comme nous séparerions le blanc et le jaune de l’œuf dans les deux parties de la coquille brisée.

Autre métaphore. Imaginons que nous enroulons un film plastique autour d’un cylindre tout en le tendant fortement. Cela nous donne une petite idée de ce qui se passe lors de la distorsion SDS. Le film s’étire, se déforme et chaque représentation, chaque personnage qui s’y trouvent imprimés, se divise et donne lieu à au moins deux formes qui conservent les caractéristiques de la déformation et de la séparation. La simple observation de ces stigmates nous permet de comprendre ce qu’a subi chaque partie. Et ceci en constatant que l’empreinte de la déformation la relie aux autres parts et contient le souvenir de leur union sous sa forme initiale.

 

Nous avons là, les méandres, les circonvolutions du labyrinthe. À nous de percevoir la spirale évolutive qui s'y dessine en filigrane. Spirale qui est le Passage nous menant au monde intersubjectif de la Conscience Collective. Spirale qui nous exhorte à effectuer notre révolution intérieure.

Nous n’avons "qu’à tordre" l’Ombre dans l’autre sens pour faire ressurgir l’Unité. Rassembler dans notre perception le jaune et le blanc, et ressouder les deux moitiés de la coquille, c’est à dire les symbolons, les signes qui nous indiquent la voie à suivre pour cette réunification.

 

La notion de torsion – la connexion dynamique avec l'univers du Soi –, le pendant SDA de la distorsion SDS, est développée plus amplement dans le jalon Le Passage et les audios Le chewing-gum et Peurs

 

Bien sur, au première abord, cette réalité et le mécanisme conscient que sa saisie requière, ne peut que nous sembler absurde. À priori, la peur et l’obsession éprouvées vis à vis du décor et de la pièce de théâtre qui s’y trame, ne nous rendent pas disponibles aux leçons de l’Ombre (en fait orchestrées à un plus haut niveau par notre Supraconscience), ni aux messages divulgués sous une forme plus spécifiquement SDA, et qui ont pour objectif ceux-là, de nous éclairer sur la façon d’apprendre la leçon.

En apparence, nous ne pouvons être suffisamment dans le présent pour retirer l’information dont nous avons besoin, ni lâcher sur la forme de l’expérience que nous avons à vivre. C’est à dire être à l’écoute de l’Unité, qui en fait, s’exprime au travers de nous et que nous pointe cette mise en scène à la cohérence inversée et tordue.

En d’autres termes, nous tâtonnons pour trouver l’équilibre, la conciliation de tous les aspects de l'information multidimensionnelle qui nous parvient continuellement, nous errons aveugles à sa dynamique, nous peinons pour obtenir la traduction du Dialogue dans lequel la vie nous englobe et qui amène justement à ce point de conscientisation requis, optimal, correspondant à la situation et la façon la plus large dont nous pouvons voir cette dernière à ce moment donné. Soit, à ce que nous devons apprendre maintenant pour avancer sur le chemin de la Conscience.

 

Du fait que nous vivons dans la croyance et d’une certaine façon, la réalité qu’il n’y en a pas assez, notre poursuite de nos schémas de prédation – le prendre/ajouter – déclenche "en face", chez les autres, des réactions de survie, de défense vis à vis de la prise d’énergie en cours ou tentée. Nous n’obtenons donc pas toujours ce que nous pensons être notre dû. Et nous adoptons à notre tour des réactions similaires justifiées par le manque de reconnaissance et l’insatisfaction ressentis, même si nous mimons parfois l’attitude de ne pas y accorder d’importance.

Notre conscience occupée à essayer de "maximiser" telle ou telle stratégie de survie s’éloigne en général de plus en plus de la Présence.

 

 

 

 

Toutefois, vous l’aurez compris, le face à face avec nous-même, avec notre propre distorsion, reflétée par celle de l’expérience que nous embrassons, nous propose un véritable choix. Celui de résoudre l’incohérence que nous ressentons et de répondre ainsi à l’appel à l’évolution de notre âme.

Accepter cet appel, traverser la tempête de la distorsion tout en étant vraiment désireux d’apprendre, implique que nous en ressortions aptes à observer, à observer ce qui se passe en nous et autour de nous durant chaque expérience, ainsi que la mince barrière qui existe entre intérieur et extérieur, mais surtout, comment les choses prennent sens depuis et à l’intérieur, en quelque sorte dans et depuis un centre étendu, familier et méconnu cependant…

Dès lors, puisque nous sommes moins aveuglés par la programmation SDS qui règne sur notre réalité psychophysique et nos alters, nous utilisons notre conscience de manière plus grande et nous pouvons sentir plus aisément que ce "centre étendu" est notre conscience.

 

Nous avons récupéré des informations cruciales, par le biais de l’alchimie de nos sous-personnalités qui nous permettent de mieux appréhender la nature multidimensionnelle de l’Expérience. De leurs facultés à survivre, à se mouvoir dans la matrice SDS, à réagir vis à vis des autres en exploitant une facette de l’Unité, nous extrayons la quintessence de chaque alter. Et nous assemblons chacun de ces précieux extraits pour révéler l’élixir de vie qui ravive notre esprit et qui a le parfum de l’Âme-Soi.

Nous émergeons de notre prison, de la distorsion de notre conscience, et nous accédons à cet état d’observation avec lequel nous percevons désormais de manière plus claire, le jeu de la prédation, les phénomènes de la programmation et de la division même s’ils agissent encore sur nous, mais aussi la synchronicité des univers traduisant la dimension du Service d’autrui qui équilibre la Création.

 

Un exemple tout bête. J'ai mis un certain temps à prendre conscience que je pouvais laisser passer les gens qui me colle au train en voiture. C'est ce que je fais maintenant dès que je peux. Je ralentis, me serre à droite, ou parfois gare le véhicule sur le bas coté, et ce, afin de garder une vitesse modérée qui me permet de rester présent le plus possible. Au fur et à mesure, j'ai observé ce qui se produisait chez moi, et j'ai donc pu sentir un bénéfice personnel, une cohérence et une unité qui augmenter et qui me laisser entrevoir chaque fois plus de possibilités, plus d'ouverture. Comme ajuster plus mes comportements à mon travail de déprogrammation. Comme tirait plus profit de ma compréhension, que l'attitude, le fonctionnement des autres, est le reflet du mien.

Et donc favoriser l'intégration plutôt que la réaction.

Mon comportement par rapport aux autres et ma vision d'eux change alors plus facilement et mon sentiment d'unité de ce fait, est accru. En retour je suis plus à même d'observer mes schémas SDS, je comprends plus profondément l'utilité de la démarche et peut pousser ainsi plus loin son application. L'observation/ajustement et la connexion sont deux aspects qui vont de pair, qui s'auto-induisent. Si bien qu'alors au début où j'adoptais ce comportement, une bonne dose de frustration et de colère l'accompagnait, aujourd'hui je sens une réelle sérénité prendre place.

Plus je diminue la vitesse des frustrations, des dépendances, la vitesse de la peur, plus j'ai le temps et l'espace d'observer, et plus j'ai une chance de sortir du cercle vicieux de l'entropie, marque de la prédation SDS. Ce qui se matérialise ici par une consommation de carburant réduite et une usure des pièces de frein, des pneumatiques, etc., atténuée. Je fais pencher la balance en faveur de l'équilibre recevoir/donner (abondance des prises de consciences qui me grandissent, don de l'exemple de l'auto-ajustement, de respect de soi et d'autrui), au lieu du prendre/ajouter (impact environnemental, prise énergétique entre conducteurs pour le compte des opérateurs du Service de soi).

C'est un exemple parmi tant d'autres, qui illustre parfaitement comment chaque situation extérieure, chaque chose qui se trouvera sur notre chemin, est un prétexte à exercer notre connexion à l'état de conscience et à le renforcer. C'est ainsi que je me rends compte à quel point ces évènements qui nous "arrivent", sont uniquement là pour nous permettre de ressentir et nous mettre en phase avec la Conscience qui habite notre subjectivité ainsi qu'avec le caractère d'unicité qui lui est associé.

 

C’est dans cet état d’observation que je réalise réellement que la distorsion est incluse dans une réalité plus vaste qui relève forcément d’une unité, sinon je ne pourrais faire cette observation, qui demande de prendre du recul dans un espace autre que la distorsion. D’autre part je ne peux faire des liens à ce sujet, si ces liens n’existent déjà et sont donc en suspens dans ma conscience. Les choses "sont à leur place" selon les relations qu’elles entretiennent ensemble. Et cela parce qu’elle font partie d’une unité organisée faite nécessairement et précisément de ces relations.

D’une certaine façon c’est le travail que la distorsion impulse en moi, qu’elle appelle par sa dissonance, qui me porte, m’éveille à cet état d’observation. Et je saisis alors que c’est dans cet état d’observation, dans cet état de conscience suscité par le canal de distorsion que je remonte, que l’Unité se présente à moi, évidente.

 

Pour reconnaître le symbolon – le versant SDA qui réunit –, il faut donc éprouver le versant SDS, le diabolon. La Conscience est ainsi. À l'image du son qui a besoin de bouches et d'oreilles pour se faire entendre, ou bien d'un écho pour être son, la Conscience nécessite son propre reflet qu'elle crée en engendrant l'Expérience. L'écho de la Conscience c'est sa propre distorsion. Le son et son écho forment une unité. La Conscience et l'Expérience objectivent l'Unité par le biais de la distorsion.

 

En effet, pour insister sur ce point. L'expérience de la distorsion, soit celle du Bien et du Mal, s'inscrit dans une expérimentation plus globale qui est celle de l'Unité Multidimensionnelle, et elle nous met face au choix suivant :

 

- soit nous fermons les yeux purement et simplement vis à vis de ce que cette expérience implique, ou de manière plus pervers encore comme nous l'avons vu, nous tentons de guérir, réparer, nettoyer, purifier à tour de bras, pour pallier à la distorsion bien/mal que nous éprouvons. Mais dans ce cas nous continuons à définir nos actes et pensées en fonction de cette distorsion que nous combattons. Nous restons prisonniers du cercle vicieux qu'elle induit et qui maintient notre conscience à un niveau donné. Même si en apparence les choses bougent, notre conscience est finalement statique.

Autrement dit, avec cette option (la plus fréquente), l'information délivrée par Lucifer, l'ange déchu, le porteur de lumière – lumière = information –, nous notifiant que le Bien et le Mal existent, ne nous sert pas à monter d'un cran, c'est à dire à dépasser cette antinomie. Au contraire, nous tombons sans cesse dans l'ornière de la division, l'ornière de Satan – l'adversaire, l'équivalent du Diable.

 

- soit nous conscientisons que cette expérience "locale" de distorsion a pour vocation de nous permettre d'apprendre, et partant de là, d'enjoindre la vaste dynamique unitaire qui nous met sur le chemin de l’Évolution.

 

 

 

 

Transcription cassiopéenne du 24/11/94

 

Tout est leçon. L’école est infiniment vaste. Il n’y a aucune raison à l’existence. Même la matière inanimée apprend que tout est "illusion". Chacun contient la totalité dans son esprit. À présent, méditez là-dessus quelques instants. Chaque âme est toute-puissante et peut créer ou détruire toute existence à condition de savoir comment. Vous et nous, et tous les autres,sommes reliés les uns aux autres du fait de notre possession mutuelle de tous ce qui est. Vous pouvez créer des univers alternatifs à votre gré, et y habiter. Chacun de vous est une réplique de l’univers dans lequel il réside. Votre esprit représente tout ce qui existe. C’est "amusant" de voir jusqu’où l’on peut aller.

 

Q (L) : Pour qui est-ce amusant de voir jusqu’où l’on peut aller ?

 

R : Pour tous. Les défis sont amusants. D’après toi, quelles sont les limites de ton esprit ?

 

Q (L) : Les limites ?

 

R : Nous te le demandons.

 

Q (L) : Eh bien, j’imagine qu’il n’y en a pas.

 

R : S’il n’y en a pas, quelle différence y a-t-il alors entre ton esrit et le reste ?

 

Q (L) : J’imagine qu’il n’y a en fin de compte aucune différence, si tout est fondamentalement Un.

 

R : Bien. Et quand deux choses n’ont absolument aucune limite, elles sont précisément identiques.

 

L’Onde, Tome 2 : "Hackers" d’âmes, Laura Knight-Jadczyck, p172

 

 

 

 

Cette propriété avec laquelle je perçois les différents éléments et leurs relations, cette conscience que j’emploie – et qui m’emploie – et que je redeviens, ne semble pas avoir de limite à ce dont elle peut prendre conscience, puisque manifestement sa fonction est d’être conscience, soit d’être consciente un point c’est tout. En tant qu’aptitude à être consciente, aucune ségrégation ne peut la réduire ou la contraindre de manière absolue.

Eh bien, sans doute de ce fait, je sens que c’est Elle qui relie, c’est Elle l’Unité, c’est Elle qui donne le caractère d’unité à l’Expérience. C’est par Elle que je me découvre pluriel et Un. C’est par Elle et donc par moi que j’accède à l’Unité de la Création que la Conscience tisse telle l’Araignée Cosmique. Je comprends que c’est moi, cette Conscience qui se reflète dans la Connaissance. La Connaissance pouvant se comparer alors, dans cette métaphore, à l’art de tisser. Les frontières s’abolissent, les franges se révèlent être les lieux d’échange. Je suis l’Univers.

 

Au moment où ces mots jaillissent à ma conscience, je suis sur une départementale. Je cherche un emplacement pour m’arrêter et les écrire dans mon cahier. Tout à coup, l’endroit approprié. Je donne un coup de volant et me gare subrepticement. Là, comme pour souligner la résonance ontologique de ces lignes qui éclosent, et alors qu’elles naissent dans une période où j’ai rarement d’échange avec une autre personne, je rencontre immédiatement Joseph qui m’exprime l’importance pour lui d’ajuster sa vie sur le fait d’être le Tout, et donc d’être Un, Un en tant que Soi et par conséquent Un avec les autres, avec tout ce qui existe. Nous évoquons aussi que pour atteindre "la terrasse ensoleillée" il faut passer par la cave, par la crypte. Ce dernier terme venant du mot grec cryptos, la chose cachée.

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