Seul au monde ? – Les attaques du Service de soi vecteurs de connexion à l’Unité Organique – Alter internes et alter externes – Part. III

 

Sous-titre à cette partie : Le sauveur

 

Cette seconde partie commence par la présentation d’un exemple vécu. Elle enchaîne sur une étude de cas issue de cet exemple et ponctuée de remarques générales. Enfin le développement de mes compréhensions sur un plan plus large forme la seconde moitié du texte.

 

Tout d’abord le contexte de l’exemple, un minimum d’informations étant nécessaires pour comprendre le développement qui suivra : la scène se déroule dans le décor relatif à mon ancienne habitation où Hélène demeure toujours. Rappel biographique utile : Hélène est mon ex-compagne avec qui je partageais l’aventure du Réseau Léo et de l’Épopée de la Conscience. La rupture de ma relation conjugale avec Hélène et mon éloignement du Réseau, signent le début du périple à la recherche de Soi que je relate dans ce blog.

 

 

L'onglet Lexique comporte les définitions de certains termes spécifiques utilisés. Parmi eux, des termes du langage courant dont mon parcours revisite le sens.

 

Les faits auxquels je me réfèrent ici datent d'il y a 8 mois. Leur exposition décalée dans cette troisième partie par rapport au moment où ils sont survenus, s'explique par le temps qui fut nécessaire à l'accouchement de cette trilogie. En plus du travail de publication que cela représente, d'autres expériences devaient entre temps venir nourrir cette maturation. Bonne lecture.

 

 

Progressivement, Hélène et moi avons effectué les formalités et les déménagements qui actent cette nouvelle étape de vie. Entre fluidité et résistances des prédateurs.

Les faits en question se concentrèrent sur une journée en particulier. Nous avions rendez-vous pour changer les contrats de téléphones encore assemblés sous le même compte. Il était prévu que nous joignions par e-chat l’opérateur téléphonique chez qui les abonnements étaient contractés.

 

Au fur et à mesure, selon les expériences de chacun, les prises de consciences, et évidemment, le détachement des programmes révélés par la séparation, des aspects étaient alors mis en lumière pour se concrétiser "dans la matière" par un changement d’organisation et une répartition des affaires auparavant communes.

Du classique somme toute. Si ce n’est qu’il n’est pas si fréquent que les choses se passent en bonne intelligence comme c’est le cas ici.

Fruit de ce travail et de cette Épopée de la Conscience dont nous avons fait part ? Je le pense. Mais, avec la prédation les choses ne sont jamais simples. C’est ce que nous allons voir, et c’est normal, car nous sommes là pour apprendre. Nous ne devons pas sous-estimer les remous qui se cachent sous la surface du fleuve même quand il prend une apparence tranquille.

 

Voici comment je vécus les faits sur le moment :

 

"En ce qui me concerne, mes passages à cet endroit, nos rencontres ou échanges, sont en général source de bouleversements intenses qui m’obligent à mettre ensuite en application scrupuleusement ce que je sais. Depuis quelques temps cela prenait forme d'attaques systématiques venant du Service de soi. Ce qui d’une certaine façon, m’oblige à sonder ces remous tout en m’exerçant à un surcroît de vigilance. Je mets chaque fois un peu moins de temps à voir que ces remous, qui semblent tourbillonner à l'extérieur, sont en réalité mon monde intérieur. Même si des vagues similaires paraissent habitaient Hélène parallèlement. D'ailleurs, je comprends peu à peu que je vis les mêmes turbulences dans d’autres cas, avec d’autres personnes comme vous pouvez le constatez à la lecture des récits présents dans ce blog. Derrière l'attachement et la "personnalisation" de la relation, des programmes identiques génèrent des conjonctures en boucle.

Mais je dois dire que, si en ce moment les occasions d'attaques ne manquent pas, celles que j'expérimente par cet intermédiaire, sont particulièrement intenses et enseignantes.

 

Nos "réglages" font donc suite à des compréhensions, et mes visites "sur place" les affinent et en engendrent également de nouvelles. Les vibrations du lieu qui portent encore l’empreinte de la ligne antérieure et par conséquent du David d’avant, ont leur importance dans ce scénario qui me pousse à la fois à la découverte de mes possibilités d’évolution et à celle de la Matrice SDS. Ces vibrations engrammées dans le lieu, peuvent potentiellement favoriser une reprogrammation. J’ai la réelle sensation ici de marcher sur le fil du rasoir. [Nous avons vu entre temps, que ce genre de conséquences dues aux attaques, ont connu une recrudescence visiblement liée à l'accroissement des prises de conscience]

 

 

 

 

Cette fois-ci, contrairement à nos précédentes entrevues, l’attaque ne m’a pas plongé dans le drame pour plusieurs jours, mais a eu un sens directement plus libérateur.

 

Je suis reparti néanmoins complètement déstabilisé et littéralement "shooté". Je pris un long moment pour "un réassemblage", et de couche émotionnelles en couches d'indices, j'y vis un peu plus clair. Le message ressortant de cette introspection peut se traduire ainsi : le système SDS tente de nous empêcher de refermer, de clore d'anciennes lignes et d'en ouvrir d'autres, plus SDA, au centre desquelles se développent des échanges véritables avec les personnes que nous sommes amener à côtoyer.

 

Effectivement, à posteriori, je pense que le système SDS a particulièrement bien joué sur le contexte même si en apparence les partages étaient plutôt paisibles. Les modes d’expression et notre capacité d'écoute étaient particulièrement ciblés.

 

Sachant nos rencontres et le lieu propice aux attaques, je m’attendais à de possibles manipulations. J’avais donc pris le temps de voir qu’elles étaient les motivations SDS et celles SDA à mon déplacement. J’avais effectué un recentrage sur les émotions présentes ces derniers temps. Bref, j’étais dans un état d’observation depuis un moment lorsque j’arrivais. Pour contourner ma vigilance, le Service de soi utilisa un moyen efficace.

 

Alors que je profitais de l’outillage sur place pour bricoler à l’extérieur avant de commencer l’e-chat, les voisins – la femme porte le prénom de ma mère, le fils le mien, et j’avais envie ce jour-là d’appeler le mari par celui de mon père... –, entreprirent de brûler dans leur cheminée un imposant stock de plastique. Les conditions atmosphériques étaient telles, que l’endroit où je me trouvais subit bientôt les assauts d’une fumée acre, provenant du conduit de cheminée et descendant dans la rue. Je la respirais longtemps, car je n’avais pas d’autres emplacements appropriés, et surtout je ne réalisais pas ce qui s'ourdissait exactement.

 

Cet enfumage permit à certains alters de rentrer en scène – et donc de privilégier les lignes correspondantes –, motivés par une bonne dose d'attentes et de programmes activés (dévalorisation, sauveur, contrôle, rejet, injustice), sur fond de guerre féminin/masculin. Mise en scène à laquelle il m'était par conséquent, plus difficile de prêter attention.

Puisqu’à cette période, j’avais été à proximité de plusieurs feux, l’idée me passa ensuite par la tête, que la fumée pouvait être une sorte de signal auxquels réagissaient ces alters...

 

L'e-chat fut représentatif de ce qui se tramait. Long et confus. À l'image du coté largement mécanique, incertain et "docile" de nos attitudes et expressions. D'une certaine façon nous avons réussi à nous entendre, mais il me semble que à ce moment, cela était du au fait que nous étions amollis. Un poids énorme pesait sur l'ambiance. La Prédation semblait avoir choisi cette solution pour ne pas que les antagonismes et les programmes s'affichent, afin qu'au final nous continuions d’être sous leur influence.

 

Après cela, une fois seul, je me suis racler la gorge pendant plusieurs heures. Bien sur, c'était à cause de la fumée "avalée", mais pas que. Atmosphère de non-dits, de réactions étouffées...

 

J’ai dit avoir remarqué le jeu des alters se mettre en place. Je commence grâce à certaines expériences précédentes, à déceler leurs particularités, à distinguer leur signature et l’instant où ils interagissent pour promouvoir le contrôle des maîtres SDS. Je me souviens que nos comportements "guidés", marqués par un engouement qui s’était tout à coup emparé de nous, à propos de solutionner ci et ça. Ce qui amena une saturation d’informations qui accabla d’abord Hélène, pour gagner rapidement mon esprit également. Il m’a semblé plus tard que la prédation voulait diriger notre clarification (à notre place donc), ralentissant certaines mises à jour dont la portée symbolique est forte, comme les histoires de téléphones par exemple (ligne téléphonique/ligne historique ou temporelle), et mettant par exemple l'accent sur certains points à régler, mais dont le solutionnement pouvaient découler naturellement après une prise de décision judicieuse... Voulant "bien faire", certains alters créèrent cette saturation, par excès. D’autres, en n’osant pas exprimer ce qu’ils ressentais où la solution qu’ils voyaient, ni prendre les choses en main, y participaient alors indirectement par peur de blesser et d’être blessés, par peur du conflit. D’autres enfin, guettaient la prise de pouvoir, rajoutant insidieusement à la pression ainsi créée."

 

 

 

 

Comment s'effectue le décryptage de ce jeu complexe ? Comme d’habitude, d'une part grâce à l’intégration des charges émotionnelles qui se répondent, du fait que les différents programmes s'entrelacent et suivent une certaine hiérarchie dont résulte l'effet domino affectif et mécanique que m'emprisonne, et d'autre part grâce à la guidance de ma Supraconscience m’orientant vers les informations du "mode d'emploi". En ce qui concerne ce dernier aspect, il se manifeste autant par l'intérieur, une intuition m'amenant à prendre en compte le déroulement d'une scène par exemple, qu'à l'extérieur, par des signes insistants (une phrase prononcée, une couleur, la tournure d'un évènement).

Ainsi, je suis chaque fois un peu plus en mesure de me poser les bonnes questions et de faire une observation approfondie. Mais il est clair que les enjeux deviennent de plus en plus cruciaux, et que le cap qui se présente, signifie que les fondements mêmes de ma personnalité, de mon identification, doivent être remis en question de façon beaucoup plus radicale qu’auparavant, pour gagner en degrés de liberté et laisser naître une nouvelle structure.

En conséquence, j’en suis venu à percevoir le profil de certain alter ce qui comprend la manière dont il relationne avec l’extérieur mais aussi avec les autres alters. Ou la manière dont il se ferme. Donc au final les programmes qui lui ont donné naissance et qui continue de le contrôler.

 

De plus je recoupe avec ce qui m’arrive dans d’autres circonstances, j’élargis à d’autres relations, dans un premier temps avec celles qui ont le plus de similitudes. "C’est pas difficile" car en général la vie nous faisant travailler par thème, même si ces derniers se chevauchent souvent, il suffit de regarder les interactions qui nous touchent sur le moment, où dont nous nous efforçons de nier l’impact, pour avoir à coup sur, une information corroborante. Dans le cas présent, ce sont essentiellement à mes relations avec les femmes auxquelles je suis renvoyé.

À partir de là, j’ai de bonnes cartes en main pour déceler les mécanismes de contrôle à l’œuvre derrière mes jeux d’acteurs inconscients ainsi que ceux des autres. De plus en plus, je les perçois en temps réel et j’en vois certains se neutraliser. Je peux alors remonter jusqu'à la constellation des programmes émotionnels qui est à la source de la séquence du film et donc des acteurs. En général plusieurs personnages héritent des mêmes programmes (peurs/croyances, blessures) dont ils incarneront cependant l'influence, par des facettes souvent opposées (la fameuse mécanique des contraires SDS donnant sa texture à l'illusion de la dualité dans notre densité).

 

À ce sujet, Alexandre Lebreton relève dans son ouvrage MK - Abus rituels et Contrôle Mental, certains aspects parlants (p 310) :

 

"Pour chaque action, il y aura une réaction opposée et égale : cela signifie que chaque fraction, chaque partie du "Moi", aura sa polarité inverse ou son opposé. Par exemple des alter suicidaires et autodestructeurs auront par opposition des alter déterminés à vivre et à combattre et des alter terrifiée à l'idée de mourir ou d'avoir à ressentir de la douleur. Des alter qui vivent dans la honte en voulant se cacher et être invisibles seront équilibrés par des alter narcissiques voire même exhibitionnistes. À tout moment, un sentiment, une prise de décision, ou un point de vue exprimé extérieurement s'équilibrera intérieurement par une réaction opposée égale. Cet équilibre systématique des contraires peut avoir à la fois des conséquences positives ou négatives car il se produit également une réponse opposée lors des changements ou des événements positifs. Par exemple si certains alter développent une plus grande confiance et une proximité avec le thérapeute, d’autres alter se sentiront menacés et tenterons de saboter la thérapie pour mettre de la distance avec le thérapeute. Si certains alter vont tester implacablement les compétences, la cohérence et la fiabilité du thérapeute, d’autres alter en ressentiront de la tristesse et de la désolation et voudront alors redoubler d'efforts pour plaire au thérapeute."

 

L'auteur se réfère ici à une fragmentation de la conscience particulièrement creusée, opérée à travers des protocoles sataniques et de type Mind Control. Toutefois plus j'approfondis mon introspection, plus j'observe que ces constatations peuvent aisément s'élargir à l'ensemble du phénomène de l'altérité interne-externe, même dans ces versions plus "soft" et plus courantes. Ceci est du notamment au fait, qu'il faut percevoir le phénomène au travers du prisme de la multidimensionnalité qui caractérise notre nature et celle de toute la Création. En effet cette acceptation, m'a permis de déceler et de comprendre certains de mes conditionnements, et de démasquer à plusieurs reprises le loup dans la bergerie (l'exemple du programmateur évoqué plus bas). Car il parait évident que par résonance, un autre moi fractal, attaché à une ligne temporelle différente et subissant une fragmentation beaucoup plus marquée, peut contaminer cette ligne en y influençant insidieusement mes comportements.

 

 

 

Avant d’illustrer le propos en retranscrivant le processus de mise à jour d’alter, je souhaite évoquer d’autres points généraux.

 

En me retrouvant seul après cette scène, c’est tout d’abord une immense tristesse et une part de colère que j’éprouvais. Toucher le désespoir qui accablait mes alter et qu’ils semblaient partager avec ceux d’Hélène, me menait à eux. En plongeant au cœur de ces émotions, en amenant ma conscience à faire corps avec elles, et parce que les connaissances mises à jour auparavant me rendaient apte à descendre dans l’abîme pour y apprendre, je compris que je vivais cette tristesse et cette colère dans la peau de mes alter. Ces émotions me renseignaient sur le fait que ces derniers subissent l’horreur et l’angoisse de leur enfer-me-ment.

 

Je constatais une énième fois la faible marge de manœuvre dont dispose la psyché d’humain de 3D SDS, mais cette fois-ci, la constatation prenait toutefois une autre signification face à la réalité mainte fois éprouvée ; elle ouvrait une large porte. Je me rendis à l’évidence : les alter "seuls" ne peuvent dépasser cette situation émotionnelle programmée. Car comme nous l’avons vu lors de l’échange décrit ci-dessus, le mental obsessionnel SDS, les réactions et l’activation des programmes, les dévient systématiquement de cette possibilité. Les sous-personnalités sont obligatoirement maintenues dans l’inconscience si il n'y a pas "autre chose". Car la majeure partie du temps, pour elles, mental – l’esprit – et faire, s’accordent à leur dépens avec mentir et distorsion de la Loi Une, puisque ces qualités sont coupées de l’observation (la conscience), et alimentent un imaginaire fermé sur lui-même, laissant une quantité énorme d’automatismes de fuite se perpétuer.

 

De plus cet état des choses sous-entend l’isolement de chaque alter, dans le sens surtout, où sa spécificité le désavantage dès lors de manière notoire et le rend même incapable d’avoir une lecture plurielle et unificatrice de la situation. Point sur lequel nous insisterons par la suite.

 

Je perçais un secret de plus de la distorsion. J’avais une indication sur la façon dont l’énergie primordiale, qui nourrit toute chose et élève les consciences, était détournée. Par la force des émotions, le Soi attirait mon attention et m’invitait à creuser le sujet. J’eus le sentiment fulgurant de saisir comment le principe unitaire et l’impulsion créatrice qui le parcoure, pouvaient générer le Service de soi qui lui-même engendre la distorsion de ce principe au travers de l’altérité.

 

D’autre part, depuis ma plus tendre enfance, il m’a toujours paru inné que j’étais une constellation de personnalités. Et que les humains sont en général constellés, ce qui nous confère une très grande souplesse d’adaptation organisant le partage des connexions vécues et des ressources internes face à chaque tache à accomplir, chaque moment particulier de la vie quotidienne ou ceux plus singuliers. Sauf que, évidemment, la reconquête de notre nature est l’enjeu, le but orchestré en "haut lieu", de notre apprentissage ici-bas. Car le Service de soi en prenant contrôle de notre structure interne multiple, la retourne contre son hôte.

Des travaux tels que ceux de C.G. Jung et de Christine Hardy, dépassant les théories courantes sur la schizophrénie, me confirmèrent plus tard cette impression tenace. De sorte que, lorsqu’il y a quelques mois, Hélène qui lisait alors le livre de Alexandre Lebreton, MK-Abus rituels et contrôle mental, me parla de la compréhension de l’altérité qu’elle expérimentait en parallèle à cette lecture, cela vibra littéralement en moi. Beaucoup de choses restées du domaine de l’intuition, accédaient à la lumière. N’étant pas "armé" pour ce faire jusqu’alors, j’avais résisté au point de vue troublant que cette intuition me suggérait d’adopter. C’est d’ailleurs à cette période et en présence d’Hélène (et avec son aide), que comme pour valider l’information, j’effectuais la première vraie détection d’un de mes alters : le programmateur. La graine de cette connaissance allait germer petit à petit au fil des mois qui nous relient à maintenant.

 

Je dois dire que bien que je sentais vaguement cette réalité alter me constituer, et qu’en un sens, j’en exposais la logique vitale à l’occasion, les implications profondes de ce phénomène, quant au cheminement de la conscience, était jusqu’à présent tenues à distance en ce qui me concerne. Et cela, même si j’étais touché de près, finalement, au travers de plusieurs internements d’amis en psychiatrie – dont un ad vitam parce ce que je pense qu’après de nombreuses années passées entre les mains du système hospitalier, cette personne y est encore actuellement –, pointant cette réalité, bien qu'estompée par une lecture convenue.

Dans une autre ligne temporelle je dois être psychiatre. Dans celle-ci je cherche la vraie réponse aux incohérences que nous expérimentons. Et je commence par appliquer chaque part de réponse trouvée, à moi-même.

 

Puis, l’information commençant à résonner avec les expériences, je fis le lien dans un premier temps avec quelques cas isolés, quelques cas Greenbaum. Un autre pan de la programmation se dévoilait, mais pour l’instant, encore extérieurement. Quelques leçons vécues de la Supraconscience supplémentaires, devaient m’amener jusqu’au début de l’intégration de ma nature réelle.

Et pour cause ! Pénétrer le sens de cette réalité, la ramener à soi, à de quoi nous rendre fou. En effet. Surtout si nous n’avons pas pris la peine d’assimiler les leçons dispensées progressivement par le Soi. Et je crois que très certainement, ceux qui ne font pas la démarche d’apprendre, ne s’y aventurent pas. C’est normal car la peur de perdre la tête est un des verrou les plus puissant de la Matrice SDS ! Ne plus se reconnaître sous son identité habituelle, "autorisant quelques excentricités", à de quoi déstabiliser.

 

Peu à peu j’admettais l’existence concrète de personnalités différentes participant à mon scénario interne aussi bien qu'à celui externe. Car contre toute attente, cela m’aidait. Bien sur en faisant apparaître d’autres difficultés, comme, par conséquent, souligner le fil du rasoir de la folie. Mais, de nombreuses pièces du puzzle multidimensionnel trouvaient alors leur place. J’acceptais d’observer des comportements, des points de vue, manifestement très différents, et même parfois, des caractères physiologiques divergents, pouvant être attribués à chaque personnalité : comme la force physique, les capacités cognitives, le sens pratique, etc. Les personnages utilisent généralement des circuits neuronaux et des hormones spécifiques. Et certains occasionnent sans doute le développement d’un système épigénétique qui leur sont propres, ou du moins celui de quelques caractéristiques spécifiques, fonction aussi du degré d’activation de l’alter.

 

Les relations, où plus exactement, l’absence, la plupart du temps, de relations conscientes entre tout ce petit monde – chacun blablatant de son coté, même si certaines voix peuvent s’unir par moment –, m’apparut comme un élément central, avec la présence de ces alter, de la programmation dont je suis l’hôte.

 

Je me rendis compte, donc, que je pouvais faire ces observations par moi-même en conservant ma lucidité, et qu’au contraire, malgré mes peurs, celle-ci en était accrue (voir partie précédente sur le thème de l'unité). D’un autre coté, comme à chaque fois que la Connaissance de soi franchit un cap, je m’aperçois que cela met tout d'abord une distance de plus avec le discours courant. Car ce discours, se révèle justement être le bruit de fond traduisant la présence non conscientisée de ces sous-personnalités, qui dès lors parasitent les consciences. Et ce quelque soit le sujet abordé. C’est un univers où se succèdent mécaniquement paroles et pensées sans discontinuer. Dialogue de sourds qui en aucun cas a pour but d’aboutir à l’émergence de sens, mais, qui après avoir servi dans un premier lieu à étouffer les distorsions émotionnelles qui nous assaillent, s’impose petit à petit à l’humanité comme un standard, son monologue sans fin. Pourtant, acceptation faite de ce recul et de cette différenciation, la sensation d'unité se révèle alors être plus grande. Le décloisonnement, la sortie du jugement qui s'opère à travers mes prises de conscience, me permettent d'être à l'écoute d'un sens "caché" et de saisir combien chaque chose à sa place dans les scénarios interne et externe et que la notion d'importance prend grâce à cela, une toute autre signification.

 

L’exemple d’élucidation qui suit, illustre un processus de libération par l’apprentissage. Sa lecture est en lien avec celle du jalon Connaissance et processus de re-co-naissance. Ces lectures conjointes aident à appréhender ce qu’est la Connaissance appliquée à une évolution concrète de l’individu. Car nous verrons encore une fois, et de manière emblématique, de quelle façon l’exploration de l’altérité éclaire le vécu de l’expérience, précise le ressenti de la signature émotionnelle de tel ou tel programme, et entre en résonance avec des concepts immanents à la Création tels que ceux de la programmation ou de la prédation SDS.

 

 

* * *

 

 

Tout d’abord les circonstances me conduisirent à me remémorer de nombreuses relations amoureuses, des liens avec certaines femmes comme je le disais, et à les rapprocher de l'exemple présenté ci-dessus, qui est celui qui suscita ma volonté d’enquêter. Je vis les silhouettes de quelques alter apparaître. Puis cela se précisa pendant l’écriture. Mais commençons par les premières "apparitions" :

 

- l’alter sympa cachant sa dévalorisation

 

- l’alter autiste

 

- l’alter misogyne en guerre contre le féminin

 

- l’alter sauveur qui parut tout de suite en lien avec le précédent, car porteur à priori d’une culpabilité par rapport aux femmes. Comme l’alter sympa et plus bas, l’enfant, celui-ci fonctionne éminemment sur le mode de la reconnaissance extérieure.

 

- l’alter professeur empreint de rigidité, ou l'intellectuel qui transparait çà et là dans ce blog par exemple.

 

- l’alter enfant dépendant de "maman", de la matrice, perdu dans l’univers robotisé et administratif de celle-ci

 

Rappelons-le, d'un point de vue collectif, le sauveur est un archétype psychosocial imprégnant les rapports humains SDS. Il fait partie d'une trilogie infernale à laquelle s'ajoute les archétypes du bourreau et de la victime (triangle de Karpman). La victime étant l'archétype générateur du triptyque, puisqu'en fin de compte, chaque rôle est victime du système ainsi établi et perpétué.

 

Comme on le voit dès maintenant, le message de ces alters semblent porter sur la dimension gémellaire, et posait la question suivante : la chute dans la distorsion ne serait-elle pas la perte du féminin, trait d’union avec l’androgynie ? (cf. également la partie précédente qui traite amplement de ce sujet) – cela concernant les femmes mais surtout les hommes dans le cadre d’une société mondiale largement patriarcale. Une part de l’enjeu de l’Expérience, du coup, n’est-elle pas la redécouverte de ce versant féminin ?

 

Mon histoire personnelle, dans cette ligne temporelle, donne le ton dès le départ quant à une lutte féminin/masculin ayant cours autant à l’échelle multidimensionnelle que "locale/karmique" et individuelle. Je naît avec une jumelle vis à vis de laquelle j’oscillerais longtemps entre attitude de domination et une autre de protection. Vivant un sentiment de condescendance se transformant souvent en une pulsion de colère envers la fragilité et certains signes d’inadaptation montrées par ma sœur dans son jeune age. Puis je vécus un sentiment d’abandon et de trahison douloureux quand, à notre septième année, nous ne pûmes continuer à nous côtoyer comme auparavant. Comme deux enfants proches charnellement et qui ignorent la pudeur. Début de la redécouverte d’une forme pervertie de sexualité marquée d’interdits ?

Ces aspects ont presque toujours obscurci le germe d’un échange SDA sous-jacent à la trame gémellaire. Tels sont, pourrait-on dire, en partie les éléments programmatoires tissant mon univers-alter. Où culpabilité fleurte avec prédation, et rigidité avec sensation d’être perdu.

 

Ressentis et comportements qui bien entendu, furent souvent récurrents dans mes relations intimes ou même plus brèves avec les femmes. En ce qui concerne la culpabilité, celle de ne pouvoir sauver l’autre, elle s’est parfois montrée à travers le visage d’un désespoir extrême. Celui en fin de compte, de croire que mon propre salut était impossible, certaines parts de moi ayant renoncé à leur connexion féminine, à la voie de la Connaissance passant par cette polarité précurseuse, seul mon rachat par l'extérieur était inscrit dans ma programmation, et m’emprisonnant au bout du compte dans une vaine entreprise.

 

L’interaction avec une de mes compagnes fut à ce titre très significative. Je ne rentrerais pas ici dans un décryptage de la symbolique des lettres ni celle par exemple, offerte par la langue des oisons, mais je peux dire que la racine de son prénom est la même que celle de ma sœur.

Pour décrire rapidement de quoi il en retourne, au début de notre rencontre, je sortis L d’un service de psychiatrie. Le programme de sauveur se mit donc d'emblée en scène. La suite donna tout le loisir à celui-ci de s’exprimer. Nous vécûmes pendant quelques mois une expérience très intense, similaire au scénario du film 37,2 le matin de Jean-Jacques Beineix. L était semblable en tout point à l’héroïne qui y est jouée par Béatrice Dalle. À fleur de peau. Écorchée vive. Une féminité semblant hurler la blessure du monde en permanence à mes oreilles sensibles, mais à cette époque là, sourdes au sens profond du message que la Supraconscience me tambourinait. Heureusement, ça ne se termina pas comme dans le film. L repartit vivante dans sa région natale.

 

Une nuit où nous étions venus passer la soirée avec des amis au bord de l’océan, L disparut. Je passais des heures à la chercher. Une tempête était en cours. Le déferlement des vagues battait violemment la plage. Les embruns réduisaient davantage la visibilité nocturne. Nous ne la retrouvâmes qu’au matin dans un village proche.

Pendant mes recherches, à proximité de la mer déchaînée, je tombais sur sa paire de chaussures. Immédiatement, l’imaginant emportée par les flots, je m’effondrais dans un gouffre de souffrance. Avec le recul je comprends que je revivais la perte de cette part précieuse de moi. Mon âme ou en tout cas, le moyen d’être en contact avec elle. Eus-je donc l’impression que s’évanouissait la possibilité de racheter la faute de m’être perdu, d’avoir pourchassé le féminin, en moi et à l’extérieur, ici et dans d’autres "temps", le lien à L me permettant d'apporter secours et attention à l'autre ? Je le pense. Car il est clair que, dans cette relation comme dans beaucoup d’autres, le programme de sauveur était central. Et que les éléments, les circonstances, se chargèrent ce jour-là et les jours que nous passèrent ensemble, de lui donner toute sa mesure.

Plus tard, le mythe d’Orphée descendant en enfer pour en ramener "sa moitié" Eurydice, me parut illustrer cette expérience borderline. Une fois Eurydice libérée, Orphée doit sortir des ténèbres sans se retourner pour vérifier si Eurydice le suit, car sinon celle-ci sera abîmée à jamais. C’est pourtant ce qu’il fait. Et il la perd définitivement. J’y voit une allégorie de la part SDA qui vient sauver l’âme, mais qui risque par la peur et la fascination, d’être paralysée par le monde SDS.

 

Manifestement si l’on tient compte de la présence des deux camps, SDS et SDA, ainsi que de la description ci-dessus, ces divers scénarios traduisent une lutte interne entre les alter, une lutte pour le pouvoir, une lutte du coté SDS contre celui SDA, dans laquelle le versant du Service de soi manipule les bataillons d’alter, toutes tendances confondues. Victimes et bourreaux. SDS + et SDS 

D’ailleurs si je cherche à sauver, à réparer, c’est que je suis sans aucun doute, en lutte. Et que je me déresponsabilise d’un autre coté, quant à la programmation et au jeu qu’elle fait jouer à mes alter puisque je m’en vais m’occuper des "autres". Dans ce contexte de conflit interne, je ne peux ni réellement apprendre, ni dé-couvrir les lois et les forces à l’œuvre. Et c’est l’objectif de la manœuvre.

Mon esprit étant orienté et focalisé, dans la peau de tel ou tel alter, il cherche mécaniquement à résoudre des aspects affectifs et des besoins qui lui semblent existentiels. De sorte, le véritable enjeu expérientiel est occulté.

 

Cette situation permet à des consciences agissant depuis l’extérieur, mais ayant aussi, la faculté d’entrer et de sortir "comme dans un moulin" dans mon univers psychophysique – univers qu’elles ont pris soin par divers procédés de rendre perméable à cette intrusion, chose que l’on peut voir en réalité comme une forme d’échange forcé de la part de ces autres parts de nous, prédatrices –, d’établir insidieusement une prise de pouvoir ainsi qu’une prise d’énergie pour le bénéfice des centres SDS.

Somme toute, c’est la trame logique et le passage obligé pour chaque conscience qui participe à l’Expérience multiple. On y retrouve les polarités opposées, les mécanismes de survie, qui, à un moment donné, conduisent à la répétition des scénarios que vit la conscience qui s’incarne. Scénarios dont elle est pendant un temps la marionnette.

En arrière plan, ce récit continue de relater la manière dont le Service de soi nous façonne au fil des traumatismes qui émaillent sa programmation. Traumatismes qui ont pour objectif entre autre, de renforcer tout au long de notre vie ici bas, certaines rémanences SDS qui privilégient telle ou telle boucle temporelle.

 

Le résultat est que l’humain devient un vrai robot empreint de psychopathie, puisqu’il se coupe de ses émotions. De facto, il est dès lors beaucoup plus programmable à l’échelle individuelle comme sociale.

 

À nouveau nous allons voir que l’apprentissage concerne plusieurs strates.

 

 

 

 

Le premier élément de ce système de verrouillage de la conscience qui ressortait pour moi nettement, dans ce script comme dans d’autres caractérisés par la dimension gémellaire, est la culpabilité. De ce fait, j’ai peu à peu eu la conviction que la compréhension de celle-ci était une des clés principales pour inverser le mouvement de distorsion auquel cette culpabilité prenait part. La culpabilité se manifestant dans le rapport de certains alter à la féminité, puis plus largement à autrui, elle se traduit par le sentiment de devoir assurer, protéger et aider "la sœur" qui symbolise ici ma moitié féminine, mais aussi ma difficulté à trouver la façon de la réintégrer.

 

Ce double féminin, cette part essentielle (donc sans doute cette part ou noyau SDA), est vu comme inaccessible, séparé de moi, phénomène que je vécus jusqu’à maintenant, comme une profonde déchirure non conscientisée. Comme seuls choix apparents face à cette souffrance, diverses stratégies SDS insidieusement suggérées, vectrices par conséquent de prédation. C’est pour cela que dans la mise en scène du scénario, ce double féminin apparaît d’un coté comme fragile, désarmé, perdu dans le monde patriarcal, c’est à dire celui du Service de soi, et de l’autre, il peut apparaître contrôlant, dévorant, car s’adaptant et s’habillant de sa version SDS, pour se défendre mais jouer aussi son rôle au sein des forces entropiques en étant contaminé par l’avidité du pouvoir par exemple. Ce deuxième versant et le premier matérialisent les deux polarités du principe maternelle qui s’affronte dans ma psyché fragmentée. Telle l’araignée-mère cosmique qui tisse sa toile immense, en tant que conscience je peux m’enfanter à travers de tous les liens qui convergent et partent de moi (le tissage). Mais je peux également me piéger dans la toile et m’auto-dévorer, dévorer ma propre création, ce que je suis au bout du compte.

 

Pourquoi ? Afin que dans mon film, dans ma projection grand écran, le deuxième versant (constitué des interactions avec "mes" figurants qui me font tourner en boucle dans les mêmes programmes), m’amène à prendre conscience de la dynamique qui me relie au versant SDA. À comprendre qu’en réalité je vois  simplement chez ses figurants ou dans le décor, le reflet ou l'écho de mes schémas de sauveur, de culpabilité, et de prédation ainsi que ma blessure d’être fragmenté. Pour que "moi", Conscience créatrice de ce scénario, je puisse vivre le processus de me reconnaître, au travers de "moi", mais aussi de toutes les autres émanations de moi, Conscience, actrices du scénario, pour qui il peut en aller de même si elles font le choix de redevenir également réalisatrices de leur film. La nature fractale de ce phénomène, joignant individualité et unité, définit le creuset même, de l’Expérience projetée.

 

 

 

 

Il y a donc une "mission" de réparation inhérente au programme de sauveur. C’est la chose la plus évidente, mais l’enquête me mena beaucoup plus loin. Plus je décortiquais ce sauveur, plus je sentais qu’il cachait dans son sillage, derrière le caractère "vitale" et obsessionnel de sa mission, une ou plusieurs facettes "inavouables" sous la forme d’au moins un alter. J’émettais l’idée par la suite, que si ce programme mobilisait un petit collectif de personnalités, c’est qu’il possédait une importance stratégique aux yeux du Service de soi.

 

Quand j’endosse l’alter sauveur, j’ai une tendance constante à me justifier, étant dans la peur de ne pas faire assez pour cette réparation. Mais d’autre part j’ai remarqué d’autres attitudes qui lui semble attribuées : dans ce rôle je me juge, je juge, je me contrôle, je contrôle, je rejette, je me sens rejeté, j’éprouve de l’injustice, arbore une rigidité. Du fait que "je" (l’alter), ou les "je" se reprochent d’avoir à résoudre la situation vécue par mon alter féminin, présent dans mon film, j’ai une propension à renvoyer sur l’extérieur ce qui m’est reflété.

 

Alors comment fonctionne ce petit groupe d’alter et de quelles personnalités est-il à peu près composé.

 

Globalement je sens que l’alter sauveur est celui qui est le plus activé par la culpabilité. Toutefois il veut soulager la peine de l’enfant perdu et traumatisé par la séparation avec sa jumelle (voyons toujours ici, d’avec le coté androgyne SDA). Le sauveur vit une confusion "identitaire" avec l'enfant. Car les plaintes et la douleur de ce dernier lui rappelle la sienne et surtout "la mission" à laquelle, tel un Sisyphe, il doit obéir indéfiniment.

Bien escamoté derrière le sauveur, œuvre un alter prédateur. Prédateur affectif et à ses moments, sexuel. Par lui se répercute une guerre menée contre le féminin, au sein de l’humanité, et d’autres lignées, comme celle des Gina’abul. Le prédateur communique au sauveur son esprit. Il lui dicte en quelque sorte, nombres de ses réactions ou plus exactement, en parasitant l’attitude du sauveur, immisce son comportement dans celui de ce dernier, et l’oriente à ses fins. Car le sauveur ne voulant pas voir ses chances de réussir échouer, est souvent pris entre plusieurs feux. Sans qu’il identifie que cette intrusion lui vienne d’un autre alter, l’alter prédateur, le sauveur tente à certain moment de polir tant bien que mal l’agressivité et les comportements dominants dont le prédateur fait preuve. Même s’il lui semblent que par moment ces comportements se rallient à sa cause.

 

Le prédateur en tant que tel est bien sur une émanation du Service de soi de 4D SDS. Mais ici j’ai senti qu’un prédateur avait "pris corps" en tant que personnalité et devait être cité comme faisant partie de la liste (ouverte) inventoriant mon altérité interne. Cet alter est certainement en lien avec d’autres programmes, mais, en tant que stratégie de survie et de contrôle et méprisant les valeurs SDA, il se mêle particulièrement bien avec le sauveur, qui lui, joue plus en façade dans le processus d'intrusion. Le prédateur "équilibre la mise" quand le sauveur se trouve en situation d’échec. Il couvre par son impulsivité et sa volonté de domination, les blessures à vif. Les siennes et celles d’autres alters. Pour cela, il peut prendre bien des masques, comme celui d’un inquisiteur ou d’un mari. Malgré qu’il soit en second plan, embusqué, le prédateur est un élément perturbateur qui peut avoir une énergie motrice dominante mais du coup, bousculer également les schémas affectifs portés par d’autres alters.

 

Puis, je découvrais un autre alter se greffant sur ce programme de sauveur. Celui-ci justifie aussi de ce qui arrive à notre philanthrope national, pour se manifester. Il s’agit de l’alter paranoïaque, ou le parano.  Il réagit sur la base de peurs profondes. Il a en particulier peur d’être exclu, et a un grand besoin de reconnaissance. C’est d’ailleurs un de mes alter que ce programme de besoin de reconnaissance extérieure dirige le plus. Il est territorial, susceptible, agressif, peut singer la violence dont il faisait d'ailleurs acte autrefois. Comme l’enfant, il est très "sensible" au rejet et à l’injustice. Très réactif, il est sur de nombreux "coups". Il véhicule lui aussi les peurs existentielles majeures affectant ma personnalité dans son ensemble.

 

Pour parvenir à cet état des lieux et déceler certains liens entre alter, ainsi que la présence du prédateur et du parano et des autres sous-personnalités, j’ai du effectuer un inventaire exhaustif des pensées et des comportements gravitant autour du programme de sauveur. J’en fais part ci-dessous.

J’aurais pu prendre un autre programme central autour duquel s’articule mon altérité, mais comme nous l'avons vu, l’exemple du besoin de sauver était tout choisi, puisque mes dernières expériences le mettaient en avant. L’ampleur de ce programme et de ses intrications que je découvrais, me poussèrent il y a quelques temps à démêler par écrit un beau sac de nœuds !

Même si je conçois que cet inventaire représente un surcroît de contenu pour ce texte dense et beaucoup plus long que les récits habituels, j’y ai vu un exemple parlant d’auto-thérapie avec le soutien de la Connaissance et de l’écriture. Ce qui m’a décidé à l’introduire dans cette partie.

Nous savons que dans la programmation de type Greenbaum, comme dans les programmations plus "bénignes", le programme implanté est associé à des signaux propres à le stimuler et à entretenir son activation. En contrôlant nos alter, cette combinaison programme/stimuli a pour but d’emprisonner notre conscience dans ces fameuses boucles temporelles de nature SDS. Cette étude axe donc sa présentation sur ces éléments déclencheurs.

 

J’ai pu distinguer neuf types d’éléments déclencheurs, avec souvent des réactions spécifiques, 9 types applicables au programme de sauveur, agissant sans doute principalement sur l’alter correspondant, par conséquent, le sauveur. Différents types de couple stimuli/réaction peuvent se combiner dans la même scène. Je note en italique les alter que je sens être concernés en plus du sauveur :

 

 

1. Bien sur, la première catégorie correspond au fait que quelqu’un d’autre exprime ou montre le besoin d’être sauver. Là, le bon samaritain est à l’aise, jusqu’au moment où certains facteurs décrits ensuite peuvent le faire basculer dans l’une des catégories suivantes. Ici il manifeste inquiétude, compassion (en fait complaisance), diligence, assurance et "donne/montre" le meilleur de lui-même. Le professeur.

 

2. Il se sent frustré, contrarié, si finalement l’occasion de se montrer sous son meilleur jour s’évanouit sans qu’il ait pu prodiguer ses bons offices. Inconsciemment il vit un manque, celui du dû qu’il imagine lui revenir, celui qui doit étancher sa soif d’être reconnu et apaiser sa peur de se retrouver seul avec sa culpabilité. Jugement, auto-jugement et réflexe de défense pouvant se traduire par un comportement type attaque. Le parano, le prédateur.

 

3. Toujours pour les mêmes raisons, il est touché et sa réaction peut être la susceptibilité, si un reproche est perçu qui signifie à ses yeux que sa mission, notamment auprès des femmes, a été mal conduite. Jugement, auto-jugement et réflexe de défense pouvant se traduire par un comportement type attaque. Le parano, l’enfant, le prédateur.

 

4. Frustration vis à vis de quelqu’un qui tourne en rond dans une situation, et qui est dans le déni quant à ça. Les alter peuvent alors faire face à une attitude de défense. De l’autre "coté" (chez un figurant du film) un alter victime et/ou prédateur peut se réveiller. Car derrière le statut de victime et le fait de se lamenter sur son sort, réside parfois une tactique de prise d’énergie.

Bien entendu ce genre de comportement renvoie l’alter à sa sensation d’être perdu, à sa peur face au monde, à sa victimisation. Causes de son désarroi personnel que le sauveur retourne vers l'extérieur pour motiver son besoin de sauver l’autre. Besoin qui au fond provient du sentiment que porte l’alter, et les alter concernés par ce type de déclencheurs, de nécessiter eux-même d’être sauvés. Ici mes alters incarnent donc particulièrement le mécanisme déni qu’ils ont en miroir dans l’entourage déclencheur. Forcing, intrusion et condescendance. Tentative de prise d’énergie et de pouvoir. Le prédateur, le professeur.

 

5. Dans certaines situations, il s’isole et vit un sentiment d’abandon. Ceci car il a alors peur de déplaire et d’être face à l’échec, ce qui soulignerait sa culpabilité et la souffrance qui en découle. Cette solitude, qui s’apparente à une auto-punition, a pour effet de maintenir certains alter dans la croyance et l’attachement à une faute commise. Ce phénomène est alimenté par la rémanence d’actes SDS perpétués à l’encontre d’autrui et relayée par les alter concernés par ce type. Pour une part, l’alter sauveur nourrit l’illusion inconsciente de reprendre pouvoir sur sa destinée en s’infligeant une auto-punition. Il modèle la réalité pour qu’elle soit vécue comme telle. L’autiste, l’enfant.

 

6. Les fautifs. Les comportements qui, selon le point de vue du sauveur et des alter activés, ne respectent pas "les valeurs" et l’ordre des choses, sont ici les éléments déclencheurs. L’alter est renvoyé à sa propre inconscience et à la culpabilité qui le hante, par l’action des alters d’autrui dont il est témoin. Il manifeste son effarement, qui en général laisse place rapidement au jugement. Il s’occupe de juger ce qu’il voit pour repousser loin de lui ce qu’il perçoit inconsciemment comme l’épée de Damoclès de son auto-jugement (à propos d’actes concernant cette ligne ou une autre). Il peut prendre le rôle de redresseur de tort envers son entourage. Le parano, le professeur.

 

7. Les personnes qui ne manifestent pas de besoin – apparents en tout cas, et qui sont neutres par rapport à cette question du salut. Le sauveur se retrouve le bec dans l’eau. Il ne trouve pas sa place, tente de déceler dans l’attitude de son interlocuteur un indice pouvant autoriser sa vocation à s’exprimer. Souvent un sentiment de dévalorisation survient ainsi que celui d’être perdu. L’alter peut entrer également dans un repli sur soi. Le sympa, l’enfant, l’autiste.

 

8. Les guerriers. Femmes ou hommes, ces personnes donnent l’impression de contrôler la situation, d’être à l’aise et d’aller de l’avant. Pour l’alter prédateur, le misogyne et le parano, ils ont tendance à imposer leur point de vue. Encore moins que dans la catégorie précédente, ce ne sont des bons "clients" pour le petit monde qui vit du syndrome de sauveur. Soit le comportement de ces alter externes est toujours sur le mode guerrier, soit ils perçoivent le prédateur et le sauveur qu’ils ont en face d’eux, et se sentant menacés, s’opposent soudainement cette attitude à l'énergie prédatrice. Dans ce cas, les alter externes sont peut-être inspirés par le Soi SDA. Ici le sauveur est sans doute supplanté par le prédateur. Mais l’agressivité de ce dernier et ses tentatives de déstabilisation et de domination, qui mettent le sauveur en second plan, procure à ce dernier un soulagement et lui font oublier la culpabilité qu’il ne peut avoir l'impression d’évacuer sinon. Ce que pensent les autres alter internes ou ce qu’ils manifestent, lui servent de validation dans ce sens. "De toute manière, les présomptueux que nous avons là, qui suscitent un tel mécontentement, ne méritent pas mon précieux secours !" Le parano, le prédateur, le misogyne.

 

9. Les pactes. Nous passons des pactes d’âmes notamment, avec des personnes. Ces pactes nous rendent redevables d’une forme d’aide par exemple. Ils peuvent susciter un attachement très fort dans cette vie sans que la cause de cette attachement n’y soit identifiable de prime abord. Encore une fois, il s’agit d’un phénomène karmique ou, résonant. Je pense que ce phénomène intervient dans nombres de mes relations et en particulier dans celle avec Hélène. Je ne vais pas m’étendre ici sur ce vaste sujet, mais l’on peut comprendre que c’est un élément pouvant stimuler le programme de sauveur. Il fait entrer en ligne de compte beaucoup d’aspects présentés dans les autres cas : dévouement, désespoir, l’oubli de soi, l’auto-punition, colère, auto-jugement, etc. Y a t-il un chevalier dans le coin ?

 

 

Donc le constat est : les alter ne sont pas vraiment conscients d’eux-mêmes ni des autres alter. Mais ils interagissent malgré tout parfois entre eux, de sorte que l’interaction d’un alter avec l’extérieur peut se faire en fonction d’un jeu interne inconscient incluant plusieurs alter internes.

Cela explique, que la plupart du temps, quand je "m’arrête" pour observer mes actes et pensées, je me rend compte que je ne sais pas d’où ils viennent ni pourquoi ils correspondent à des états vécus si différents. Et c’est en partie ce qui m’a amené à prolonger le travail d’introspection par cette étude de cas.

 

"Nous" (le moi multiple) ne savons pas qui "nous" sommes. Ce qui me cache qui je suis.

 

Nous "changeons" au cours du temps, et même d'un endroit à l'autre. Nos personnalités-alter changent depuis la naissance, depuis l'enfance. Même s'il s'agit toujours en fin de compte d'incarner inconsciemment des scénarios nous insérant dans une illusion mécanique. En réalité dans ces changements il n'y réellement aucun changement. Si vous ne vous êtes pas encore aperçu de la nature "réelle" de la situation qui se trouve dans l'envers du décor, faites l'observation de ceci. Vous êtes multiples et vous n'êtes personne. Vous changez sans vraiment changer.

En changeant d'endroit, d'interlocuteurs, d'état cérébral (état de veille, de sommeil etc.), ou bien en passant d'une classe à l'autre, de l'école primaire au collège, nos émotions et nos pensées, elles-mêmes dirigées par le Service de soi, déterminent au fur et à mesure les acteurs/alters qui entrent en scène. Ce qui est inoculé, structuré et sollicité à travers un vécu de plus en plus robotisé, renforce les alter s'ils étaient déjà présents, ou induit leurs disparition, occultation temporaire ou apparition, selon la vision des machinistes et scénaristes de 4D SDS.

Si bien que l'on peut effectivement s'étonner, qu'au moment de certaines étapes charnières de la vie (mais pas seulement, c'est juste que le phénomène y est plus remarquable), transition enfance-adolescence, changement de région, de ne pas reconnaître quelqu'un ou soi-même. Mais cela est logique. Du fait de notre inconscience de ce jeu de dupes, nous sommes à la merci des variations de l'existence, que seul le consortium SDS contrôle afin d'en extraire un maximum d'énergie émotionnelle et un asservissement total des consciences.

 

À nouveau, si nous sommes honnêtes dans notre observation, il nous sera alors impossible de voir dans ce qui nous anime, nos dires, les différents actes dont nous sommes les  protagonistes, la preuve de l'existence d'un centre existant. En fait, en dépit de ce que nous pensons et ce à quoi nous nous accrochons anxieusement, il n'y a véritablement aucune "identité individuelle" au milieu de ce charivari auquel s'apparente le théâtre de nos existences. Il semblerait plutôt, qu'en fonction du contexte, c'est à dire des stimuli activés (en famille, seul, au travail, en congé, selon l'interlocuteur, etc.), que tel ou tel personnage/alter se mette en route sans que l'on puisse en vérité, être témoin de quoique ce soit, et encore moins de dire quelque chose de cohérent sur ce qui nous arrive.

C'est en ce sens qu'une récapitulation peut-être salvatrice (en tout cas elle le fut pour moi), pour se rendre compte par un minutieux inventaire, comment le système SDS nous a façonné, au sein de quel rôles il confine notre conscience en visualisant les tournants principaux de ce façonnage.

 

 

 

En conclusion de cette étude de cas, je dirais que la démarche qui l’englobe, me guide vers la compréhension de qui je suis, justement. C’est à dire une conscience, la Conscience Androgyne qui s’expérimente par le biais de plusieurs scénarios. Un tel chemin me confronte à la peur et à la folie associées à cette question : est ce que je peux à un moment penser, ressentir, agir en mon âme et conscience ? Il me donne aussi l’opportunité de dépasser les symptômes programmatoires.

Au travers de ce travail et de la conscientisation qui l’accompagne, je me libère de mécanismes de contrôle jusqu’alors prégnants, comme celui du sauveur, et émanant du système SDS.

Le processus qu’il le caractérise repose sur l’observation de mes différentes facettes disséminées dans le film et démontre comment que je peux reconnaître les rôles qui me sont attribués. Cette reconnaissance va de pair avec une métanoïa qui induit un rapport plus conscient à moi-même, me change, change mon rapport au monde et même mon monde.

 

Par cette voie "naturelle", qui consiste à connaître mes parts SDS, comme celles SDA, je me tourne vers un nouveau présent qui appelle un futur orienté SDA dans lequel de plus en plus de parts SDS sont converties.

 

 

* * *

 

 

À mon sens il y a différentes façon de programmer et d'entretenir la présence des alter. Il y a aussi différents degrés de cloisonnements. Le système 3D SDS est lui-même fourni en moyen de programmation qui sous l’influence de la 4D, procèdent tous, de près ou de loin du protocole PDH (voir l’encadré ci-dessous). Ces moyens peuvent créer une part en nous ou se servir d’une part déjà existante, et provoquer son isolement plus ou moins radical, fondé sur des traumatisme souvent récurrents. Ces traumas ponctuent déjà le niveau courant de la réalité sociale qui reçoit les répercutions de niveaux de programmation plus puissants.

Différents vecteurs traumatiques jouent de la culpabilité et alimentent ainsi la victimisation chez une grande majorité d’humains. La culpabilité joue un rôle important dans l’omerta qui enveloppe cette réalité. Elle forme le squelette du contrôle social. Ce protocole de programmation par trauma est répercuté dans le milieu familial, où souvent ses effets commencent, et s’étendent à tous les groupes et égrégores SDS que nous construisons. C’est donc une définition élargie de l’alter et de sa formation que je vous propose ici.

 

PDH, pain, drug, hypnosis :

 

 

Protocole de contrôle physique et mental combinant l’emploi répétitif de la souffrance (occasionnée aux autres et parfois à soi), des drogues (on peut élargir à tout un éventail de phénomènes addictifs omniprésents dans notre contexte vécu) et de l’hypnose (pareil cela peut s’élargir à l’effet que peut provoquer n’importe quel objet de désir, le marketing publicitaire, les nouvelles technologies, la diffusion de certaines images et les informations mainstream ressassant par exemple toujours le même point de vue).

 

http://mk-polis2.eklablog.com/s-m-a-r-t-conference-abus-rituels-et-controle-mental-chez-les-francs-m-a98914725

 

En effet, mon parcours d’ancien addict à des drogues reconnues lourdes comme l’alcool, la cigarette, les cannabinols génétiquement modifiés afin d’en renforcer l’effet, et autres gâteries psychotropes, m’apprend aujourd’hui à voir que l’ensemble de notre société tend à fonctionner sur ce principe trinitaire. Je dirais depuis l’arrivée de l’agriculture et des glucides en masse, ainsi que du monothéisme patriarcal, tout me semble se décliner selon ce cocktail infernal.

On peut considérer que les prédateurs SDS sont les opérateurs qui "dispatchent" sans cesse les programmes/alter dont ils sont eux-mêmes porteurs sous des formes plus ou moins semblables. Bien entendu ces programmes, par les croyances qu’ils colportent, créent la réalité qui les activent, qui les stimulent, par la déviation du pouvoir créateur de la Conscience tout d’abord – dont nous sommes possesseurs et que nous conservons bien que nous soyons manipulés –, puis par un effet de boucle de rétro-action qui s'y ajoute ensuite. Ils engendrent ainsi – ou modèlent – un "espace" d’où il est possible de soutirer de l’énergie pour le compte de la hiérarchie du Service de soi.

La prise d’énergie SDS s’effectue donc par le biais de l’installation d’une altérité divisée et marquée. On doit comprendre que le Service de soi distribue pour cela les programmes, comme l’on distribue les scripts pour la réalisation d’un film, à divers acteurs qui vont les jouer et leur donner corps. Les alters sont ces acteurs, et finalement la réalité qu'ils contribuent à matérialiser, œuvre qui porte le titre cosmique de "Programmation". Les rôles de ces alter/programmes sont définis de telle sorte qu’ils constituent la fin la multitude animée "d’ennemis intimes" qui habitent notre subjectivité mais également le monde qui nous entourent. Je remarque que le contexte de l’enfance, bien qu’il ne soit pas le seul, est un terrain privilégié qui est à la croisée des interférences passées et futures, que Service de soi dirige sur la personnalité. L'état d'enfance, état par lequel l'humain est contraint de passer inévitablement lorsqu'il est rebouté dans la Matrice de 3D SDS, est promulgué par les opérateurs SDS car il leur assure un conditionnement optimisé de la conscience humaine, réitérable quasiment à l'infini.

 

De rencontres en rencontres, d’expériences en expériences, de ligne temporelle en ligne temporelle, les alter sont par conséquent vecteurs de programmation. Ils sont au cœur de celle-ci et je les identifie même parfois, comme vous le voyez, aux programmes qui les façonnent et contrôle l’énergie qui les "irrigue", qui transite par eux. Les alter diffusent eux-aussi les programmes SDS d’une fractale d’âme à l’autre. S’étant adaptés à une ligne donnée, l’écho silencieux du programme, tel ou tel comportement – la plupart du temps morbide puisque inconscient –, se propagent d’un "temps à l’autre", contaminant et assujettissant une grande portion de l’âme prise dans le collimateur. Nous constatons de fait, que les expérimentations des émanations de l'âme touchée, sont par la même déviées, pour ainsi dire, de manière systématique. Ces "petits robots intérieurs" sont les rouages du robot principal, que devient peu à peu la personnalité globale.

La majeur partie de notre vie, sans qu’ils soient forcément des meurtriers ou des maîtres de cérémonie sataniste – ce type d’alter existe cependant et marque l’échelon central de cette programmation dont tous les autres subissent l’impact par effet domino –, les alter nous font alors à notre place.

Au fur et à mesure, en m’exerçant à les dépister, une cartographie de l’âme prisonnière apparaît. J’observe la façon dont les prédateurs me pilotent à travers eux, et dont ils tentent de piloter les personnes qui se manifestent dans mon champ de perception. Second point qu’il peut être très intéressant d’observer pour approfondir l’état de ma propre altérité. Mais il est nécessaire pour y appliquer un minimum d’objectivité, d’avoir entamé suffisamment ma propre introspection pour que ce genre de retour soit profitable.

 

Alors je peux voir comment le théâtre extérieur explicite mon théâtre intérieur : les alter s’allument à tour de rôle chez chaque personne en fonction de la phase en cours. À certains moments je peux deviner que se sont les plus obsessionnels, les plus vindicatifs qui prennent le dessus, à d’autres se sont les plus passifs, ceux moins en relief et qui sont là pour "noyer le poisson". Dans ce théâtre, différents stimuli émergent. Parce que nous n’en prenons pas ou peu conscience, ces stimuli ricochent sans cesse d’une personne à l’autre, d’une situation à l’autre, par un effet tournoyant, si bien qu’après avoir réagi à un effet nous pouvons être à notre tour celui qui en est le protagoniste dans l’interaction suivante.

 

 

 

 

Apparemment, dans le matériel conventionnel – et même alternatif - qui documente le sujet, la personne multiple est un cas à part. Il est vrai que nous sommes habitués à voir les autres de manière monolithique et cela vient du fait que, souvent, nous nous imaginons comme tel. Ce qui sort de ce cadre de point de vue est bizarre, et ne nous concerne pas. En tout cas, nous l’espérons. La majorité des gens ne sont pas entraînés et refusent de voir l’infinité de variations extérieurs qui laissent présager une multiplicité sous-jacente très variable elle-aussi, qui définit cependant un environnement SDS cloisonné. Parce que cela nous dérange, et suppose à un moment donné de regarder notre propre multiplicité et d’accepter tout d’abord que je ne suis pas maître en mon royaume et que secundo, les personnages que j'y vois sont loin de correspondre au prêt-à-penser dont pourtant ils/je se targuent.

Mais qu’est ce que ce royaume ? Quelles sont les croyances qui nourrissent la certitude de ses fondations ? Au travers de l’analyse de mes expérimentations, se trouve une partie des réponses à ces questions et nous allons continuer d’y répondre puisque, sans relâche, la Supraconscience nous exhorte à un regard plus conscient et plus ouvert par le biais de ces leçons.

 

À mon avis la société contemporaine est intrinsèquement génératrice de personnalités alter dissociées, de fragmentation de la conscience contre-performante. Les versions plus "anciennes" de notre société l'étaient/le sont de manière différente (peut-être plus ouvertes à ce sujet) et sont de fait un support de résonance donnant au faisceau de lignes que nous expérimentons, la possibilité de mettre en avant un certain type de fragmentation. L’apogée du matérialisme à laquelle nous assistons, dénigrant certains palliatifs religieux, certaines connaissances animistes, tout en conservant pour ses intérêts une morale désincarnée, favorise la formation de comportements déviants qui sont la source de ces nouvelles facettes occultes de la personnalité. Bien entendu, nous reconnaissons ici la stratégie séculaire du Service de soi de 4D, cherchant à parfaire ses techniques divisant l’âme. Parce que nous nous interdisons d’expliquer tel ou tel phénomène paranormaux, d’accepter nos fantômes transgénérationnels, d’assumer telle ou telle différence, tel manque à la moralité, telle pulsion, etc., les divers traumatismes de la non acceptation ont alors tout loisir de fabriquer un cloisonnement d’envergure des personnalités. Je rappelle au passage, que les fameux prédateurs de 4D sont d’autres moi, fractales d’âme évidemment enfermées dans l’ornière d’un temps SDS. Si nous élargissons notre point de vue, une telle ornière nous apparait alors appropriée à l’expérimentation du cycle cosmique de la régénération de la Conscience. Si bien que la quantité de part SDS d’une âme est peut-être un critère mesurant "sa jeunesse".

 

Précisons que le trauma même s’il est au centre de la programmation, n’est cependant pas le seul élément qui donne à celle-ci sa terrible efficacité (certains traumas peuvent d’ailleurs être vitaux à l’évolution et ils le sont tous d'une certaines manière). Il y a en effet aussi, un contexte programmatoire incluant de nombreuses composantes. Notamment, la présence d’une phase rassurante, maternante, survenant généralement peu de temps après la création du trauma dans le protocole de programmation. Cet aspect vient clore le schème basique de la programmation répété en général de nombreuse fois, afin de garantir l’effet dissociatif et le contrôle mental qui en découle. En répondant au besoin/réflexe d’être rassuré saisissant l’individu qui vient de subir le traumatisme, cette phase, souvent effectuée avec bonne volonté (et ayant bien souvent pour fonction inconsciente de tranquilliser aussi celui qui rassure), a surtout pour conséquence de permettre un enfouissement profond du trauma et donc, dans tout les cas, une efficacité accrue du rôle de celui-ci sur le plan du contrôle. D’autant plus, que généralement la programmation commence pour tous dans l’enfance, période où le fait d’être rassuré est sans doute "naturel", mais où surtout, celui-ci s’installe comme un automatisme en même temps que la (re)programmation va croissante.

Et ceci parce que cette phase qui conclue le schème programmatoire, par sa nature en apparence douce, se substitue quasi systématiquement, à la possibilité d’une formulation par les mots pouvant aider à porter un regard sur l’impact de l’agression subie. Ce qui aurait alors pour effet de resituer cet acte émotionnellement, physiquement et même mentalement, pour qu’il soit intégrer.

Cette combinaison redoutable se retrouve donc aussi bien dans la programmation par abus ritualisés de type satanique, que dans des exemples plus répandus (quoique les chiffres concernant ces rituels sont conséquents), tel que la diffusion d’informations au journal télévisé. Dans ce dernier cas, les sujets à priori anodins et gentillets, succèdent aux annonces catastrophiques et à celles de faits divers épouvantables livrés de sous une forme brute.

 

 

 

 

Allons plus loin dans notre exploration pour mieux comprendre ce phénomène complexe car de nombreuses clefs pour appréhender la nature ontologique de notre réalité peuvent être ainsi dévoilées.

L’une des propriétés principielles de l’âme qui évolue, de l’âme évoluée, de l’âme tout court, est sa multidimensionnalité. C’est à dire sa propension à expérimenter un grand nombre d’informations au travers de ses fractales envoyées en "émissaires" jusqu’aux confins du multivers d’espaces/temps, qu’elles participent à matérialiser.

Quelques questions : Les personnes chez qui la multiplicité se manifeste de manière caractéristique, ne seraient-elles pas d'une certaine façon un "copier/coller" de l’âme "d’origine" SDA, dont cette fractale hérite l’ouverture à la multidimensionnalité, lui garantissant à tout moment de se relier aux autres fractales d’où lui parviennent des informations évoquant des expériences SDS ou SDA parallèles ? De ce fait l’âme, chaque âme au cours de son évolution, n’est-elle pas conduite à donnait consistance à l’Unité plurielle et organique qui nous englobe tout autant que nous la constituons ?

Pas conséquent, il me semble logique que cette multiplicité ne soit pas réservée à certains cas "plus expérimentés", et qu’elle soit potentiellement accessible au cas plus novices. Ce qui corroborerait les observations que je fais continuellement. Pour ces derniers, nous pouvons considérer que les faits observés (l’apparence monolithique du vécu) ont pour raison d’être que l’expérience multiple en est encore à ses balbutiements. Mais selon les circonstances de la vie et "grâce" au effets de la programmation, cette multiplicité intérieur, écho de l'univers pluriel, se redessine.

De même que le nouveau-né met un certain temps à voir ses circuits neuronaux atteindre un niveau opérationnel, cet âme ne s’est pas encore déployée sous les effets du Service de soi. Service de soi qui favorise le nombre d’expériences vécues par le biais des réincarnations notamment, et qui accentue par voie de conséquence, la valeur en tant que "réalités", des lignes temporelles correspondantes à ces réincarnations successives. Dans cette phase cruciale de l’apprentissage, l’âme neuve est peu à peu fragmentée et doit alors dépasser l’esprit de division produit par la distorsion/prédation pour connaître, ou reconnaître, la réalité hyperdimensionnelle, par les dynamiques d’exploration et de réunification qui s’ensuivent. Une part des âmes ayant déjà expérimenté cela, peuvent depuis le futur, aider par un effet de va-et-vient s’accentuant, ses fractales plus novices, à rejoindre la Loi UN, et par "contact", des âmes naissant à leur multidimensionnalité.

 

Ainsi que je l’évoque dans L’ombre et l’Unité, la partie originelle dont chaque fractale véhicule l’héritage (ne le manifestant en général que dans les lignes fédératrices comme celle où nous sommes actuellement), subsiste au sein de la personnalité multiple en tant que centre plus ou moins neutralisé par la programmation. Le centre de la personnalité ou part SDA, est celui qui permet au fur et à mesure de l’éveil, de réinstaller une communication "locale" entre les alters. Ce qui produit simultanément, la compréhension de notre réalité multidimensionnelle et donc de l'univers intersubjectif, et ouvre à un vécu pleinement conscient de ces aspects. C’est à dire que lorsque ce centre est régénéré, les fractales éparpillées à l’échelle du Tout peuvent être rassemblées grâce à l’Échange avec le Soi qui est alors favorisé par cette régénération.

Bien sur on peut dire que cela est déjà fait, puisque c’est la caractéristique de l’âme originelle. En fait, cela se fait "en même temps" dans une cohérence évolutive qui dépasse notre appréciation de la temporalité.

 

Petite parenthèse : le temps global n’existant pas, la partie originelle est en fait la plus proche du Soi sur le plan de la résonance. Elle fusionne avec lui, elle est donc dans une ligne que nous voyons avec notre vision linéaire, dans le futur. À ce titre les appellations futur ou passé comportent tout de même une logique en rapport avec le cheminement de la conscience.

 

Chacun des alter, selon le ou les traumatismes qui l’ont façonné, s’il est mis ou non en connexion avec l’au delà par des rituels spécifiques, s’il se réfugie dans son "monde", développe certaines capacités présentes dans l’ADN et mise en exergue par sa participation à un échange paranormal. Ceci est renforcé pour les alters les plus enfouis, donc les plus déconnectés, du fait que l’intendance est laissée à une personnalité hôtesse, nommée Personna par Jung. Soit une personnalité de façade qui gère l’intendance et le rapport social standard avec l’entourage. Voilà pourquoi les alters plus profonds ne sont pas accaparés par la réalité de Mr Tout-le-monde. Ils peuvent ainsi voir certaines facultés se décupler, car leur attention, quoique toujours cloisonnée par des croyances et la souffrance, peut se porter entièrement sur les champs de l’âme correspondant et solliciter une spécificité dénotant de notre réalité.

 

Devenir Soi au travers de cette exploration et réunion interne, est le chemin choisi par la Conscience pour faire cet aller-retour entre Elle et Elle. En effet, nous voyons que pour que cette réunification soit réelle, nous devons nous extirper du mensonge et dépasser la séparation. Ce qui a pour conséquence de nous donner accès à un point de vue objectif, à une dynamique de l’objectivité avec lequel nous apprenons à fusionner. Et cette dynamique objective est l’empreinte de la Conscience.

D’une certaine façon l’Ombre nous donne l’impulsion nécessaire du retournement. En activant notre volonté à lever son voile, elle détend le ressort qui nous lance vers la redécouverte de la Conscience et de l’Unité.

N’avons nous pas là une preuve supplémentaire de la participation du Service de soi à la construction de l’Expérience qui offre à l’âme et à la Conscience SDA de se reconnaître ?

 

 

Sur le sujet des personnes multiples :

 

http://mk-polis2.eklablog.com/l-expose-greenbaum-p634283

 

http://www.multiples-pages.net/mp05-systeme-multiple.html

 

http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/billy-milligan-l-homme-aux-24-45432

 

http://www.elishean.fr/9252/

 

Ci-dessous un lien d'obédience New Age mais qui comporte des informations pertinentes :

http://www.au-coeur-des-moi.com/fr/concept-sous-personnalites.php

 

Dans bien des cas, rajoutez la connaissance de la programmation et celle du rôle de la prédation hyperdimensionnelle, et constatations et raisonnements qui étayent ces matériaux, s'organisent de manière percutante !

 

 

 

 

Comment retrouver la synergie des alter :

 

Eh bien, certains ont déjà tendance à communiquer, à s’associer, pas nécessairement dans une volonté d’entraide consciente comme nous l’avons vu. Pour ce résumé nous pouvons nous appuyer sur l’étude de cas qui précède.

 

Globalement, je pense que c’est l’approfondissement de la connaissance du mécanisme d’altérité, qui est la base de cette réunification, qui va redonner un dynamisme spirituel à la personne. Ensuite c’est le fait d’appliquer à cette connaissance tout le processus de déprogrammation et de métanoïa (retour sur soi), retranscrit par exemple dans ce blog. Le but est de réinstaller le dialogue interne, une coordination qui supplante les antagonismes, les peurs et les traumatismes séparant et isolant les alter. Car cet état de fait, répétons-le, divise notre conscience et annihile notre présence à nous même. Soit, par voie de conséquence, notre construction et notre cheminement par l’Échange.

 

Concrètement c’est un patient travail qui consiste à apprendre à repérer chaque personnalité, et déterminer le plus précisément possible ses caractéristiques, à savoir : de quels programmes dépend l’alter, quelles sont ses réactions, ses comportements et qu’est ce qui le stimule.

Au final, dans cet objectif de synergie, il est question de comprendre ce qui différencie l’alter, ce qui l’oppose parfois aux autres mais aussi ce qui fait qu’il s’enferme sur lui-même. Sachant qu’il est logique que de nombreux alter soient reliés par leur antinomie puisqu’ils incarnent fréquemment un même programme avec des expressions contradictoires.

Par exemple, plusieurs alters peuvent contrôler à un moment donné la constellation personnelle au profit des prédateurs SDS. Un autre alter peut nous aider à neutraliser celui qui prédomine et qui nous emmène dans tel ou tel comportement mécanique. Schématiquement, l’utilisation, ou du moins, la compréhension qu’il existe un ou des alters pouvant faire miroir à celui qui domine momentanément – le cas victime/bourreau illustre typiquement cette réalité –, peut permettre de savoir ce qu’il manque à ce dernier, à quoi il se ferme, etc. Par effet de réciprocité je peux ensuite mieux connaître celui ou ceux qui se trouvent être d’une manière ou d’une autre, en arrière plan. Et comme ça de fil en aiguille, le dialogue se retisse.

 

Il faut souvent accepter de se perdre pour se retrouver après avoir erré dans le dédale de notre altérité et le saisir. Il s’agit avant tout d’identifier qui prend les commandes, car c’est cet exercice, qui amènera la libération de des alter et les redonnera au centre fédérateur de la personnalité en coordination avec le Soi. Car la conscientisation du phénomène d’altérité qui en résulte, nous place automatiquement au niveau de cet échange unitaire avec la Supraconscience. Nous devenons peu à peu aptes à avoir une lecture multiple et unifiée, car ce travail nous conduit à expérimenter la nature libératrice et concrète de celle-ci.

 

On peut voir un alter et en déceler deux par la suite qui agissent au sein de la même activité psychophysique. L’étude de cas l’a démontré avec le sauveur. Il faut "sentir" chaque alter et oser être conscient de ce que nous vivons dans sa peau. Sentir aussi la signature énergétique des prédateurs qui sont en arrière plan. Ma perception de l’altérité à tendance à bouger, et je suppose qu’il en va de manière identique pour l’altérité elle-même. De toute façon, perception de soi (de "nous" en l’occurrence), et altérité, forment à mon avis, une dynamique mutuelle.

 

D’après mes observations, pour progresser vers notre unification interne et multidimensionnelle, il peut être nécessaire d’enlever "un casque" que les prédateurs apposent sur la part d’origine, la part SDA – notre connexion à la Conscience et par conséquent notre faculté d’être conscient. Ce casque hormonale, neurologique, ondulatoire que vous ressentez peut-être, paralyse et a énormément paralysé en ce qui me concerne, cette part SDA. Il est un des facteurs supplémentaires, avec l’altérité, qui "nous" (collectif d’alter) coupe de l’Échange avec le Soi qui passe par notre centre.

Il nous coupe aussi des messages des autres moi parallèles qui sont souvent le reflet de certains alter – et se font donc l’écho de certains programmes –, échange que la part centrale SDA est essentiellement à même de décrypter et d’encourager. En fin de compte, ce casque bloquant le partage informationnel, a pour fonction directe de nuire au processus réciproque de réunification interne de la structure subjective, et de réunification multidimensionnelle qui lui est corollaire.

"Ôter le casque" marqua pour moi, le moment où je redevins présent dans une proportion suffisante pouvant dès lors s’accroître. Cela implique un gros effort de concentration qui peut prendre différents supports, comme la méditation, la respiration, le silence, l’observation en général, l’action sur la circulation d’énergie au sein des corps, l’équilibrage des vitesses psychique et physique, etc (cf. les soutiens inventoriés et détaillés dans la partie précédente). Ces "pratiques" servent alors l’objectif fondamental qui consiste à se réapproprier l’usage de la conscience ou, si l’on veut, donner une place de plus en plus grande à celle-ci. Elles s’y emploient en aidant notamment à saisir la dimension concrète de la Connaissance.

 

Vous le voyez, le dessein est d’être au maximum dans la position de l’observateur, donc d’intégrer au mieux le point de vue de la part SDA. De cet endroit, l’observateur, fort des connaissances qu’il a assimilé antérieurement au travers de ses métanoïas, peut identifier petit à petit les alters qui rentrent en action, éviter de tomber dans le piège de leurs systèmes réactifs, et de là, percevoir leurs besoins ainsi que les capacités qu’ils ont à offrir à la collectivité SDA en cours de reconstruction.

Une telle attitude incorporant la déprogrammation émotionnelle, épigénétique et vibratoire, effectuée au niveau de chaque alter mais aussi de l’ensemble de la personne multiple – le complexe mémoriel sociétal comme le désigne Ra le messager de la loi Un –, au moyen parfois d’abréactions (revécu de l’empreinte émotionnelle), est la voie vers la fusion des personnalités en même temps qu’une ouverture réelle sur notre multidimensionnalité.

Pour finir, je voudrais faire une petite digression qui m’a été inspirée par l’expérience de mon altérité, mes recherches et divers signes pointant un sujet revenant régulièrement, j’ai l’honneur de vous présenter, Mr le Vampire !

 

En effet, "l’image" du vampire, la réalité du vampirisme, m’est apparue clairement en résonance avec celle de l’altérité, c’est à dire à nouveau comme un prolongement du phénomène de prédation et de celui de l’Ombre. Je sentis que cette réalité avait pour socle une partie de moi, autre, inconsciente, inacceptée, qui se retrouve aussi à l’extérieur. Une partie à travers laquelle s’exerce le système SDS de prise d’énergie, envers les autres et envers moi. Une partie vectrice de prise d’énergie autant qu’elle la subit. Cette partie exclue de l’Échange, que la part "officielle" tente de tenir à l’écart pour cacher le fait qu’elle lui ressemble, ne connaît que le vol.

Est ce que l’archétype du vampire s’est ancré dans l’inconscient collectif parce qu’il est une forme symbolisant le système prédateur, ou bien le vampire désigne-t-il une chose en particulier dans nos profondeurs, c’est à dire un groupe d’alter, ou à un alter spécifique, remarquables par leurs fonctionnements ? Les deux sans doute. Et c’est le rapprochement que m’amènent à faire mes expériences.

 

Dans un premier temps, il faut dire que le vampirisme illustre singulièrement les pratiques de la prédation de 4D SDS, tant parce qu’il y est question d’aspiration de l’énergie vitale que de tactiques de contrôle basées sur l’hypnose. Et comme je l’ai dit juste au dessus, le vampirisme a, à l’identique du système de prédation, ses racines autant à l’extérieur, qu’à l’intérieur de la psyché humaine.

D’autre part, les diverses manifestations à travers lesquelles se matérialise le vampirisme, que j’en sois le vecteur, le témoin ou "la victime" (ou les trois à la fois), ont comme propriété le renforcement du programme qui les sous-tend (la contamination par la morsure). Par exemple : si une personne agit par besoin de reconnaissance, et qu’elle soutire de l’énergie par ce biais, il y a de fortes chances qu’elle continue à opérer de la sorte de façon croissante. Et elle donnera sans doute envie inconsciemment, aux victimes de son stratagème, d’en faire autant. Et ainsi de suite, cela étant valable dans de nombreux cas... Cette tendance cybernétique est bien une caractéristique recherchée par le Service de soi, et incorporée à sa stratégie de programmation. En vérité, elle est une propriété valable pour tout ce qui "se meut" dans la Création. Seulement, comme toujours, et pour que nous puissions expérimenter et avoir le choix, il y a le renforcement involutif et celui évolutif (par l’apprentissage), tout deux usant de boucles rétro-actives.

 

Même si ses grands principes restent inchangés au cours des siècles (magie, hypnose, manipulation, programmation) le vampirisme s’adapte. De nos jours, il passe également par les incessants coups de fil plus ou moins frauduleux, l’utilisation de l’IA, la publicité, les émissions TV et leurs rituels de consentements, les thérapies New Age en plein essor, internet, l’éducation, le monde professionnel, l’argent et les mutations dont il est l’objet, etc., pour finalement se répercuter sur les programmes individuels, dépendances affectives, certaines résonances trans-générationnelles, peur du manque, blessures, obéissance docile, qui fondent la pyramide gigantesque du vampirisme.

Puisque dans cette "réalité" il y a un manque inhérent d’énergie – ce qui est logique puisqu’elle se situe en surface, dans la distorsion, et est déconnectée de l’Échange avec le Soi collectif –, et puisque l’on nous prend, que l’on nous vole constamment de l’énergie, nous développons le réflexe de prendre à notre tour de l’énergie à autrui, et cela devient une véritable obsession dont la plupart des gens ne sont pas conscients. Ce qui fait d’eux de véritables robots.

 

Cette dimension mécanique qui prend possession de l’humanité dans sa totalité et la rend esclave du prendre/ajouter, signifie que le vampirisme se propageant sur le terrain apprêté par l’Ombre, est toujours plus profitable aux prédateurs les plus gros. En l’occurrence le Service de soi de 4D, qui influence notre réalité psychophysique par différents biais : soit directement, par phénomène de possession, soit par la voie sociétale grâce à l’ouverture de notre réalité à cette intrusion, favorisée par différentes pratiques menées "au sol" par ses sbires en 3D. L’inconscient collectif rattaché à la Matrice de 3D SDS, réagit à ce phénomène et tente de le cerner en lui attribuant certains aspects archétypales associés à des images plus ou moins complexes comme celle du vampire.

 

Le vampire est en quelque sorte un alter-ego collectif que nous retrouvons aussi bien dans notre nature subjective que dans le reflet extrasubjectif que nous projetons ensemble sur la société. Le vampire, c’est notre Ombre qui devient vectrice de prise d’énergie. Il rassemble une grande partie de nos alter dont l’essence est refoulée et qui nourrissent par conséquent le phénomène.

Les mythes du vampirisme nous montrent qu’il nous dérange autant qu’il nous fascine avec ces supers pouvoirs. Tout comme l’étranger, cette part de nous dont nous rejetons souvent la différence, cette part qui nous perturbe, nous inquiète et nous renvoie à l’occasion, à la violence de notre ostracisme (cf. l’actualité des migrants qui outre le fait de faire partie intégrante du "plan SDS" nous communique un message profond sur les conflits qui assiègent notre intériorité).

Si nous regardons bien, certaines sous personnalités, par leurs capacités que révèlent l’introspection et l’intégration, renvoient par bien des cotés à l’archétype du vampire, du mutant ou de l’étrange "étranger".

 

À travers les traits du vampire, nous pouvons donc déceler ceux de nos moi prédateurs hyperdimensionnels. Ceux-ci occupent en effet dans notre inconscient la place obscure qui revient également au vampire. Nous repoussons l’aspect multidimensionnel de la prédation qui nous habite et qui, en tant que principe immanent, nous fait pourtant. Cette dimension de notre univers personnel et collectif, nous est dès lors étrange et inquiétante. Les similitudes entre vampire et prédateur de 4D SDS se perçoivent autant symboliquement que physiquement.

Les prédateurs hyperdimensionnels doivent se nourrir de liquides corporels comme le sang pour pouvoir être présents dans notre densité. Le sang est symbole de vie et de force faisant référence aux facultés que nous prodigue l’âme qui nous anime. Il nous offre la capacité de nous ancrer (sa composition est adaptée au contexte anthropocosmique expérimenté) tout comme celle de voyager (il contient aussi l’information multidimensionnelle).

 

Quand nous rencontrons l’alter-vampire, que tels des shamans ou de véritables alchimistes, nous acceptons son ombre – notre enfer – et que par un labeur méticuleux nous effectuons la transformation et réanimons notre conscience, nous pouvons en retirer un suc essentiel. Celui qui fortifie notre connaissance de l’Au Delà pour lequel cet alter devient une passerelle. Car l’apprentissage du jeu des forces cosmiques que cela sous-entend est la clé du voyage. Mais il faut beaucoup d’efforts pour apprendre le langage des forces sans être trompé.

 

Concrètement nous pouvons reconnaître la présence du vampire dans les mouvements énergétiques que nous ressentons lors des attaques SDS : baisse subite de l’énergie, froid, angoisse, suffocations, paralysie, etc.

 

 

 

David

 

 

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