Nous touchons ici à des réalités difficilement appréhendables avec notre raisonnement usuel qui est sous l’influence de nos croyances limitantes. Qui plus est, ces croyances limitent aussi notre support biologique, censé nous accompagner dans notre apprentissage, notamment par le processus adaptable de la transduction épigénétique de nos codes ADN. Il est donc difficile pour beaucoup de personnes, d’envisager concrètement à quoi correspondent ces réalités "supérieures", puisque la plongée dans la matière nous a déconnecté pour un temps, du point de vue auquel elles réfèrent, celui d'une conscience élargie.
Et ceci d’autant plus que cette partie de nous, en fait, cette étendue de nous dont ces réalités suggèrent l'existence, semble naviguer sans restriction entre le un (l’individu), le multiple (le collectif) et le Un (le Tout)… Alors, on peut comprendre que cette part reliée à soi, que nous expérimentons, et "où nous vivons" sans en avoir vraiment conscience, à de quoi effectivement dérouter.
Certains, particulièrement sensibles, vont évoquer le fait qu’un monde surnaturel existe et qu'il est constitué de nombreuses entités s’adressant à eux. Ce qui n’est pas faux en soi et ne s’éloigne pas de notre observation, car notre conscience plurielle, notre Soi a donc différents moi/émanations.
De plus les informations pouvant avoir une teneur très personnelle et subir des interférences, il n’est pas aisé pour une personne souvent émue, par la forme et le contenu d'un échange de type paranormal, de mettre en relief le caractère collectif ou impersonnel de celui-ci. Ce qui pourrait cependant resituer les informations dans un contexte plus vaste. Mais encore une fois, cela demande à l’ego qui se sent unique et si différent, de s’inclure à un Moi universel.
J’assimile en général la Supraconscience au Soi, alors que d’autres les distinguent, avec pour raison que le Soi, en tant que part de conscience supérieure, est plus atteignable par l’ego que la Supraconscience, celle-ci restant inaccessible pour eux à ce dernier. Toutefois je réunis ces deux termes, car pour moi, même s'ils désignent en effet quelque chose, au dessus (sens étymologique du préfixe supra), je sais par expérience, que ce quelque chose se révéle à nous, si nous acceptons les messages qu'il nous dédie en permanence, par le biais de son supra-langage. C’est à dire quand nous ouvrons les yeux et tendons l’oreille et que nous "redressons" l’influence de la distorsion par notre travail de métanoïa.
Ce Supralangage s’exprime principalement au travers de signes indicateurs qui peuvent être présents dans ce que nous appelons les plans physique, émotionnel et mental. Il transmet (et reçoit) sous forme de synchronicités et de symboles. Autrement dit, il crée et sollicite des modifications de notre espace-temps.
Puisqu’il est de l’ordre du multiple et du Un, le Soi a à voir avec l’âme et les fractales d’âme. Dans le sens où l’âme, susceptible de devenir l'Âme avec une majuscule, peut être vue comme la feuille de route de la conscience individuelle, l'inspirant tout au long de la redécouverte de sa multidimensionnalité. Expérience hors du commun, qui consiste à réunir les moi fractals. Action qui voit cette conscience fusionner avec le Soi.
Le Soi est omniprésent et il a son pendant dans notre espace-temps, dans notre matière qui s’est faite chair et champs informationnels. Il est hors du temps et hors de l’espace pour mieux les investir, pour mieux nous infuser de son information objective et efficace, mais il nous a laisser en quelque sorte son plugin que nous "n'avons plus qu'à réactiver". C’est l’En-je (l’Ange), cette partie potentiellement SDA qui peut "nous" rassembler en moi. Cette partie inscrite aussi dans notre ADN, qui est la part du Soi que celui-ci laisse en moi, et qui de fait, à la capacité d’échanger avec lui. C’est le centre de la conscience individuelle en devenir et sa porte d’accès au voyage intersubjectif. C’est l’épopée de l’Ange de Gitta Mallasz et de ses acolytes, au moment où ces derniers entrent en contact avec une manifestation d’eux-mêmes plus éclairée, qui les connaît ensemble et chacun en particulier.
Pour résumé, l'inconscient devient conscient, quand nous apprenons à remettre les commandes de la personnalité au Soi supraconscient. Ou, en d'autres termes, quand nous rentrons en phase avec sa Connaissance. Et cela qu'il s'agisse de l'inconscient impersonnel ou de l'inconscient personnel, tout comme des versants SDS -, SDS + ou SDA qui composent ces inconscients. Dans la fusion progressive avec le Soi, les deux inconscients montrent qu'ils partagent une cohérence mutuelle.
Le Soi est de l'ordre de la Conscience collective. Il embrasse le Champ Informationnel Unifié qui anime le Multivers de sa respiration et tisse tous les présents, tous les passés et tous les futurs.
De même, à cette échelle, celle de l’Éternité, l'âme individuelle s'inclut à l'âme-groupe, aux âmes-groupes et à l’Âme du Multivers. C'est pour cela que notre fractale ici présente, possède en dormance, toute la Connaissance.
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