Seul au monde ? – Les attaques du Service de soi vecteurs de connexion à l’Unité Organique – Alter internes et alter externes – Part. I

 

Sous-titres à cette partie : Seul au monde ? Rencontre avec Soi. Baigné dans le monde et baigné par le monde. Karma collectif de l’individu. L’essor de l'épigénétique de la compassion Abgale. L’envergure naissante du regard SDA.

 

 

Pour apporter une première réponse à la question, Seul au monde ?, disons que, comme vous le verrez tout au long de cette progression, ici relatée en trois parties, en considérant tous les alters qui forment ma "cartographie" intérieure, et l’existence du dialogue s'épanouissant avec le Soi, je suis en réalité seul et loin de l’être... Toute la problématique est de rentrer dans une perspective symbiotique, me faisant émerger de l’absurdité apparente de ce paradoxe, et mettant en évidence une dynamique qui fonctionne selon la Loi du Un et du Multiple. Connaissance que nous avons perdu en plongeant dans la distorsion et que la Prédation est loin de vouloir nous laisser retrouver ! Cette dernière continue de jouer son rôle au sein de la vaste oscillation que nous commençons à percevoir, et dans laquelle le système SDS est à la fois notre projection et ce qui conditionne jusqu’à présent, notre rapport avec l’expérience ; soit la surface des choses où nous nous retrouvons prisonniers. Où, dit autrement, là où nous expérimentons le bas privé du haut.

 

Au fond d'elle la solitude incite, elle aussi, à poser un regard authentique et objectif sur les mondes interne et externe. Dès lors que l'invitation est acceptée, la distorsion de l'impulsion vitale, porteuse de l'information universelle – distorsion que traduisent particulièrement les émotions –, peut être intériorisée, alchimisée et intégrée pour que nous puissions poursuivre notre route.

 

Je ne fais l'éloge, ni de la solitude, ni d'ailleurs, de toute autre expérience. Ce serait nier que chacune recèle potentiellement le germe d'un apprentissage. Du reste j'observe que sur le chemin de la Vérité, nombre d'expériences s’entremêlent.

Je partage ici les fruits d'une leçon que la Supraconscience a mis sur ma route, certes très profonde en ce qui me concerne.

De la solitude subie, et/ou masquant une fuite, aux enseignements de la solitude

 

 

Durant mon cheminement de ces derniers mois, force fut de constater, qu’une partie de moi réagissait négativement à la solitude. En effet, dès le départ du périple retranscrit dans ce journal et les jalons, l’introspection solitaire s’imposa d’elle-même. Je compris tout de suite qu’elle était une phase nécessaire. Ce qui n’empêcha pas une bataille interne.

Dans la première moitié de ce texte je mets à plat les différentes visions de la solitude, qui m’habitaient dès le début de l’expérience, et qui dans une mesure s’amoindrissant, sont encore en conflit aujourd’hui. Au travers d’un ensemble de leçons, et l’écriture de ce récit qui a permis l’accouchement de mes compréhensions à ce sujet, je sens que la sortie de cette lutte est en cours.

 

J’explique plus loin comment la conscientisation a pu donner à la solitude la propriété d’être un espace pour ôter certaines barrières, transformer les divisions vivaces dans ma réalité subjective et amplifier l’échange avec mon Soi supérieur. Les réactions engendrées par la solitude, en lien avec d’autres aspects, allaient devenir rapidement, occasions d’apprentissage. Je redécouvrais combien celle-ci est propice à mettre en exergue ce qui est inconscient et incohérent. C’est à dire l’Ombre de la prédation SDS. De ce fait, face à mon libre-arbitre, j' avais le choix de voir la solitude comme une cause de mes maux, ou d’y voir une condition favorable à un processus initiatique, qui justement prendrait comme point de départ la résolution des dissonances soulignées par l’isolement.

Depuis quelques mois, la solitude a effectivement été le terreau d’une véritable observation, et de la réanimation d’une réflexion ancrée dans le vécu. En d’autres termes, elle fut à la fois synonyme d’état des lieux et d’Œuvre au noir, pour reprendre le vocable alchimique. Elle offrit les conditions adéquates d’une restructuration en profondeur de ma personnalité, de ma constellation de personnalités devrais-je dire.

 

À mon sens, la part (ou les parts) qui ressentait la solitude de manière négative et qui me livrait par conséquent le point de départ de mon cheminement par rapport à elle, avait une vision de la solitude assez répandue. Soit une perception empreinte de la sempiternelle confrontation à la dualité et conditionnée par nombre de mécanismes basiques issus de la programmation : dépendance affective, besoin de reconnaissance, d’énergie, pulsion sexuelle, peur de l’exclusion, angoisse, paranoïa, blessures émotionnelles, suggestions hypnotiques et auto-programmation (comme s'habituer à avoir de la compagnie) présentes dans les rapports sociaux et induites par l'environnement, etc. Ces mécanismes alimentaient fortement le tiraillement qui m’accablait à propos de la solitude, tiraillement s’inscrivant sur un plan à la fois personnel et collectif dans ma conscience : baisse de la qualité des liens sociétaux, essor des réseaux dématérialisés, impression d’être seul en groupe, individualisme, hyperactivité, peur de l’isolement, dévalorisation, culpabilité, aveuglement, déni mutuel de la situation commune obligeant à surjouer, énergie consacrée à la manipulation des autres et de sa propre image qui impacte insidieusement les relations, etc. Ce n’était pas glorifiant comme révélation, mais j’amenais mon ego à se plier à sa véracité. Ce que je détaille ci-après.

 

En effet la réalité de la solitude et son corollaire, notre vision d’elle, sont fonction de notre rapport aux autres, et finalement à soi. La plupart du temps, quand je suis avec moi ou avec les autres, plane la part d’Ombre non vue, dont nous nous renvoyons sans cesse l’impact (ce point est abordé plus largement en contrebas où dans d’autres contenus). La lutte interne est rejetée constamment sur la scène extérieure, où elle est canalisée tant bien que mal. Ceci nous met donc face au dilemme inextricable où la dissonance de la relation à autrui se heurte à notre vision dépréciée de la solitude qui est comme une épée de Damoclès suspendue au dessus de la condition humaine. Apparaissant souvent comme une punition ou une auto-punition.

Face à cette situation nous n’avons bien souvent que trois options, dans lesquelles, comme beaucoup de monde, il m’est arrivé de me cristalliser (je ne parle pas ici des moments passagers où l'on prend du "temps pour soi") ; subir ou rejeter la solitude physique et psychosociale de manière "avouée", mimer le détachement vis à vis des autres, et papillonner de réseaux physiques en réseaux virtuels, ou se fondre avec une solitude physique et psychique faussement assumée, en arborant par exemple le masque du "battant au tempérament blindé". La solitude peut même être fantasmée et désirée par quelqu’un, qui notamment fuit le surmenage de la vie moderne. Désir qui a pu me traverser l’esprit à plusieurs reprises, alors que me titillaient de surcroît quelques réminiscences d’ascète.

Ces trois options peuvent s’interchanger et se mêler au cours de notre parcours du combattant "au bonheur". Elles représentent d’une certaine façon qu’une unique option : subir la solitude et les rapports sociaux tels que nous les avons enfermés.

 

Bien évidemment, les relations auxquelles nous voue cette situation sont typiquement SDS et même si d’autres types de relations existent, fondées sur un vrai échange et une créativité spirituelle commune, ces premières en constituent cependant la majorité. Dans ces relations démontrant la mécanicité à laquelle nous réduit notre Ombre, nous ne sommes pas à l’écoute de nos vrais besoins. La plupart du temps nous sommes en réalité accaparés par nos comportements qui consistent à nous sacrifier répétitivement et/ou vampiriser l’autre.

La nécessité d'être seul, d'après Krishnamurti

Ma solitude se caractérisa en général par un isolement sur le plan physique, au sein d’un contexte minimisant "les distractions". Elle me permit de progresser vers un équilibre et une maturité sur le plan psychosocial et spirituel, d’un autre ordre que ce que j’avais connu jusqu’à auparavant. Le rapport à moi-même et aux autres s’en trouva adouci. Le processus s’accompagna de divers phénomènes : un équilibre plus grand sur le plan physiologique ; une meilleur gestion des addictions, des pulsions, des réactions ; une écoute plus réelle du corps et une décristallisation des mémoires plus intense avec de nombreux symptômes ; de manière globale, une attention accrue à ce qui se passe intérieurement et extérieurement, à mes conditionnements et notamment une connaissance plus fine des attaques du Service de soi ; une intégration de la peur du manque, et la constatation qu’un équilibre recettes/dépenses énergétiques se met en place ; une observation et une acceptation plus grande du monde alter, de mes programmes, de mes peurs ; la capacité de ralentir les vitesses physique et psychique de surface tout en sortant de l’endormissement ; un discernement plus aigu et une lucidité plus importante qui semblent se stabiliser ; une clarté mentale ; une aptitude à faire des choix et à apprendre ; une concentration de mon énergie sur un axe évolutif ; une conscientisation de plus en plus concrète du plan impersonnel et donc du karma collectif ; etc.

Je reviens sur les apports de la solitude pour les décrire plus amplement, dans la sous-partie Les enseignements de la solitude, ci-après.

 

Je développe dans le décryptage de mes propres expériences qui suit, le type de solitude qu’il m’a paru subir principalement. Je pense que les différents types de solitude fuite/emprisonnement, se font écho, et que comme je l'ai dit, la nature intrinsèque de ces solitudes est identique. Elles se sont entrecroisées pour moi à une moindre échelle pendant l'aventure qui donna naissance à ce blog. Je me centrerais donc sur ce que j’ai expérimenté essentiellement. Je vous laisse faire les rapprochements et les approfondissements qui vous inspirent. Cela évite des longueurs au récit et préserve sa part de témoignage.

Pour la même raison, si je fais allusion aux programmes profonds qui se trouvent être à l’origine des situations évoquées ici, et de beaucoup d’autres, je vous invite pour plus de détails, à vous reporter aux récits antérieurs et à certains jalons – un moteur de recherche se trouve en bas de chaque page si besoin –, où mes compréhensions quant à ces causes premières, sont largement exposées. Il s’agit en l’occurrence, du programme instiguant le fameux besoin de reconnaissance extérieur, du syndrome abandonnique, des peurs de la mort, du manque affectif et matériel, du bannissement, de la perte d’identité, etc.

 

Les trois volets rassemblés sous le titre général, suivent la progression de mes prises de conscience. Dans la dernière partie je relie la programmation et mes conditionnements à l’existence des sous-personnalités alter.

 

 

 

 

Regardons donc plus précisément le vécu personnel qui sous-tend l’écriture de ce texte.

 

Sans parler de l’aspect sous-jacent de la programmation, quels sont les éléments autour desquels s’articulait cette confrontation négative à la solitude ?

 

D’une part les besoins sociaux et affectifs sur lesquels je butais et dont j'ai commencé l'inventaire – formes de dépendances profondes, réflexes d’occultation de mon mal-être qui prend parfois l’apparence de l’ennui –, des pulsions réclamant une satisfaction, et d’autre part, le fait qu’au fur et à mesure de l’avancée de ma remise en question et de mes compréhensions, un réajustement relationnel, m’amenant à voir moins de monde, devenait nécessaire – dans le sens de perdre moins d’énergie et de voir ma volonté intrusive de transmettre l’information, entre autres pièges de la prédation SDS qui revenaient avec récurrence.

Par conséquent, ma démarche d’acceptation de la solitude m’aida à transcender le jugement de valeur, arrêté et partial, associé à mes différentes réactions. Je parle d'un jugement qui est une impasse puisqu'il fustige au final toutes les choix ; principalement, le fait de participer au système comme celui de prendre du recul.

Je suis maintenant plus à même d’apprécier objectivement les façons dont s’exprime la Supraconscience au travers des circonstances que je rencontre et de me positionner avec justesse.

 

Pour simplifier et parce que cette "classification" m’a paru évidente au vu des faits, dans la description ci-dessous, je range les interactions négatives avec la solitude selon deux abords principauxs : l’orgueil (survalorisation) et la dévalorisation (ou victimisation).

Comme tant d’autres, ces deux polarités forment une paire inséparable, manifestant la dichotomie duelle qui a cours en 3D SDS. Elles regroupent en deux camps, les réactions que suscitèrent chez moi les situations vécues, en solitaire ou en compagnie de mes congénères. Deux modes opposés dans lesquels le système de contrôle SDS m’enferme. Un seul éventail de possibilité auquel le versant programmé et angoissé de ma personnalité s’est longtemps astreint.

 

 

La dévalorisation

 

La victime qui se dévalorise, montre qu’elle accuse le coup de tout ce que le dominant orgueilleux, lui, cache.

 

J’observais que la part de moi qui vivait une dévalorisation intense, avait tendance a se sentir exclue et ressasser un programme de manque de reconnaissance attendue de l’extérieur. J’étais très sensible à ces moments au rejet et à l’injustice.

Blessures, que je ressens encore de façon puissantes et qui pouvaient s’activer simplement en croisant quelqu’un, sollicitées par une attitude "anodine". Fréquemment en voiture, ou lors d’un rapport de séduction, d’un échange, etc. J’ai le souvenir de ce papy qui venait lâcher ses chiens prêts à faire leurs besoins autour de ma maison-à-roulettes, tout en refusant de répondre à mon salut pourtant ostensible.

 

Ah ! Quand est-ce que l’on sort du caca !? [de l’infantilisation ou de l’animal émotionnel, ou, dit avec les mots de Annick de Souzenelle, de la matrice d’eau].

En acceptant déjà d’y être.

 

D’autre part il est intéressant de noter ici, que la sénilité étant généralement marquée par une cristallisation émotionnelle et comportementale, certaines personnes âgées symbolisent parfaitement le robot humain dans sa phase d’obsolescence.

 

Je me sentais aussi, souvent incompris, et entendais une autre part de moi arguait que "cela est normal puisque l’humanité est bête". Ce qui me montra que l’orgueil se tapit également chez la victime. Tout comme la victimisation et la dévalorisation existent au sein de l’orgueil.

 

Car, à l’extérieur, chez les autres, les programmes actifs sont les mêmes. Et bien qu’ils se montrent souvent de façon décalée, ils se manifestent en général par des attitudes semblables. Et cela tant que je nourris cette programmation au niveau de mon karma personnel et que je porte le karma collectif qu’elle engendre, en m’y accrochant. C’est à dire en maintenant mes liens inconscients avec ce dernier. Le karma personnel n’est d’ailleurs, en fin de compte, qu’un karma collectif individualisé. Je développe cet aspect dans la seconde moitié du texte.

 

En m’observant, et grâce au travail en profondeur lié à une connaissance de ce qui se passe, je finis par admettre que le nombre de fois où je me comportais également de manière agressive, désobligeante ou que j’arborais une indifférence affichée, était important. Point sur lequel je reviens ensuite au sujet de l’orgueil.

Caractéristique prédominante de cette histoire, je notais le coté mécanique du phénomène de dévalorisation comme de celui de l’orgueil. Mécanicité des réactions alimentée par l’activation émotionnelle et les attaques du Service de soi. J’y reviens aussi dans la partie dédiée à l’orgueil. Toutefois ce sont ces réactions qui m’indiquaient l’ampleur de ma programmation et me poussaient à découvrir les tenants et aboutissants de celle-ci.

 

Je vibrais, j’attirais ces situations. Et le contexte actuel ne manquait pas de m’en fournir. Souvent, j’étais face à un puissant sentiment d’abandon, s'exprimant généralement par un auto-apitoiement.

 

Durant ces moments l’impression d’être marginalisé, les peurs d’être seul face à la misère et à l’exclusion, devenaient très fortes. Les prédateurs SDS m’incitaient à trouver dans ma façon de vivre, différente et modique, de quoi justifier mon sentiment de dévalorisation et mes peurs en activant des programmes transpersonnel. Je notais alors un premier cercle vicieux tentant de se refermait sur moi. La honte et la culpabilité m’enfermaient dans la solitude subie.

 

De même lorsque les blessures de rejet et d’injustice étaient à vif, la solitude devenait mon retranchement, l’endroit où par réflexe, je pouvait m’écarter des causes de la souffrance identifiées à l’extérieur. Jusqu’à ce que la solitude finisse par être associée à la cause de "mes malheurs" ; "C’est pas comme ça que tu vas arranger les choses, hein !" me dit une voix ; ces malheurs m’y ayant conduit en apparence, estampillaient par conséquent cette solitude.

 

Pour m’extirper de ces cercles vicieux, j’ai beaucoup travaillé sur les programmes en amont de leur existence. Je désamorçais ainsi progressivement les mécanismes relationnels et les blessures qui me faisaient interrompre la solitude subie pour y replonger aussi sec. Je suis toutefois conscient qu'il reste beaucoup à parcourir, les possibilités d'impact et de reprogrammation du système SDS sont énormes.

 

 

L’orgueil

 

Lorsque j’éprouve le mode de la victime ou celui de l’orgueil, je sens bien que pour une grande part, ces modes procèdent d’une stratégie de protection. Il y a d'ailleurs de nombreux points communs entre ces modes. Pas forcément visibles quand nous sommes pris par la mécanique émotionnelle, mais bien réels.

Nous avons vu que l’orgueil et la victimisation sont des systèmes réactifs tous deux issus de programmes centraux. J’observe effectivement que ces deux systèmes sont nourris par des attentes similaires. Ce qui m’aide à comprendre comment ces automatismes de protection sont programmés et comment ils vont de pair avec des prises énergétiques.

 

Un réflexe de fermeture résultant de l’orgueil, suite à une vexation par exemple, m’amène souvent à la solitude subie, une forme de repli sur moi. Bien que cela change nettement, je remarque encore que ce schéma quand il s’active, débouche sur des sentiments de dévalorisation et de victimisation, qui à leur tour, peuvent être une protection. Soit parce que cette position de victime me conduit à être seul, donc à me mettre "à l’abri des méchants", soit parce que apparaisse automatiquement à mon esprit tout un tas de justifications typiques de la victime, quant à la dramatisation qui pèse sur moi. Dramatisation dont j’attribue inconsciemment les causes à mon incapacité conjecturée et au contexte extérieur, comme je le disais.

Peu importe dans ces moments, que le drame soit entretenue par mon scénario intérieur que jouent certains personnages-alters. Grâce à ce stratagème, ce qu’une part de moi vit comme de la vulnérabilité – en réalité ce qui recouvre les causes profondes du vécu en question –, parait être épargnée. En fait, cela m’épargne surtout une visite de ces tréfonds. Dans le cas de l’orgueil, le contrôle de la situation et sa rationalisation (trouver des excuses extérieures ou superficielles) se manifestent plutôt par une rigidité apparente, par plus d’agressivité et plus de positionnements dominants.

 

Au début de cette période où la solitude, en tant qu’isolement physique, devint un aspect significatif dans ma vie, je parvins à voir que j’appréhendais les choses avec une énorme confusion. Notamment, parce que les deux modes, orgueil et dévalorisation, s’intriquaient, et parce que beaucoup de réactions qui les accompagnaient, d’ordre affectif et addictif, amplifiaient cet état disparate.

Les prédateurs du Service de soi s’arrangent d’une manière ou d’une autre, pour que les "besoins primaires", que nous ne pensons généralement pas remettre en question – besoins que les prédateurs nous ont inoculés ou qu’ils renforcent –, soient sollicités en permanence. Ce qui rend l’état des lieux difficile. Surtout si cela fait un moment que "le ménage" n’a pas été fait. Ce fut en tout cas une des étapes que j’eus à franchir et un état vis à vis duquel je reste vigilant, car les attaques envers le chercheur de Vérité et l’emploi de méthodes semant le chaos psychique et social, ne sont pas prêts de s’amenuiser, bien au contraire.

 

Je finis toutefois par remonter à la source. Je constatais que mon orgueil avait trait, comme ma dévalorisation, principalement à ce besoin de reconnaissance viscéral dont je parle souvent, et à de nombreuses causes de souffrances qui lui sont liées ou interagissent avec lui.

 

Même si je savais au fond de moi, que les circonstances que je rencontrais, perçues comme perturbantes et dérangeantes, qu’elles soient de nature conflictuelle et/ou démonstratives d’endormissement, pouvaient malgré tout me réserver un message, une symbolique, un apprentissage, bref, avoir une part SDA, ou qu’à l’inverse, j’avais le droit, et même parfois le devoir d’apprendre à garder mes distances le cas échéant, l’orgueil, tel un robot intérieur, me poussait à juger nombres de scènes avec intransigeance, à mépriser souvent les comportements et parfois même la personne qui en étaient à l’origine. Une partie de moi continuait à s’offusquer de l’absence de remise en question et de lucidité dont les protagonistes rencontrés me semblaient quelques fois faire preuve. Ce qui menait à nouveau à la réaction.

Bref mon discernement était mis de coté.

Ce qui souligne que jugement et auto-jugement sont au cœur de la structure motrice de beaucoup d’alters, et explique la façon dont ma conscience peut être dirigée dans le cas de la solitude ou d’autres situations.

 

J’ai compris par la suite comment,  la prédation SDS tentaculaire, utilisait là encore, les impulsions de partage, l’élan SDA, pour nourrir mes frustrations. Cet élan était récupéré par les différentes peurs qui constitue la trame de fond de ce scénario. Et évidemment, menée par la peur et la recherche d'une satisfaction extérieure, la démarche ne peut qu’aboutir à la frustration et/ou au sentiment d’échec. Soit parce que j’attirais, vibratoirement, à l’extérieur, les programmes adéquates pour activer les miens, soit parce que mon obsession m’empêcher de faire preuve d’écoute et de percevoir le sens de l’apprentissage en cours. Souvent ces deux facteurs s’additionnèrent. D’autre part les réactions associées à cette attitude orgueilleuse, mêmes si elles n’étaient pas réellement conscientisées, rajoutaient inconsciemment à ma culpabilité puisque je me les reprochais tacitement.

 

Par conséquent, je retrouvais de nouveau un mécanisme de compensation. Celui qui de manière récurrente, induit la recherche de l’attention d’autrui ainsi que mes addictions ; celui qui me rend dépendant de certains types de liens sociaux, affectifs et matériels, car inconsciemment j'attends de ceux-ci le soulagement de la souffrance inhérente à ma programmation et qu'ils me procure l'énergie que je suis conditionné à prendre ainsi. La dépendance elle-même, jointe à la culpabilité de se sentir impuissant face à elle, peut parfois devenir synonyme de la souffrance.

Le jeu compensations/frustrations, amplifie donc le cercle vicieux programme/fuite/dépendance déjà bien en place.

Le besoin de compensation met en tension le rapport à la solitude subie. Ici l’orgueil et la victimisation tentent d’apporter une solution "honorable" à cette tension angoissante qui traduit l’existence sous-jacente de la souffrance.

 

De sorte, quand la compensation espérée est inexistante ou qu'en tout elle n'est pas à la hauteur des espérances nourries intérieurement, la stratégie du repli sur soi se met en route. En plus de l'émotion, des prétextes divers à ce repli affluent mentalement ; une attitude estimée incorrecte ou inadéquate, un manque d’éducation, d’ouverture d’esprit, la bêtise ou l’arrogance de mon interlocuteur, la présence d'une perception mécanique ou d’un conditionnement comportemental inacceptable, etc. Je ne dis pas que dans certains cas, ces reproches ne soient pas fondés sur une part de vérité, mais il s’agit avant tout de faire une métanoïa à partir de faits, qu’ils soient avérés ou interprétés. Car, bien sur tout cela faisait miroir quant aux différentes formes que prenait ma robotisation.

Comme je l’exprime plus haut, la mécanisation de ma conscience a tendance à s’accompagner d’une identification à une image. Des circonstances anodines, telles que celles déjà évoquées, peuvent être susceptibles d’attiser la défense de cette image et ma par conséquent, ma réactivité. Ma réactivité peut être également "justifiée" par l'ego par quelque chose qui a pour couverture d'être essentiel : ce que j’ai compris de manière tout à fait réelle lors d’expérimentations antérieures, par exemple. Celles-ci peuvent être l'enjeu des rares contacts prolongés que je peux avoir et durant lequel le thème de la Connaissance pointe le bout de son nez. Ces compréhensions peuvent servir comme le reste, de vecteur à ce fameux besoin de reconnaissance, ou comme manœuvre de valorisation afin d’estomper des peurs telles que celle de l’exclusion. Elles peuvent être un moyen par lequel des sous-personnalités espèrent être reconnues et apaiser diverses craintes. Soit, attendre une compensation.

 

Les prédateurs SDS jouent avec les différentes situations et l’impact des programmes sous-jacents.

 

Parfois, lorsque la frustration est au rendez-vous, les blessures de rejet et d’injustice ainsi que la culpabilité sont ravivées. La phase d’orgueil s’accompagne alors de révolte et de colère et de jugement envers les protagonistes de mon film et envers le script global. Le phénomène d'introversion s'en trouve augmenté.

 

En décrivant ces mécanismes internes et externes, je mets à jour une fois de plus l’inversion (résultat de la distorsion) dont sont empreints mes fonctionnements sous l’effet de la prédation SDS. Ceci dans le but de retrouver l’endroit – la torsion, le lien cohérent avec la dynamique universelle –, c’est à dire la responsabilisation et l’objectivité vis à vis des messages que me livrent les circonstances sur les différentes couches de la programmation.

 

Dans ces expériences autour de la solitude, où les relations à l’autre et à moi-même sont centrales, j’ai affiné mon ressenti quant à la présence prédatrice qui m’instrumentalise, car j’ai perçu de manière très nette, l’esprit des prédateurs. Cette part "surnaturelle" de la réalité me devenait particulièrement palpable quand j’appliquais les leçons de la solitude et qu’une possibilité de prise d’énergie passait sous le nez de ces prédateurs, ou leur résistait et qu’ils étaient très "mécontents".

 

Car vous découvrez sans doute avec moi : les opérateurs de 4D SDS, via la 3D ou par la voie "théologique", nous font jouer différents rôles automatisés. Que nous ayons l’impression d’être l’acteur principal ou simplement l’un des figurants, nous sommes conduit à répéter un panel de boucles temporelles, certes étendu, mais limitant notre conscience à des scénarios téléguidés, obsessionnels, conflictuels ou rimant avec recherche de sécurité.

Je m’aperçois de plus en plus des rôles que je/nous rejouons dans ces boucles-scénarios (qui peuvent être enfoui dans notre inconscient et être l’écho d’une autre trame temporelle). Je constate en ce qui me concerne que je rencontre récursivement les mêmes profils de protagonistes, et cela dans des contextes semblables ; les répliques émises, les miennes et celles des autres, me rappellent des échanges avec d’autres individus ; les comportements sont identiques, et ce qui est encore plus troublant, l’apparence physique des protagonistes dans les différentes scènes pourtant donc, bien distinctes, est très similaire. Ces aspects sont parmi les choses "étranges" que l’on peut observer lorsque l’on prend du recul sur l’illusion dans laquelle nous sommes plongés. Et qui consiste à être investis totalement dans les personnages que nous jouons et la réalité dans laquelle ils tournent en rond. Néanmoins les casting et les décors répétitifs peuvent susciter un déclic et permettre de déceler l’intrication multidimensionnelle qui sous-tend la mise en scène, et par conséquent notre nature illimitée et multidimensionnelle sur laquelle le Service de soi impose son emprise.

 

En effet, les scénarios que nous font jouer en boucle les prédateurs SDS, que nous y personnifions la victime ou le bourreau, n’ont qu’une seule finalité dans laquelle chaque histoire s'engloutit comme dans un entonnoir ; établir un système vampirique en faveur de la 4D SDS. Et nous sommes les parfaits pourvoyeurs pour ces entités du fait de notre composition tripartite, corps/âme/esprit, qui nous confère la capacité, même inconsciemment, de capter l’énergie/information universelle.

 

Que nous subissions la relation à l’autre, que nous endossions le profil de la victime ou celui du dominant, que nous soyons à l’aise dans le monde social, que nous symbolisions l’innocence, que nous soyons prisonniers de la solitude et/ou de la dépendance au contact psychosocial, la prise d’énergie est inéluctable dans cette univers mécanique qui se déploie dans l’inconscience. Si nous ne nous réveillons pas, nous y sommes voués à être l’objet de la prise énergétique, et/ou son canal.

La plupart du temps, pour la part de l'âme qui concourt à cette espace-temps, quand le centre de conscience qui lui correspond refait "surface", la souffrance, l'absurdité qui apparait de prime abord, la menace de la folie sont telles, et les programmes de déni sont si actifs, que quasi systématiquement, celui-ci se retire et cède la place au réflexe dissociatif. Les alter prennent le relai, et nous réintégrons les séquences jouées en boucle une énième fois.

 

D’une certaine façon la répétition ad vitam æternam peut nous faire toucher notre immanence, notre immortalité. Le mouvement global.

 

Les prédateurs de quatrième densité ont finalement attribué aux maîtres-programmateurs présents dans notre densité, un comportement qu'eux-mêmes appliquent depuis "l'Au-delà". Soit activer alters et programmes insérés dans notre structure psychophysique. Dans les deux cas, les leviers post-programmatoires sont au bout du compte les mêmes. Simplement l'une des interventions, qui est en fait le cœur du système de contrôle, a une nature purement transdimensionnelle ; elle a trait au niveau "théologique". Elle procède par un mécanisme de possession et d'intrusion, dont les effets tournoient sans cesse comme une vague dans notre réalité, confortant en permanence son emprise sur nos esprits et nos corps.

 

Pour sortir de ces scénarios répétitifs, nous devons réanimer la source de nos pensées, ressentis et actes robotiques, pilotés depuis les égrégores SDS. Cette source c’est notre conscience. Redonner vie à ces outils de l’apprentissage, c’est composer avec chaque extrêmes, ou du moins avec chaque polarités et ne plus être ballottés ni subjugués par l’une ou par l’autre. C’est chercher le meilleur équilibre à chaque instant, c’est à dire le fruit de notre conscience alerte qui peut se prendre en compte au sein de l’expérience éprouvée.

 

 

La silhouette du sauveur, et le venin de la paranoïa, contribuent à ce film dont les séquences paraissent pouvoir être tournées à l’infini. Ces deux thématiques sont vues en profondeur dans la 3ème partie.

 

Quand je suis en proie à l’orgueil, mes réactions font également écho à différents programmes et mémoires en lien notamment avec l’interaction des polarités féminine et masculine, avec les schémas victime/bourreau, parent/enfant, etc. Ces schémas participent à donner corps aux programmes en cause dans le phénomène de la solitude ; il y a évidemment une superposition de nombreux aspects qui rentrent en jeu comme dans la majorité des situations vécues. L’expérimentation de la solitude est un creuset où les influences de l’Au Delà et toutes celles de la Matrice de 3D SDS se mêlent intimement. Certains de ces aspects sont aussi abordés plus amplement dans la 3ème partie et de manière récurrente dans ce blog.

Lorsque je conscientise et intègre les origines de ces deux modes, quelque chose s’élève et se joint dans une espèce de synergie. Le dominant orgueilleux a développé des circuits et une attitude favorisant l’acuité en relation à l’extérieur. Sa tendance combative et hargneuse, semble se transformer en volonté d’amener jusqu’au bout le processus évolutif qui émerge. La victime montre finalement qu’elle excelle dans l’écoute des ressentis, dans la faculté d’intériorisation et la prise en compte profonde des circonstances. Les deux ensemble matérialisent une intelligence capable de se détacher de la dramatisation et de cheminer vers la Connaissance.

Les enseignements de la solitude

 

 

Toujours sur la base d’expériences vécues, poussons plus loin l’analyse du potentiel d’enseignement que nous venons de pénétrer.

Au fur et à mesure que les circonstances m’ont renvoyé à moi-même, m’octroyant un supplément de recul, les polarités ont donc commencé à s’équilibrer et je distinguais de mieux en mieux les messages supraconscients en toile de fond.

 

 

La solitude comme expérience propice au détachement, c’est à dire au dépassement des karmas personnel et collectif

 

En ce qui concerne l’attachement, je pense qu’il y a deux règles simples à comprendre :

 

1. Le phénomène d’attachement est inhérent à la réalité SDS

 

2. Nous croyons être attachés à quelqu’un ou à quelque chose, mais en vérité nous sommes généralement attachés à la relation établie, à ce que nous pensons – consciemment ou non – qu’elle nous apporte. La relation est donc personnifiée par un individu ou un groupe d’individus et/ou symbolisée par un objet, un comportement, une ambiance. Dans ce cas, la relation est en quelque sorte le support énergétique de l’attachement pour devenir souvent l’attachement lui-même, jusqu’à ce que nous saisissions que les relations peuvent prendre d’autres formes ; soit être des relations conscientes, objectivo-subjectives (intégrant la connaissance de l’interaction conscience/expérience et de la prédominance de la conscience dans cette interaction), créatives et concrétisant un état d’équi-libre dont chaque protagoniste peut bénéficier.

 

 

Écrire sur la solitude s’est bien sur imposé à moi via ce que je vivais. Les situations vécues me donnaient petit à petit des indications sur cet état, qui, de prise de conscience en prise de conscience, s’assimilait à un état de détachement, ou plus exactement à une transition vers un état de détachement plus grand. Détachement par rapport à tout ce qui m’identifie à l’orientation SDS.

Aspect vital puisque cette orientation étend son hégémonie sur la matrice de 3D, qu'elle façonne notamment au travers de notre perception "locale" qu'elle contrôle. Celle de nos moi, part de fréquence de notre âme multidimensionnelle à laquelle nous nous limitons en pensant être exclusivement cette part contribuant à une matrice-espace/temps parmi tant d’autres, auxquelles participe notre âme.

 

Ce détachement me permet d’entrevoir de plus en plus clairement un supralangage qui se dégage du chaos apparent, coordonnant le sens de l’Expérience. Et de fait, de manière synchrone, l’écriture de ce texte fut alimentée par l’occurrence d’événements qui me poussèrent à expérimenter différentes facettes et degrés de la solitude.

Suite à mes compréhensions sur la mécanicité touchant l’humanité et son irréversibilité, exprimées dans la trilogie Petites prédictions pour 2018, je pris de plein fouet le choc de cette réalité puisque je m’ouvrais beaucoup plus profondément à sa nature factuelle et que cela était du coup, une étape à franchir sur le chemin de mes compréhensions. Je fus mis en situation de la vérifier cette mécanicité à plusieurs reprises.

 

Les circonstances les plus marquantes de cette confirmation survinrent alors je pris la direction de la côte. Le besoin de dépasser des résistances à bouger, celui de voir la mer, d’être dans un endroit plus chaud, la vision d’une baleine en songe éveillé, de faire un peu "vacances", sont autant de prétextes qui m’amenèrent dans un monde très urbanisé, où l’agitation (mouvements et des signaux en tout genre) et le bruit (pics d’intensité et fonds sonores) sont permanents où que l’on aille, jour et nuit. Je fus sujet à des attaques puissantes mais surtout j’expérimentais l’hypnose générale. Dès que je fus sur place, je sentis tout de suite une répulsion face à la saturation et la confusion de l’information. Je persistais cependant quelques jours, percevant la nécessité d’aller "jusqu’au bout" de l’expérience. Puis après la dernière attaque, la plus violente, sonna le moment de retrouver un contexte plus sauvage, moins peuplé, et avec beaucoup moins d’interférences.

 

Mais cette escapade allait donner un sens supplémentaire à l’expérience de la solitude. Cette dernière en temps que vecteur d’observation et d’intériorisation, allait devenir le moyen de plonger dans la réalité de la programmation collective. Face à l’ampleur du phénomène et son impact sur moi, je fus en même temps rapidement conscient de prendre garde à ce que la solitude ne se transforme pas en un refuge. Un refuge d’où je fuirais une réalité que je rejette : l’étendue de l’Ombre à l’extérieur et à l’intérieur. C’est pour cela que je décidais de rester quelques temps dans cet environnement où je me "baignais" dans un monde urbain où cette dernière est à son apogée.

Une fois dans un endroit où je me recentrais, je vis que cette expérience en bord de mer se rapprochait d’autres expériences dont je fais part dans ce journal. Celles-ci ont rapport à la foule, à la présence humaine, à l’essor de la technologie, bref, au caractère social du scénario d’apprentissage. Elles m’amènent à toucher peu à peu la dimension collective du karma (ou résonances temporelles), en fait la nature multidimensionnelle de l’Expérience. C’est à dire, de comprendre simplement que chaque programme qui m’enferme, enferme aussi l’ensemble des consciences du phylum humain de cet espace-temps. Mais le fait d’intégrer personnellement la leçon et d’en constater viscéralement la portée globale, me mit face, du coup, à la nécessité de réfréner le besoin de communiquer ces compréhensions à un maximum de personnes. Je saisissais l'importance d’accepter de rester silencieux, observateur, et d'accueillir la grande tristesse qui m’envahissait. C'était le passage obligé vers l’intégration de la dimension collective de la programmation de type aliénante. Et donc la seule façon de participer à une ouverture plus grande, sur notre nature réelle.

 

Tant que ce lien entre le niveau personnel et le niveau impersonnel n’est pas vu, nous alimentons sans le savoir de nombreux égrégores. Égrégores qui s’épanchent dans les inconscients collectifs et individuels – présents en chacun de nous et nous reliant tous –, et que ces inconscients finalement, nourrissent en retour.

De ce fait il tient à chaque individu de redonner sens à la conscience collective, en se détachant de ces mécanismes aliénants et pernicieux.

Si je lutte contre la fermeture d’esprit que je rencontre, la paranoïa, et que je cherche à sauver les autres sans discernement par exemple, je persiste dans une situation où mes fonctionnements et ma paranoïa en l’occurrence (programme étudié dans la 3ème partie), ont de fortes chances d’être maintenues ou reprogrammer sans cesse. En d’autres termes le risque de m’enfoncer dans la robotisation générale est majeur.

 

Je change et ma bulle de perception change dans le sens évolutif, si j’accepte, après avoir vu l’action des programmes en question sur moi, que ce monde fonctionne sur le mode de la paranoïa et plus globalement, sous l’effet de la programmation SDS.

 

Les circonstances récentes me menaient sur la Voie ; particulièrement parce qu’elles me conduisaient à visiter le programme de sauveur SDS (sujet détaillé également dans la 3ème partie), qui s’exprimait vis à vis de mon entourage. Je m’aperçus alors qu‘une version de celui-ci qui m’habitait, s’étendait à toute la population humaine. Étant sans aucun doute la déformation de l’orientation SDA, je compris que cette version collective représentait un niveau très profond du programme. Peut-être les dernières chaînes qui me lient à la Matrice du Service de soi. Étant particulièrement en connexion avec l’âme collective, multiple, à ce moment-là, je sentis que je découvrais en réalité la version globale du programme en question. Lors de l’introspection qui accompagna cette prise de conscience, tout ce qui m’attachait au travers de chaque humain, qui a son écho en chaque alter et moi fractal, apparut sous forme de milliers de cordons ombilicaux me maintenant arrimé à l’égrégore de souffrance matriciel. Chaque cellule, chaque vibration, chaque pensée nourrissaient la Matrice dévoreuse via les cordons, dont la fonction était par conséquent inversée par rapport à la fonction que l’on attribut normalement, à ces liens nourriciers.

Dans un sens cette visualisation spontanée rend compte de l’illusion dans laquelle nous baignons quant à notre relation à la société. Il est vrai qu’il existe une interreliance, en premier lieu vis à vis de nos congénères et de la Terre, mais nos interactions dépassent largement ces deux aspects identifiés. Là où je veux en venir, c’est que l’appréciation de la situation est d’emblée tronquée afin qu’une usurpation puisse être établie.

 

La plupart du temps nous nous sentons redevable au monde biologique et social qui nous entoure. Cette conception est générée et s’accentue de manière perverse sous l’effet de nombreux programmes du Service de soi. Notre conscience est généralement emprisonnée dans un rapport au système SDS où celui-ci s’arroge le droit de gérer nos besoins. C’est une plongée dans un déséquilibre et une falsification de la réalité qui au bout du compte est destinée à nous réveiller. Mais pour y parvenir, nous devons comprendre que ce système nous conduit à abdiquer nos capacités d’échange et de création, en les faisant apparaître sous un angle où seule une part du mouvement est comptabilisé. De sorte, notre existence semble se conjuguer inexorablement avec dépendance, et ce, quoiqu’on fasse. Cette interprétation ancrée dans notre regard, nous pousse à nous vivre diminués dans ce rapport, et à nous y conformer finalement par nos actes validant souvent l’infantilisation sur laquelle repose le stratagème. Cette position dévalorisante suscitant conflit, orgueil et victimisation, a pour but de pervertir le principe de l’échange et de nous cacher qu’en fin de compte, c’est nous qui, grâce à nos facultés de connexion à un Au Delà, servons de carburant et de nourriture. Pour appuyer cette distorsion, le Service de soi cantonne notre vision à un champ d’expérience où, par voie de conséquence, les ressources sont limitées – puisque l’Échange réel y est mis de coté et que la plupart des humains voient seulement la partie "matérielle" de l’information.

La réincarnation joue un rôle prépondérant dans cette organisation spatio-temporelle, car elle réactive et entretient cette programmation, favorisée par les passages réitérés par l’état d’enfance.

 

Justement à ce propos, si la solitude est un moyen de se retrouver face à soi tout en se connectant au Soi, c’est qu’elle est un chemin réel vers l’autonomie qui nous sort de l’infantilisation. Infantilisation qui nous mène actuellement à une mécanicité et à une dépendance complètes puisqu’elle nous ôte nos capacités de réflexion, d’innovation, d’apprentissage et d’élévation de notre conscience. Transcender cette dépendance et ce destin de robot, se passe symboliquement pour moi dans de nombreux gestes quotidiens qui me confrontent à cet abandon de nous-même en marche depuis très longtemps et nourrissant une aliénation mutuelle à la Matrice SDS. J’explore ce chemin en observant la manière dont j’utilise mon énergie ; en lavant mon linge à la main, en faisant le ménage du camion où j’habite, en portant attention à la façon de me nourrir, à la présence des addictions, et plus globalement, à la façon de m’occuper de moi sur tous les plans en ne perdant pas de vue le contexte d’apprentissage qui m’entoure. Et comme toujours, parvenir à cette observation et l’application de mes compréhensions, suppose que je vois mes peurs, ma dévalorisation, l’abandon de ma créativité au profit de mes attachements, la dénégation de mon évolution en faveur de conditionnements sécurisants, et la réalité d’un cheminement qui ne correspond par forcément à l’image à laquelle une part de moi essaie de coller.

Il m’est venu à ce propos une image très forte ; m’occuper de moi "tout seul" (n’oublions pas que c’est dans l’esprit d’apprendre à participer à un échange plus vaste), signifie que je dois rassembler et m’occuper de tous mes alters, ses enfants souvent perdus et éparpillés. Je dois devenir une famille, ma propre famille, une famille d’envergure multidimensionnelle ! Qui de plus, vu sa taille et la conscience qui peut l’animer, incorporera tous les phénomènes de "migration", de changement et d’évolution avec souplesse.

 

 

Transcender par l’enseignement de l’Ombre, c’est sortir la tête du guidon, du psychodrame ponctué par l’injonction récurrente "moi, moi, moi", et conjugué par conséquent, sur le mode de la victimisation et/ou de la domination. Cette démarche initiatique permet de rentrer en communion avec notre véritable identité plurielle et impersonnelle. Alors commence le raclage des fonds de tiroirs, la phase où, sous l’impulsion du Soi, nous creusons plus loin dans les soubassements de la programmation SDS. C’est dénouer ce que l’on appelle le karma collectif, et rentrait en résonance avec un espace libre de son emprisonnement. C’est commencer à lâcher une ultime culpabilité par rapport à l’espèce, le réflexe dévié du sauveur qui surgit quand la vue d’ensemble se dessine clairement et qu’il nous semble impératif tout à coup d’en faire part ou d’intervenir. À cette phase de la déprogrammation nous sommes déchirés entre impuissance et élan de clamer tout haut la vérité.

Je pense que tout cela doit nous apprendre à nous taire quand il le faut et partager la Connaissance retrouvée au moment opportun. Cette redirection de nos efforts constitue alors par elle-même un appel naturel à la construction d’un futur SDA. C’est donc un engagement qui correspond à une sauvegarde de notre énergie puisqu’un surcroît d’entropie y est évité.

 

De manière générale, sans attendre l’avènement d’un échange SDA poussé, c’est permettre à la compassion de prendre place, car il y a reconnaissance du chemin de l’autre – née de la reconnaissance de notre propre chemin – qui fait qu’aucune porte ne reste fermée et que toutefois, la complaisance et le contrôle peuvent disparaître des relations.

La solitude comme rencontre avec Soi

 

Il se peut pour certains individus, qui se sont lancés sur la voie de la Connaissance, la 4ème Voie, qu’il doivent, à l’instar du shaman, traverser de longue phases d’initiation seul où ils auront à faire face à la vérité qui se présente par le biais de nombreuses épreuves pour l’ego. Au vu de mon expérience actuelle et du parallèle que je suis amené à faire entre elle, et de nombreux récits évoquant l’initiation chamanique, je perçois clairement que ce passage face à la "brutalité" de la Vérité a pour vocation de faire naître un nouvel individu plus conscient. Soit, plus précisément, un nouveau regard, de nouvelles aptitudes, qui rendent à la conscience sa marge de manœuvre vis à vis de l’expérimentation qui doit la conduire à évoluer. C’est à dire à accepter de se retrouver elle-même derrière la réalité d’un jeu infini, où s’impose l’abandon de toute identité au sens égotique.

En même temps que cette solitude ouvre la psyché à la teneur de ce message, elle a par conséquent comme fonction, de transformer la vision sur laquelle repose le vécu essentiellement "négatif" de la solitude dans la matrice SDS.

 

Je me suis rendu compte ainsi, que la solitude mène à des franges, des frontières avec des réalités où l’Échange est bien plus réel. Il y a dès lors amplification d’une écoute fondée sur la Connaissance qui prend corps. De plus en plus, cet état me rend disponible à percevoir la symphonie du monde, des mondes. Cela peut être simplement de rester dans le silence en présence d’autres personnes que je croise et laisser la parole prendre sa juste place si cela doit se présenter. Dans ce silence un lien se dévoile et j’entends d’autres mots, ressens un langage plus vaste grâce auquel des choses expriment par exemple, qu’un temps est encore nécessaire avant qu’elles se transforment, ou bien qu’elles ont besoin de douceur. J’entends quelque chose de souterrain qui veut parfois faire surface, ou, dit autrement, qui nous propose de naître ici et maintenant avec à elle. Quelque chose qui semble être de l’ordre de notre nature immanente, celle qui connaît, qui n’est pas dupe du jeu, celle qui tisse réellement les expériences, les rencontres.

Il s’agit à mon avis d’un contact favorisé avec Soi, dans lequel les dualités prennent la forme d’un dialogue constructif. Il a fallu pour cela visiter amplement mon ombre pour savoir qui elle est, et diminuer son impact sur ma perception. C’est cette ombre qui me pousse en me confrontant à elle, et en cherchant à en inverser les effets, à pénétrer ce dialogue, à en éprouver l’essence.

Il y a ici une harmonisation possible entre intérieur et extérieur. Une entraide mutuelle. Bien que l’on ne fait qu’entendre "le bruit" qui remonte à la surface depuis l’intérieur, il s’exerce cependant là, une dynamique qui provient d’une écoute pleine et double. Une écoute parallèle du monde intérieur et du monde extérieur qui est son écho.

 

En apprivoisant les leçons de l’Ombre, quelque chose devient enfin audible clairement, car le bruit c’est l’Ombre, c’est la distorsion qui œuvre, alimentée par notre déni.

 

Chaque élément montre sa cohérence dans la partition commune et il peut alors y jouer son rôle d’impulsion. Ce qui rejoint ce que je constate dans l’audio Avoir conscience d’être créateur en parlant des alliés et des ennemis, sachant que sous l’angle dont nous parlons, les ennemis peuvent alors apparaître comme des alliés.

L’Échange auquel il nous est proposé de participer n’est ni stéréotypé – de l’ordre de la pensée unique –, ni personnel dans le sens où il démontrerait des dispositions soit disant exclusives du participant – cette vision individualiste est un leurre à cause duquel l’individu ne perçoit pas qu’il est toujours sous l’influence des programmes SDS. La programmation du Service de soi nous cantonne à une approche réduite de la réalité. Alors que l’Échange, s’appréhende comme un phénomène nous élevant au niveau impersonnel. Où chaque émanation projetée de la Conscience (chaque fréquence incarnée), doit permettre au champ unifié, de concert avec les autres fréquences/moi, de manifester toutes ses variations.

 

 

La solitude et la réalité de la personnalité multiple

 

Écrire sur le thème de la solitude, en mettant à plat mes expériences, m’a rendu celle-ci beaucoup plus "amicale". Au même titre que je déclare, que l’introspection de mon ombre m’a conduit à une vision plus objective de ma réalité, l’introspection favorisée par la solitude, me permet de découvrir un autre rapport à moi-même et par conséquent à ma projection, mon film, l’expérience.

Le travail parallèle sur l’altérité interne et externe m’y aide aussi énormément. Et je comprend en apprêtant cette première partie à la publication, pourquoi ces deux sujets (altérité et solitude) s’y répondent. En effet on verra dans ces trois volets, que le décryptage des alters amenant à dépasser le mode antagoniste, ou en tout cas, séparatiste qui les caractérisent et caractérise de ce fait, l’ensemble de ma personnalité, donne un autre visage à la solitude.

 

J’observe dès lors celle-ci avec un regard "rassemblé", plus centré et par conséquent plus objectif et plus ouvert aux coulisses du drame vécu et orchestré par l’ego et les prédateurs. Ce qui me permet de voir toujours plus profondément et concrètement à quel point les épreuves, l’agencement des faits en général, recèle de formidables leçons spirituelles. De cette solitude, naît petit à petit une compréhension/compassion envers le monde alter qui me compose. Dès lors, cette compassion s’applique naturellement à l’égard des autres, protagonistes ou figurants du film extérieur, puisqu’ainsi je comprends ce monde, prolongement de mon intériorité, et que les réactions et la défiance de mes alters s’atténuent. Je conscientise clairement le rôle de cette phase de solitude en tant que source de rééquilibrage interne mais aussi de mes relations vis à vis de l’extérieur.

 

Être seul avec soi, participe dans mon cas, à trouver une sorte de centre de conscience – l’En-je, la résonance avec le Soi. Ce qui me rend capable petit à petit, d’appréhender la fragmentation de la personnalité. En effet je suis plus apte à voir tel ou tel alter et "agir" sur lui, de sorte qu’il puisse par exemple devenir un allié dans mon évolution. Sans ce centre, et sans forcément parler d’alter fortement dissocié, nous ne nous apercevons généralement pas que nous endossons à tour de rôle l’une ou l’autre de ces personnalités qui composent notre réalité psychophysique.

 

L’expérimentation du phénomène d’altérité est un sujet amplement développé dans la 3ème partie.

 

La solitude paraît offrir des conditions privilégiées pour connaître les différentes facettes qui nous constituent et qui s’enchevêtrent : notre Ombre, notre lien dynamique au Soi, notre psyché scindée en différents alters, etc. Chacune de ces explorations m’aide à trouver le recul et le détachement dont je parle plus haut. Et ce n’est pas fini, voici encore ci-dessous quelques éléments de ma subjectivité dont la solitude m’a favorisé l’appréhension :

 

 

La relation aux corps physique et énergétique

 

Le travail de conscientisation, encouragé par cette période de solitude, continue à s’étendre au corps énergétique. J’y reviendrais. Dans ce contexte, il s’élargit aussi de plus en plus au corps physique, notamment via la respiration, les bains chauds, mais également lors de moments consacrés, ou dans le"feu de l’action", durant lesquels ma conscience consciente va simplement explorer cette univers corporelle qu’elle "redécouvre" être une part d’elle-même. Cet aspect dont divers signes supraconscients m’ont pointé l’importance, a été porté à mon attention dernièrement, suscitant mon écoute pour créer de nouveaux rythmes et un autre rapport au temps et son pendant, l’atemporalité.

Ceci prend forme sous l’influence de la déprogrammation, de l’exercice qui consiste à inverser la distorsion produite par l’Ombre, soit la Prédation SDS. Sans la mise en place préalable de ce parcours de déprogrammation, le développement réellement conscient de ces corps serait impossible. Car sinon l’effort se fait en vérité sous l’impulsion de l’Ombre et en sa faveur, en nourrissant en premier lieu, le déni de l’ego qui assure comme toujours à la distorsion, sa pérennité et sa force.

Je ferais ici une comparaison. J’ai arrêté plusieurs fois la cigarette, dont certaines fois trois-quatre ans. Le dernier arrêt j’ai tout de suite su que c’était le bon, car j’ai senti la différence de profondeur de l’intégration. Celle-ci changeait complètement mon point de vue sur moi-même et sur l’extérieur. C’est la même chose pour les prises de consciences, leur progression, leur application et la transmutation des programmes auxquelles elles sont associées. Pour que leur actualisation soit véritable, il faut que les prises de conscience le soient aussi, qu’elles reposent sur une connaissance, c’est à dire sur les enseignements contenus dans la distorsion et l’acceptation de certains messages SDA, qui placent sur mon chemin des panneaux indicateurs. Sans ça, bien évidemment, malgré l’emploi de techniques récentes au anciennes, notre robotisation s’accentue de manière finalement encore plus insidieuse.

 

Ainsi, le rassemblement corps/âme/esprit se confirme sur le plan physique. Depuis longtemps j’ai conscience de l’importance du lien au corps et observé combien il a un langage particulier avec sa propre cohérence, complémentaire aux langages des autres composantes subjectives. J’ai expérimenté cette composante à travers l’approche dite artistique, en étant en contact avec une nature plus ou moins sauvage, ou par le biais de diverses pratiques ramenant à la présence de soi. Mais c’est vrai que comme beaucoup de monde je pense, j’ai persisté à utiliser mon corps comme une boite à outils où les relations entre chaque élément ne sont pas nourries par la conscience et n’entrent pas, par voie de conséquence, dans mon champ de perception. Fait qui participe encore à faire de moi un véritable automate. Je pris et je prends inconsciemment mon corps, pour une machine serviable.

Mais aujourd’hui j'ai conscience que s’il est une technologie, il est comme l’âme et l’esprit, une technologie qu’imprègne la conscience – et en ce sens douée d’autonomie pour co-évoluer. Quand je réalisais un dessin ou quand je bricole, je sens bien que le corps à sa propre intelligence m’amenant à trouver des solutions, un dénouement inattendu et enrichissant si le mental lui laisse les rennes et que je suis à son écoute. Comme la psyché et l’esprit il a son rôle à jouer dans l’élargissement de la conscience, et dans la libération de l’inconscient et du subconscient qui existent à cheval sur les trois composantes principales du complexe subjectif. Comme nous allons voir, pour moi ce phénomène de compartimentage et cette réification du corps rejoignent celui de l’altérité qui nous conditionne intérieurement et conditionne les relations à nos organes, les utilisations cloisonnées de nos membres et de nos sens.

Quelque chose change sur ce plan là actuellement. Il semble que sous l’influence de nouvelles connaissances, ce soit l’heure du rassemblement des personnalités tout autant que celui des enseignements acquis antérieurement, et qu’un champ d’application en même temps plus grand et plus concret, s’appuyant sur des ressentis plus forts et plus authentiques, voit le jour.

 

Dans la même optique, puisque la solitude favorise l’observation et les états des lieux objectifs, et représente un temps qui peut être dédié aux ressentis, je m’y exerce parfois à l’harmonisation des chakras inférieurs et supérieurs, c’est à dire ceux qui sont de chaque coté, haut-bas, du diaphragme. Car, comme pour le corps physique et l’esprit, l’Ombre nous divise là également. Elle nous entretient dans le mépris de certaines parties et/ou chakras et la survalorisation d’autres.

Je dirais là aussi, en insistant volontairement sur ce point, que cette harmonisation s’axe spontanément, lorsque qu’une vraie déprogrammation consciente et une intégration de la Connaissance sont en route. Ces aspects sont centraux et primordiaux. "Science sans conscience n’est que ruine de l’âme" dit l’adage rabelaisien qui s’applique ici comme dans tous les domaines qui touchent à notre essence. Le cas échéant, si nous mettons la charrue avant les bœufs, nous savons qu’il y a de forts risques que l’ego s’affermisse en s’ancrant dans des circuits physiologiques, psychiques et énergétiques nourrissant son orgueil.

Il faut néanmoins parfois donner un coup de pouce et quand l’intégration est suffisamment avancée et le discernement à notre propre encontre assez affûté, la pratique régulière de techniques appropriées est pour moi un soutien fondamental.

 

 

 

 

Pour résumer :

 

Mon appréciation et ma définition de la solitude sont relatives à mon conditionnement ou vu de l’angle opposé, relatives à mon état de conscience, lui-même déterminé par mon seuil de déprogrammation, qui, réciproquement, est à son tour déterminé par les mouvements de ma conscience.

 

J’ai l’impression d’être une chrysalide en train d’éclore ou de muer. Mais cette fois-ci je sens que l’éclosion, la renaissance de mon moi, se fait en fonction de la Connaissance des loi supraconscientes et des forces provenant d’un niveau où règne le véritable Échange. Autrement dit, cette mutation/résurrection ne se fait pas selon les loi du Service de soi comme cela a pu arriver par le "passé". Mon lien avec le Soi, mon adhésion à ses messages, m’autorisent désormais à rompre avec les loi SDS. Rappelons que ces dernières sont la distorsion des précédentes. Le Service de soi reprend en effet à son profit nombres de symboliques et principes universels tel que le fameux Ordo ab chao, devenu précepte maçonnique central. Cela ne m’empêchera pas au Passage d’emmener avec Moi mes fractales prédatrices, dont la quintessence aura été révélée par l’alchimie de mes relations avec celles-ci.

 

À l’heure d’aujourd’hui, mon choix peut donc s’énoncer ainsi : vers quelle énergie, SDA ou SDS, qui se partagent la vie inconsciente, vais-je tourner ma conscience pour mener justement, l’exploration de cet inconscient ? L’une, nous pouvons le sentir, n’a pas de limitation et inclut l’autre. Ce qui n’est pas le cas de la deuxième. Par conséquent ce choix peut avoir des répercutions en termes de sollicitations mais aussi vis à vis de notre capacité à connaître la totalité de l’Inconscient.

 

Et je vois bien que les choses se précisent. Je vis des attaques féroces, et je m’attends à ce que d’autres aient lieu pour empêcher l’éclosion du nouveau. J’apprends à parer et à me prémunir d’elles. Les "suggestions" de suicide sont fréquentes. M’amenant à conscientiser le programme tabou qui sert de support l’ultime fuite.

Au travers de ses attaques, la Prédation me dévoile ses différentes facettes, psychiques, physiques, technologiques, interdimensonnelles, et me donne des outils pour l’apprivoiser et mieux me connaître. Il s’agit de tenir la route en rassemblant toutes les connaissances acquises et en les appliquant ; accepter l’apprentissage avec la guidance d’un ressenti et d’un discernement de plus en plus aiguisés – car par exemple le penchant SDS + est souvent confondue avec la voie SDA ; garder la tête froide et le cœur chaud.

 

En gros la solitude a l’avantage d’offrir la possibilité de se recentrer, de reprendre contact avec Soi. Et une fois ce recentrage effectué, elle procure un espace adéquat pour intégrer suffisamment de leçons – en particulier celles concernant le système prédateur et multiple de notre réalité subjective –, pour être aptes à garder un cap SDA dans les relations à autrui comme avec soi.

 

 

 

David

 

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