Seul au monde ? - Les attaques du Service de soi vecteurs de connexion à l'Unité Organique - Alter internes et alter externes - Part. II

 

Thèmes de cette partie : La montagne symbole du centre unificateur interne – Existence d’un Supralangage montrant que les "réalités" fonctionnent sur un principe de mouvements symboliques et synchrones – Les attaques du Service de soi : l’Unité révélée – La chaîne alimentaire et la Prédation – Le temps SDS – Comment faire ?

 

Pour illustrer le thème de l’Unité et en guise d’introduction, je vais tout d’abord évoquer une série d’expériences et de mises en lumière en lien avec la montagne en tant que réalité physique mais aussi archétype. Il s’agit de quelques rêves, recoupements et vécus synchrones qui me permettent aujourd’hui d’éclaircir un peu plus la fonction symbolique active (notamment psychopompe) de la montagne. De nombreuses fois "elle m’a permis" d’apercevoir sa puissance fédératrice œuvrant au sein de mon inconscient, de l'inconscient de l’humanité et même au-delà.

 

Un encadré en fin de texte approfondit la question de l’Unité.

 

 

L'onglet Lexique comporte les définitions de certains termes spécifiques utilisés. Parmi eux, des termes du langage courant dont mon parcours revisite le sens.

La Montagne comme Lieu de Théophanie et symbole d'unification

 

 

"La montagne ça rend intelligent" déclare un des personnages du film La belle verte, réalisé par Coline Serreau. Certainement parce que notre conscience s’y trouve particulièrement mise en phase avec sa nature androgyne comme mes expériences semblent le démontrer. La représentation de la montagne a trait au dépassement, à l’élévation mais aussi à l’infini et à la convergence.

C’est en tout cas le message des faits qui m'interpellèrent personnellement, d'un point de vue immatériel, mais aussi lorsqu'il s'agit du contact tangible avec la montagne, du cheminement sur ses flancs et de l’ascension jusqu’à son sommet. Il y a en sa culmination et son soulèvement un rappel de l’universalité qui m’habite, du Tout-un que je suis. Et ce rappel est un ressourcement. Il fut souvent l’occasion d’inspirer des questions et parfois de trouver des réponses.

 

En présence de cette réalité au diverses facettes, géographique, géologique, atmosphérique, cosmique, vibratoire, métaphysique, il me semble à chaque fois être au cœur du langage supraconscient, à la source même de Soi, au carrefour de l'information qui se diffuse dans notre réalité et lui donne forme dans un mouvement "intelligent" et éternel. De là provient pour moi la force transcendante de cet archétype de l’Unité.

Elle symbolise de ce fait le Passage vers cet Au Delà, que constitue notre essence androgyne omnisciente. La vision d’une mandorle gigantesque sur une pente abrupte, m’en donna la confirmation.

 

Comme tout espace incarnant la totalité, elle est porteuse de tous "les noms de Dieu" qui peuvent nous apparaître bien souvent dans leur antinomie, la division des polarités imprégnée dans nos croyances étant très forte. Je donne dans ces lignes un aperçu de mon vécu et de ma vision, telle qu'elle a abouti. Je vous laisse explorer certains versants du thème de la montagne qui participent également à étoffer celui-ci : les abductions, les rencontres diverses et variées, la présence du Deep State ou du Consortium militaro-industriel, porte interdimensionnelle, etc. La présence de ces points témoigne de la  complexité du signal "montagne" exprimant l'intime conjugaison des niveaux physique et ontologique.

 

 

* * *

 

Je faisais un rêve depuis la petite enfance qui s'est répété pendant de nombreuses années. Je commençais à gravir une montagne très minérale. La moitié supérieure était toujours dans les nuages. À chaque rêve, le sommet s'en trouvé de ce fait dissimulé. Et jamais je n'atteignait celui-ci. À mes 35 ans environ je fis l’ascension du pic de Bugarach. Je l'avais tentée deux fois auparavant, en essayant le sentier des sangliers. Sans succès. Un jour, empruntant le chemin des randonneurs, j’arrivais enfin au sommet. Mon rêve d’ascension avortée n’allait plus revenir. Plus tard, j'allais parvenir à joindre le pic par des voies de traverses.


 

Le Pic de Bugarach, profil et vue aérienne

Ensuite, je m’aperçus que les premiers chantiers de construction que j'effectuais étaient disposés sur une ligne d’une centaine de kilomètres, croisant avec une exactitude extrême le sommet du massif de Bugarach, traversant l’Aude et les Pyrénées Orientales, pour pointer, toujours avec une exactitude d’horloger, un prieuré perdu dans le massif du Canigou.

 

Ces "échanges" continuèrent par d'autres exemples frappants. Parmi eux, il y eu la Purissima. Énorme dent rocheuse plantée au centre de la Péninsule de Basse Californie. La liaison "s'établit" lors d’un voyage au Mexique. À peine débarqué, groggy par les quelques 20 heures de vol, une montagne m’apparut pendant quelques instants alors que je fermais juste les yeux. Ce n’est que plusieurs jours plus tard, et un bon millier de kilomètres plus loin, que je découvrais que cette éperon existait bel et bien. Ma chambre d’hôtel portait son nom, et un poster où je reconnus le paysage de ma vision, trônait à la réception ! Une expédition de quelques heures de voiture allait m’amener un peu plus tard, à la contempler de visu et à en faire le tour. Son ascension fut abandonnée, car très périlleuse. De quoi m’inciter à trouver le sommet, le centre de convergence en moi, et l’alignement nécessaire pour y parvenir. Processus d'apprentissage qui allait passer par bien des étapes, dont certaines très tortueuses.


 

La Purissima, profil et vue aérienne

Ces deux montagnes communiquèrent littéralement avec ma conscience (cf panpsychisme et intersubjectivité). Elles projetaient leur image sur l’écran de mon esprit. Images servant de support à un appel, à un message vibratoire difficile à traduire, mais que je saisissais pourtant intimement.

 

La Purissima ressemble comme deux gouttes d’eau à la Devils Tower (tour du Diable), qui a une place centrale dans Rencontres du 3ème type, réalisé par Steven Spielberg. Sachant que ce dernier s’est certainement déplacé à Bugarach pour y trouver "’l'inspiration" pour ce film, il est évident qu'un puissant système d’indices, aux nombreuses couches imbriquées, est à l’œuvre.


 

Devils Tower, profil et vue aérienne

Bien sur une telle constellation de synchronicités prête à la spéculation, et face à ces faits, touchant en grande partie à l’immatériel, je fus en proie à celle-ci de multiples fois. Liens karmiques ? Résonances de fréquences ? Influence atemporelle de tel ou tel égrégore (comme celui du New-Age ou d’une religion imposant un sauveur externe) ? Informations SDS ou SDA ? Sans doute un peu de tout ça. Ce lieu d’intercession entre les mondes est sujet à convoitise et théâtre d’un conflit "théologique" mettant en scène plusieurs forces. Le "mystère" n’a pas fini de livrer ses secrets. Néanmoins, au regard de la connaissance que j'assemble, il me parait évident que la signification se situe au-delà de la sphère personnelle. Dans ces expériences, le point de vue individuel est manifestement sollicité par le point de vue universelle, et convier à se fondre en lui, selon un principe de résonance et de dialogue, immanent et transcendant à la fois.

 

 

Un petit clin d’œil de la Supraconscience. Le soir du jour où j'écrivais le passage que vous venez de lire, je regardais un film, choisi au "hasard" dans la liste d’un site de streaming : The Road within, de la cinéaste Gren Wells. Une scène attira particulièrement mon attention. Vous allez comprendre pourquoi avec la capture d’écran ci-dessous...

Un part de la réponse se trouve dans les paroles de l'Ange, qui nous exhorte à ne pas prendre appuie sur l'ancien (l'alchimie du détachement), mais par contre, comme ici, à être le sommet inébranlable où il peut poser son pied, afin que les mondes, les sept densités apparaissent unis :

 

 

Le Ciel descend.
Nous sommes les murs, et vous êtes les fondations.
Si vous n’êtes pas sur la montagne,
Notre pied se pose sur le vide,
Et la nouvelle demeure n’a pas d’assise.
La seule faute que votre cœur commette,
C’est de ne pas unir les Sept,
De n’être pas au sommet de la montagne,
Car alors notre pied se pose sur le vide.
Vous le comprenez depuis longtemps,
Mais vous ne le faites pas encore.
Vous ne manquez pas de foi,
Mais vous manquez d’actes.
Autant de foi – autant d’actes.
Ce n’est possible qu’ainsi.
Celui qui est sur le sommet,
Qu’il maintienne son équilibre !
Sinon, le cœur commet une faute grave,
Car notre pied se pose sur le vide.
Notre être est trop léger,
Ainsi, il faut sous notre pied
Le sommet du roc, Vérité, Force.

 

dialogues avec l'ange p 353

 

 

Comme pour mieux affirmer leur fonction éminemment symbolique, et que tous les mondes procèdent et existent à travers des mouvements d’énergie symboliques, ces promontoires minéraux semblent "sortir de nulle part". À travers mon regard, à travers la résonance que j'offre, la Grande Conscience met en évidence le message primordial que tissent ces éléments, mis en "relief" dans le continuum de ma bulle de perception. Nous sommes chacune et chacun les instruments potentiels de la respiration multidimensionnelle de la Conscience. La Conscience se révèle à nous et nous la révélons en nous par la lecture que nous pouvons faire quand nous sommes face à son émanation, notre émanation/projection, la Création.

En effet, les interactions avec la montagne en tant qu’objet à la fois palpable et expressif, que je relate ici et dans d'autres matériels de ce blog, forment un langage au travers duquel le message théophanique prend corps. Le phasage avec la Connaissance met en route des synchronicités, qui, par le biais d'images, "écrivent" leur force symbolique dans mon esprit (l’aspect plus mental). Activité qui sous-tend l’intelligence, la logique profonde de l’Expérience à laquelle nous participons. Le fait de découvrir à quel point je suis partie intégrante de la Connaissance/Conscience, me donne une nouvelle compréhension de la responsabilité inhérente à cette participation.

 

Plutôt que de voir exclusivement dans cette série d’occurrences, dessinant les traits de l’archétype, la figure du Ciel fécondant la Terre, figure inscrite dans un rapport linéaire et unilatéral Père/Mère, masculin/féminin, restrictif, j'y vois l’indication d’une réalité métaphysique et phénoménologique beaucoup plus profonde, et en même temps, beaucoup plus concrète. Nous touchons à mes yeux, à l’objectivité du langage symbolique universel, ou Supralangage. Le phénomène peut se décrire ainsi : plus je laisse le message me pénétrer, et plus je m’accorde, par le processus d’éveil (l’enseignement de l’Ombre), au contenu qu’il retranscrit, plus je perçois dans l’archétype théophanique de la montagne, un principe d’unification actif, qui ensemence la conscience de l’expérience. Ce principe est manifesté notamment, par le mélange particulièrement fort des énergies cosmiques, telluriques et intermédiaires, ainsi que celui de nombreux éléments. C’est la symbolisation vivante du centre de conscience pulsatile, la symbolisation du milieu des temps présents en chaque point, prêtes à être révélées. Le cœur où tout se rencontre. Le cœur où la compréhension palpite et la spiritualisation étend sa respiration sur la matière et les événements. Là nous pouvons puiser l'abondance de l'Information.

 

Cette symbolisation signale que l’interaction entre féminin et masculin – la dynamique androgyne première –, à laquelle nous ouvre la conscience féminine connectée au cerveau droit, est présente partout de manière égale, car cette interaction est le ciment des mondes, la dualité créatrice qui fonde la Connaissance et nervure l’Expérience.

 

De longues recherches m’ont guidé à retrouver la trace de la transmission de ce principe duel, générateur dans une phase antérieure, ou plutôt parallèle, de l’humanité : un temps édénique – chevauchement d’une 3D et d’une 4D SDA ? Après la plongée (nécessaire pour l’enrichissement de l’Expérience) dans la 3D SDS, l’humanité est passée à un mécanisme d’adulation idolâtre, délaissant la connaissance intérieure du principe d’unification. Celui-ci ne pouvait plus dès lors, vivifier notre rapport à nous-même, ni à la strate d’espace-temps où nous allions enfermer notre perception. En effet, ce système d’adulation s’axa sur un pouvoir "extériorisé" et l’obtention d’une aide surnaturelle qui, bien sur, ne pouvait provenir dans ce cas, que du bas astral, c’est à dire de la 4D SDS.

 

Je ne rentrerai pas dans les détails de ces recherches, mais en voici la conclusion.

Partout à la surface du globe, en amont de la plupart des traditions spirituelles existe le schéma "temporel" suivant : à la résonance avec un principe androgyne d’unité, succède une distorsion et le début du processus d'adulation ; celui voué à la Déesse et son panthéon de dieux subalternes qui sont autant d’attributs personnifiés du principe originel ; les reliquats de ces attributs habilleront les intrusions physiques et/ou psychiques (possessions) menées par les entités de 4D SDS ; c’est l’essor d’une spiritualité inversée fondée sur le détournement de la dissociation, de la souffrance, du sacrifice et de l’illumination ; de là nous assistons quasi systématiquement à la venue et l’apogée des dieux mâles supplantant les déesses, pour arriver à l’idéologie d’un dieu masculin unique, soit au monothéisme patriarcal asseyant le contrôle SDS de manière quasi absolue.

Je citerai l’exemple emblématique de la déesse androgyne fortement présent dans ses recherches. La figure de la déesse androgyne conserve encore une part de la force du Principe puisqu’elle a encore un lien mythologique ténu avec lui. Elle instruit également sur le rôle d’intercession de la conscience féminine avec celui-ci.

Un cas particulièrement illustratif au niveau de cette modification des références, est celui de Cybèle ("gardienne des savoirs" et identifiée à la nature sauvage). Cette déesse est vénérée au mont Dindymon, à travers le bétyle (la pierre cubique noire à l'origine de son nom, Kubélè, la Pierre matriarcale, le Graal). Pierre renvoyant bien évidemment à la Kaaba de La Mecque, qui en est la version emparée par le versant patriarcal. Cette pierre cubique et noire ne figure-t-elle pas la lumière noire, la vraie lumière, qui féconde notre espace à trois dimensions, aspect que rappelle la géométrie cubique ? La géométrie n’est-elle pas elle-même un des langages faisant appel autant au cerveau droit qu’au cerveau gauche ? Ne porte-t-elle donc pas l’empreinte de notre nature spirituelle ? Dans ce cas, force est de constater que la symbolique du monolithe noir, c'est à dire le message intuitif complexe qu’il nous adresse, est lui aussi détourné par le courant d’inversion qui mène notre monde. Notamment sous sa forme maçonnique. Le film de Stanley Kubrick, 2001 – L’Odyssée de l’espace, qui déroule en toile de fond un propos ésotérique, semble clairement l’indiquer. Dans cette œuvre, un mystérieux monolithe noire apparaît aux moments "clés" du scénario. Pour autant, ces apparitions conserveront toujours un caractère énigmatique pour le "profane". La présence de l’objet s'apparente à un phénomène transcendant à la conscience humaine, dans le sens où elle est bluffée, restant visiblement assujettie par la force de subjugation du dit mystère.

 

Cybèle est l’archétype de la Déesse Mère, la Magna Mater. La trace d’un événement symbolique subsiste à son sujet : Zeus émascula l’androgyne nommé par la suite Cybèle… Pour comprendre cet affaiblissement du sens et "l’externalisation" de la conscience humaine de 3D SDS, une autre piste de recherche m’était apparue : la plupart des espèces archaïques ont une sexualité hermaphrodite ou dénuée d’une phase de pénétration d’un partenaire femelle par un partenaire mâle. D'autre part elles sont liées directement ou de près à l’eau, liquide amniotique primordiale, double de l’éther informationnel (cf Vénus voguant sur la coquille hermaphrodite, les Nommos ancêtres des Dogons et la race Abgale, la constellation du Grand Chien, etc.).

 

http://www.aquarium-larochelle.com/preparer-sa-visite/encyclopedie-especes/coquille-saint-jacques

 

http://www.cosmovisions.com/batraciensDeveloppement.htm

 

https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/zoologie-fecondation-externe-7499/

 

 

Autre indice : regardons combien à l'état d'enfant, et même parfois de préadolescent, l'humain a souvent une physionomie et des attitudes androgynes. Cette caractéristique semble perdurer quand il est laissé à sa nature et éloigné d'un trop grand conditionnement social. Le caractère sexuel bien marqué tel que nous le connaissons globalement, est supplanté par un mélange des polarités dans de nombreux domaines de la personnalité.

 

Je vous laisse le soin d’approfondir éventuellement la question, et à en faire part le cas échéant.

La Vierge du Puits Sacré

Le prologue du Conte du Graal nous apprend que la terre était jadis un paradis. La réalité était marquée par deux aspects : une "nature" intérieure et une "nature" extérieure. Non seulement les événements se produisaient en un "lieu réel" du monde matériel, mais ils se déroulaient également simultanément à un autre niveau, dans un monde d'archétypes. Le monde quotidien et son jumeau de "l'au-delà" étaient des univers parallèles.

 

Dans ce paradis, les jeunes filles vivaient près de grottes, puits et sources sacrés. C'est à ces endroits que, dit-on, les deux mondes se rencontraient, se superposaient, ou se chevauchaient. On pouvait alors passer d'un monde à l'autre. Ces allégories symbolisent le potentiel féminin, c'est à dire les fonctions de l'hémisphère droit du cerveau.

 

Les "Vierges des Puits Sacrés" proposaient aux aventuriers et aux voyageurs de la nourriture et des boissons, qu'elles offraient dans des bols et coupes en or. Cette image symbolise le "potentiel créateur" de de l'hémisphère droit ; c'est grâce à cette "source de créativité" que l'on peut littéralement "créer la réalité et tout ce dont on a besoin".

 

Laura Knight, Dépouillés jusqu'à l'os, p250.

 

 

Il y a une puissante leçon sur la gémellité qui vibre ici.

 

Le Principe androgyne a trait à l’omniprésence et l’omniscience, de lui découle l’omnipotence dont le Principe gémellaire ou de dualité, est le réceptacle, le terrain d’expression.

 

L’autre est mon double, l’altérité est la façon dont la Conscience qui me fait, se dédouble. L’expérience toute entière est par conséquent ma jumelle par laquelle je me saisis "intérieur". Par une action redondante du principe illustré, cette gémellité en sollicite une autre. Il y a deux gémellités intriquées. Car c’est par l’association réelle de la conscience féminine et de la conscience masculine – le Principe androgyne , qui se développe peu à peu en moi, que j’intègre la dynamique de cette première gémellité qui me lie à l’autre et à l’Expérience. Par cette permutation répétée d'une gémellité "horizontale" à une gémellité "verticale", je conçois et j’accepte progressivement la totalité qui m’est renvoyée. Je m'accepte moi-même.

Les Principes de dualité/gémellité et d’androgynie vont ensemble. Ils "naissent en même temps" de l’Unité, si tant est que l’on puisse parler de quelque chose qui arrive dans l’éternité. Par conséquent ces deux principes régissent ensemble la Création pour que le principe "premier", le Principe unitaire, puisse se manifester. Et bien sur, d’eux "naissent aussitôt", ou sont inclus, les principes d’Équilibre et d’Échange, principes primordiaux également.

 

La gémellité féminin/masculin (le Principe androgyne) a un rôle particulier par rapport à toutes les gémellités. Elle tisse Conscience et Expérience conjointement. Et elle nous donne la clé pour comprendre ce tissage. C’est à travers elle que nous appréhendons la dualité et toutes les gémellités, même celle SDA-SDS. C’est en intégrant la dialectique du Principe androgyne, qu’un réel basculement de paradigme peut s’opérer par le dévoilement du fonctionnement véritable de notre réalité et de son système d’interconnexion.

 

"L’intérieur" se révèle être tout. C’est à dire le seuil de tous les liens intersubjectifs infinis qui nous font, qui nous habitent et que nous habitons en tant qu'esprit.

 

La congruence des principes de connaissance féminin et masculin (intuition et intellect, réception et action), dévoile les secrets de cette double dualité. Cette alchimie des deux polarités primordiales me permet de pénétrer les loi de l'existence mais aussi de les exprimer tout en voyant cette expression conserver une force intrinsèque. Dans cette phase résultant de l'union des deux visions, ces loi prennent un pouvoir ordonnateur supplémentaire et m'aident à remodeler ma réalité.

Par exemple, dans ce texte, de nombreux passages tels que celui-ci, empreints de cette symbiose, rapprochent de la substance même de l'Expérience. À leur niveau, ils exposent la puissance de cette quintessence, car ils la réveillent ici et maintenant, là où elle est endormie.

 

Ainsi, je parviens de plus en plus à formuler les mots synonymes de bénédiction – la science des mots bien-dits, témoignant de l'activité omniprésente d'un Supralangage. Par cette connaissance j’éclaire mon monde, je peux désormais mieux ajuster mon action sur l’espace-temps dont l’essence est justement le Verbe. J’apprends par cette "sémantique" immanente et transcendante,  à faire voyager l'espace-temps à travers moi. C'est à dire l'expression du Verbe, sens de la mise en scène dont je suis l'auteur.

Il y a réveil de ma conscience avec ces mots résonnants et tout-puissants (la Connaissance). Il y a reconnaissance en eux et avec eux. Grâce à eux une ouverture se dessine : ils détiennent le pouvoir par lequel je déforme l’espace-temps qui est mon support d’apprentissage : mes corps, mes pensées, mes champs vibratoires, ma psyché, ainsi que l'expérience où je me reflète. Avec cette parole juste à incarner, l’information/conscience que je suis se remet en route. Un sens grandit en moi. Je me "parle" et je me crée. Je me "parle" autre, nouveau, ailleurs, autour, en symbiose avec le Soi et son univers d’Échange révélé.

 

Puisque c'est l'information qui donne forme, je me parle nouveau. Et grâce aux mots bénis qui résonnent depuis l'Au Delà du temps, des temps, les mots qui forment l'expérience que je suis pour moitié l'expérience est la moitié de ma conscience qui s'exprime à travers les personnages et les corps qui sont son émanation , ces mots et leur ancien sens, passent le portail ouvert par la bénédiction. Ils commencent à signifier autre chose. Ils vont participer à formuler le sens (et donc l'espace) d'une nouvelle expérience qui m'appelle depuis longtemps.

La Croix : les deux gémellités intriquées. L'une, inclusive de toutes les autres, se fond avec le principe gémellaire lui-même. Dans cette union la porte de l'ultime voyage.


Pour compléter la compréhension de ces sujets, dont l’intrication est mise en évidence dans les paragraphes qui précèdent, il peut être avantageux de lire les chapitres 24, 25 et 26 de l’Onde sus citée.

Les attaques du Service de soi comme vecteur de connexion à l'Unité Organique

 

 

L’observation des attaques est un des moyens les plus adaptés pour prendre la mesure de la réalité SDS transdimensionnelle. Encore faut-il être ouvert à cette observation et instruit sur l’existence de ce phénomène lié à la prédation interdimensionnelle. Ces intrusions ont une certaine intensité et répondent à certaines caractéristiques dont l’on doit sans cesse affiner la détection.

 

 

 

Petit préambule général afin de resituer le phénomène :

 

La Prédation SDS après avoir permis la création de l’Ego dans sa version extrême – le prédateur interne –, c’est à dire notre enfermement dans l’individualisme, nous pousse, sans que cela soit voulu de sa part, à trouver une porte de salut à cette impasse. Ce qui est en fait simplement l’étape suivante du cycle de la conscience. Cette nouvelle phase consiste, après avoir former ainsi un embryon de conscience de soi plus ou moins indépendant du groupe, à comprendre que l’individualité, qui est une forme d’aboutissement de l’expérience de différenciation de la Conscience, est en réalité une façon collective de nous rendre compte ce qu’est l’Universalité, de manière plus intense et plus précise ; quand les membres du groupe en acquièrent une pleine conscience qui est en même temps la conscience d’eux-mêmes-consciences. La Prédation a donc bien un rôle implicite dans ce grand cycle.

 

La conscience individuelle finit par concevoir grâce à cette dernière, qu’elle ne peut trouver sa propre cohérence qu’en participant à l’Échange Inconditionnel Universel. Cette conscience se façonne, se reconnaît et apprend au contact de l’Échange, qu’elle amende à son tour du fruit de son apprentissage.

 

Nous pouvons aussi regarder la chose de la manière suivante : si une entité, animée par des comportements spécifiquement prédateurs, attaque une autre entité pour lui prendre quelque chose, en particulier quelque chose qui fait partie de l’organisme propre à cette deuxième entité (organisme peut être pris au sens large et comprendre corps vibratoires et même conscience), c’est que dans son monde à elle (dans sa perception), où se trouve ce que l’entité prédatrice considère comme sa proie, le prédateur éprouve un manque ou tout au moins il ne connaît pas la façon grâce à laquelle il pourrait échanger avec un autre monde, qui, de toute évidence pourvoit cependant au sien. C'est à dire que ce prédateur individualiste, ou en route pour l'être, n'imagine même pas qu'il peut rentrer en synergie avec ce monde de l’Échange, basé sur le principe du donner/recevoir. Un principe gagnant/gagnant. À ce stade où nous zoomons sur la réalité du prédateur, sa contribution à l’ensemble et à l’équilibre de celui-ci, ne peut être vue. Surtout quand le prédateur gagne en individualité.

 

Pour aller plus loin, comparons la chaîne alimentaire et les étapes de l’évolution de la conscience. Au fur et à mesure qu’elle progresse dans la chaîne alimentaire, la conscience qui prend "forme" dans des matrices de plus en plus individuelles et de plus en plus prédatrices (dans le sens qu’elle se spécialise dans le fait de prendre), a la possibilité de percevoir le réel chemin de l’Évolution, celui que suivent et reprennent les consciences.

 

Au niveau végétal et minéral, la conscience en germination est connectée "naturellement" au présent et à la multidimensionnalité mais n’a pas conscience d’elle dans cet état. Plus nous "grimpons" dans la chaîne, plus nous nous rapprochons de la troisième, puis de la quatrième densité, étape durant laquelle la réalité prédatrice va suffisamment dominer pour permettre à l’individualité de se dessiner nettement, en perdant temporairement ce sens inné du collectif et de l’étendue cosmique. C’est le passage à dominance SDS. À partir de là le choix de l’orientation SDA, menant à un stade où individualité et collectif s’allient, s’offre à l’entité devenant consciente d’elle-même, soit de son étendue en tant que conscience, c’est à dire ayant l’accès illimité à toutes les expériences pouvant nourrir sa créativité.

 

 

 

 

Je poursuis en prenant l’aide d’un exemple. Cet exemple montre qu’il y a généralement une ou plusieurs choses dans le quotidien dont se servent les opérateurs SDS (dont ils sont directement ou indirectement à l’origine) pour attiser une tension interne et évincer subtilement le discernement par un cercle vicieux dans lequel mon esprit et mon attitude s’enferment. Je m’aperçois que quasiment à chaque fois, ces aspects qui peuvent paraître anodins, jouent un rôle de point d’ancrage qui prépare le terrain d'une attaque. Il est donc essentiel de les cerner pour désamorcer cette dernière et comprendre le mécanisme dans son ensemble.

 

Je l’évoque dans d’autres matériels ; j’ai mis en vente un appartement et cela est source de leçons d’envergure. Faire face à ce que me renvoie le contexte rattaché à l’immeuble où se trouve le logement, et clarifier la situation contaminée par des années de prédation, qui y avait pour ainsi dire, libre cours (tel qu’au sein de ma propre intériorité), représente une grosse initiation. Notamment en ce qui concerne la compréhension du mode d’action des prédateurs transdimensionnels. Je dois faire en sorte que mon attention consciente se porte désormais sur "cet angle mort" de ma vie, qui est un canal de prédation considérable. Les événements charnières se succèdent, surtout depuis que j’acte ma volonté de clarification à l’intérieur et à l’extérieur, et que j’ai décidé de dire stop à la possession des lieux par les entités SDS. Ce qui veut dire symboliquement que je suis prêt à accepter les enseignements de ce monde, mais que je désire être "chez moi".

 

À ce propos. Dans le cadre de cet éclaircissement, nous préparons avec O, le copropriétaire qui a acheté les deux autres logements composant l’immeuble, en plus du mien, l’installation de compteurs électriques individuels. Puisque jusqu’à présent, un unique compteur officiait pour tous les logements. Un chantier d’un mois intense sur tous les plans. Pendant lequel je fus sujet à des attaques féroces. Attaques qui profitaient de circonstances plus que favorables. Elles visaient clairement à me déstabiliser, à me faire perdre la justesse de mon appréciation de telle manière que mon positionnement éventuel soit inapproprié et que par la suite je m’autocensure. Le but étant d’annihiler toutes possibilités de sortir d’une réalité qui avait toutes les caractéristiques d’un embourbement. Je décris à d’autres occasion les différents aspects auxquels je fus confronté : la misère sociale visible chez les personnes habitant les logements loués par O, ainsi que chez ceux leur rendant visite, parfois bières à la main, traversant de nombreuses fois le chantier en cours, chantier lui-même très pénible car effectué dans un vieux bâtiment et nécessitant de multiples "adaptations" ; l’attitude négligente de O par rapport au résultat de notre travail (l’exemple à donner) et ce malgré ses engagements réitérés à maintes reprises, etc. O a fait rentrer dans les logements qu’il loue, des locataires qui sont les figurants et les protagonistes de ce contexte délétère, largement pilotés par le Service de soi.

 

Certaines attaques remarquables se produisirent lorsque j’étais seul sur place. Après que certains scénarios habituels se soient déroulés, préparant ainsi le terrain, tout à coup je me mettais à ruminer mentalement, à rentrer dans un puissant ressentiment envers O. Alors, de manière obsessionnelle, les incohérences de O étaient ressassées dans ma tête et il me fallait un immense effort pour ne pas que ces reproches s’étendent à tous les gestes de O. Un père tyrannique et blessé semblait rejeter sur son fils l’opprobre dont il avait été victime lui-même, enfant. Un père, par conséquent, dont le discernement restait atrophié par la souffrance et infantilisé. Un lien karmique avec O parmi tant d’autres, porteur de programmes tel que celui du sauveur - qui se retrouve également dans une mémoire de jumeau que nous partageons –, éléments dont se joue avec régal la prédation SDS. Et bien sur O jouait son rôle à merveille pour voir certainement, ses mémoires de victime, sa dévalorisation, sa peur, mais aussi pour que je puisse détecter de nouvelles facettes de ma programmation.

Mais revenons à ces fameuses attaques. Je remarquais rapidement que celles-ci débutaient environ une vingtaines de minutes avant le retour de O. Si bien que mes efforts devaient redoublés pour que la prise de bec soit évitée. Il est "étonnant" de voir que la plupart du temps O groupait les achats et partait faire des courses à plus d’une heure de voiture, lui demandant d’aller à divers endroits, et que donc, je n’avais aucune idée du moment où il revenait. Par leur excès de zèle, et leur peur qu’un de leur esclave en cours d’éveil ne leur échappe et leur crée de l’embarras en montrant le chemin à d’autres, les prédateurs ne m’ont-ils pas donné là l’occasion de les démasquer ? Ça m’en a tout l’air.

 

 

Le dernier "incident" en date est également significatif quant au fait d’être chez soi dans son esprit, enfin, surtout quant au fait de comprendre et d’accepter dans un premier temps que nous n’y sommes pas vraiment chez nous.

 

Des personnes sont rentrées par effraction dans le hall en fracturant la porte d’entrée de l’immeuble, sans parvenir à pénétrer chez le locataire "qu’elles voulaient voir". Ces dernières, cocaïnomanes, étaient dans un état d’hystérie extrême d’après un témoin. Serait-il osé de dire qu’elles n’avaient pas tous leurs moyens… de discernement ? L’exemple est donc double pour illustrer la présence du prédateur en soi et son souhait de s’y maintenir… L’incident a tout de suite fait écho pour moi, du fait également, que juste avant, O m’avait envoyé deux messages : l’un pour me demander si j’avais vu sa lampe frontale et l’autre si j’avais la clef de la fameuse porte qui allait être fracturée un peu plus tard. Ceci afin qu’il puisse en faire faire un exemplaire. C'est à dire sur un plan symbolique, qu’il puisse d’une part, éclairer pour "voir" la situation et rentrer "chez lui" en redevenant maître des lieux… O est mon double, ma part possédée, qui voudrait s’en sortir mais qui ne se rend pas compte qu’il est déjà mis "dehors" et à l’écart de son propre destin par le prédateur SDS qui règne sur sa psyché.

 

Malgré ce qui a été convenu avec le locataire impliqué, la réparation rapide de la porte, dont les dégâts sont minimes, réparation devant acter un changement, tarde a être effectuée. Encore une fois le Service de soi fait en sorte que les choses traînent dans cette partie du film. Pour elle cet angle doit resté mort, de telle manière à ce que sa stagnation se propage et freine d’autres parts du vécu, qui elles aussi ont souvent été caractérisées par leur situation labyrinthique. La difficulté ainsi induite, pouvant m’inciter au déni vis à vis de plusieurs parties de mon expérience. Faire traîner est un des procédés qu’affectionne la prédation qui veut m’empêcher d’avancer. Elle utilise ce contexte de déliquescence accrue pour enfoncer les clous de la dévalorisation, de la honte, de la peur de la violence et de ma propre violence, de la peur de ma colère, de la peur du manque et de la sensation d’échouer inéluctablement à sortir d’une situation rimant avec misère. L’acceptation de mon sentiment d’impuissance, des blessures avivées, de la culpabilité d’avoir l’impression de jouer l’autorité qui sanctionne (provenant vraisemblablement d’un scénario parallèle), la compréhension de mes peurs, la visualisation des jeux de rôles, des "contrats signés", des attachements, en même temps que celle des stratégies de prédation dirigeant pour l’instant cette tranche de mon "film", représente une grosse initiation qui consiste à se libérer de l’emprise démoniaque et dépasser le poids des non-dits par un alignement indéfectible.

 

Pour cela je dois être conscient des pensées qui m’envahissent et des petites voix appuyant sur mes blessures. Elles font monter la paranoïa et le niveau d’agressivité. Et du coup la culpabilisation. De sorte un état d’énervement inconsciemment "justifié" a tendance à s’emparer de moi. Il prend sujet cet fois-ci de la porte non réparée comme il pourrait prendre raison d'un autre fait. État prompt à se déverser sur des tierces personnes en engendrant des scénarios potentiellement conflictuels. Même si généralement j’arrive à contenir cette réactivité, elle n’en est pas moins présente à la surface de ma psyché, puisant dans mes forces et surgissant de profonds programmes. Par ce cercle vicieux le Service de soi parviens encore très souvent, à m’enfoncer dans l’auto-jugement, et à favoriser le rejet des causes de la situation sur l’extérieur. Ces pensées et ses voix sont insidieuses car elles forment le monologue habituel et bien que je me raconte de moins en moins d’histoires, elles reviennent ainsi de manière inaperçue. À partir de là, le subconscient préprogrammé me pilote, et au travers de certaines réactions et attitudes normées qu’il déclenche, j’agis mécaniquement dans le but d’expier et de soulager la tension interne, et ce, bien que cette méthode qui se focalise sur les effets et l’extérieur, ait prouvé son inefficacité.

 

Cette méprise est favorisée par l’hypnose provenant de la mécanique SDS des contraires qui est quasi systématiquement associée à toute opération de prédation et à l’état de mécanicité de notre esprit dans lequel nous insère généralement ces opérations. La mécanique des contraires consiste à nous perdre dans des options qui apparaissent opposées et qui sont rattachées chacunes, à une version, au mieux partielle, de la Vérité. Ceci afin d’éconduire notre discernement. J’approfondis ce sujet dans d’autres contenus.

 

Ajoutons à cela quelques addictions adroitement suscitées ; une petite récompense pour une journée de chantier accomplie dans des conditions héroïques, un peu d’alcool, et surtout en ce qui me concerne, une bonne dose de sucre perturbant les connexions neuronales et abaissant la clarté d’esprit, deux ou trois tasses de café, un chauffard croisé sur la route, et les conditions "locales" sont à leur optimum pour que l’attaque vienne couronner cet enchaînement "irrésistible".

 

 

 

 

Cela confirme ce que Laura Knight énonçait sur le phénomène de l’intrusion SDS transdimensionnelle, encouragée par ses échanges supraluminiques avec les Cassiopéens à en faire l’observation empirique, et incitée à d’amples recherches sur le sujet : les attaques demandent une vigilance permanente et la démystification de la souffrance pour connaître objectivement sa fonction, en général diaboliquement manipulée. Cette vigilance reste de mise car ma déprogrammation n’étant pas complète, de nombreux leviers d’action subsistent et continuent d’être utilisés par les prédateurs SDS pour maintenir leur main mise. De plus ces leviers demeurent des vecteurs de reprogrammation.

 

Les attaques ont deux objectifs principaux allant de pair : un rôle sacrificiel et une fonction de contrôle. La dimension sacrificiel a trait à l’aspect alimentaire : elle vise à produire la dissipation d’une importante quantité d’énergie émotionnelle. Ceci pouvant aller dans certains cas jusqu’au suicide plus ou moins brutal. Des maladies peuvent être générées dans cette optique. La "marionnette" humaine est parfois choisie juste pour pouvoir les "dieux" en nourriture et édifier leur arrogance, sans que forcément la victime n’inquiète l’ordre établi. La vocation de contrôle de l’attaque est elle aussi évidente : s’accompagnant de terreur, d’hypnose, de confusion, d’affaiblissement et de paralysie autant physique que spirituelle, elle prolonge l’emprise des maîtres SDS sur leur esclave pendant et après le point culminant de l’intrusion. L'intrusion active des mécanismes qui se perpétuent après son déploiement. Ceux-ci font de l’individu visé son propre geôlier, fonction d’auto-contrôle accentuée par l’entourage lui-même dans la même posture, c’est à dire conditionné à perpétuer mutuellement cette attitude d’auto-contrôle.

 

Certains agents mis sur notre route vont aider à préparer le terrain de l’intrusion et/ou favoriser le prolongement de ses effets. Agents avec qui nous allons parfois être poussés à rentrer en contact. Tout est leçon.

 

Voici quelques symptômes fréquents que j’éprouve lors des attaques et suite à celles-ci. Effets secondaires dont la durée dépend de ma vigilance initiale et de la rapidité de la conscientisation que je met en route à ce moment : baisse d’énergie importante et soudaine, impression de froid qui survient aussi brutalement, bourdonnements et sensation de coton au niveau de la tête, endormissement, découragement, stimulation d’un état dépressif et agressif, repli sur soi, apathie qui à tendance à perdurer, sentiment de culpabilité et d’angoisse, comportements de fuite, etc.

 

Il est donc impératif de connaître le système d’attaques SDS en apprenant à le décrypter, afin de rentrer le moins possible dans le type de réaction attendues : sédation, contrôle, agressivité ou isolement. Dans mon cas des pics d’agressivité s’alternent avec des phases de puissantes inhibitions.

 

La connaissance que je retire et l’équilibre que je suis amené à trouver face à ces phénomènes, en fait d’un autre coté une réalité riche en enseignements. S’il ne faut pas s’exposer outre mesure à des situations propices aux attaques, il ne faut pas non plus se priver d’expériences porteuses d’un apprentissage nous renforçant concrètement vis à vis de leur action, en vivant par exemple, dans la méfiance totale. L’apprentissage nous mène sur un chemin où nous rassemblons l’information, et la Connaissance protège, et elle est aussi notre carburant pour arpenter ce chemin. Procéder à notre déprogrammation reste pour ce faire, une des clés majeurs qui ouvre à la connaissance de soi et de l’univers. Je me rends compte que pour que ce parcours initiatique ne soit pas constamment freiner ou dévié, il est important de détecter les événements dont la charge négative commence à nourrir les attaques ou est susceptible de le faire. Cette disposition affûte le discernement, et facilite le travail de détachement. Elle m’aide à prendre du recul et à retrouver une place d’observateur des processus internes et externes. C'est un des points que je voulais partager concernant mon expérience du système d'attaque SDS.

 

 

 

 

Vous l’aurez sans doute compris, surtout si le contenu de ces lignes résonne avec certaines de vos expériences, l’attaque SDS peut apparaître pour bloquer le passage d’un cap crucial en cours. C’est actuellement le cas pour moi, elle m’indique parfois d’ailleurs qu’un de ces caps est présent alors que je ne m'en suis pas encore aperçu.

 

L’attaque venant de la quatrième densité du Service de soi, consiste comme nous le voyons en une convergence puissante de choses souvent habituelles, de notre monde sous influence de la prédation et de sa programmation. L’intensité de ces divers leviers peut y être décuplée. Il peuvent avoir un contrôle direct du corps. Cela m’ait déjà arrivé, à un moment très douloureux de ma vie où j’ai senti perdre le contrôle de mes mains et la possibilité qu’elles se retournent contre moi.

L'attaque est donc souvent un tir croisé pendant lequel on peut considérer que les opérateurs SDS, déplacent de nombreux curseurs et parfois même l’ensemble de ceux-ci, quand ils décident de mettre le paquet. Malgré tout, comme nous l’avons vu aussi, ils sont tenus de rester "discrets" et de ne pas attirer l’attention sur leurs manigances dans le cas d’une personne ou d’un groupe qui détient une connaissance solide de l’envers du décor.

 

 

 

 

Accepter les attaques, ouvrir son canal aux informations dites "négatives" et "qui remue le couteau dans la plaie", entaillée dans notre système bien-pensant par les faits que nous vivons et que nous créons ou subissons parfois de ces attaques, tel est l'enjeu. Voici un extrait de l'Onde à ce sujet :

 

Les Cassiopéens à LK : "Vois-tu, quand tu comprime le flux, tu comprime le canal. Et quand tu comprimes le canal, tu barres la route des possibles. Et tu te rends la tâche – c’est à dire voir ce qui est – difficile, sinon impossible. Autrement dit, l’évident devient l’évanescent à cause de la compression du flux. [l’aveuglement du à la réaction à l’attaque]

 

[…] Et ce que tu décris est une situation "d’extrême détresse"…

 

Mais en réalité, c’est le fait de te concentrer sur elle qui te limite, et non la situation elle-même. Et nous réalisons qu’il t’est difficile de fixer ton attention, ou, plus important encore, d’élargir le flux du canal…

 

 

L’Onde, Tome 2 : "Hackers" d’âmes, Laura Knight-Jadczyck, p124

 

 

 

Plus loin LK commente cette enseignement en le rapprochant des circonstances qu’elle rencontrait à l’époque :

 

Cela est également vrai des attaques psychiques – qu’elles proviennent de la 3e, de la 4e ou de la 5e densité. Lorsqu’on sait comment ces choses fonctionnent, on en a CONSCIENCE lorsqu’elles arrivent. L’on peut donc repousser l’assaut et porter son attention là où il faut – tout en continuant de fonctionner posément, la tête froide – puisqu’on SAIT DÉSORMAIS qu’il nous sera temporairement réclamé un surcroît d’efforts. L’attaque passera donc bien plus rapidement, tout en causant moins de dégâts.

 

 

 

Le jalon-audio n° 11 est consacré au thème des attaques du Service de soi.

 

 

 

 

Autres aspects particuliers préparant l’attaque ou pouvant être présents pendant celle-ci :

 

 

Les voix et les fictifs

 

 

Récurremment, des voix hantent mon esprit pendant de longs moments. Quasi à saturation. Cela devient beaucoup plus fort que les boucles mentales lancinantes habituelles. Ce sont des pensées formulées "vocalement", elles n’ont pas de résonance réelle, c’est à dire qu’elles ne sont pas des voix venant de l’extérieur s’introduisant dans ma tête. Une bonne partie du temps elles ont ma voix. Si tant est que ma voix soit attribuée à une personnalité en propre, étant donné la réalité multiple qui me constitue. Réalité dont je commence à parler et qui sera le sujet central de la troisième partie à suivre. À d’autres moments ces voix ont l’intonation et la tournure d’esprit de personnes existantes. Personnes que je connais plus ou moins, que j’ai pu simplement croiser. La tournure d’esprit de la formulation est la plupart du temps celle de leur prédateurs attitrés, dont les miens vont s’approprier le style, peut-être en s’associant avec les prédateurs de ces personnes. Il y a de fortes chances en tout cas, pour une proportion importante de ce mécanisme de pensées mimétiques, que ce soit un ou plusieurs alters qui endossent les caractéristiques de ces personnalités connus.

 

Dans ce cas ces alters sont appelés fictifs. Il semblerait que les fictifs arborent et copient l’identité d’un individu qu’ils vénèrent, qui les fascinent ou bien qui les effraie, ou qui peut avoir un rôle d’autorité punisseuse à leur yeux. Tout dépend de l’interprétation de l’alter concerné, des stratégies prédatrices en amont, et si l’alter est dirigé par un programme de dévalorisation, de paranoïa, de culpabilité, qu’il est au stade enfant, etc. C’est pour ça que je pense à l’existence chez moi de plusieurs fictifs. Leur imitation ne semblant pas répondre aux même peurs ni aux mêmes blessures. Ce phénomène est certainement issu de parts de moi fonctionnant sur des modes d’hypervigilance et d’hypersensibilité résultant de traumatismes engrammés sur plusieurs lignes temporelles et rejoués pour certains, dans la ligne "présente". Notamment durant mon enfance. La seule source où j’ai trouvé le terme fictif explicité, est une vidéo de Swan Neptune ( 10’25"), dans laquelle cette jeune fille évoque son trouble de la personnalité multiple. Les propos de cette dernière laissent à penser que cette appellation lui vient de son thérapeute.

 

Ces voix-pensées, qu’elles soient du fait des fictifs ou non, surviennent généralement pendant un moment de confusion, de perte de repère et d’angoisse. Et bien sur, la plupart du temps, cela ne fait qu’empirer mon état.

 

N’importe quel détail observé, qui passe dans mon champs de perception sans avoir parfois même retenu spécialement mon attention consciente, n’importe quelle situation, peuvent être prétexte à alimenter le phénomène quand cela est favorable, et devenir un élément moteur de l’attaque. Ce mécanisme semble s’appuyer sur "l’horreur du vide" qui survient après certaines mises à jour de ma programmation et/ou le vécu d’une situation d’impasse. Cette impression de vide déclenche un besoin de remplissage que tente de combler le mode obsessionnel du mental SDS. J’assiste alors à une véritable élucubration, la surenchère de ces "voix", une fuite en avant du mental, sans queue ni tête, qui m’amène au bord de la folie. Tout ça vécu avec la difficulté de sortir d'un état d'inconscience. Sans la Connaissance, sans l’acception, et sans un bon coup de recentrage soutenu par une respiration consciente, il y a alors de quoi perdre les pédales !

 

 

 

 

Je vais rapidement illustrer la façon dont l’hypervigilance et l’hypersensibilité peuvent être excitées chez moi et faire part de la compréhension que j’ai désormais, de la mécanique qui lie étroitement ces deux phénomènes.

 

L’hypervigilance est un état de qui-vive permanent exacerbé, et l’hypersensibilité qui peut se réveiller soudain, est en quelque sorte tapie au fond de cet état. Ces deux phénomènes paraissent souvent une extrapolation du réflexe de survie par rapport au contexte déclencheur. Ils sont alimentés par des blessures traumatiques profondément inscrites dans mon inconscient. Je comprend d’un autre coté que ces blessures, et du coup les phénomènes qu’elles alimentent, participent au maintient, voir au renforcement de ma structure "égoïste" primaire. Mais paradoxalement comme je l’ai compris aussi, réside en elles une force dont je parle ensuite. Cette force tend par une sorte d’hyper-relation, de prime abord antagoniste donc, à m’impliquer viscéralement dans l’unification de la réalité. En vérité le dévoilement de celle-ci.

 

Si par exemple, quelqu’un crie soudain dans la rue. Selon mes dispositions internes du moment, cela peut provoquer de fortes montées d’adrénaline. Je m’aperçois (pas toujours mais de plus en plus), que j’étais alors dans un état d’hypervigilance, soit dans cet état de qui-vive accru que je décrivais. Alors du point de vue de la sensibilité, je peux me sentir extrêmement dérangé par l’événement et ressentir fréquemment une forme de colère. Il n’est donc pas question là d’une sensibilité spirituelle, mais de sa distorsion au sein de diverses expériences vécues sous l’angle SDS, soit une sensibilité réactive.

 

Typiquement, arrive tout de suite après, une phase où "je", le prédateur interne, s’empresse de rationaliser pour que je sois rassuré et pour que la tension interne amplifiée par la réponse de survie, soit soulagée. Ce qui se traduit par le fait que j’applique un jugement sur l’incident et les comportements perçus. Que cela soit dans le sens de les rendre sympathiques comme de les classer dans la catégorie inacceptables. Dans tous les cas, le processus se termine toujours pour moi, par une forme de rejet, ou tout au moins une distanciation maintenue, un rapport contrôlé ou une coupure qui peut donc persister, vis à vis de la réalité intérieure mais également, de celle extérieure.

 

Par un travail de conscientisation ratissant large et s’approfondissant, j’agis peu à peu sur la nature subconsciente, physiologique et psychique de hypersensibilité qui semble en fin de compte diriger l’hypervigilance. À partir de ce moment-là, je m’aperçois que je peux envisager consciemment, que ces attitudes-réflexes stigmatisant les modes de séparation et du repli sur soi, s’inverse totalement et que ce changement impacte constructivement tous les niveaux de ma personnalité, notamment épigénétique et neurologique.

 

L’hypervigilance et l’hypersensibilité en tant que rapports intenses à la réalité, en tant que connaissance viscérale de celle-ci, comparable à une sorte de scanner optimal, sont comme un ressort tendu du coté SDS, du coté de l’expérience brute. À tout moment elles peuvent me ramener subitement au versant SDA d’où l’Unité peut me sauter à la figure. Ce qui m’arrive de plus en plus.

 

 

Voici quelques lignes autobiographiques où C. G. Jung rend compte d’une expérience qu’il a vécu, et qui, en bien des points, est similaire à celles que je relate ici. Cas auxquels il va apprendre à s’ouvrir peu à peu, devenant son propre cobaye. Cette démarche sera pour lui un atout dans l’exploration de sa conscience et lui servira pour appréhender les maux de nombreux patients sous un jour novateur et fonder sa psychologie des profondeurs :

 

Tandis que je rédigeais ces phantasmes, je me demandais un beau jour : "Mais qu'est-ce ce que je fais. Tout cela n'a rien à voir avec de la science. Alors, qu’est ce que c'est ?" Une voix dit alors en moi : "C'est de l'art."

 

Je savais que la voix provenait d'une femme et je la reconnus pour être la voix d'une malade. Elle était devenue un personnage vivant à l'intérieur de moi-même.

 

Plein de résistances, j’expliquais à la voix instamment que mes phantasmes ne pouvaient, en aucune façon être mise en relation avec de l'art. Elle se tue alors et je continuais à écrire quand se produisit une nouvelle attaque, répétant la même affirmation : "C’est de l’art."

 

 

Carl Gustav Jung, Ma vie, p215

 

 

 

 

Le temps SDS

 

 

Je vais maintenant faire une digression sur la question du temps et de son vécu puisque je me suis aperçu qu’elle était étroitement liée à l’impact des attaques du Service de soi, et que ce lien influence également mon rapport à l’Unité.

 

Je tiens à évoquer ce thème parce que, bien qu’ayant développé une grande vigilance vis à vis de cet aspect depuis quelques "temps" (cf. le jalon Attachements et mouvements), je suis encore énormément sujet à cette obsession de "remplir le temps", et je me sens encore souvent pressé et oppressé par devoir faire. Ce mécanisme me plonge inévitablement dans un état d’inconscience. Et cet état d’inconscience oscillant entre ennui et stress, est évidemment favorable aux attaques insidieuses du Service de soi. Je parle d’ennui par ce que la fuite de cette oppression du faire-faire-faire qui est tellement intenable et épuisante, engendre une culpabilité qui me plonge parfois dans un état de non-action en même temps que de non-présence. Une espèce de mode off, qui ne correspond pas non plus à un état de détente, où je peux me connecter avec le moment présent tout autant que pendant mon travail d’introspection ou d’accouchement passant par l’écriture par exemple.

 

Il est bien clair que pendant ces moments d’absence manipulés par l’obsession d’un temps vide ou d’un temps à combler, ma perception de la temporalité est conditionnée par des circuits déjà fréquentés (énergétiques, comportementaux et neuronaux). Le temps est alors rythmé et constitué des boucles répétitives de mon mental, de mes pensées et de mes automatismes stimulés par mes peurs, mes besoins et mes manques inconscients vis à vis de l’extérieur. Ce qui fait que le temps, potentiellement espace d’expérimentation de l’unification, devient un piège qui se referme sur moi par mes propres actions.

 

Ce rapport au temps est un cercle vicieux. Plus je cherche à remplir le temps, ou à l’arrêter en faisant l’autruche quant à la cause de ce rapport, plus le temps ainsi défini prends de l’importance. Car c’est moi qui définis sa vitesse, ou co-définis celle-ci avec l’ensemble des personnes prises au piège de cette temporalité SDS. Ce qui produit un effet d’amplification quand il y a beaucoup de personnes concernées. Je peux cependant m’extirper individuellement de cet enfermement mais cela est plus aisé à plusieurs. Comme ce temps SDS est défini par mon rythme mental et émotionnel, sans prise de conscience il ne peut que s’accélérer jusqu’au clash ou jusqu’à ce qu’un "gentil" système dictatorial redresse tout ça. En effet plus mon mental et mon émotionnel s’emballent plus le temps parait aller vite, ce qui justifie une excitation encore plus grande de l’émotionnelle et du mental, et ainsi de suite tant que je ne prends pas la décision de dire stop, puis d’approfondir les causes de ce cercle vicieux et pallier à la coupure avec Soi, qu’engendre cet aveuglement.

 

Dans le temps et l’espace où est "localisée" notre conscience nous ressentons un manque insolvable sur le plan matériel mais également sur le plan affectif, puisque nous croyons généralement que c’est la reconnaissance arrivant dans le plan matériel qui nous amènera cet affectif. Ce qui occasionne la fuite dans le temps et rends de plus en plus difficile le face à face avec nous-mêmes et nos contradictions. Nous n’avons plus la vision globale, la connaissance de la façon de rassembler l’information "distante", que, depuis notre point de vue limité, nous voyons parsemée dans le temps et l’espace.

Cette vision globale, seuls le recul, le retour sur soi et l’échange avec le Soi supérieur pourraient nous l’octroyer. Cette quête de reconnaissance cherchée à l’extérieur, attendue de l’extérieur, nous pousse inexorablement à chercher toujours plus "dehors", à espérer plus du "dehors", avec différentes stratégies, mêmes dites "durables". Chaque "extérieur" vient s’ajouter aux précédents où à leurs souvenirs pour perdre aussitôt son intérêt puisque celui-ci est superficiel : l’attention de quelqu’un, un travail, un objet, de l’argent, un rang social, tel ou tel met, etc. Et les opérateurs SDS suscitent la compétition, les programmes de dévalorisation, de peur du manque, l’orgueil etc., pour que nous persistions dans ce sens. En nous cherchant nous, à l'extérieur, nous faisons perpétuellement le grand écart avec le soi interne.

 

Je remarque que pris dans le piège, je remplis le temps comme je me remplis de nourriture ou parfois du vide de l'ennui. Focalisé sur ce temps du prendre et ajouter, je suis face à la constatation répétitive et angoissante que l’obtention de ce que je désire est décalée. Qui plus est, la venue de l’objet désiré, quand elle advient, le dévoile nécessairement différent de ce que je l’avais fantasmé pendant l’attente. Ce qui peut créer une frustration, une peur, car cela ajoute à l’incertitude que j’ai quant à mon monde et à la satisfaction de mes besoins sous leur forme SDS.

 

Alors qu’avec la conscience et l’acceptation de l’Échange avec le Soi, si nous affrontons la disparition des repères que crée le détachement, nous avons immédiatement l’information qui donne sens à la mise en scène que nous percevons et dans laquelle nous sommes sinon perdus. Nous pouvons alors agir tout de suite, si besoin, et poursuivre notre apprentissage par l’expérimentation. De cette façon nous ouvrons une faille dans notre bulle de perception qui peut devenir béante, par laquelle nous sommes mis en contact avec le Présent éternel, où toutes les fréquences s’alignent nécessairement pour pouvoir aux besoins de notre esprit ici et maintenant.

 

 

 

 

Pour clore le sujet, élargissons notre point de vue afin d’avoir des éléments supplémentaires pour appréhender cette réalité du temps que, comme celle de l’espace qui lui est jointe, nous paraissons subir généralement. L’espace et le temps semblent être l’enclos où nous parquent nos maîtres SDS, et les attaques dont ils nous gratifient, la façon dont ils font rentrer dans les rangs les moutons récalcitrants qui tentent de franchir l’enceinte de celui-ci. Dans la même optique, la dimension sacrificielle qui peut accompagner ces attaques est une manière dont ces maîtres s’arrogent un surcroît de pouvoir sur notre monde.

 

Grâce à la véritable Connaissance, nous pouvons assembler les observations faites au niveau personnel avec celles rapportées du niveau global, soit la part que nous pouvons voir pour l’instant de ce niveau. Nous pouvons alors rapprocher ses deux plans par déduction et recoupement d’informations recueillies.

 

En procédant ainsi nous pouvons suspecter que le temps météorologique et ses mouvements soient la traduction d’une guerre "théologique" instiguée depuis une strate supérieure, qu’ils soient l’écho de celle-ci. Alors nous comprenons que nous, humains de 3D, nous sommes littéralement le champ de bataille où s’étend cette guerre. Par suite nous sommes aptes à comprendre le lien entre temps météorologique et temps temporel, deux temps qui nous façonnent et que nous façonnons, en tant que consciences plus ou moins inconscientes – puisque nous agissons sur notre espace-temps et sommes co-responsables de ses orientations –, répercutant les effets d’un conflit transdimensionnel dans nos actes, nos pensées et notre réalité. Ce "conflit" n’est autre que le mouvement d’un cycle immense, celui de l’Expérience dans laquelle nous voyageons et nous réapprenons. Voici donc un autre signe, du lien entre forces SDS et Unité sur lequel je vais insister plus loin.

 

C’est sans doute pour ça que nous pouvons dire que nous sommes à la fois anges et démons !

 

 

 

 

Sur le temps et le thème du changement de densité. Les premières lignes correspondent à l’introduction de Laura Knight quant à l’extrait de la transcription cassiopéenne qui suit :

 

Nous avions demandé à plusieurs reprises si nous pouvions faire "quelque chose" pour nous "préparer" à la 4e densité, et la réponse a toujours plus ou moins été de la "laisser arriver". Voici un extrait particulièrement intéressant, qui s’applique à tous, je pense :

 

17/06/95

 

Les Cassiopéens : Voyez-vous, nous nous adressons à tous quand nous disons ceci : il est à présent temps pour vous, en tant qu’individus, d’essayer de vous éloigner, autant que possible, sans vous forcer, naturellement, mais d’essayer de vous éloigner à votre propre rythme des contraintes de la 3e densité.

Vous avez tous appris vos leçons jusqu’au niveau où vous êtes plus que prêts à commencer de vous préparer à la 4e densité. La 3e densité implique un niveau de physicalité, de restriction et de limitation, et tout ce qui va avec, dont vous n’avez plus besoin.

C’est pourquoi, même si nous comprenons que parfois il peut être confortable de se cramponner à tout cela, il est "temps" pour vous – et voilà à nouveau ce mot – il est temps que vous envisagiez de poursuivre votre chemin, de vous apprêter à la 4e densité et d’arrêter de vous préoccuper de choses telles que le temps, ou comment vous libérer de l’illusion du temps. Cela n’est vraiment pas important.

 

[…]

 

Q (LK) : Parce que je suis curieuse. Qu’est ce que le temps ?

 

R : Nous avons déjà dit qu’il n’existe pas, qu’il est la création artificielle d’une illusion nécessaire à ton apprentissage, au niveau où tu es, où tu étais, et que tu n’en as plus besoin une fois que tu as quitté ce niveau.

 

[…]

 

[les Cs] Tant que vous serez dans cette 3e densité, il vous sera encore nécessaire de vous conformer, jusqu’à un certain point, aux manières de ceux qui se sentent plus à l’aise dans la sphère de 3e densité. Mais comme nous l’avons dit précédemment, peut-être est-il "temps" pour vous de commencer à vous préparer à la 4e densité et de ne pas vous préoccuper plus qu’il n’est absolument nécessaire de tous les ‘où", les "pourquoi", et les "comment", de la 3e densité.

 

 

L’Onde, Tome 2 : "Hackers" d’âmes, Laura Knight-Jadczyck, p47

 

 

 

 

Les rêves

 

 

Les rêves s’ajoutent aux aspects qui viennent d’être décrits comme éléments pouvant être employés pour préparer ou constituer une attaque SDS. Les rêves peuvent être tout autant un outil de révélation symbolique et archétypale, qu’une arme de contrôle redoutable aux mains des opérateurs SDS. Grâce à cette arme qui nous laisse de prime abord sans défense face à la puissance de l’Ombre qui trône sur une grande partie de notre inconscient, le Service de soi nous maintient sous la chape de plomb de l’émotionnel et de significations inversées ou détournées. Ce qui nous fragilise par rapport à ses attaques.

Cela concerne les rêves qui se produisent pendant l’état de sommeil comme certainement toutes les autres formes de rêves, en état de demi-sommeil ou dirigés, quand ils n’ont pas le support de la Connaissance.

 

 

J’observe la difficulté que j’ai parfois à "m’éveiller" de l’impression laissée par certains rêves qui imprègnent fortement mon état de veille. Ce que je veux dire c’est que ces derniers ne surgissent visiblement pas pour soulever une interrogation cruciale ce qui aurait également vocation à être perturbant, mais ils ont pour fonction avant tout, de phagocyter ma conscience et d’empêcher son évolution.

 

Les rêves qui sont globalement sous influence SDS vont entretenir mes émotions et donc mes réactions présentes pendant la période où ils se produisent. Ils sont soutenus par un imaginaire et des scénarios dont la "texture" est très semblable à ce qui se passe pendant l’état de veille. J’aurais ainsi d’autant plus tendance à m’identifier à ces scénarios, pendant les moments d’action et de réaction aux situations en cours, puisque ces rêves en amplifient l'aspect émotionnel par résonance. L’emprise du Service de soi peut ainsi s’élever fortement, si je n’aie pas la présence d’esprit de m’extirper de la catalepsie dans laquelle ce genre de phase onirique peut m'enfoncer.

 

Bien que je ne suis pas les médias mainstream de manière constante et importante, j’ai eu expérimenté leurs effets sur la psyché. Et je dirais que l’impact de ces rêves est comparable à ce que l’on peut subir devant de nombreux programmes de TV et en écoutant la plupart des hommes politiques. Ce phénomène et l’irréalité qui en découle, est aussi semblable pour moi à ce que je peux éprouver parfois dans un supermarché où généralement je me mets en pilote automatique et peux vivre également une forme d’emprise. J’ai parlé de l’influence de la Lune  pour la formation de ce type de rêves et de leur induction par technologie psychotronique.

 

Lors des faits décrits dans la section de texte suivante (le conflit entre les deux alter), un rêve en particulier actionna les peurs du manque d’argent, de la misère qui se mêlaient au manque affectif exprimés pendant la journée au travers de la remémoration de souvenirs. À d’autres moments ce sont les rêves qui déclenchent la remémoration, ce qui prouve que ces deux phénomènes sont intimement liés car ils ont un impact l’un sur l’autre chez moi. Une nostalgie très forte s’insinua alors en moi avec son lot de regrets et de dévalorisation (ce n’est pas pour moi, je n’y est pas droit, mes heures de gloire et de bonheur sont passées), soit l’exacerbation maladive de ce rapport basé sur l’attente vis à vis de l’extérieur, et le cas échéant, sur la résignation qui s’ancre, accompagnée de pensées moroses, de ne plus pouvoir satisfaire "mes" espérances. Il est intéressant de noter que l’étymologie grec du mot nostalgie, signifie retour de la souffrance ; c’est à dire en terme de connaissance, l’effet d’une programmation non élucidée dans le moment présent qui se perpétue, avec pour résultat que l’anticipation qui tenait lieu de rapport au temps au moment où le souvenir a été mémorisé, s’est transformée en remord. La programmation SDS en générant nos peurs et le besoin de contrôler l’expérience, nous perd dans le temps et nous conduit à fabriquer de fausses croyances à son propos pour tenter de rationaliser ce qui nous arrive. Mais ces croyances qui s’ajoutent aux programmes profonds, ne font qu’encourager l’illusion et l’emprisonnement dans laquelle nous nous trouvons.

 

 

 

 

Dans le rêve en question, j’étais d’abord avec ma compagne – qui n’était pas une personne que je connaissais où dont j’avais la mémoire, elle me sembla être la superposition de plusieurs compagnes "réelles". J’éprouvais une forte pulsion sexuelle et l’envie de m’accoupler avec elle. Je la sollicitais, mais elle déclina la suggestion, et partit avec d’autres personnes. Je ne savais pas ce qu’elle allait faire avec celles-ci. Au sein du rêve, la situation me tourmentait et je me rendit compte par la suite, que l’impression laissée se confondit avec les sensations que je vivais éveillé pendant cette période. Dans le rêve et "la réalité" je ressentais une énorme détresse.

Ma libido symbolisait le fait de quelque chose de plus fort que moi. Quelque chose qui me conduisait à vivre des expériences selon son "bon vouloir". Il me sembla que dans le fait que ma compagne se préoccupait d’autre chose et s’en aille avec des inconnus, ce qui me perturbait le plus, c’est que je ne sache pas pourquoi et que je n’avais apparemment aucun levier d’action sur les protagonistes du scénario. Car se n’est pas tellement la supposition qu’elle pouvait coucher avec quelqu’un d’autre par exemple, qui m’affectait et continua de m’affectait une fois "réveiller", mais le sentiment d’impuissance (dans tout les sens du terme !) que je ressentais. J’aurais pu sombrer dans une colère noire ou m’effondrer en pleur, mais même cela, n’était pas en mon pouvoir. Je ne me l’autorisais pas. Il me semble que j’étais inhibé par la tournure des évènements. Cette situation soulignait inconsciemment et de manière atroce, mon échec à contrôler mon destin et à "être quelqu’un", chose que paradoxalement, le rapport sexuel, malgré son caractère ici, addictif, avait dans mon esprit pour vertu. Par sa charge affective et sa capacité d’envoûtement, mon espoir était qu’il consolide une certaine illusion fissurée de toutes parts, pour que celle-ci continue de voiler une souffrance plus profonde.

 

Voilà une bonne illustration du système de contradictions et d’inconscience sur lequel reposent les attaques SDS, et par lequel elles ont la possibilité de creuser nos blessures indéfiniment.

 

 

 

 

D’autres rêves que je fis peuvent rejoindre cette catégorie. Ce sont des rêves que je faisais à répétition sur des périodes de 2 à 3 ans après la fin de la relation avec les protagonistes apparaissant dans ceux-ci. Protagonistes que j’avais rencontrés réellement donc. Je fus concerné par deux cas de ce type. À chaque fois, le terme de la relation était brutal et de mon fait, car, quand ayant fini par saisir certaines manipulations perverses dont j’étais l’objet, je mettais un coup d’arrêt radical au processus de domination à l’œuvre.

Des scènes inspirées de faits vécus et des décors du monde éveillé, repris plus ou moins fidèlement, formaient le substrat de ces expériences oniriques. Ces personnes et l’esprit de leurs prédateurs me hantaient véritablement. Les rêves pouvaient revenir plusieurs fois par mois. Ce n’étaient pas des cauchemars, mais planait sur eux une sensation de danger oppressante. Ce danger se situer au niveau de mon intégrité spirituelle, car ces individus recherchaient plus ou moins consciemment un pouvoir sur les autres de cet ordre (par le biais de pratiques de sorcellerie entre autre). Ils étaient tous simplement de redoutables canaux de prédation utilisés par la 4D SDS pour contrôler des âmes qui avaient un potentiel de réveil important, et qu’une philosophie New-Age, des personnages et des "capacités différentes", attiraient et fascinaient forcément.

 

Pour faire cesser ces répétitions, j’ai du regarder en face les peurs spécifiques dont se servaient ces intrusions, dans mon cas, particulièrement les peurs liées à l’occultisme, au surnaturel, à l’argent, aux représailles. J’ai été amené aussi voir le phénomène de séduction qui avait été mis en place et dans lequel j’avais pu "me corrompre". Phénomène qui allait de pair avec une importante et insidieuse sollicitation sexuelle dans l’un des scénarios. Des rites de magie sexuelle étaient certainement effectués. Il ne me restait plus qu’à dire une deuxième fois STOP, et cette fois-ci, pour un résultat définitif.

 

 

 

 

Bien sur comme nous l’avons vu, il est toujours possible à force de recul de retirer un message de ce genre de rêve, et donc une part d’enseignement, ce qui veut dire que nous pouvons le resituer par rapport à un potentiel SDA. Les SDS n’ont d’ailleurs pas d’autre choix que de s’insérer dans une vérité globale – dont ils déforment l’essence et qu’ils utilisent à leur profit. Ils ne peuvent pas non plus faire fi du caractère nécessairement symbolique de toute réalité qui communique inévitablement un sens à partir duquel on peut remonter à la vérité. Mais ils le déforment à leur avantage.

 

Il est d'autre part très difficile de décrire la nature "plombante" de certains rêves. Mais je reste persuadé en ce qui les concerne, qu’ils sont nombreux à transcrire une influence SDS opérante.

 

 

 

 

Autres exemples d’attaques : conflit entre deux alter et situation périlleuse

 

 

Ces faits datent d’il y a 7 mois mais ils demeurent illustratifs de ce propos. Ils s'agit de deux attaques montrant la facilité de la Prédation à changer de visage.

 

La première attaque survint alors que je me sentais particulièrement perdu et qu’une angoisse, qui avait monté pendant plusieurs jours, me tenaillait vivement. Je fuyais le poids qui m’oppressait et le manque de visibilité que j’avais de mes "problèmes". Ou bien j’essayais de circonscrire mon angoisse par le mental seul.

La solitude, la perte de repères par rapport à ma nouvelle vie et mes nouvelles résolutions, la culpabilité de ne pas faire assez et de prendre du temps à randonner en montagne, celle d’avoir céder encore aux tentations habituelles, et en même temps le sentiment de ne pas m’autoriser certaines expériences, une libido souvent bien active, plus d’autres aspects apparemment dans une impasse, comme la vente de mon logement, tout cela me maintenait dans un brouillard où se perdait mon discernement.

Eh oui, toujours le même défi, se connecter à la vibration du Soi, celle de la conscience objective, et rester en phase avec celle-ci pour pouvoir faire des vrais choix, afin de cesser d’errer dans la Matrice SDS et faire semblant d’avoir une passion, un métier...

 

J'assistais alors au conflit de deux alter. C’était sur un chemin qui remontait une vallée. J’avais étudié un parcours et décidé d’atteindre un sommet à environ 4 heures de marche de mon point de départ. Le chemin emprunté pendant la première heure, longeant un torrent, taillé et empierré de longue date, baigné de lumière automnale, était magnifique. Il s’en dégageait quelque chose d’enivrant.

Deux systèmes de pensées, de comportements et d’énergie s’affrontaient en moi. J’étais empli d’un brouhaha. Mon corps et mon subconscient étaient écartelés entre ces deux tendances. Étant déjà averti du phénomène de dissociation et d’altérité multiple au sein d’une même personne, pensant même que cela était d’une certaine façon un phénomène naturel et courant, je compris ensuite que j’avais eu affaire à une querelle entre deux alter bien distincts. L’un que je nommais peu après, le poète-shaman, voulait s’arrêter tout les mètres pour "sentir" l’énergie vibrer et justifier sans arrêt pour cela, de "l’importance d’être à l’écoute". Il souhaitait se délecter des formes, de la luminosité. Il était sensible au chantonnement de l’eau dans ses passages les plus calmes, mais aussi à sa force bruyante quand elle rebondissait sur les rochers et dégringolait en contrebas d’une bonne hauteur. Il avait une attitude plutôt apathique. Il rechigner à avancer. Surtout quand l'allure était trop vive pour lui.

 

Et cette allure, c’était celle avec laquelle, l’alter commando – commando pour son tempérament militaire bien sur – était décidé à nous mener illico presto, enfin en un temps record en tout cas, au sommet sur lequel il avait jeté son dévolu après examen de la carte. Formaté pour ne pas ressentir la fatigue, l’alter commando, à la musculature bouillante, plein d’allant, mais raide comme la loi, n’était pas du tout prêt à céder au jérémiades du poète-shaman : "J’ai rendez-vous avec le sommet, moi, et puis il faut savoir faire des efforts, la récompense n’en est que meilleure. Il faut dépasser ses limites sinon on est toujours le même homme !"… Oui. Y a du vrai... Mais... ne serait-ce pas pour s’éviter d’avoir à franchir les limites de nos croyances spirituelles ou se donner l’impression de le faire, que certains affrontent le toit du monde, et même en meurent ?

 

Pris dans une véritable tourmente intérieure, je sentis mon angoisse, que j’avais cru laisser un temps au parking, redoublait. Quelles parts de moi ressentaient celle-ci, ainsi que la sensation de vide et d’être perdu à nouveau ? Plusieurs sans doute. La fatigue accumulée les jours précédents eut raison du commando qui se sentit en "position isolée". Il redescendit donc tranquillement, non sans être dépité, avec le poète-shaman et tout mon petit monde, qui finalement était abattu, accablé par la dévalorisation, la culpabilité qui repointait le bout de son nez, et les frustrations. Personne n’avait vraiment trouvé satisfaction ni soulagé ses peurs dans cette histoire.

 

Ce jour-là je pensais que cet alter commando était vraiment détestable et qu'heureusement que le poète-shaman était là pour le rasséréner, car j’étais réellement épuisé.

 

Quelques temps après, ragaillardi, donc plutôt sous la prédominance du commando, je m’élançais cette fois-ci vers un sommet avoisinant les 3000m. Ce jour-là, je sentais profondément l’importance de cette ascension. Je m’étais centré, préparé et avais dormi au pied du massif pour partir aux premières heures. J’étais averti que la fin de la progression demandait de la vigilance car la voie d’accès était ponctuée de petits passages de glace à traverser tranquillement, et que de plus, cette voie sur quelques dizaines de mètres avant le sommet, prenait la forme d’un escalier abrupt – ce que l’on appelle une cheminée –, et était mal signalée. Et oui, le chemin vers Soi est semé d'embûches et affûté par les mauvais tours SDS ! Mais cela restait tout à fait abordable pour un novice comme moi et j’étais en bonne condition physique.

 

La Prédation ne manqua pas de venir mettre son grain de sel dans cette rencontre au sommet avec moi-même.

 

Pour m’empêcher d’expérimenter force et équilibre intérieur, elle perturba mon instinct et ma vigilance. Et je fus dévié de mon chemin. Au bout de quelques minutes je me retrouvais bloqué. Le demi-tour était périlleux, car il y avait là aussi des traces de glace et un vent glacial et puissant. De plus, avant de me rendre compte que j’étais dans une impasse – du point de vue de mon expérience d’alpiniste qui était somme toute nulle –, j’avais avancé dans ce passage difficile qu’il fallait maintenant redescendre. Et c’est toujours la descente la plus problématique dans ce genre de situation…

Alors j’entendis la petite voix du poète-shaman m’incitant à rebrousser chemin, me disant que c’était très dangereux et que je risquais ma vie, que ça valait vraiment pas la peine juste pour un sommet… La panique, accompagnée d’une violente montée d’adrénaline, me prit. Je compris tout de suite que je vivais une leçon cruciale. Je respirais profondément et au bout de quelques minutes, me dégageais de cet endroit, où d’une certaine façon, je touchais le point culminant dans ma conscientisation. J’atteignis le sommet avec une vigueur redoublée, peut-être parce que je l’avais déjà atteint, le sommet de cette journée...

 

C’est donc la personnalité du gentil poète-shaman, qui cette fois-ci, accueilla la perfidie du prédateur. C’est derrière le visage de la victime, là où je ne me serais pas attendu à la trouver, que l’Ombre se tapissait, sournoise mais féroce, pour frapper… Plus tard en procédant à une remémoration de la scène et de mes ressentis, je décelais littéralement l’entité de 4D qui persiflait au travers de la voix du poète-shaman. Le commando me sortis d’un beau pétrin ce jour-là, et m’amena finir l’ascension. Symboliquement, il m’aida à dépasser mes sentiments d’échec et de dévalorisation récurrents, et à assumer mes peurs tout en ne leur laissant pas prendre le dessus lors d’une situation très délicate. Situation où j’appliquais la Connaissance dans le vif de l’action, en apprenant à négocier une attaque en bonne et due forme.

 

 

La découverte de ces alter, en même temps que de leur conflit, quand le temps d’introspection fus enfin pris, me permit de mieux comprendre le fonctionnement de la programmation et des attaques. Ce qui se conclut par le fait que je retrouvais rapidement énergie et présence. Je traite plus bas et dans d’autres contenus, comment en prenant justement le contrepoids de la tension entre polarités, nous pouvons faire apparaître un équilibre, trouver une synergie entre alter, et même rassembler notre petite famille intérieure.

 

 

 

 

Voici pour clore ce thème, un propos de Gurdieff particulièrement illustratif, rapporté par Ouspensky. Gurdieff s’exprime sur la conscience fragmentée et mécanique. Il semble faire clairement allusion à des forces nous contrôlant, utilisant chacun de nos personnages, pour nous faire jouer un scénario d’où se dissipe une énergie émotionnel considérable :

 

La pire erreur est de croire à une unité permanente de l'homme. Mais un homme n'est jamais un. Continuellement il change. Il demeure rarement identique, même une demi-heure. Nous pensons qu'un homme appelé Yvan est toujours Yvan. Rein de tel. Maintenant il est Yvan, et une minute plus tard il est Pierre, et plus tard encore Nicolas, Serge, Mathieu, Simon. Mais vous pensez tous qu'il est Yvan. Vous savez que Yvan ne peut pas commettre certains actes. Il ne peut pas mentir par exemple. Maintenant vous découvrez qu’Yvan a menti et vous êtes tout surpris que lui, Yvan, ait pu faire un acte pareil. C'est vrai, Yvan ne peut pas mentir. C'est Nicolas qui a menti. Et à chaque occasion Nicolas mentira de nouveau, parce que Nicolas ne peut pas s'empêcher de mentir. Vous serez étonné lorsque vous vous rendrez compte de la multitude de ces Yvan et de ses Nicolas qui vivent dans un seul homme. Si vous apprenez à les observer, vous n’éprouverez plus le besoin d'aller au cinéma.

 

[...]

 

[Question de Ouspensky] Je sais que non seulement chaque organe, mais chaque partie du corps, ayant une fonction distincte, a une conscience distincte. La main droite a une conscience, la main gauche en a une autre. Est-ce bien votre idée ?

 

Pas tout à fait, dit G. Ces consciences existent aussi, mais elles sont relativement inoffensives. Chacune d'elles connaît sa place et sait ce qu'elle a à faire. Les mains savent qu'elles doivent travailler, et les pieds qu'ils doivent marcher. Mais ces Yvan, Pierre, Nicolas, sont tout différent : ils se nomment tous "Moi". Ils se considèrent tous comme le Maître, et aucun d'eux ne veut en reconnaître un autre. Chacun d’eux est Calife pour une heure, fait tout ce qu'il veut, sans égards pour qui que ce soit ; par la suite les autres devront payer. Nul ordre ne règne parmi eux. Celui qui prend le dessus est le Maître. Il distribue des coups de fouet de tous les côtés, et ne tient compte de rien. Mais le moment suivant, quand un autre a pris le fouet, c'est à lui d'être battu. Et ainsi vont les choses, toute la vie. Imaginez un pays où chacun pourrait être roi cinq minutes, et pendant ces cinq minutes faire de tout le royaume exactement ce qu'il voudrait. Voilà notre vie.

 

 

Ouspensky, Fragments d’un enseignement inconnu (La voie de la connaissance), p102

 

 

 

 

Je suis revenu au premier endroit où je fus témoin lucide du conflit entre les deux alter. À cette occasion je randonnais sur mes traces précédentes,. Je sentis le poète-chaman et le commando en harmonie. J'avançais avec entrain, tout en prenant le temps de faire des photos, d'admirer une nature grandiose et d'observer des grenouilles batifoler dans un marais gorgé par la fonte des neiges. Trop mignon ! Je ne croisais aucun humain.

Le lendemain je grimpais au plus direct jusqu'à quelques 2000m, là où la blancheur immaculée de l'hiver subsistait. Pour cette séquence, c'était le commando qui menait la danse. Mais ce fut aussi une belle marche. Une vitalité puissante animait mon corps, après des semaines que je passais épuisé. À nouveau dans une solitude complète, je rentrais en communion avec la splendeur des paysages. La magnificence d'être le Tout. Parvenu au niveau où la neige couvrait encore totalement le relief, je m'installais un long moment dans un état contemplatif.

J'eus donc la preuve que les leçons de la Supraconscience avaient encore porté leurs fruits : l'équilibre et la fusion consciente de mon univers subjectif  progressent.

 

 

 

 

 * * *

 

Rassemblons les éléments partagés jusqu’à présent et allons plus loin. Regardons plus précisément comment l’existence à "l’extérieur" de nous, de démons, d’entités SDS de quatrième densité, nous influençant ou pouvant nous posséder, sous-entend un principe unitaire. Principe sur la base duquel ces liens, ces interférences auraient lieu. Même si à première vue ces liens sont de nature antagonistes et se développent sur le système de la division. D’où vient l’énergie nécessaire à ce développement ?

 

Me poser de vraies questions sur ce qui se passait dans ma vie, prendre la place du véritable observateur de ce qui m’arrivait, et saisir vibratoirement, intimement, le rôle de la Connaissance, a été un grand pas pour moi vers la découverte de l’Unité organique dont je fais partie. Mais ce n’est que plus tard que j’osais employer le mot unité en rapport à mes compréhensions, car il restait enfermé dans une connotation trop "nouillageuse" à mon goût pour que j’en fasse usage. Étonnamment – enfin pas tant que ça quand on commence à comprendre –, c’est en devenant plus au fait de la réalité de la Prédation transdimensionnelle et de ses attaques (dont j’accusais le coup sans le savoir), que je franchis une étape majeure dans l’intégration du fait, qu’un principe unitaire régit la totalité de l’Expérience. Le vocable unité s’imposa alors à moi malgré mes réticences, et rejoignit les substantifs désignant les concepts éclairant mon chemin. Le message de la Supraconscience, qui utilisait la Prédation pour me pousser à m’éveiller et à émerger de la matière – ou de la "conscience divine endormie" selon les mots de Laura Knight –, était limpide.

 

Quand philosophie et empirisme convergent : une expérience spirituelle authentique apparaît !

 

 

 

 

Eh bien la révélation est venue après le travail sur l’Ombre que je retranscris dans ce blog. Pendant celui-ci j'explorais un grand nombre de facettes formant ma personnalité, au lieu de les fuir ou de les survoler. La compréhension du système de programmation SDS et les nombreuses réactions qu’il induit, devenaient, de facto, beaucoup plus clair pour moi. D’autant plus que par l’introspection et l’application d’informations vitales, dépassant l'auto-jugement, je fus peu à peu à même de modifier mes comportements et la prégnance des programmes en amont.

 

Peu avant, je m’étais remis à pratiquer la respiration, la méditation et je m’entraînais à maîtriser ma circulation énergétique. Ces exercices avaient pour but de m’aider à "ré-atterrir dans mes chaussures" à un moment où c’était vraiment crucial. Par ce biais, et pendant des moments assez longs, j’essayais de stabiliser ma connexion à la Présence, et rentrais dans un état de pleine conscience de soi, ou de conscience d’être conscience. Je perçus rapidement, que d’avoir axé ma volonté sur l’orientation SDA et sur la connaissance de la Prédation SDS, donnait une tournure beaucoup plus véritable à ce phasage avec la pleine conscience. Cet aspect m’aide aujourd’hui à reconnecter à mon centre de conscience. Il eut son importance dans la révélation en question.

 

C’est donc à l’étape suivante que la révélation eut lieu !

Par la prise de conscience que je jouais différents personnages – ou alter – dans différents scénarios et que ces personnages prêtent leur costume à tel ou tel programme, eux-mêmes leviers du contrôle du Service de soi.

 

De surcroît il était évident tout d’un coup que ces programmes, dispatchant mes rôles sous la houlette des prédateurs transdimensionnels, eux-mêmes programmés pour ce boulot, ces programmes donc, créaient, ou plutôt dirigeaient fortement les expériences que je vivais. De cette manière, ces programmes forcent notre espace-temps à suivre une ligne SDS. Ma conscience investie dans un rôle donné, voit sa perception contrôlée par tel programme ou tel groupe de programmes, et c’est elle-même sous les commandes du Service de soi, qui donne corps à chaque personnage, aux scénarios et aux décors dans laquelle elle se retrouve plongée, sombrant dans l'inconscience, bien qu'au bout du compte, ce soit elle la créatrice. Ces décors, ces scénarios et ces alters ne font qu’un : ils sont l’expression de la programmation, ils sont la programmation qui manipule notre espace-temps/expérience en faveur du Service de soi de 4D et de 3D. Ils sont pour moitié ma conscience, car ils sont sa création et dépendent d’elle à chaque instant en fin de compte. L’autre moitié est la conscience témoin plus ou moins hypnotisée par son film que le Service de soi la pousse à mettre en scène, mais aussi à jouer.

 

Notre conscience est tout autant la Matrice SDA, qui est l’organisme généré et géré par la Conscience collective. Cette Matrice SDA sert de socle à l’illusion inconsciente que nous créons ici-bas, pour que le programme/alter/décor/scénario/distorsion inconscient qui sert de canal pour détourner l’énergie/information primordiale pour le compte du Service de soi, puisse assurer sa fonction au sein de la vaste oscillation de l’Expérience.

 

Comme je le disais les attaques SDS ont entre autre pour objectif, de barrer la route de ceux qui s’éveillent et de leur soutirer un maximum d’énergie. En ce sens elles sont devenues indicatrices pour moi qu’il y avait autre chose que l’on voulait m'empêcher de découvrir. Autre chose, un autre monde que cette énergie/information tant convoitée, et qui circule alors que notre monde semble fini, pointe aussi, car elle en viendrait également. Un monde avec lequel je suis relié, avec lequel nous sommes relié et qui relie tout. Nous. Moi. La Conscience. Nous sommes la Conscience qui s’expérimente. Qui expérimente l’Unité qui découle de sa nature.

 

Une Unité infiniment vaste, dépassant cette existence restreinte mais l'incluant aussi, commençait à prendre corps dans mon esprit.

 

 

 

 

Des questions me vinrent, accompagnant l’ouverture et le repositionnement en cours – du point d’assemblage dirait Castaneda – sur le centre de conscience : De quoi est-ce que je dispose et que puis-je en faire ? Est-ce moi ? Jusqu’où puis-je élargir mon regard et ma conscience ? Puis-je employer une véritable intelligence pour observer et agir sur les situations vécues ?

 

Mais aussi : Qu’est-ce que mes rêves, mes souvenirs, ces voix internes, ces pensées obsessionnelles, cette paranoïa, cette tendance à l’anticipation permanente ?… Qu’est-ce que ces automatismes absurdes, ces pulsions et ces dépendances qui me gouvernent ?… Qu’est-ce que cette digestion difficile qui persiste ? Le versant physiologique d’un scénario joué par habitude sans y prêter attention ? Le fameux microbiote constitué d'un nombre à peu près équivalent d'organismes à celui de mes cellules, moi ou pas moi ? Qu’est-ce que ce stress, ce temps mécanique qui paraît me posséder, cette frénésie qui me pousse souvent à faire plusieurs choses à la fois ?… Qu’est-ce que ces événements du "quotidien" qui me hantent et qui semblent faire partie de l’orchestration d’une boucle sans fin ? Jusqu’à présent en tout cas, ils pouvaient induire un ressassement mental des jours durant et leur "présence" en moi favorisaient tel ou tel type de réactions récurrentes. Ces "petits" événements – qui sont les écho d’autres plus "grands" et de certaines mémoires ancrées dans le parcours multidimensionnel SDS –, me portent soit à contribuer à l’accélération, en occupant "mon" temps par diverses activités visant à occulter les causes de souffrance que ces faits remuent, soit m’écrasent de leur poids, me plongent dans la prostration et la culpabilité, ou me mènent à la colère… Mes maîtres ?… Qui suis-je alors ? Car d’où vient d’un autre coté ce vide, ce silence et la force de comprendre ?...

 

Je suis pour moitié l’influence de la prédation SDS et le résultat de sa programmation exerçant une distorsion des informations "originelles" SDA. En créant depuis mon autre moitié ma part prédatrice, je me suis doté d'un moyen de donner forme à une expérience "très réaliste", me permettant d'apprendre et valider la véracité d'informations axées sur le Service d’Autrui. En inversant la vapeur SDS dont je suis donc à l'origine, c’est à dire en redevenant le réalisateur de mes scénarios vécus, je me réapproprie la conscience de l’esprit d’échange et de création qui donne corps à l’Unité.

 

Et alors ? Me diriez-vous. Eh bien regardons ça d’encore plus près.

 

 

 

 

La Prédation en s’attaquant aux aspects émotionnel, physique, mental et spirituel me montrait déjà que j’étais plusieurs choses : une expérience où convergeaient différentes influences actionnant différentes tonalités, différents registres. Cette expérience c’était par exemple : l’attachement à un membre de la famille dont j’intégrais l’identité dans ma personnalité, l’attachement à des objets, l’identification à un super-héros, une ambiance, un rôle de bourreau, un rôle de victime, des frustrations, des addictions, la colère, la tristesse, l’angoisse, l’euphorie, des ruptures, des conflits, des rencontres nourrissant la plupart du temps l’auto-contemplation de chacun… Des programmes... Phénomène étrange également, que je vérifie périodiquement maintenant, car pendant longtemps je n’en étais pas conscient : à certaines dates de l’année, qui sont liées à des événements marquants, anciens ou récents (la rentrée des cours, le retour au travail, la fin d’une liaison, un choc émotionnel), ressurgissent des ressentis identiques à ceux que je vivais au moment où les faits se produisirent ou au moment où ils revenaient. L’intensité des sensations lors du revécu est en général comparable à celle éprouvée pendant la mémorisation. Je me retrouve exactement dans le même état émotionnel et physique. Ces ressentis révèlent à quel point la nature traumatique de l’événement (qui peut-être ponctuel ou répété) m’a conditionné... En général ce sont des occurrences dont j’occultai fortement l’impact psychique. C’est par une conscientisation réelle et une introspection, que je parvins à déprogrammer les effets du traumatisme.

 

Qui suis-je, eh bien comme je le supputais, je suis tout ça et aussi le centre de conscience. En conséquence, j’ai la responsabilité d’un choix : retirer la quintessence de cette expérience multiple ou fermer les yeux à cette vérité et m’engouffrer dans le mouvement opposé, qui donne son équilibre à l’Unité. Le mouvement entropique qui apprête l’information/matière à son grand recyclage.

 

La distorsion oppressante me pousse à trouver un sens à cet habit hétéroclite, à cette constellation éparse, à cette création qui cherche à retrouver sa vie ; à trouver la résonance derrière la dissonance, perçue dans un éclair de lucidité… Une véritable alchimie interne, infinie, point le bout de son nez, issue d’une connaissance de l’Unité, connaissance qui est là et qui vient d’ailleurs, qui peut prendre forme sur le mode de l’Échange. Échange qui remodèle les frontières, élargit les mouvements.

 

L’art cinématographique en général me sembla illustrer à merveille mes prises de conscience, d'autant plus que nombre d'acteurs-stars, ont une personnalité multiple très divisée. Certains films comme Total Recall, de Paul Verhoeven dans lequel une nouvelle mémoire est implantée au héros, ou bien la série Jason Bourne, où le personnage principal semble bien être un espion programmé MK-Ultra, traitent même directement du sujet d'un psychisme fragmentée et interchangeable. Nous avons aussi un parfait exemple de la teneur de notre réalité à travers la série Westworld, à laquelle je fais allusion dans l’audio Avoir conscience d’être créateur : le fil du rasoir de la folie. D’autre part la suggestion, plus que probable, découlant de ces prises de conscience, que des scénarios multiples nous dictent nos vies, m’amena à porter mon attention sur un phénomène lui aussi, à mon sens, très illustratif de mon propos. Il s’agit d’une vogue qui concernent actuellement les soit-disant dons que Dieu attribuerait aux humains, pour qu’ils puissent œuvrer en son nom ici-bas. Comme le don de prophétie, de guérison, le kickstarting, etc. Le parler en langue, le don de prophétie et de guérison sont devenus à la mode chez certains chrétiens. N’avons-nous pas là affaire à des modes de dissociation dans lesquels le Service de soi enferme et scinde les consciences de ces personnes, qui croient être en relation avec le Christ ?

 

Être là tout à coup à penser à tous ces personnages que j’endosse, que les autres me renvoient (et qui sont donc aussi à "l'extérieur" dans mon film), à revisionner les différentes attitudes, les différents modes d’expression que l’on retrouve chez les uns et les autres et chez moi, les lieux qui se ressemblent et qui paraissent fait sur mesure pour moi, les ambiances inconnues mais familières, les conversations maintes fois entendues, toutes ces choses impliquées dans les attaques et dont la fonction semblait soulignée par celles-ci... Cet ensemble et mon état de témoin, furent une preuve fulgurante qu’une unité tient tout cela en son sein. Et j’étais un maillon de cette unité. J’étais même l’Unité. Puisque je pouvais unifier ces phénomènes, dont la Prédation, dans un tout cohérent, par mon esprit en connexion avec quelque chose de beaucoup plus vaste que ce film, que ces films qui tournent en boucle. Ces films mettant en scène des interfaces mécaniques pseudo-adaptées à telle ou telle circonstance. Des figurants animaux et végétaux… Minéraux...

 

L’unité existe, elle est tout et partout, je suis l’Unité puisque je peut me connecter à ce point de vue unitaire. Je n’étais donc pas quelqu’un de spécifique, mais plusieurs et aussi cette Unité/Tout qui rassemble dans l’expérience d’un jeu immense. La Conscience, ma conscience était l’Unité. Elle unit par son regard.

 

Percevoir cette vérité et maintenir ce cap nécessite une volonté puissante d’intégration, car je sens bien que c’est une navigation entre folie et liberté. La Connaissance peut transformer la folie d’affronter cette vérité de l’Un et du Multiple, prisonnier une grosse part d’inconscience, harcelé par les attaques, en un chemin qui s’ouvre vers la liberté. C’est certainement ce qui manqua à Don Elkins, fondateur du groupe qui réceptionna les transmissions de RA à propos de La Loi Une. Son suicide paraît du au fait qu’il subissait de puissantes attaques psychiques visant à détruire sa progression. Il lui manquait l’information nécessaire pour parer ces intrusions, le groupe ayant refusé d’approfondir le sujet de la Prédation transdimensionnelle et de ses attaques, qui sont sa marque de fabrication.

 

 

 

 

Comment faire ?

Je n’ai pas la prétention de livrer ici un comment définitif, cela est impossible au point où j’en suis et où nous en sommes. Cela n’aurait d’ailleurs aucun sens, car nous sommes des apprenti-sages. Je peux par contre partager un comment qui me sert à aller plus loin et trouver à ce un peu plus loin, un comment plus éclairé, plus inclusif. De la sorte nous arpentons le chemin du monde SDS et nous nous embarquons pour celui SDA.

 

Quelques éléments renvoyant au comment parsèment déjà les lignes précédentes partageant mes introspections et la dimension spirituelle vécue. Dans ces éléments de connaissance, vous l’aurez certainement compris, pour moi certains prévalent sur d’autres. Au moins pendant la période d’éveil.

Dans cette rubrique je vais évoquer principalement "les soutiens" de la Connaissance. Soutiens qui à mes yeux, font bien entendu partie de la Connaissance et sont importants, mais sont en second plan, donc, du point de vue de l’essor du discernement et de la conscience. Car comme l’expérience le prouve, y remédier, agir sur les effets et la surface sans une véritable remise en cause et recherche de la Connaissance, nourrit en général l’ego et l’aveuglement.

 

 

Laura Knight rapporte sur ce point cet extrait issu de Michael Topper. Celui-ci y expose les dangers de la méditation quand elle est vue en terme d’amélioration de notre "connexion", dans le cas emblématique du channelling, et sans que la démarche connaissante, qui seule induit la fiabilité de l’échange, n’entre en ligne de compte. Lorsque donc, seul un espoir mécanique, fomenté par le Service de soi, agite le prétendant à un élargissement de son phasage avec l’Unité. Rappelons à ce titre, l’adage "Science sans conscience n’est que ruine de l’âme" :

 

Ce silence temporaire imposé [par la méditation] au constant "monologue intérieur" est le moyen par lequel celui qui médite est censé passer par-dessus la barrière des conditionnements conceptuels (la programmation culturelle). Ce faisant, il devient réceptif aux dimensions holistiques qui, sinon, resteraient reléguées dans l’inconscient, inaccessibles à "l’observation" ordinaire.

 

Cependant, à mesure que ledit objet du channelling émerge de ces zones manifestement plus holistiques, le verbiage s’intensifie !

 

[…]

 

Cela ne peut donc signifier qu’une seule chose, en fin de compte (ce qui se résume à une tautologie métaphysique passant en général inaperçue) : vous êtes encouragés à méditer pour faire taire le bruit du verbiage mental, ce qui vous met dans les conditions de réceptivité voulues pour émettre une voix (pas la votre) aux accents sonores et gutturaux, qui éructe un Discours tuant invariablement les vertus de la méditation, ceci afin d’extraire des instructions verbales…

 

 

L’Onde, Tome 2 : "Hackers" d’âmes, Laura Knight-Jadczyck, p136

 

 

 

 

Voici donc plusieurs points correspondant à mes soutiens actuels :

 

  • Activité ou exercices corporels matinaux : en général je commence la journée par un temps "avec" moi quand je suis encore allongé. Puis, cela chaque jour à de rares exceptions près – quand je me sens fatigué ou que je sens que ce n'est pas juste –, je m'adonne à une activité corporelle plus intense sur le plan physique : un peu de course à pied, d'assouplissements et de tai-chi "personnalisé". Cela m'aide à "ratterrir" après une nuit riche en vécu et sensations qui me laisse fréquemment dans une espèce de floue. Je trouve plus facilement ainsi la clarté pour accueillir les messages nocturnes. C'est un moment de présence avec le corps mais aussi avec l'extérieur, l'air, la température et la nature. Cela permet de tonifier le corps et la volonté. De manière générale, comme pour l'esprit, je fais attention à tomber le moins possible dans la mécanicité en ce qui concerne l'action corporelle ; cela est valable quand je me lave, fait le ménage ou ma lessive par exemple. J'essaye d'avoir un contact conscient avec mon corps passant par le massage ou simplement le toucher. Un contact sensuel qui n'a pas forcément trait à l'excitation sexuelle. Régulièrement je prends des bains dans des sources d'eaux chaudes ou je me plonge dans l'eau froide (ça c'est moins fréquent en hivers !)
  • Méditation, techniques de recentrage, respiration consciente : aspect qui peut intervenir à tout moment et qui devient un réflexe conscient. Il est particulièrement lié au point suivant et aux moments d'introspection qui naturellement consistent en une forme de méditation. Comme tout les points, ce point cohabite avec les autres décrits ici pour favoriser la présence et la disponibilité à l'apprentissage et à la compréhension. Globalement il n'y a pas d'ordre hiérarchisant ces soutiens à la Connaissance. Je peux tirer parti plus particulièrement de certains suivant ce que je vis et ce que j'ai à appliquer.
  • Circulation énergétique et interaction avec le corps énergétique : pour cette aspect pas de règle établie non plus. Cela fonctionne principalement avec le ressenti. Car émerge dans la connexion avec le corps énergétique, une conscience très intuitive. Je me base cependant sur la méditation de l'orbite microcosmique transmise par Mantak Chia que j'ai découverte il y a une vingtaine d'années. Elle concerne en premier lieu le tronc et la partie cérébrale. Dans cet exercice on vérifie de manière tangible que l’énergie/information "obéit" à la conscience. Cette méditation a l'avantage d'être simple et de relier par un même circuit les principaux centres d'énergie et de pouvoir s'étendre facilement aux membres. J'ai constaté rapidement que la déprogrammation et les visites de ma part d'ombre, donnaient un "sens " à mon auto- énergisation, qu'elles la libéraient des sentiers préétablis que ma pratique suivait auparavant. Le mouvement énergétique ainsi encouragé me sembla dès lors beaucoup plus concret et sécurisé. J'ai vite senti une importante circulation d'énergie qui accompagne à mon avis la restructuration des informations due à la déprogrammation et l'orientation sur l'axe SDA.
  • Magnétisme : nous sommes toujours dans un registre joignant physicalité et énergie. Il m'arrive de magnétiser mon ventre, rentrant également dans une sorte de méditation. Cela m'aide parfois à affaiblir le canal de prédation greffé à cet endroit, canal qui entretient angoisse, peur et s'en nourrit.
  • Le contact avec le nature : la nature est souvent l'expression de la Matrice SDA. C'est pour une bonne raison que l'on dit se ressourcer à son contact. Là aussi l'aspect physique et vibratoire résonnent ensemble fortement. Je prends garde au fait que ce contact peut être aussi un prétexte de fuite, car son effet bien-faisant peut être détourné par la prédation et être un énième moyen de m'endormir. Mon rapport avec elle a sans doute diminué en quantité, mais certainement augmenté en authenticité et sur le plan de l'échange. Car je constate que je m'aligne réellement sur sa fréquence depuis que je règle la mienne sur celle du Service d'Autrui par la Connaissance.
  • Créativité : la créativité sous ses différentes formes est essentielle. Elle permet d'exprimer mes ressentis, et, à condition d'être aligné, de mettre en évidence le Supralangage symbolique SDA. Elle m'aide à sortir de l'enfermement et des cercles vicieux propices aux attaques SDS. Elle favorise l'accouchement des compréhensions, soit directement, ou en me ramenant à la fois à un niveau concret et à une lecture signifiante de la réalité. Je remarque souvent que le Service de soi, cherche à m’empêcher d'avoir une créativité équilibrée. Soit en me poussant dans une créativité excessive – au détriment de ma santé et en me culpabilisant ensuite et finalement en m'enlevant la force de poursuivre par le biais de la créativité ou d'un autre moyen mon processus – soit en tentant de m'éloigner de ses bienfaits, dans la fuite ou l’apathie. Ici quand je parle de créativité excessive, je ne parle pas du petit coup de bourre que je peux mettre quand l'impulsion est là, et qui va stimuler mes capacités adaptatives, comme le sprint en fin de jogging quand je me sens en forme. Car dans ce cas il s'agit d'une sortie ponctuelle de ma zone d'équilibre et d'adaptation qui ne peut être que bénéfique pour participer à renforcer celle-ci et même à l'étendre. Non, je parle de mécanismes d'enfer-me-ment et d'épuisement qui m'emmènent sur une longue période en dehors de ma zone d'équilibre psychique et physique. Et cette stratégie SDS a pour but d’annihiler le potentiel libérateur de la créativité. Ma créativité transparait à travers différents gestes, parfois en apparence anodins. Elle passe par exemple à travers la photo, le bricolage, la découverte d'un paysage ou d'une information qui m'interpelle, même si celle-ci provient d'une source plutôt "basique". Mais c'est surtout à travers l'écriture qu'elle m'est aujourd'hui la plus précieuse. Sans ce mode d'expression, approprié notamment au partage, je n'aurais pu retrouver un certain alignement sur l'oscillation SDA, ni maintenir une fréquence d'éveil suffisante. C'est grâce à elle que je refait surface à chaque fois, et que les leçons du Soi multidimensionnel sont intégrées petit à petit. Je dirais que créativité se marie avec présence, et que de ce fait, quand je fais quelque chose je m'efforce de le faire le plus consciencieusement possible, dans l'écoute, le respect de ma personne, de celui des choses et des personnes avec lesquelles j'interagis éventuellement. Cela me permet souvent de me confronter par le biais de la matière, à mes programmes d'auto-jugement, de dévalorisation, de rapport au patriarcat ou l'échec plane par exemple, au sentiment de fragilisation que je touche parfois, ou tout simplement de me mettre face à mon absence. En effet, ces programmes sont susceptibles d'induire différentes attitudes : comme une angoisse à l'idée de réparer quelque chose, le report démesuré de l'action à accomplir ou une tendance à bâcler démontrant une forme à la fois de fuite et de négligence. Ce contact avec la matière, est pour moi une manière complémentaire de ressentir la capacité que j'ai, en tant que conscience, de comprendre, faire des liens, apprendre et me dépasser.
  • Un rythme équilibré qui soutient la conscientisation et l'acquisition de la Connaissance : Je comprends que de mon rythme de vie, de mes rythmes, donc de mon rapport au temps dont je parle plus haut, dépend en grande partie mon phasage possible avec l'orientation SDA et le Principe unitaire. Même si dans l'absolu, le rythme et le temps sont plutôt les résultats de prises de conscience profondes, il est néanmoins utile pour faciliter ces prises de conscience, d'influer positivement celles-ci, par une sorte de boucle de rétro-action qui consiste à observer ces phénomènes, à les réguler sans toutefois exercer un contrôle sur eux. L'attention portée au rythme avec lequel se succède mes actions, temps de pause et autres événements, est donc un des aspects  par lequel je favorise mon chemin lucide d'un équilibre sans cesse ajusté. À travers le rythme nous pouvons toucher une respiration entre éternité et expérience, entre éternité et mouvement, capable d'attirer un nouveau plus cohérent. Puisqu'il consiste à diminuer le coté frénétique, mais aussi l'immobilisme, par l'observation de comment mes pensées, ressentis, actions et réactions occupent mon temps, ce phasage permet de voir venir plus facilement les attaques. Il permet aussi en fin de compte, d'obtenir une marge de manœuvre, un espace à partir duquel cette observation est justement plus sereine et ma capacité de décision plus grande. Concrètement je prends garde à faire le plus souvent, qu'une chose à la fois. Petit à petit cela rentre dans mon fonctionnement et s'accompagne d'une présence accrue qui facilite mon équilibre intérieur et globalement, celui de mes comportements. Autre exemple : je me suis obligé à certains moments à ne rien faire (et ne rien penser non plus), pour me détendre, mais pas uniquement. Puis, cet état lui aussi, s'est mis à venir naturellement, aidé et aidant en retour des dispositions comme celle que je cite juste avant. Tout à coup, quand c'est le moment, ce temps de vraie présence se déploie. Et finalement, peu à peu, il participe à la respiration de ma conscience, et de tous les gestes effectués, qui se met en place globalement dans mon existence. Dans une vision graphique il serait le bas de la courbe de l'agitation, et vers le haut de celle de l'intensité spirituelle. Dans la même optique je m’astreins à faire de vraies pauses... ou changer d'activité... c'est pas évident ! Je prends un dernier exemple concernant l'alimentation, plus exactement la façon de manger et de préparer à manger (mais il est vrai que je pourrais parler du temps que je consacre à m'informer sur l'alimentation et choisir ce que je mange qui est du même ordre) : je fais désormais attention à être également au maximum présent pendant ces deux phases. Mes deux repas sont "célébrés" par un plaisir à la fois créatif et gustatif, ceci afin de minimiser un retour éventuel du bâton de la frustration. Enfin, j'intègre l'importance de mâcher suffisamment. La conscience mange la conscience. Bon, y a du boulot ! J'ai partagé beaucoup d'éléments sur le sujet du rythme dans le jalon écrit n°7 Attachements et mouvements.
  • Une discipline sans rigidité, une discipline de l'écoute et du discernement pour une discipline de l'alignement et du changement : pour m'extirper de l'emprise SDS je pense qu'il est crucial d'entretenir une discipline qui touche tous les domaines qui ont trait à l'humain (je traite ci-après de la discipline de la métanoïa). Cette discipline est pratiquée dans une vision holistique, prenant en compte le fait que tous ces domaines traduisent l'existence de phénomènes interreliés, apportant chacun sa part à la reconstitution de l'écheveau symbolique de la Connaissance. Par exemple, je peux porter mon attention sur ce que je sens dans mon corps, ce qu'il me dit, et veiller à une alimentation équilibrée ; j'observe mes réactions et mes émotions ; je détecte si mon mental tourne en rond et commence à saturer ma conscience. Je me recentre, et, le cas échéant, acte en conséquence. C'est la discipline de l'expérimentation qui s'accorde avec le processus immanent d'intégration et de réveil de la Connaissance, opérant par l'application des leçons rencontrées successivement au cours de cette expérimentation.
  • La discipline de la métanoïa : c'est marquer un temps d'arrêt nécessaire pour ne pas s'engluer dans les pièges SDS ; le recul pris afin de se replacer dans mon centre de conscience ; l'entrainement du retour sur soi  à chaque occasion nécessaire. Ce retour ouvre l'espace du déclic et de l'intuition, où les leçons acquises antérieurement épousent de nouvelles informations qui dès lors nous arrivent instantanément en provenance de l'éther hors temps, aidées souvent par de multiples synchronicités. Cette discipline est bien entendu centrale et rappelée pour cette raison au milieu des soutiens. D'un point de vue transcendantal, elle prévaut  sur la discipline exposée ci-dessus s'occupant des aspects de surface, mais elle doit être jointe à celle-ci pour que nous puissions déjouer les rouages de la Matrice SDS qui pèsent sur nous. En effet par des programmes tels que le besoin de reconnaissance, la peur du manque, ou encore la culpabilité, le consortium SDS de 4D et de 3D s'arrange pour que nous soyons sans cesse subjugués par "l'extérieur". Alors que cet extérieur n'est qu'une fonction révélatrice de la conscience-consciente, qui elle, siège en nous. Nous renforçons ce mensonge par l'impact de nos croyances et de nos actes. Par eux nous manifestons généralement, que pour nous, la vie est à l'extérieur et seulement . Nous cherchons alors désespérément à manipuler cette réalité externe. Désespérément car, comme nous le savons, les prédateurs ont eux, un énorme avantage sur nous et tirent généralement la couverture à eux, car de cette façon, nous faisons leur jeu. Nous accentuons la distorsion que constitue l'illusion de croire, que tout existe dans une seule fréquence de l'Expérience, et surtout, à l'extérieur de la cohérence de l’Échange intersubjectif.
  • La vigilance : grosso modo il s'agit d'une vigilance vis à vis de toutes les perturbations SDS, attaques y compris, et de tout ce qui est susceptible de me maintenir sous leurs effets. La vigilance me rend en mesure de minorer l'impact de ces dernières. De là je suis plus à même d'appréhender ces influences, d'apprendre et de renforcer de ce fait ma vigilance en retour. Cela a bien sur pour but de me permettre de développer mon phasage avec la fréquence SDA. Les perturbations possibles sont nombreuses et variées : principalement ce sont les contextes où la Matrice SDS est la plus présente avec ses perturbations de type comportements paranoïdes, peurs, mais aussi de sédation ; également par les perturbations énergétiques, technologiques et psychotroniques ; le bruit, l'agitation qui tentent de masquer l'absurdité de la civilisation ; les prises d'énergie en général qui y sont fréquentes. Tous ces phénomènes agissent pour exclure toute déprogrammation, et ils véhiculent un puissant mécanisme de reprogrammation. Ces perturbateurs cherchent à porter atteinte à la cohérence du complexe corps/âme/esprit en amenant de véritables schismes dans cette structure, engendrant absence et développement de la psychopathie et de la folie. Les éléments qui peuvent me tenir sous l'influence de ces perturbations et vis à vis desquels par conséquent, je dois aussi porter ma vigilance,  sont également en grand nombre. En voici quelques uns : les fuites dans le temps SDS ; les attachements en tout genre, les addictions, les pulsions, les tentations dont l'argent et un des vecteurs principaux en renforçant une identification se limitant à la matière, etc. Dans ce paragraphe j'insiste surtout sur les phénomènes de "surface". Ces derniers renvoient bien sur à l'existence d'une programmation car ils en sont les indicateurs directs ou indirects. D'ailleurs, l'entrainement au discernement et le travail sur ma part d'ombre, me permettent de percevoir de plus en plus les programmes profonds, en jeu sur le moment.
  • Jauger mes peurs : consultez à ce sujet le jalon audio n° 18 Peurs - La montagne frontière avec l'Au-Delà - Torsion/distorsion - Tout est leçon - La Lune. Les peurs sont la conséquence de la programmation et de la stigmatisation du contexte qui accompagne sa mémorisation. Comme je l'exprime dans le jalon n°18, je me suis aperçu que me mettre face à mes peurs, oser les dépasser dans une mesure objective, est un entrainement pour affermir ma confiance en ma connexion à l'Unité. C'est une façon de percer le voile de l'illusion dans laquelle ces peurs me maintiennent. Car vous avez du vous en apercevoir, celles-ci nourrissent les fameux attachements. Si cet entrainement passe à travers des actions concrètes dans la matière, comme la création de ce site, l'ascension d'un sommet, un changement de lieu, la modification de mon alimentation, etc., je prend garde à ce que ces actions se conjuguent avec une phase de déprogrammation. De telle façon qu'elles servent de support à la compréhension de certains programmes et fonctionnements (dévalorisation, orgueil, fuite, sentiment d'abandon) et que ce soit cette écoute intérieure qui guide l'expérience. Ceci encore une fois, afin qu'elles ne soient pas phagocytées par l'ego et que je ne me mette pas en danger, ou tout du moins que la manœuvre ne soit pas "contre-productive".
  • Se poser les bonnes questions : consultez à ce sujet le jalon écrit n°6 De bonnes questions pour de bonnes réponses. Ce point est très important. Quitter un temps les questions qui tournent en rond dans ma tête à propos de ma survie matérielle et affective, et me poser les vraies questions, est un exercice essentiel qui commence à être intégré. Bien sur, il y aura toujours une part de mes actes qui est SDS tant que je suis ici-bas. Même si j'ai choisi une orientation SDA. Mais là aussi le but est de minimiser les influences du Service de soi, pour mieux les observer, mieux les comprendre et permettre l'application de l'information SDA. Ces questions émergent souvent d'un malaise face à un aspect occulté qui doit être conscientisé. Elles sont souvent suivies pour moi d'une introspection ou tout du moins, d'un temps d'arrêt pour laisser venir la bonne réponse. Pourquoi je fais tel ou tel chose ? Est-ce que je suis vraiment à l'écoute de moi ? Est-ce que j'applique la connaissance à ce moment ? Quels sont les signes ? Qui parle ? Qui entend ? Qui regarde ? Quel rôle je joue maintenant ? Pourquoi je réagit comme ça, j'ai tel comportement avec telle personne ? Et des questions plus fondamentales comme : Pourquoi je m'engage sur la voie de la Connaissance ? Pourquoi je publie sur ce blog et ma chaine YouTube ? Pourquoi j'adopte l'alimentation cétogène ?

 

 

 

Conclusion :

 

Les intrusions SDS nous placent devant le choix de nous connaître, le choix de connaître, ou de continuer "notre vie" avec les œillères caractéristiques de l'expérience SDS. En effet, par un phénomène comparable au ressort tendu, l'existence d'un autre monde auquel les capacités de notre conscience peuvent nous ouvrir, est mise en abyme par l'attitude typiquement SDS qui contamine ce monde – la réalité entropique vouée au recyclage.

Ce monde Au Delà regroupe un ensemble d'expériences fonctionnant sur un Principe unitaire intégré. Il a également trait aux échanges intersubjectifs qui forment la texture même de la Conscience Collective. Le fameux champ informationnel unifié, Un et Multiple. C'est un monde de voyage et de sens, pour lequel chaque âme humaine possède un accès.

 

La distorsion est incluse par le phénomène de torsion qui porte l'information de la Loi Une : 1 + 1 = 1.

 

Si c'est l'option de la Connaissance qui est prise, le Moi/Nous, polarisant son oscillation sur l'axe SDA, part à la reconquête de la véritable abondance qui découle du donner/recevoir la Connaissance, c'est à dire du véritable Échange.

Sortir du système de division, de la discrimination bien/mal, et de tout type de discrimination qui cloisonne notre conscience, c'est se libérer de l'influence du Diable. C'est reconnaître que l'essence de chacune de nos parts internes est de participer à l’Échange.

 

La conscience de l'Unité a laissé une empreinte en nous et nous avons donc le choix de répondre de manière véridique à l'appel qui vibre dans cette empreinte. Ce retour vers l'Unité nous convie à l'Unité intérieure, soit l'unification de nos sous-personnalités ou alter. Car de toute évidence, ces deux unités sont une et même chose. Car l'Unité est une. Son principe n'a pas de frontière. Il est toujours présent de manière égale en chaque point de la Création.

Par la conscientisation et l'unification interne nous fortifions notre phasage. Nous nous entraînons à flairer le chemin du retour. La troisième et dernière partie de cette trilogie, aborde en profondeur la question de l'unification de la personnalité, à travers de nouveaux décryptages d'expériences.

 

 

 

David

   

Qu'est ce que j'entends par Unité Organique ? :

 

 

L'Unité est l'état qui caractérise l'ensemble de la Création, c'est à dire le Multivers. Elle est le pendant de la Conscience qui se manifeste au travers des principes d’Équilibre et d’Échange - au niveau global cela revient à se référer à un amour inconditionnel. L'Unité s'exprime par la relation entre le plan immatériel, celui de la Conscience/Information, et le plan matériel et expérientiel. Ces deux plans étant imbriqués puisque le second est la condensation ou le "reflet" de l'activité du premier.

Nous parlons d’Unité Organique car nous sommes en présence d’un système organisé et vivant, qui existe à la fois dans l’éternité et aussi dans une infinité d’espaces/temps, chacun lieu de nombreuses expériences. Ces expériences déterminent alors une structure multidimensionnelle, et par le fait qu’elles résonnent entre elles, qu’une grande quantité d’informations circulent d'une expérience à l'autre suivant un mouvement respirant, vibratoire, reliant la totalité. Nous pouvons être les témoins et les participants de cette réalité animée d’une intelligence collective.

La comparaison peut être faite aisément avec notre organisme physique, qui se développe grâce à plusieurs niveaux de réponses et de cohésion qui interagissent et se comprennent mutuellement : impulsions nerveuses, échanges vibratoires, ioniques, circulation hormonale, sanguine, tissus musculaires, squelette osseux, digestion, respiration, déplacements, cellules, organes, etc. Nous pouvons étendre cette observation d’une réalité plurielle, coopérative et participative à notre nature corps/âme/esprit qui nous permet d’expérimenter, de recueillir de nouvelles informations et d’évoluer au sein de l’Unité organique.

 

L’Unité se décline dans le Deux. L’autre, différenciation de moi, est mon double, même s'il possède souvent une polarité opposée.  Au contraire, cette différenciation dans la dualité, est la condition sine qua non pour qu’il y est mouvement au sein de la Création, pour que l’Unité soit constatée entre les parties qui portent le potentiel de leur union sans cesse expérimentable.

Nous retrouvons au sommet de ces dichotomies, le principe de l’Androgynie puisque celui-ci est avant tout le propre de la Conscience qui, elle-même, comme nous l’avons vu et pouvons l’éprouver sur le chemin vers la Connaissance, est le ciment de l’Unité. En effet la Conscience et la Connaissance assemblent les approches féminine et masculine, le ressenti et l’intellect. Le dualisme de ces approches peut, dans de nombreuses circonstances, correspondre à celui formé par les orientations SDS et SDA. Autre dualité fondamentale se jouxtant donc, à la précédente, occasionnée par la respiration qui parcoure l’Unité, et suscitant celle-ci en retour.

 

Pour nous guider de manière complémentaire sur ce thème de l’Unité et notre interaction avec elle, et finalement le regard que nous avons sur nous-mêmes :

 

Dans son ouvrage, Le Processus de la Présence, Michael Brown exprime, p240 [cet extrait ne prend pas en compte le rôle du Service de soi au sein de l'équilibre universel, mais il reste cependant pertinent dans le fait qu'il décrit finalement la conscience SDA de l'Unité] :

 

Embrasser une perspective d’unité nécessite la capacité de nous visualiser comme des cellules uniques au sein de tout ce qui Est. Cette simple visualisation nous aide à comprendre comment nous sommes tout à la fois des êtres individuels et interdépendants. Si nous considérons notre expérience comme étant le champ unifié de la Présence qui nous est commune, advenant le cas où l’une des cellules obtient ce qui lui est nécessaire en le prenant à une autre, toute personne se trouvant au cœur de l’ensemble de l’expérience est perdante. Cela déclenche un inconfort au sein de l’organisme dans l’ensemble du champ unifié.

Obtenir quelque chose de ce monde en le prenant à quelqu’un d’autre manifeste le reflet d’un manque existant dans notre expérience en ce monde. Comment l’harmonie peut-elle un jour être rétablie en "prenant pour obtenir" ? Cette mentalité d’obtenir en prenant ne fait que manifester un manque.

 

 

Puis : MB s’appuie ici sur notre perception négative du vide renvoyant à l’absence de lien et d’information. Ce qui n’est pas le cas quand nous appréhendons ce vide objectivement, il bouillonne, il laisse transparaître toute l’activité intersubjective et c’est à partir de lui que notre réalité prend forme. C’est donc en vérité un vide bien plein !

Il donne ici un aperçu de la solitude et de l’unité qui font particulièrement écho au leçons que la Supraconscience me délivre au travers de mon vécu (p248) :

 

 

Tout d’abord, il faut savoir qu’un vide existe entre nous et tout autre être humain : c’est l’espace que nous percevons entre nous. Ce vide semble réel du fait de notre corps physique. C’est dans ce vide entre les autres et nous-mêmes que le monde se manifeste. Notre monde est ce vide.

Puisque notre corps physique nous amène à croire que ce vide est réel, cela nous convainc qu’une séparation existe bel et bien entre nous. Puis, cela nous amène à croire également que notre corps est séparé du corps des autres et que nous possédons donc nos propres sensations physiques. Ensuite vient la croyance que nous possédons notre propre corps mental et donc nos propres pensées. Enfin, nous finissons par croire que nous possédons non seulement notre propre cœur, et donc nos propres états de perceptions, mais aussi notre propre corps vibratoire et donc nos propres intuitions et révélations vibratoires.

Cette perception de séparation nous dit que lorsque nous ne sommes pas en présence d’un autre être humain, nous sommes complètement seuls. Posséder [l’italique est de mon fait] un corps physique signifie que nous sommes totalement seuls dans le champ unifié.

Toutefois, nous faisons tous des expériences qui nous prouvent le contraire. Appelons-les "expériences d’unité". Nous avons vu des personnes se blesser et nous avons ressenti immédiatement leur douleur dans notre propre corps physique. Nous avons pensé à quelqu’un, puis nous l’avons croisé peu de temps après ou nous avons reçu un coup de fil de sa part.

 

[…]

 

L’évidence inhérente à ces expériences révèle que :

 

- Nos corps physiques, bien qu’ils apparaissent séparés, ne le sont pas. Ils sont intimement et énergétiquement connectés les uns aux autres.

 

- Notre corps mental n’est pas le cerveau dans notre tête. Ses capacités s’étendent au-delà des limites du corps physique, quelle que soit la distance à laquelle nous émettons nos pensées.

 

- Nos expériences émotionnelles ne se limitent pas uniquement à nous. Nous les partageons avec tout ce qui nous entoure.

 

- Notre conscience vibratoire qui se déploie constamment n’est pas personnelle ni exclusive. Elle est universelle et inclusive.

 

Malgré ces expériences d’unités évidentes – que le corps mental rejette aussi vite que possible –, notre incapacité à communiquer clairement ce qui nous arrive a pour conséquence que nous continuons à croire que notre expérience est séparée de celle des autres. Nous ne réalisons pas encore qu’en expliquant aux autres ce que nous vivons, nous exprimons mutuellement toujours une même expérience. Nous n’en avons pas conscience, car nous sommes focalisés sur notre interprétation personnelle de l’expérience que nous vivons – notre histoire mentale – et non sur la résonance de l’expérience elle-même.

 

[…]

 

Si ce qui se manifeste devant nous ne correspond pas à notre histoire mentale personnelle de ce que nous considérons comme possible, nous trouvons le moyen de donner une explication convaincante. C’est l’équivalent de ne rien voir du tout.

 

 

Voici pour étoffer ce thème, un extrait de La Loi Une, Livre I, des transmissions de Ra reçues par le groupe de James Allen McCarty, Don Elkins et Carla Rueckert :

 

Nous ne considérons pas que connaître les pensées d’autrui représente une quelconque violation, car nous voyons ces pensées comme les nôtres. Nous voyons ces pensées comme les pensées du Créateur. Mes amis, vous pouvez avoir l’impression qu’une pensée d’une nature autre que d’amour et de fraternité est une pensée qui n’a pas été générée par notre Créateur. Ce n’est pas possible, mes amis. Toute pensée générée l’est par le Créateur. Toutes choses sont générées par le Créateur. Il est toutes choses et se trouve en tous lieux, et toute la conscience, toute la pensée qui existe est la pensée de notre Créateur. Le nombre infini de ses parties ont toutes un libre arbitre, et toutes peuvent générer ce qu’elles choisissent de générer. Toutes ses parties communiquent avec toute la Création, dans son sens entier et infini. p26

 

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