18. Peurs - La montagne, frontière avec l'Au-Delà - Torsion/distorsion - Tout est leçon - La Lune

 

Petite précision importante :

 

Je dis souvent, puisque je m’en aperçois tous les jours, que ce qui différencie la distorsion (illusion de la déconnexion avec l’Unité sous l’effet de la prédation SDS) de la torsion (participation consciente à l’Échange Universel à travers lequel se manifeste l’Unité), c’est que la seconde est définissable par le fait que nous y sommes en situation d’apprentissage, c’est son caractère intrinsèque et permanent. Alors que dans le premier état, nous tournons en rond. Et dans ce cas, quand nous croyons être en train d’apprendre, cela est faux et se traduit généralement par un égarement plus profond.

 

Tout est leçon, nous rappellent les Cassiopéens qui sont une part de nous, co-créatrice d’un futur au Service d’Autrui.

 

Pour que l’acte d’apprendre est lieu, il est nécessaire que la distorsion œuvre et engendre le déséquilibre, ce qui peut sembler paradoxal à première vue. Déséquilibre qui est sa marque et dont nous constatons la présence paroxystique dans l’expérience de la Matrice de 3D SDS.

Donc, si nous apprenons grâce à la distorsion, si l’Unité peut s’exprimer grâce à la distorsion, si torsion et distorsion sont liées, nous pouvons comprendre que par conséquent, les leçons émergent au fur et à mesure de notre apprentissage, en fonction de celui-ci. C’est à dire en fonction de notre acceptation de la distorsion.

Les leçons sont déterminées par la réalité de la situation, qui traduit notamment notre compréhension du principe d’évolution et notre ouverture à un dialogue avec notre Soi. Dialogue qui promeut le dialogue interne entre nos alters et qui nous pousse à prendre en compte, le maximum d’interférences agissantes.

 

Alors "chercher" à apprendre une leçon en dehors de cette dynamique évolutive, "forcer" le chemin de l’éveil en décrétant par exemple, que nous devons absolument apprendre comment atteindre la joie si cette leçon n’est pas à l’ordre du jour, ne peut qu’être qu'un fourvoiement supplémentaire indiquant que la distorsion nous happe de plus bel. C’est d'ailleurs le mécanisme de fuite qui la spécifie. Il s’agit là d’une erreur d’appréciation souvent issue de la méconnaissance des lois qui régissent l’Expérience Multidimensionnelle et provenant entre autre, de la croyance qu’il n’y a aucun effort à faire pour les connaître puisque "tout est là". Bref, comme souvent au sein de la distorsion, la Vérité détournée sert le Mensonge.

Au reste j’ai remarqué que la joie et la gratitude sont plutôt le résultat de l’authenticité de l’apprentissage. C’est à dire qu’elles surviennent naturellement à chaque intégration de leçon, lorsqu’un ajustement énergétique et informationnel de nos structures se produit véritablement.

 

Convoiter la Joie sous l’emprise du Service de soi se résume, à mon sens, à être dans dans l’attitude du drogué réclamant sa dose et le shoot que ne manquera pas de lui fournir le versant SDS, puisque tel est son rôle. Avec ce shoot affectif et hormonal, la personne "en manque" tente d’occulter la vision insupportable qu’elle a de sa réalité. Réalité qui demeure contradictoire et confuse à ses yeux, donc distordue, tant qu’elle nourrit justement le réflexe de l’autruche. En tout cas c'est ce qui arrive souvent dans mon cas et c'est la façon dont je l'analyse.

Dans cette position, il est quasiment impossible d’appréhender les leçons parmi les plus redoutables ; celles auxquelles nous mettent face, les attaques du Service de soi de 4D. C’est à partir de la compréhension de ce que veut dire apprendre, au sens plein du terme, que j’ai pu déjouer la dernière attaque dont j’ai fait l’objet, et dont, tel le praticien de Taï chi, je suis parvenu à changer l'orientation y puisant une force de cohésion.

 

Il est essentiel de souligner que la dynamique torsion/distorsion, est le chemin qui nous conduit au sein de l'intériorité. Soit, là où se croisent et prennent essor les liens intersubjectifs, les véritables liens conscients qui régissent en "sous-face" toutes les expériences parallèles.

 

Comme je l’évoque dans l’audio, cette attaque particulièrement féroce, tendait à me plonger à nouveau en mode "robot", à me lobotomiser. Elle s’appuyait sur l’arrivée du froid et les nombreuses croyances/programmes liés à celui-ci et mis en exergue par le contexte que je vis actuellement (habiter dans mon véhicule ce qui peut être associé à la précarité). Elle prenait également support du phénomène de la pleine lune.

 

Du coup cette attaque me réveilla, m’éveilla avec l’éclairage de la Connaissance, à la présence inconsciente et pesante de ces programmes. La distorsion révélait qu'elle contenait la potentialité d’une nouvelle avancée.

Au bout d’un moment, en plongeant au cœur du message de cette attaque, je remarquais que l’énergie et l’information conscientisée circulaient vivement, me confirmant l'existence d'une partie du processus que j’avais déjà noté. Je finis par ne plus subir le froid, à me réchauffer, et même à apprécier ce que cet effet du climat m’enseigne. À l’instar des autres manifestations naturelles, j’y perçois depuis un signe de changement, de mouvement. Justement, pour rester sur la voie de l’apprentissage, je suis conduit à suivre la ligne adaptative de l’équilibre. Car sur un autre plan, par exemple, une part de moi que je commence à bien connaître, en recherche de performance, de "record spirituel", peut fausser – tout comme celle qui me maintenait dans la posture de victime juste avant – l’exercice qui consiste à observer le mécanisme des peurs, me faisant tomber encore une fois dans un fort déséquilibre pouvant aller jusqu'à me mettre en danger. Ce qui serait aussi une leçon. Mais lorsque l’on a compris les règles, il est intéressant de les appliquer sans attendre d’expérimenter jusqu’au bout toutes les facettes de la problématique. C’est un gain de temps et cela évite une grosse perte d’énergie utile à notre progression.

 

 

Nous verrons d’autre part dans ce jalon, que des émotions telles que les peurs, nous livrent des informations révélatrices sur le niveau de distorsion que nous expérimentons, et par conséquent sur le chemin que nous avons à parcourir "en sens inverse", celui de l'apprenti-sage. Nous avons le choix d’apprendre à les considérer ou non pour ce qu’elles sont, indications dans nos oscillations au sein de l’Unité. Dans le cas contraire, ces émotions qui ont la capacité à déclencher ce que l’on nomme en 3D, l’inconfort, sont vues à travers le filtre de programmes qui nous poussent à porter sur elles un regard déformé, en les dramatisant. Ce qui nous conduit à les rejeter, ou du moins à vouloir contrôler leurs effets ou les ignorer.

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