Se débrancher pour se reconnecter

 

Ces jours-ci je suis en proie à nombre de comportements de fuite – et en l’occurrence, je remarque à nouveau l’impact insidieux de la technologie sur ces mécanismes. J’ai du mal à accepter cet état d'évitement. Ce qui par voie de conséquence, repousse le face à face avec la raison profonde qui motive ces fuites. Cercles vicieux labyrinthiques.

 

J’ai beaucoup de difficultés à faire le bilan des dernières leçons. Et pour cause, elles sont d’envergure !

 

L’écriture, en particulier sous une forme dédiée à la publication, est l’élément auquel mon instinct me ramène. Car elle seule, pour ainsi dire, me permet de garder le pied à l’étrier et peut accompagner l’accouchement de ma conscience.

 

Comment je choisis de regarder mes liens d’attachement à la Matrice SDS, soit l’illusion dont elle me berce et qu’une grande part de mon attitude entretient ? Ces filaments énergétiques qui m’enchaînent au système de contrôle...

Si j'opte pour une lucidité sans compromis, mes actes devront me démarquer définitivement de cette réalité où l’inconscience règne largement.

 

Maintenant que je sais, que je n’ai plus de doute sur ce que représente le changement de densité, le changement total de paradigme, vais-je accepter de me débrancher ? Vais-je écouter sans défaillir mon intuition et ma connaissance quand elles me désignent (en général sans équivoque) les boucles qui enferment mon esprit et sclérose ma biologie ? Boucles où à bien y regarder, personnages, décors, séquences, re-sentis, projections et pensées, et finalement programmes, se retrouvent inlassablement pour chaque type de scénario donné…

La sophistication de la mise en scène générale, nous aide à fermer les yeux sur les "reboutages" continuels de ces scripts. Mais en étant un tant soit peu objectifs, nous sommes forcés de constater l'hégémonie de ces répétitions.

 

Je conscientise viscéralement que pour l'ego, ce débranchement signifie la mort. Ni plus, ni moins. Cette action requière donc une certaine folie. Une folie libérant d’une raison mécanique qui semble nous façonner entièrement et être la seule référence. C'est une folie consciente pour une folie inconsciente qui me garde à l’écart de la Vérité, c’est à dire sous l’égide d’un connu entropique.

 

Cette situation génère chez moi des réactions de colère, de paranoïa, de révolte ou à l’inverse, de mélancolie et d’apathie. Le système neurohormonal et le mode punition/récompense, notamment avec les glucides, marchent plein pot dans cette histoire. Les opérateurs SDS sont sur le pied de guerre pour me garder sous l’emprise des circuits habituels. Circuits millénaires. Programmes multidimensionnels.

 

 

À titre d'exemple voici un paragraphe tiré du tome 8 de L'Onde, série écrite par Laura Knight. Dans ce passage LK expose une hypothèse issue de recherches cliniques concernant l'influence des glucides sur la neurotransmission, et, par voie de fait, sur les comportements des personnes étudiées. Une des strates de la programmation SDS, détectée ici par les scientifiques, se cache en fait derrière certains phénomène observés. Elle est la répercussion d'une orchestration à plusieurs niveaux qui vise à altérer notre perception et notre pouvoir de discernement, donc à porter atteinte à l'évolution de notre conscience :

 

"Au début des années 1980, des chercheurs cliniciens ont découvert un lien entre la sérotonine et les troubles alimentaires. Richard et Judith  Wurtman (du Massachusetts Institute of Technology) avaient déjà mis en cause le rôle de la sérotonine dans les troubles de l'alimentation. Ils ont émis l'hypothèse que l'amidon alimentaire était converti en sucre, que le sucre stimulait la libération d'insuline par le pancréas, que l'insuline élevait les taux cérébraux de trytophane (un acide aminé), que le tryptophane est un précurseur de la sérotonine, et que la sérotonine régule l'humeur, ce qui produit une sensation [l'italique est de mon fait] de bien-être. Par conséquent, les gens obèses abusent de glucides pour améliorer leur morale." (p 302)

 

Le lien qui suit renvoie à un extrait du journal audiovisuel de la chaîne RTS, dans lequel les tenants même de l'ingénierie sociale, révèlent comment l'aspect neurochimique est pris en compte et associé à d'autres leviers servant au conditionnement des psychés à vaste échelle :

 

Cela nous donne à réfléchir.... et surtout à agir et mettant en application les petits conseils de fin de vidéo ! Courage ! Restons bien libre !

 

Posons-nous la question réellement et répondons avec ouverture (cela nécessite la connaissance d'informations spécifiques) : combien existe-t-il de circonstances où nous sommes sous l'influence d'une telle conjonction d'effets qui nous dirigent, tout en pensant exercer notre libre arbitre ou profiter d'un moment de détente ou de plaisir bien mérité ?

Cela m'amène à revisiter de nombreuses notions, généralement utilisées comme des lieux convenus, ce qui fait qu'elles adoptent souvent un caractère extrême et finissent par être opposées dans une lutte aveugle. Une lutte qui alimente déni et rigidité intérieure. Même sous une apparence cool !

Je sais que je dois continuer à me recentrer encore et encore, sur la ligne d'équilibre offerte par l'apprentissage. L'unique raison de ma présence "ici-bas". Car chaque point d'équilibre est point d'observation, d'assemblage et de conscientisation, où je peux percer plus profondément les rouages de ma programmation. Et ainsi escompter me libérer des comportements/circuits SDS m'imprégnant auxquels je donne l'avantage.

 

 

David

 

 

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