La Vérité !

 

La Vérité est immanente et omniprésente. Réelle et abstraite, elle est le sentiment de découverte éprouvé d'une sorte de "marque de fabrication" de la Création, et cette marque elle-même. Plus qu'une chose déterminée en soi, la Vérité est une qualité universelle coordinatrice que nous pouvons saisir et qui s'offre à nous ; elle est l'existence de l'ensemble de nos expériences multidimensionnelles et ce qui les relie activement.

Son caractère absolu peut s'exprimer ainsi : nous savons que quelque chose existe, qui se meut en nous et autour de nous dont nous sommes témoins et que nous sommes là pour l'évoquer... et cela même s'il nous est difficile de dire comment est-ce possible et que nous puissions être capables à ce moment, d'embrasser cette Vérité et la percevoir telle qu'elle est. Mais le fait même d'en parler ici, de parler de notre inexactitude à son sujet, est un signe que nous sommes baignés par elle et que nous baignons en elle. Un signe de son existence sine qua non. Grâce à elle nous pouvons déclarer : "Il est vrai que nous sommes en train de parler de ce sujet qui nous dépasse encore largement".

 

D'un autre coté la Vérité nous apparait comme relative. Car nous sommes plongés dans cet absolu et nous en perdons la vision complète. Notre plongée, notre mouvement à l'intérieur de cette Vérité, s'il en fait partie, nous aveugle aussi. Nous sommes tout d'abord hypnotisés par ce mouvement que nous observons par le petit bout de la lorgnette sans pouvoir en reconnaître par conséquent la véritable nature, même s'il est de notre fait. Nous nous hypnotisons en quelque sorte nous-même avec notre propre vérité. Ce qui est assimilable dans bien des cas aux mécanismes de distorsion SDS, distorsion de l'Unité qui opère ici bas à différents degrés. Nous pouvons prendre la métaphore de la découverte de l'effet-miroir et de soi. Le phénomène de reflet est dans un premier temps perturbant pour l'expérimentateur "innocent" qui a du mal à le saisir puisqu'il change en fonction de sa position et de son point de vue. Un temps d'expérience pendant lequel la conscience s'exerce permet de comprendre que c'est nous qui créons le phénomène de mouvement, que nous participons au phénomène et que sommes le phénomène...

Nous sommes la Vérité de la Conscience Créatrice qui expérimente son infini dans une partie de sa Création. Nous sommes une vérité subjective en train de redécouvrir son objectivité totale immanente.

 

Puisqu'elle forme un duo "mouvementé" avec la Conscience, la Vérité apparait comme une respiration qui traverse la Création. Car elle se montre au fur et à mesure que nous prenons connaissance de son empreinte par le biais des expériences. En ce sens elle à trait à l'Unité qu'elle souligne, au Tout-Un, à la Loi Une.

 

Tout comme la Connaissance avec laquelle elle a beaucoup d'analogies, elle n'est atteignable que par un processus. Et la Vérité est d'une certaine façon ce processus. En tout cas c'est à travers celui-ci que nous pouvons envisager de la découvrir et de nous fondre en elle.

 

Concrètement, la Vérité peut donc être vue comme le fait d'observer, de connaître et de participer consciemment à la dynamique des phénomènes immatériels – ou plus largement, invisibles à nos yeux – et matériels, plutôt que de les subir. Sachant que subir fait aussi partie de la Vérité. En effet, celle-ci nous demande de regarder le monde, les mondes, sous l'angle de l'apren-tissage. Elle nous conduit à accepter toutes les facettes de la réalité. Ainsi, depuis le point de vue inspiré par la Vérité, axé sur la Connaissance, nous sommes à même de comprendre le rôle de la distorsion que nous expérimentons au sein de l'Unité Organique.

 

Car, pour en revenir à ce qui est dit plus haut, soit le fait que la Vérité est le caractère de l'Unité, la conséquence de la nécessité que l'Unité soit une propriété immanente et existante ; et puisque dans son éternité, l'Unité est faite de tous les mouvements/distorsions par lesquels elle semble être divisée entre tous les temps ainsi créés ; puisque ces mouvements rassemblés au sein de l'Unité, valident son essence, celle d'unifier donc ; la Vérité s'appréhende en relation avec le phénomène de distorsion et les mouvements que ce dernier définit ou stimule.

Ceci est en lien avec les oscillations qu'opère la Conscience entre son étendue – le champ unifié –, et toutes les expériences constituant le Multivers. Sujet exploré dans le Jalon 8.

 

 

Plus prosaïquement, la Vérité se manifeste dans le fait que nous avons tous un corps, des mains, des jambes, un systèmes auditif et visuel identiques et similaires à bien d'autres espèces, etc. Et s'il nous manque un membre, une faculté, cela semble comme pour mieux souligner notre ressemblance et notre participation mutuelle à un Tout cohérent, que nous abordons la plupart avec une sensation de manque, avec nos peurs mais aussi un sentiment profond de l'Unité qui nous habite et nous guide consciemment ou non. La constitution tripartite corps/âme/esprit, elle aussi est universelle même si elle prend différentes formes (Cf. panpsychisme).

Si nous restreignons notre observation à l'espèce humaine (nous pouvons mentalement concevoir ensuite comment ces attributs nous interconnectent à l'ensemble de la Création), nous pouvons observer que nous connaissons et vivons tous les mêmes émotions et leurs différentes intensités ; nous partageons des fonctionnements comparables et les mêmes emprisonnements ; nous portons et sommes l'expression des mêmes programmes/mémoires/résonances SDS ou SDA, qui nous gouvernent inconsciemment ou nous ouvrent consciemment à nos capacités créatrices ; il est clair que nous passons donc chacun par un tas de mécanismes de développement et de régression (ou entropiques) ; ces phases par leur variété, font la richesse de l'expérience d'apprentissage multidimensionnelle, mais par leur similitudes, leurs facultés d'interférences réciproques, elles font aussi sa cohésion...

Ces aspects suggèrent l'immanence de la Vérité car ils montrent que nous avons des moyens semblables et concordants pour cheminer vers elle. Un jour nous nous rendons compte que le point de vue individuel rencontre le point de vue collectif et qu'il est simplement une façon dont le collectif se regarde lui-même.

Nous pouvons noter également entre autres manifestations de cette Vérité commune, qu'il existe au sein de l'humanité, mais aussi de toute la Création, un langage universelle et vivant, un Supralangage qui relie la totalité (le Verbe), même si celui-ci peut se décliner en une multitude de sous-langages qui restent ses expressions et adhèrent à sa logique.

 

La Vérité est l'authenticité et la subjectivité objective avec laquelle nous accueillons ce qui nous arrive – qui est de toute éternité en lien avec nous/conscience. Elle inclut les choix que nous faisons d'accorder ou non nos actes sur elle ; elle inclut les choix que nous faisons de sortir ou non, du rapport inconscient à l'illusion que nous vivons – l'une des facettes du jeu invisible/visible.

 

Elle est le fait d'intégrer les leçons qui mène vers elle, comme celui de les ignorer. Elle est sa présence, tout autant que son absence, afin que dans cet écart, nous puissions la reconnaître.

 

La Vérité c'est que... chacun fait l'expérience de la Vérité-trace-de-l'Unité ! Car la Vérité implique que chaque individu côtoie la Vérité et s'insère en elle. S'il est doué d'une âme évoluée, il peut devenir personnellement conscient qu'il est lui-même une porte sur un univers commun. Une porte par laquelle la Vérité/Unité se contemple elle-même.

Cette affiche diffusée sur des emplacements publicitaires, peut être lue à plusieurs niveaux, comme c'est souvent le cas. Elle me touche sur les plans personnel et impersonnel (collectif, global). Face à elle, différents degrés de lecture me sont apparus, en lien avec d'autres informations présentes dans mon esprit. Je vérifiai ainsi que la Vérité est une et multiple et vivante ; qu'elle se dévoile en fonction de ma dynamique intérieur/extérieur et celle de mes compréhensions qui jouent sur mon discernement, et qu'elle est aussi la permanence d'une cohérence globale, d'un fil conducteur. En effet, au fur et à mesure des couches dévoilées, se profile un ensemble de significations toujours plus vaste.

Manifestement, la part de Vérité révélée, dépend donc des mouvements de la conscience de l'observateur. Ces mouvements font donc eux-mêmes partie de cette Vérité vivante et l'observateur perçoit par eux qu'il est la Conscience dont la Vérité est la signature.


Concluons par une mise en perspective. Voici un passage à la page 290 du Tome 3, Dépouillés jusqu'à l'os, de la série L'Onde, écrite par Laura Knight. L'auteure y cite Castaneda et s'y réfère à un extrait des transcriptions Cassiopéennes. Nous y trouvons je pense, un éclairage sur ce que nous pourrions bien avoir à faire pour appréhender la Vérité dans laquelle nous évoluons et que nous évolutions révèlent. La question est ici abordée sous l'angle énergétique. Quand on sait que l'énergie obéit "au doigt et à l’œil" à la conscience... Un peu en amont dans son ouvrage, Laura Knight expose que c'est le cerveau droit, la conscience connectée au cerveau droit (féminin), qui pénètre le champ de Vérité et s'unit et guide le cerveau gauche (masculin), qui lui "gouverne" le monde matériel. Du coup nous retrouvons dans ce passage, les idées d'Unité, d'ouverture de la conscience, qui sous-tendent celle de Vérité :

 

Les Cassiopéens affirment que c'est la CONSCIENCE qui protège. Mais cette prise de conscience n'est possible que si l'on connaît la VÉRITÉ sur notre réalité. Je ne parle pas de "votre réalité" par rapport à à "ma réalité" ni de "votre illusion" par rapport à "mon illusion", ni de quoi que ce soit de ce genre. C'est ce type d'absurdités auquel Don Juan fait allusion lorsqu'il parle de "siège de l'auto-contemplation dans laquelle l'homme est irrémédiablement piégé". La plupart des idées du type "on se crée sa propre réalité" sont dues aux prédateurs "jouant sur cette auto-contemplation qui est le dernier brin de conscience qui nous reste". Si votre réalité est vraiment différente de la mienne, alors l’un de nous deux - à moins que ce ne soit les deux - ne vois pas la réalité OBJECTIVE - la VÉRITÉ.

 
Qu'est-ce que la réalité objective?

 
Pour le savoir il faut disposer d'un large champ de conscience, lequel est impossible à acquérir tant que nous laissons le prédateur dévorer notre conscience : il faut d'abord mettre un terme à cette "dévoration". Pour cela la connaissance est nécessaire. Pas de connaissance sans discipline. La discipline, la connaissance et la conscience nous rendre INCONSOMMABLES au Prédateur. Les Cassiopéens l'expliquent en ces termes :

 
Q : Certains sont heureux en mode SDS, tandis que d'autres tentent d'en sortir…

 
R : Candidats SDA.

 
Q: Ces candidats SDA ne peuvent pas se contenter d’ÊTRE tout simplement - même théoriquement - parce qu'alors, ils se feraient manger par les SDS.

 
R:  Non.

 
Q: Pourquoi ça ?

 
R: Les SDS ne mangent pas selon un protocole. Les SDS "mangent" tout ce qu'ils veulent s'ils en sont capables.

 
Q: C'est bien ce que nous disons. Quand on est SDA dans un monde SDS, on est tout bonnement sans défense, et on se fait manger.

 
R: Non.

 
Q: Pourquoi ? Qu'est-ce qui rend un SDA hors d'atteinte ou non comestible ?

 
R : Résonance de fréquence non synchrone.

 

 

Don Juan affirme que la discipline rend "la couche brillante de conscience inconsommable pour le planeur. Il est alors perplexe [le prédateur]. Sans doute n'a-t-il jamais entendu dire qu'une couche brillante de conscience pouvez ne pas être comestible."... Et c'est précisément ce qu'entendent les Cassiopéens par "non synchrone". Ils font écho aux propos de Don Juan lorsqu'il parle de "saisir la force vibratoire qui rassemble les champs d'énergie qui nous constituent" - autrement dit, la Résonance de fréquence.

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