Prises d'énergie

 

Mes dernières expériences ont mis en lumière le thème des prises d’énergie. Voilà un point essentiel. Par un savant tissage ponctué de temps forts, la Supraconscience me concoctait une leçon magistrale.

J’assistais en tant que témoin et acteur, à une succession d’interactions, qui m’amenèrent à une conscientisation plus profonde et plus exacte de ce phénomène. Que les prises d’énergies soient perpétuées à mon encontre, avec mon consentement tacite, que j’en sois l’auteur, le vecteur, ou les deux à la fois.

Le phénomène est complexe mais parvenir à détecter les prises d'énergie et découvrir un mode d’échange réel est possible et fait partie intégrante du parcours d’acquisition de la Connaissance. Cette mise en lumière et la sublimation des fonctionnements associés au soutirage d'énergie, constituent un passage obligé pour le quêteur de Vérité. Même si, je vous l’assure, l’ego répugne généralement de se voir en vampire et d’accepter le fait, qu’en tant que tel, il est dépendant et au service de plus "fort" que lui.

 

 

 

 

Tout d’abord un point sur ce que peut englober la question des prises d’énergies. Les prises peuvent revêtir de multiples expressions. En 3D SDS et sur d’autres plans, elles forment une réalité à laquelle grosso modo, nous participons de manière inconsciente. Ce sujet est amplement abordé dans le matériel du Réseau Léo, sous les angles théorique et expérientiel, et notamment par le biais des mises en situation "fortuites" que constituent les échanges filmés.

 

La prise d’énergie concerne aussi bien les aspects affectif, émotionnel, matériel ou purement énergétique, ou le fait de contraindre une personne par la force, ou insidieusement, à opter pour un comportement donné. Au sein de la Matrice du Service de soi, elle est de mise dans tous les domaines. C’est là où nous nous rendons compte que les prédateurs transdimensionnels et nos alter, auxquels ils ont insufflé leur esprit, sont de véritables robots passés maîtres dans l’activation des programmes chez autrui et dans la justification des leurs, activés parallèlement, afin d'assouvir leurs besoins énergétiques.

 

Les prises d’énergie s’immiscent dans les paroles, les non-dits, les façons d’attirer l’attention, les conflits d’ego, la complaisance ou la domination, les envies et les pulsions, des vecteurs tels que l’argent et la technologie, et fréquemment même, un lieu qui peut fonctionner comme révélateur karmique ou de tout autre problématique interne. De par les répétitions qu'ils peuvent induire, les traumatismes et les mémoires inconscientes, en sont souvent les supports.

La plupart du temps les prises d'énergie "se fondent dans le décor". Toutefois, elles peuvent être signalées par des répliques telles que : "Tu me pompes" ou "Je suis complètement vidé". Globalement on peut dire qu’elles procèdent de la manipulation, consciente ou inconsciente. Artifice que quasi tous les personnages que nous endossons, emploient. De la victime au bourreau. Elles sont bien sur le domaine privilégié de certains, chez qui les traits du psychopathe et du pervers sont particulièrement présents, et qui les portent presque au rang d’art. Mais ce n’est pas seulement au travers des manipulations les plus flagrantes, telles que celles allant jusqu’à porter atteinte à l’intégrité d’une personne par exemple, que la prise d’énergie opère. C’est aussi souvent en croyant bien faire et par coutume, par "amour", que beaucoup de gens adhèrent à ce mode de fonctionnement et qu’ils ne se rendent pas compte que par ce biais, ils cherchent avant tout à pallier à des besoins égotiques, à préserver un statut quo parfois douloureux mais rassurant, et apaiser une angoisse existentielle. Celle de croire qu'ils peuvent perdre leur ravitaillement en énergie même si leur attachement à celui-ci, leur en coûte plus qu'ils n'en retirent !

Cela est en tout cas la réalité empreinte de contradictions, que j’ai longtemps vécue et que je vis encore partiellement. Je suis maintenant en cure de désintox !

 

Tous les moyens sont bons pour que la prise d'énergie accomplisse son objectif : sustenter les seigneurs de l’entropie en 4D – qui laissent quelques miettes à l’ego humain afin de le maintenir dépendant du système et de ses "solutions" – et phagocyter les consciences pour que les moutons blancs ou noirs restent sagement dans l’enclos. Les moutons noirs sont un des rouages important de ce système, car en s'accrochant à l'espoir qu’il est possible de changer l’état extérieur, ils maintiennent active au sein de la Matrice SDS, la croyance/programme que la reconnaissance vient de l'extérieur et qu'il est possible de tirer son épingle de ce jeu énergétique. De sorte, ils jouent accessoirement le rôle de soupapes de sécurité pour le système.

 

De ce fait, ces observations sont encore l’occasion de relativiser l’illusion des valeurs auxquelles l’humain de 3D SDS s’attache, c'est à dire globalement son rapport aux notions de bien et de mal. Parce qu’il apparaît en fait, qu’elles deviennent le voile qui l'aveugle quant à ses fonctionnements et la véritable nature de sa présence "ici-bas". Mon parcours, et celui de beaucoup d’autres personnes, prouvent que les chocs additionnels, comme les appelle Gurdjieff, sont généralement pris négativement malgré qu'ils soient certainement mis sur notre route pour nous faire émerger d’un sommeil millénaire.

Par exemple, j'évoque en conclusion le fait d'avoir vécu dernièrement des "déroutes sentimentales" qui ont été de véritables secousses émotionnelles. Si je m'étais apitoyé sur ses chocs ou si je les avais regarder avec bravade, m'attachant d'une façon ou d'une autre à mes re-sentis, persistant à me raconter les mêmes histoires, je ne serais pas aller voir ce que me signaler ces situations et les prises d'énergie qui y avaient cours. Et j'aurais eu tendance à chercher d'autres relations me replaçant immanquablement dans les mêmes contextes énergétiques. Alors que là, avec l'aide d'un certain entrainement, j'ai rapidement mis le doigt sur les programmes profonds qui étaient en cause. Amorçant une nouvelle boucle introspective et découvrant des pans supplémentaires de ma programmation. Pans remontant à mon enfance et ayant également un caractère multidimensionnel. Je désamorçais ainsi toutes tentatives de prises d'énergies potentielles et stoppais celles à l'oeuvre. Ce qui supposait que je ne restasse pas à me lamenter sur mon sort mais que j'évitasse aussi le réflexe d'agir sur l'extérieur pour arranger les choses. De cette manière, je conservais mon énergie en même temps que je récoltais les informations prisonnières des divers schémas actifs.

 

En ce sens, n'avons nous pas assez de preuves qu'un acte de prédation "hors du commun", ou simplement venant bousculer l'ordre établi de notre vie, est préférable à un lent naufrage dans nos croyances et nos certitudes et ne nous oblige-t-il à remodeler notre vision de l’Expérience en accord avec la dynamique des forces universelles ?

 

Mais qu'il n'y ait pas de confusion. Il en sera question tout au long de ce texte, il ne s'agit absolument pas de laisser les prédateurs SDS maîtres du jeu. C'est l'inverse.

 

 

 

 

Description "technique" de la prise d’énergie :

 

Vous l’avez saisi la prise d’énergie (sans consentement conscient) est reliée à la réalité prédatrice, telle que celle pouvant émaner de la quatrième densité de conscience SDS.

L’individu-proie est d’abord mis sous influence d’un ou plusieurs prédateurs. À partir de là, il va voir une forte diminution et perturbation de la circulation de son énergie. Aspect qui est corrélé à un phénomène d’inhibition et/ou de rigidification (similaire à ce qui se manifeste lorsque l’on éprouve de la colère ou que nous réagissons vivement par exemple). Une sorte de contraction et de paralysie partielle du fonctionnement se produit en fait au niveau des champs vibratoires et de la physiologie. Notre protection naturelle contre les formes de perturbations, est justement liée à la circulation de l’énergie, qui contribue à l’attention vis à vis de toutes les parties de notre réalité subjective, car ce mécanisme est couplé au mouvement de la conscience et à la conscience de soi, qui est le gage que nos interactions avec l’extérieur tendent vers l'équilibre et la sécurité.

Dès lors que ce processus de conscience de soi adaptatif s’appuyant sur une respiration de l’énergie/information est perturbé, en d’autres termes qu’un nœud se forme, alors l’énergie est prête à être dirigée vers le prédateur qui contrôle le soutirage. Autant dire que le stress que cela représente, est le lot quasi permanent, d'un grand nombre d’humains ! C'est en tout cas ce que j'observe constamment à mon niveau (bien que cela évolue) et dans mon environnement.

 

Ce transfert est en grande partie interdimensionnel, même si une part de l’énergie peut bénéficier à un agent en 3D, qui fait office de conduit habituel, ou être captée en partie par les humains qui en sont momentanément les protagonistes.

Il est difficile de dire exactement comment se passe le transfert. J’ai cependant pu au fur et à mesure de mon acceptation du phénomène et de mes observations, mettre en lumière différents modes opératoires. Cet aspect  est déjà en partie abordé dans Seul au monde ? Part II. Mais pour tenter d’en donner une idée, je dirais que du point de vue scientifique notamment, nous savons premièrement que des points, des endroits de notre structure, où une intersection physicalité/vibration particulière est présente, existent, comme au sein des cellules gliales, et des noyaux cellulaires en général. Cette particularité repose sur les spins des particules composant notre corps.

Deuxièmement, ces configurations internes singulières nous connectent au vide informationnel – veuillez m’excuser pour la contradiction de ces deux termes, elle reflète le conflit actuel qui oppose deux visions du monde, conflit qu’illustre pour l’instant l’antagonisme des paradigmes matérialiste et quantique. Ce vide qui n’est ni plus ni moins l’éther des anciens. Nous sommes donc comme beaucoup de corps existants, des ponts vers le champs unifié. Celui-ci nous crée pour modeler les réalités. Il y a par conséquent en nous des espaces hors-temps qui sont de par nature dédiés au transite supraluminique de l’information.

C’est la Conscience sous tous ses aspects qui gouverne ces ouvertures. Mais les consciences prédatrices dans une certaine mesure, ne sont-elles pas parvenues à maîtriser ce passage ? En l’occurrence en impactant la rotation des spins par les émotions générées, n’ont-elles pas développé la capacité d'aiguiller certains flux traversant ces ponts, afin de les phagocyter pour leur survie dans une autre densité ?

 

L’autre grande caractéristique de la prise d’énergie, nous le voyons, est qu’elle procède d’une réalité ondulatoire. Et concernant son irruption dans notre bulle de perception, il est à noter qu’elle est souvent l’œuvre de l’action vibratoire de nos programmes. Ceci sont comparables à des aimants créant le contexte des prises énergétiques, en attirant les occasions adéquates propres à confirmer nos craintes et finalement notre participation à cette réalité.

 

Les signes psychophysiques de la prise d'énergie peuvent être multiples : baisse de tonus et de l'énergie vitale, baisse importante du discernement, tensions nerveuse et musculaire, sensation de froid, gène de la respiration, maux de ventre, envie de dormir, émotions diverses (tristesse, rancœur, dévalorisation,etc.) et réactions agressives de défense.

Une répétition ou l'installation d'une prise énergétique à moyen ou long terme, peut avoir des conséquences graves tant sur le plan physique que psychique. La répétition d'un même type de prise d'énergie, ou de plusieurs types de prise d'énergie, reposant sur des programmes donnés, ou leur installation à long terme, bénéficie du fait que programmation et soutirage énergétique sont étroitement liés et agissent l'un sur l'autre. En effet plus l'esclave ou la marionnette, par peur, adhère au système sans se remettre en question, plus sa programmation se voit justifiée à ses yeux et se renforce. Plus alors, l'individu, tel un citron, est pressé par le Service de soi. Jusqu'au moment où inutile au système, il est jeté au rebus.

 

Certains exemples ci-dessous exposent ce qui ce passe du coté du prédateur qui est l'instigateur de la prise d'énergie. Nous verrons cependant que ce texte met en évidence l'ambivalence fréquente prédaté/prédateur au sein du rapport de force généralement à l’œuvre pendant le phénomène. Par conséquent l'expérience de la prise d'énergie peut correspondre à un vécu très varié.

 

 

 

 

Il est à comprendre, pour avoir un point de vue plus globale de la situation, que les prises d’énergie n’ont pas seulement lieu entre individus – même si je me concentrerai plus loin sur ce pan du phénomène puisqu’il est mis en avant par mon histoire récente. Je partage dans ce blog d’autres cas où les circonstances de soutirage sont différentes.

Comme je le soulignerai plus avant, les prises énergétiques sont de toute manière dans l’intérêt principal des prédateurs SDS. Elles se produisent d'ailleurs fréquemment par l’intermédiaire des attaques du Service de soi, depuis la quatrième densité. L'énergie est alors directement ponctionné chez l'individu depuis cette densité ou via l’IA, l’outil du consortium SDS, qui a désormais déployé son filet numérique dans notre espace-temps. Les investigations de Laura Knight, le matériel partagé par le Réseau Léo, et certaines expériences également communiquées dans ce blog, le démontrent ; l’organisation de ce soutirage est de taille, et dépasse de loin notre "cadre temporel". Elle est de nature multidimensionnelle.

 

J’ai commencé à brosser le tableau global du phénomène tel qu’il semble se manifestait en troisième densité de conscience. Ma compréhension du phénomène, issue de l’expérimentation de ses différentes facettes, me permet de dire que la grande majorité des humains, volontairement ou non, participent au système fondé sur la prise énergétique. Répétons-le, système que nous entretenons mécaniquement et à nos dépens. C’est inévitable. D’ailleurs ceux qui sont utilisés comme canaux de prédation, et qui dans un premier temps, peuvent en retirer une forme de pouvoir, sont peut-être parmi ceux qui font le plus les frais de l’établissement du canal. L’exemple décrypté par Laura Knight, concernant une personne de son entourage proche, dénommée Franck – les canaux passent généralement par un proche, voir très proche ! –, montre que la prise d’énergie est aussi subie par le vecteur, et que parfois elle s’adjoint d’attaques pouvant menées au suicide. En particulier quand l’agent "au sol" ne remplit plus ou a rempli sa mission.

J’ai fait l’expérience, et fais encore dans une moindre mesure, d’être canal de prédation. En lisant ce blog, vous savez peut-être qu’une telle expérience, atteignant un degré important, m’est arrivée il y a un an et demi. Si le soutirage fut alors conduit vis à vis de mon entourage – c'est général sa fonction principale –, sur fond de conflits de couple presque incessants, je ressortis du scénario littéralement épuisé. Avec du recul, je fis les liens, car moi qui suis d’une grande vitalité, je ne pouvais à ce moment marcher 1km sans dormir ensuite pendant 2h !

 

Je reviens plus loin sur l'appréhension plus large de la réalité des prises d’énergie. En poursuivant cette lecture, gardez à l’esprit d’une part, les principales caractéristiques de la prise d’énergie, la forme et l’intensité ; le fait qu’elle soit souvent à double sens avec un coté prégnant, et qu’elle nous oblige donc souvent à voir nos programmes pour lâcher les attentes qui font office de failles où s’implantent les prises énergétiques. Et d’autre part, que la prise est un critère supplémentaire indicatif du niveau de prédation, nous pointant de manière immanquable l’endroit (ou plutôt l’envers) où nous pouvons récupérer le précieux carburant indispensable pour cheminer.  C'est également l'endroit où l'utilisation constructive de l’information devient compréhensible. Ceci après avoir appris au travers de l’expérience de la prise d’énergie et alchimiser l’ancien ; ce qui nous amène à disposer à nouveau de notre conscience. En ce sens la prédation SDS a une réelle fonction signalétique.

 

Et l'on peut dire qu'en 3D SDS, tous nos comportements (les façons de nous exprimer, l’alimentation, la sexualité, les relations à soi et aux autres, le travail, la famille, les rapports locataire/propriétaire, les liens qui perdurent, etc.) sont susceptibles d’être source de prises énergétiques.

C’est au prix de telles épreuves, et parce que notre Soi se sert de la prédation psychophysique pour nous enseigner et nous réveiller, que nous redécouvrons qu’énergie, information (Connaissance) et Conscience, sont une seule et même chose qui nous est si importante dans une perspective d’évolution. À l’aune de cette constatation cruciale, j’ai compris une fois encore que la prédation peut nous propulser au niveau d’un point de vue unifié où tout apparaît combiné, et que ce point de vue est mon sauf-conduit pour le Service à Autrui.

 

En théorie et en pratique (car c’est cette dernière qui prime avant tout!), abandonner la stratégie de survie liée aux prises d’énergie, n’est pas chose aisée. D’après là aussi ce que j’observe à mon niveau, et chez ceux qui ont le souhait réel que leur vie change. Ce monde où la prise d’énergie est monnaie courante et néanmoins, si peu authentifiée, ce monde nous sollicite par maintes tentations. Ces tentations existent car nous cherchons à oublier l'absurdité de ce monde au Service de soi afin de pouvoir continuer à y participer. À défaut d'autres options, puisque celles-ci nous sont voilées. Le mécanisme des tentations fait partie intégrante de nos nombreux circuits internes, lieux d'imprégnation de peurs archaïques et générateurs de nos conditionnements.

Pour ne plus alimenter le système, il faut côtoyer des personnes qui ont délaissé ce principe de soutirage. Ce qui nous amène au seuil du Passage.

Je pense que ces personnes sont extrêmement rares, car cela suppose un énorme parcours et veut dire que vous avez fait aussi ce parcours. C’est la vocation du RL et à moindre échelle, de ce blog, que d’encourager un tel cheminement et le partage des compréhensions autour de celui-ci.

 

S'émanciper d'un tel fonctionnement énergétique, nécessite là encore, l’apprentissage du discernement. Ce n’est rien d'autre en fin de compte, que le chemin du détachement où nous guide le discernement.

 

Gurdjieff a insisté sur le fait que ce monde est sous le règne de forces mécaniques (ce que nous pouvons traduire par forces SDS). Il précisa lui-aussi que l’on ne s’arrache pas facilement de cette influence. Du fait de sa puissance hypnotique et des nombreux pièges que l'état d'hypnose et de mécanicité s'arroge et rend invisibles. Mais c’est également ce qui fait la consistance de l’initiation, et la réalité de l’interaction des forces cosmiques ; la dynamique pulsionnelle constante (la respiration) de l'échange et de la circulation d’énergie et d’informations au niveau universel.

 

Les exemples qui suivent, me montrent le chemin qui reste à parcourir pour ne plus être dépendant de la prise d’énergie, et pour que ma lucidité réémerge de ce mode à la fois obsessionnel et coutumier. Je suis désormais aux aguets vis à vis de mes comportements et des stratégies de détournement propagées depuis la 4D SDS. Autrement dit, je suis attentif à la moindre piste, à la moindre occasion me permettant de comprendre par où passe le sentier qui mène au véritable échange conscient. Comprenant également que la Matrice SDS a des clefs pour ce chemin, mais qu'il me faut m'exercer sans cesse à remettre à l'endroit ma perception distordue, pour pouvoir m'en servir. Les "devoirs" dispensés par la Supraconscience revêtent donc pour moi une tout autre importance.

 

Dans l’espace qui s’ouvre actuellement à moi, le mot concret prend un sens... réel – étymologie latine : association du préfixe con- et du verbe crescere, "croître avec". Définissant la vraie spiritualité. C'est un arbre illimité dont les branches principales sont confiance, centrage, volonté et endurance.

La première attitude consiste pour l’instant à considérer que je suis encore en grande partie l’expression de mes programmes limitants, les programmes SDS – soit la moitié de ma conscience, la part qu’elle a projeté pour que l’autre moitié fusionnant toujours avec la grande Conscience, puisse faire l’expérience de se reconnaître. Tout au plus je suis une corruption d’une des fréquences de mon âme, fractalisée dans cette ligne temporelle.

Je suis donc représenté par mes alter, sous-personnalités, pour la plupart mécaniques, qui sont littéralement la création de ces programmes ayant besoin d'acteurs pour mettre en place un scénario global d'un infini raffinement. Ce scénario permet la planification en sous main, de la prise de possession d’une partie de la réalité, c’est à dire sa distorsion – éloignement de notre esprit par rapport à la Vérité, celui-ci étant happé par la peur et le conflit qu’il vit aussi bien avec l’extérieur qu’en son sein.

Petit à petit, mais aussi de plus en plus sous la pression d’une réelle urgence, j’apprends à voir ces alter/programmes et rassembler ma conscience en un tout organique.

 

 

*  *  *

 

 

Nous ne pourrions pas avoir un tour d’horizon complet de notre question, sans parler des cas où un individu (ou un groupe d’individu) peut avoir une influence par ses comportements et ses pensées sur un égrégore, une population ou un groupe plus ou moins restreint. Son impact sur les autres peut alors se faire au travers de son action sur l’environnement, par le bruit, sa place au sein d’une hiérarchie, etc. Vice versa, un ensemble d’individus (et/ou un égrégore) peuvent avoir une influence sur la vie d’une personne et par conséquent conditionner les prises d’énergie dont elle fait l’objet. Cela peut s'exercer au travers de la manière dont une démarche est plébiscitée, ou bien par des formes de soumission existant dans le milieu professionnel ou familial, par le mécanisme de bouc émissaire, les manigances ou la pression sociale empêchant toute différenciation ou évolution, etc.

J’ai pu être témoin, comme nombre d’entre nous, de beaucoup de ce type d'interactions. Et ma vision s’est affinée au cours du temps pour détecter ces situations. Voici quelques cas explicites montrant eux aussi l’ampleur de la réalité énergétique qui nous baigne.

 

 

 

 

Encore enfant, je vins habiter dans un endroit privilégié de la région parisienne. Petit à petit je m’aperçus que des gens aux comportements étranges demeuraient dans quelques villages voisins. D’autres personnes les y rejoignaient régulièrement. Elles s’engouffraient dans une propriété ou une grande maison de village. Une lourde porte ou un immense portail se refermait alors sur elles, séparant complètement ce qui se tramait dans l’antre ainsi clos, du reste du monde. Bien sur, cela attisait la curiosité et les rumeurs. En les croisant, j’éprouvais toujours une sorte de malaise. Je sais aujourd’hui que ce malaise provient d’un mélange de connu et d’inconnu. Ils paraissaient toujours extrêmement calmes, lents. Leurs gestes donnaient l’impression d’une chorégraphie automatisée. Ils étaient comme vides. Des zombies. Ce qui n’empêchaient pas une force énigmatique d’émaner de quelques uns.

 

Ceci va sembler paradoxal avec ce que disait Gurdjieff, et sur lequel il insista à de nombreuses reprises, à savoir, la nécessité pour l’humain de se libérer de sa condition de machine pour devenir conscient. Car un des groupes que j’eus l’occasion d’observer, revendiquer sa filiation avec le sage caucasien. Gurdjieff ayant été un personnage très ambigu, incarnant à mon sens l’archétype de l’ange déchu, du genre "faites ce que je dis mais pas ce que je fais", il explora à mon avis les deux faces de la Connaissance. Il fut autant hypnotisé par le pouvoir de l’hypnose, qu'il exerça celui-ci sur des personnes qu'il croisait ou côtoyait, bafouant littéralement leur libre-arbitre, et fourvoyant du même coup ses principes. Aspect avec lequel "ses héritiers" ont eu, et ont sans doute encore affaire.

Plus tard, juste après l’adolescence, je rencontrai les membres de familles ayant suivi le groupe quand il vint s'installer dans les parages. Telles des satellites gravitant autour de la station-mère, elles avaient acheté des maisons dans la commune accueillant l’école ésotérique. Petit clin d’œil, cette commune est située juste à coté du fief de Simon de Montfort, le fou sanguinaire qui pris la tête d’une des croisades contre le catharisme. À l’époque où je les fréquentais – m’étant d’abord lié d’amitié avec les enfants, et ayant été attiré par le parfum du mystère et été sollicité par des résonances lointaines –, ces personnes n’avaient plus de liens directs, visibles en tout cas, avec ce qu’il fallait bien appeler, la secte.

 

Il s’est alors passé beaucoup de choses, qu’il serait trop long de décrire ici. Ce fut initiatique. J’aborderai probablement le contenu de cette période dans un texte de l’onglet Récapitulation. Je mis des années à me remettre de ce qui m’arriva à ce moment et de ce qui arriva à un autre compagnon. Des années à trier le sens de ces événements. Ce que je peux dire c’est que parmi ces personnes, une part d'entre eux, complètement dirigée par les prédateurs SDS, versait dans la sorcellerie, la voyance et divers rituels, dans le but de manipuler les autres ; sous couvert de faire le bien, de guider et, avec comme prétexte, d’œuvrer pour leur éveil spirituel… Tiens, tiens, on commence à connaître le profil n’est-ce pas… Depuis l’apparition de Gurdjieff et de son message dans la première moitié du XXème siècle, les années 70, leur éloge des psychotropes et les méthodes Cointelpro, étaient passés par là, s’insérant dans un programme mis en place de longue date et à l’origine de la mystification du Nouvel Age. Le résultat est que ces individus étaient quasiment dépourvus de sens personnel et voués à être de redoutables canaux de prédations, spécialisés dans la prise d’énergie. Chose dont souffrait terriblement leur descendance, malgré qu’elle soit encline elle aussi, à reproduire ces mécanismes.

 

 

 

 

Des années après, j’évoquais ces événements, et on me narra un cas de la même veine pour le moins significatif, venant corroborer le modus operandi transparaissant ci-dessus. La personne qui me rapporta ces faits en était un des protagonistes.

Ceux-ci se déroulèrent à Paris. Le narrateur était avec une connaissance qui désirait se rendre au rassemblement d’un mouvement religieux (qui était en réalité lui aussi une secte exerçant un puissant contrôle sur ses adeptes). Sentant anguille sous roche, il avait décidé d’accompagner son ami. La cérémonie se passait dans le sous-sol d’un grand bâtiment et il fallait descendre une série d’escaliers avant d’atteindre la salle où elle se tenait. Pour les deux visiteurs, les séquences de marches rythmaient une véritable descente aux enfers. À chaque palier, un cadre de la secte venait à leur rencontre jaugeant de leur esprit critique. Et celui qui lui succédait, manifestait une habilité toujours plus grande dans l’art de la déstabilisation.

Finalement ils se mêlèrent à l’assemblée assistant au prêche des gourous. Le narrateur ressentait une vive oppression. Leurs esprits se diluaient. Il finit par saisir son compagnon par le bras – qui était visiblement dans un état de subjugation intense – et le tira vers l’extérieur. Ils eurent une difficulté immense à sortir de l’établissement. Mon interlocuteur m’expliqua que gravir les escaliers lui parut parfois une tâche insurmontable. Un poids invisible, mais colossal, pesait sur leurs épaules.

 

Enfin, dernier exemple illustrant ce type d’interaction, mais où le soutirage est pratiqué dans l’autre sens, c’est à dire montrant l’influence d’une personne sur un groupe.

Il raconte un enchaînement de circonstances qui se produisit dans un gîte où je séjournais. Nous étions plusieurs, y compris le propriétaire, à y vivre de manière quasi permanente. Au bout d’un moment, une chape de plomb, s’enracinant dans nos blessures, avait étendu son ombre sur les relations entre individus.

 

C’est alors qu’une fille débarqua qui entreprit (son prédateur) rapidement de tirer partie des non-dits qui nourrissaient les tensions présentes. Elle s’arrangea pour séduire notre hôte. Ce qui arriva vite. Elle sema la zizanie dans le but apparent de garantir sa place fraîchement gagnée, au sein de la petite communauté. Des dissensions éclatèrent, ce qui eut finalement pour effet bénéfique, de mettre à nu les rouages SDS œuvrant jusqu’alors souterrainement. Mais je crois que je fus à peu près le seul à voir ce point positif, si bien que la chape s’en alourdit davantage.

La jeune femme disparut aussi subrepticement qu’elle était venue. Des semaines s’étaient écoulées, quand je la croisais dans un troquet à des dizaines de kilomètres du gite. C’est la seule fois où je la revis. Nous échangeâmes peu de mots. Juste avant de me rendre compte de sa présence, je venais de lire la phrase du jour, citation de Beaudelaire inscrite à la craie sur une grande ardoise par les gérants de l'établissement : "La plus belle ruse du Diable est de vous persuader qu’il n’existe pas !".

 

 

 

 

Les exemples que je vais évoquer maintenant m’ont amené à observer la présence de prises d’énergie au travers d’un large panel de situations. Ils concernent plus spécifiquement des interactions d’individu à individu, type d’interactions vécues récemment comme je l’ai expliqué. Avant de rentrer dans la présentation plus approfondie de certains exemples, voici une petite énumération de situations plus "banales", jointe à quelques observations.

 

Un regard, le fait de se croiser, peuvent donner lieu à des prises d’énergie. Si dans ce genre de cas, elles restent souvent succinctes, j’ai remarqué qu’une banale interaction peut initier une cascade de prises d’énergies de la même veine, activant chez moi une paranoïa ou un sentiment de rejet, qui, accompagnés d’un ressassement, vont être vecteurs d’un soutirage direct de mon énergie par un opérateur SDS de quatrième densité.

 

Interpellé sur la question par mes dernières compréhensions, je percevais à quel point un jeu systématique de prises d’énergie, souvent très subtiles, est actif en permanence. Les situations les plus courantes n’en sont pas exemptes, loin s’en faut : demande de renseignements, interaction avec un commerçant, etc. Le phénomène est général et j’ai été stupéfait de réaliser son ampleur et ma participation à celui-ci.

À la base de ces prises d’énergies ordinaires j’observais en moi ou chez l'autre, des programmes comme celui du sauveur, le besoin d’être entendu, la séduction, l’orgueil, la domination, la dévalorisation, le besoin d’avoir raison, ou tout simplement le besoin d’énergie. Et souvent, du fait de l'intrication des rôles joués par chacun, un mélange de tout ça.

Je notais également que la future proie – ce peut être moi – est parfois l’inspiratrice du soutirage dont elle va faire les frais (nous en aurons une illustration plus loin). Sans doute parce que dans cette position, elle a "appris" qu’à l’occasion elle pouvait tirer partie de la situation, et d’un autre coté, celle-ci la rassure puisqu’elle la connaît.

Dans un autre registre, l’écart entre l’abêtissement en cours des humains, orchestré par les prédateurs transdimensionnels, et l’habilité avec laquelle ces derniers fomentent leur prises d’énergie en utilisant les dits humains, a été une des révélations sur ce système. Le fossé entre ces deux aspects me semble même être un marqueur du phénomène de prise énergétique à l’échelle sociétale.

 

Ce sont certaines interactions et les réactions qui les ponctuaient, puis l'apparition des sentiments de culpabilité et de dévalorisation qui les suivait presque immanquablement, qui commencèrent à me mettre la puce à l’oreille quant au thème de la nouvelle leçon qui se présentait.

Ces sentiments et les réactions déclenchées chez moi ou chez les personnes avec qui j’étais en contact – indiqués par des signaux qui pouvaient être ténus ou flagrants –, me conduisirent à examiner de près ce qui m’était renvoyé. Une trame récurrente émergeait et je devais en percer les profondeurs si je ne voulais pas continuer à en souffrir et être la marionnette de mon ego et des prédateurs SDS.

 

L’automne venant je me rendis plus régulièrement aux sources d’eau chaude – qui sont également le théâtre d’une expérience décrite ci-dessous. Des conversations s’y engageaient facilement, et c’est à travers elles et les circonstances les voyant naître, que peu à peu la trame en question m’apparut. Dans ce type d’endroit je me trouvais souvent avec des gens ouverts d’esprit, ayant une forme de questionnement en général suscitée par le parcours du moment. D’autre part, le lieu et le coté "détente" qui lui est associé, favorisaient la réceptivité à des sujets plus en marge. Un contexte parfait pour les prédateurs SDS jouant sur les besoins de parler et de partager mes expériences et faisant en sorte que des programmes plus profonds viennent phagocyter ces besoins.

 

De cette façon lorsque je prenais la parole, un élan plus fort que moi me possédait peu à peu, et la discussion s’éloignait de la réalité du véritable échange. L’avait-elle approché ? Certainement parfois, mais pour les raisons dont je parle et que j’approfondis dans l’ensemble de ce contenu, la donne était généralement biaisée dès le départ, puisque les prédateurs SDS avaient d’emblée la main et contrôlaient tous les participants. Ma capacité d’observation était spoliée sans doute même avant que j’arrive sur place.

Au final, mon attitude était dirigée quasi automatiquement par la volonté de convaincre mes interlocuteurs de la nécessiter de se réveiller, de faire un réel travail sur soi, et bien que je fondais mon propos sur mon vécu, je constatais en regardant la scène avec recul, que d’une part j’essayais en vérité de convaincre des parties de moi encore endormies, et que d’autre part, au travers du désir de sensibiliser d’autres personnes "à ma cause", persistait un attachement à la Matrice du Service de soi, maquillé en un espoir d’y trouver des gens qui m’entendais et me comprenais. Mon intention profonde était à nouveau détournée vers l’extérieur. Et cela bien qu’à chaque fois, je me fasses la réflexion de me taire la fois suivante et d’observer. Une fois plongé dans le contexte, cette recommandation semblait s’éclipser de ma conscience.

Mes interlocuteurs, sentant le coté sincère de ma démarche, pouvaient être intéressées, poser des questions concrètes et parfois être en réelle demande. Mais le prédateur parvenant à prendre le dessus et à produire à l’occasion un état hypnotique, battais régulièrement en brèche l’échange potentiel. Je n’écoutais plus la petite voix au fait des subtilités de la prédation SDS, qui devant les signes de saturation, de subjugation ou de décrochage, me soufflait : "Stop, ce n’est plus un échange !".

À ce stade la prise d’énergie est déjà bien instituée et les interactions s’émaillent généralement de tensions et de confrontations.

 

Au fil des aventures racontées ici, et en les écrivant, je me suis rendu compte que ma peur et mon obsession de vouloir changer les autres m’enseignent que pour devenir conscient, connaître l’amour de soi et d’autrui, aimer autrui, il est tout d’abord nécessaire d’accepter que ma vibration – et celle du prédateur –, déclenche des réactions me donnant la sensation de ne pas être aimé ou que cette vibration se traduise par l'attente qu’une impression de manque d’amour soit soulagée. Car réactions et interprétation que j’ai des événements se déroulant dans mon film, pointent notamment le non-amour que j’ai de certaines parts de moi – œuvre au noir. Je constate aussi qu’acter mes compréhensions par de nouveaux positionnements aide à cette acceptation et à mon changement de perception – œuvre au blanc. Je garde à l’esprit que le positionnement vis à vis de l’extérieur, doit être mené avec la perception, que celui-ci est un biais qui m’est proposé pour me positionner en réalité vis à vis de ma propre programmation et de l’influence du prédateur.

Et sans cette acceptation pas d’alchimie possible de ces parts ni de l’ensemble. Pas de vrai dialogue au sens large, possible – œuvre au rouge. Processus difficile car n’est pas concernée que la sphère personnelle, mais également la sphère collective avec laquelle j’interagis. Courage !

 

 

 

 

Échange de bons procédés ?

 

Il y a quelques temps, je souhaitais nettoyer les sièges du camion dans lequel j’habite. Cherchant un lieu où trouver la place, l’eau et l’électricité nécessaires, je pensais à C., une des rares personnes avec laquelle des échanges s’étaient tissés et pouvant proposer la configuration adéquate pour l’opération. J'imaginais qu’elle pouvait elle aussi avoir besoin de nettoyer certaines affaires et que nous pourrions ainsi partager les frais et nous entraider. De ce fait, pris par cette idée de nettoyage, je me laissais convaincre – le prédateur manœuvrant le script me convainquait – que si elle était OK, c’était parfait, puisqu’à priori dans la droite ligne du principe d’échange animant nos rencontres. Évidemment, il est clair que le prédateur me trompait royalement en amenant mon esprit à se focaliser sur cette idée de nettoyage – en appuyant sur différents programmes entremêlés comme nous le verrons –, et en m’incitant à fermer les yeux sur des signes déjà repérés au sein de mes comportements et ceux de C., visibles lors de nos interactions. Mais bon, une leçon capitale était en cours et par conséquent je devais aller jusqu’à un point donné du scénario.

 

C. a des capacités de connexion énormes. Elle a traversé des épreuves très difficiles dans une période précédente de sa vie. Elle revient de très loin. Grâce à une grande force, elle a pu se sortir d’un véritable enfer et être encore vivante. C’est quelqu’un d’une réelle sincérité, percevant profondément l'existence du niveau spirituel. En même temps que je me mettais à écouter sérieusement l’appel de mon âme à évoluer, notre relation pris un nouveau jour. Je partageais émulsion, compréhensions et intégrations échelonnant mon parcours. Cependant nos partages demeurèrent sporadiques et leur dimension constructive assez faible. Du certainement à ce que fit parfois émerger notre relation sur le plan karmique, et sans doute aussi au fait qu’avoir un échange avec moi, signifiait voir une part de la vérité en face. On n’est pas là que pour papoter ! Les prédateurs confortaient également C. dans l’impression qu’elle doive se reposer de ce qu’elle avait enduré auparavant.

Mes rapports avec C. n’ont cessé, et ne cessent pas, d’être sources de remises en question qui ont d’ailleurs souvent étaient le sujet des discussions abordées ensemble. Nous avons visité de multiples facettes de la danse du bourreau et de la victime, du masculin et du féminin en mode SDS. Toutefois nos interactions devaient à mon sens sortir d’un statut-quo où elles étaient quelque part cantonnées. Tout simplement parce que nos âmes, m’obligent, et obligent peut-être C., à apprendre quelque chose d’essentiel pour poursuivre le chemin vers la Vérité. Les situations récentes que nous avons partagés ont étaient parmi celles qui m’ont ouvert les yeux sur la question cruciale des prises d’énergie. Elles se sont inscrites "comme par hasard" en ligne directe des derniers contacts avec Hélène, qui soulignaient déjà cet aspect.

 

En général lors de nos conversations, C. me faisait part de ses soucis et de son besoin d’y voir clair. Mais d’une certaine façon elle attendait que je lui amène l’information sur un plateau, et que je lui dise ce qui clochait en faisant les liens à sa place. Bref, que de temps en temps je lui serve de réveil ! … Pour qu’elle puisse se rendormir tranquillement jusqu’à la prochaine fois... Il est vrai qu’avec elle j’ai travaillé ma culpabilité de bourreau, et du coup mon programme de sauveur a souvent marché plein pot pour le bonheur de mon prédateur mettant subtilement en avant son coté dominant !

 

C. a pourtant fait beaucoup d’efforts en actant certaines prises de conscience concernant son couple. Pourtant la relation avec son conjoint reste globalement identique, le fond du problème n’étant pas pris à bras le corps. Régulièrement C. "s’endort sur ses lauriers" aidée par un discours d’auto-contentement.

C’est un piège redoutable que tendent les prédateurs à ceux qu’un élan profond de s’élever tenaille, ou chez ceux dont l’ego spirituel est important. Deux choses pouvant coexister au sein d’une même personne pendant un temps. L’orgueil étant souvent un obstacle à transmuter au cours de notre alchimie.

 

Ce piège je le connais bien. Il consiste à faire croire à l’en-quêteur qu’il a suffisamment fait d’effort et/ou que le fait d’avoir travaillé sur tel ou tel domaine, ou tel ou tel programme, le dispense d’aller voir la programmation qui se rattache aux autres secteurs de sa vie, et qui continue par conséquent de le contrôler. De plus, des effets, pour certains d’apparence spectaculaire, obtenus auprès de personnes élevées au rang de "médecins de l’âme" par le Service de soi – individus qui ne font qu’agir par procuration en utilisant notre propre pouvoir de transformation et en prétendant nous relier au champ d’information unifié, alors que là aussi, ils usurpent notre capacité, certes avec notre consentement – renforcent la conviction qu’il est inutile d’en "faire trop" et que la solution vient aussi de l’extérieur, car "l’autre soi-même" plus avancé, est là pour nous assister. La soupe "gentiment" saupoudrée de vérités, qui absorbe alors le libre-arbitre du prétendant à la nouvelle spiritualité, et la confusion qui en résulte, proviennent du fait que les prédateurs transdimensionnels empêchent nombres des appelés d’expérimenter concrètement les vertus de la Connaissance par eux-mêmes – ces derniers termes constituent un pléonasme dans le cas de la Connaissance, mais il me paraissait important d’insister sur l'aspect qu'ils soulignent.

Réalité qui peut même aller jusqu’à réduire à néant les efforts accomplis malgré tout. Eh oui ce n’est pas l’ego et sa suffisance, qui doivent choisir le travail à effectuer ni la quantité d’énergie à y consacrer ! C'est là encore l'essence des leçons délivrées par mon En-je, à laquelle il m'est encore difficile de me plier.

 

Ainsi que je l’énonce, dans de nombreuses situations la prise d’énergie s’exerce mutuellement. Le présent exemple n’échappe pas à cette loi quasi absolue. Toutefois, j’indique aussi m’être rendu compte qu’il y a presque toujours un prédateur qui mène la danse. Et cette fois-ci, le mien comptait bien se repaître sur le dos de celui de C.

 

Je l’ai dit, la pensée que l’endroit disposant C était idéal, s’était incrustée dans mon esprit. Tel le diamant du tourne-disque dans son sillon. De plus je n’avais pas beaucoup d’argent, et bien que peu onéreux en réalité, le prix de la location de la shampouineuse et l’achat du produit nettoyant, me paraissaient conséquents. De sorte, le fait que C. semblait intéressée pour utiliser le matériel et partager les frais, participer à la construction de la "solution parfaite".

 

Au fur et à mesure d’autres pensées insufflées par les prédateurs SDS s’ajoutaient pour former une constellation de justifications imparable. Parmi ces pensées : le fait de me dire que nous étions à la fin de l’été, et que les belles journées annoncées – qui ne se représenteraient peut-être pas –, étaient propices à un séchage rapide des sièges et des banquettes qui allaient être mouillées, ce qui me permettrait de dormir le soir même dans le camion ; ou encore, que la salissure puisse repousser une invité éventuelle, ce qui m’angoissait ; et d’autres plus inconscientes, telle que celle qu’il allait de soi que mon "statut" d’informateur soit "ré-compensé", que le prédateur de C "m’arrange". Je perçus derrière l’arrogance de ce positionnement implicite, la fréquence de l’enfant capricieux, nombriliste, en proie à des peurs profondes d’abandon, d’anéantissement, de solitude. Face à cette découverte je restais plusieurs jours dans une forme d’apathie et de déni. Car dans un sens, je sentais bien que s’y cachait un besoin de reconnaissance et un besoin d’être rassuré.

 

Bien qu’il puisse encore s’allonger, je ne poursuis pas l'inventaire des programmes en cause, car de nombreux éléments du psychisme de ma part SDS, sont décryptés dans d’autres contenus et dans d'autres passages diffusés ici.

 

Donc pour résumer, j’étais clairement dans une attitude de contrôle. Et cette réaction était stimulée par l’expérimentation de diverses facettes de la peur du manque. Cette peur du manque faisant elle-même écho à des sentiments de non-existence, de dévalorisation et des mémoires d’indigence matérielle et affective.

 

En même temps que je prenais connaissance de mon cinéma intérieur, je me dis que si j’étais sous l’effet de ma programmation, et que quelque chose "de convenu" nous engager réciproquement, il y avait de grandes chances pour que C., elle aussi, soit sous l’influence de sa programmation. J’acceptais alors de voir les prises d’énergie qui se jouaient, en particulier celle dont mon prédateur était l’instigateur. Le sentiment qui était là quand je prenais du recul, est que C. n’avait pas vraiment besoin de cette séance de nettoyage, et qu’elle faisait ça pour me faire plaisir et passait un moment avec moi – nous avons en commun ce programme si fréquent chez les humains, qui est le désir de plaire ! Autre aspect qui concordait avec cette intuition : en remettant le film en arrière et en me le repassant, je vis qu’une forte énergie de persuasion et d’intrusion mélangées, accompagnait la demande/proposition qu’initialement, je soumettais à C.

Plus tard je compris que j’étais certainement le seul concerné par ce coup de propre qui d'un point de vue symbolique, signifiait la mise au clair et la purification de mes fonctionnements. Je compris aussi rétrospectivement, que derrière cette histoire de lavage en commun, résonnait l'empreinte inconsciente d’un couple, dont le fantasme devait être transcendé.

 

Au fil du temps, C. et moi, nous nous étions familiarisés avec le fait de pouvoir jouer cartes sur table ensemble. J’évoquais donc mon intuition à C concernant la situation et parlais des différentes facettes que je voyais dans nos jeux respectifs. En réponse, elle exprima qu’en effet, si elle était honnête avec elle-même, ses affaires ne nécessitaient pas vraiment d’être nettoyées et que d’autre part, elle ne se sentait pas disponible.

Ce renversement des points de vue aidé par leur mise en commun, et la fluidité avec laquelle il se fit, plutôt inhabituels en 3D SDS, semblait perturber C. Et ce, malgré l’évidence du constat que nous venions de faire. J’expliquais que pour moi, le plus important était la leçon, soit que nous ayons réussi à mettre en lumière les prises d’énergie à l’œuvre, qui étaient finalement occultées, comme c’est souvent le cas, par un pseudo-engagement auquel nos ego s’accrochaient. En l’occurrence ici, celui que nous avions pris au sujet du shampouinage. Nous nous rejoignîmes sur cette vision. Nous extrayant par la même d’une boucle rétrocausale.

 

Au sortir de cette expérience, j’étais de nouveau en phase avec la possibilité qu’une solution équilibrée et neutre – sinon chargée de nouveaux enseignements – se présenterait au moment voulue. Le fait de ne pas trouver d’alternative immédiate (y compris en prenant l’ensemble des frais à ma charge et en assumant le paiement de la location d’une place de camping par exemple) me laissais comprendre que pour l’instant, le temps était à l’introspection et à l’observation. J’acceptais à nouveau l’état désormais coutumier, de ne pas être en mesure de distinguer dans l’instant, les tenants et aboutissants de la leçon supraconsciente en cours.

 

Toujours est-il que l’enseignement de cette première phase de la leçon était limpide : voir mon système de dépendances et voir qu’un réflexe de soutirage d’énergie réside en chaque dépendance et en chaque peur.

D’autre part je perçus des besoins d’un autre ordre, correspondant à la préparation d’un futur conscient : celui d’un lieu où m’installer et celui d’interactions réellement constructives.

 

 

 

 

Le prédateur sexuel en miroir

 

Voici l’exemple qui m’a décidé a écrire ce texte. Plantons le décor : une source d’eau chaude réputée dans un petit village audois. Attirant un large éventail de personnes explorant les frontières multiples entre identités et "différences", entre passé et futur, entre authenticité et exotisme. Ce type de sources et leurs bassins attenants, sont des lieux de connexion aux éléments naturels et à une culture millénaire ou à réinventer. Il s’y tisse donc une sociabilité, favorable bien sur, à la rencontre des prédateurs...

 

Ce soir-là nous étions quatre garçons à barboter et à profiter des biens-faits d’une eau voyageant, à ce qu'en disent les géologues, dans les entrailles de la Terre depuis le naufrage de l’Atlantide – si l'on fait le rapprochement avec le temps qu'attribuent les géologues à ce voyage. Dès qu’un sujet était abordé, chacun y allait de son avis et la discussion aux allures chaotiques ne semblait mener nulle part. Je pense que ce n’était d’ailleurs l’intention d’aucun prédateurs présents. Scénario somme toute banal chez les humains de 3D SDS.

L’un des protagonistes, M., nous déclara qu’il venait de faire une cérémonie avec un chaman qui lui avait révélé sa voie, dans laquelle, le massage qu’il pratiquait déjà, devait avoir une place importante. Les jours précédents il avait pu exercer son art et vivre des moments transcendants avec une jeune femme et un garçon. Une symbiose particulièrement forte s’étant produite avec ce dernier.

 

Pour une fois je me plongeais dans l'observation de la scène. C'est à dire qu'après quelques répliques prononcées ne faisant qu’ajouter au caractère dissolu des pourparlers en cours, je restais silencieux. Est-ce une des raisons pour laquelle les ego cessèrent de se mesurer avec la même intensité, et que l’effervescence initiale laissa place progressivement à une écoute réciproque réelle ? Sans doute.

Toujours est-il que me retrouvant seul avec M., je pus lui parler du prédateur sexuel très puissant qu’il me renvoyait et lui décrire comment celui-ci se cachait derrière de belles paroles, telles que celles prônant le point de vue spirituel. Je lui précisais que la présence de cet alter dont il n’avait pas conscience, m’avait incité à décliner la proposition de massage qu’il m’avait faite plus tôt. Je lui racontais de quelle façon, durant l’été, je m’étais mis en chasse de ce prédateur qui m’habitait, et combien il fut difficile d’accepter l’énergie de celui-ci me traversant, et la manière dont je devenais sous son influence, une espèce d’automate obsédé, expert dans la détection des failles de sa proie.

Après une brève réaction, notamment par rapport au mot "prédateur", M. montra de l’intérêt pour mon partage et reconnut que la vibration de ce prédateur existait aussi en lui. Était-il sincère ? Je pense que oui, mais un prédateur ne s’apprivoise pas d’un coup de baguette magique ! Le temps passait et l’échange s’approfondissait. À plusieurs reprises M. me remerciait pour ma sincérité et l’information que je transmettais. Il évoquait l’énergie de pureté émanant de moi, et semblait dans l’accueil le plus total. Un air inspiré ornait son visage. Est-ce là que je baissais ma garde ?... Ah, maître flatteur !

 

Me sentant plus en sécurité et M. réitérant sa proposition, j’opinais pour une séance de massage mutuelle à tour de rôle. Ce fut un beau voyage en dedans et au-delà des frontières de la présence ordinaire. L’échange continua. Nous commentâmes notamment le beau moment de partage que nous vivions. Puis M. insista pour me remercier par un dernier massage. J’obtempérais.

Pendant les opérations, M. se montra rapidement plus entreprenant. De mon coté, malgré une certaine appréhension, je jouais le jeu du lâcher-prise, de mise dans un tel moment de communion… Après une première approche cavalière, M. se saisit de mon pénis, lui appliquant aussitôt un mouvement de va-et-vient. Je stoppais net la manœuvre en lui saisissant le bras. Ma voix demeura dans le ton précédent du partage, mais je mis vite un terme à celui-ci. Il y eut quelques excuses, quelques explications accompagnant notre sortie du bain, telle que : "Eh oui, pendant le processus tantrique le lingam est massé..."

Tiens donc !

Puis nous nous saluâmes.

 

Je comprenais qu’une leçon venait de m’être donnée. J’attendis de n’être plus sous l’emprise hypnotique des prédateurs pour entamer un point sur ce qui venait de ce passait. Je perçus l’ambiguïté de mon comportement et surtout de ce que j’avais ressenti. Du plaisir pointant son nez malgré la gestuelle plutôt mécanique de M. dans le dernier round. Les prédateurs jouaient sur le manque affectif, le fait de ne pas avoir été touché depuis un an et demi, l’irruption de la sensualité et son feu hormonal, la sensation de plaire, un programme homosexuel inavoué… Un alter homosexuel ou féminin ? Peut-être les deux à la fois ? De nouvelles facettes de ma personnalité à explorer. Du genre de celles que d’autres alters ne veulent pas voir figurer dans l’équipe. Mais bon, tout ce petit monde commence à être habitué aux rebondissements et à se retrouver de plus en plus nombreux en pleine lumière.

C’est donc par certains biais jusqu'alors inconscients et d’autres déjà repérés, que les prédateurs SDS parvinrent à leur fin : établir une prise d’énergie et l’ancrer en orchestrant un viol, un viol en douceur certes, mais un viol tout de même. Et effectivement un tel scénario porte en lui une stigmatisation potentielle. Car il touche à mon intimité et suscite ma culpabilité en me renvoyant au fait notamment, que sur cette ligne dans une moindre mesure, et d’autre lignes, je commets et j'ai commis des actes similaires, de manière répétée, et parfois beaucoup plus effroyables.

 

Le lendemain alors qu’il devait prendre la route, M. était toujours là et m’envoya plusieurs SMS m’invitant à d'autres séances de massage. Je lui laisser un message vocal où je lui exprimais mes compréhensions quant à la prise d’énergie insidieuse qui avait eu lieu. J’exposais avec quelle finesse les prédateurs, en actionnant des circuits pourtant soulevés pendant la discussion, tels que ceux reposant sur les préceptes "amour et lumière", s’étaient joué de nous malgré notre sincérité. Cela voulait dire que le prédateur sexuel que nous avions également pointé, fut malgré tout le plus fort et qu’il y avait donc un gros travail à faire à ce niveau. Je signalais que pour moi sa présence était perceptible dans les gestes de M. qui étaient exempts de conscience car dénotant de la focalisation du prédateur par rapport à son objectif. J’avais ma part de responsabilité car de nombreux programmes avaient de mon coté eu raison de ma vigilance, mais justement, l’enseignement qui était clair pour moi, était que je souhaitais bannir de ma vie ce type d’interactions sous-tendant des prises d’énergie. Je stipulais que je m’alignais sur mes compréhensions et que je ne voulais pas que M. me masse, ni maintenant ni plus tard, et que s’il voulait approfondir ce que nous enseignait cette expérience, il pouvait commencer par se reporter aux liens et aux informations dont je lui avais fait part.

 

Je n’eus plus de nouvelles. Au final je n’étais certainement pas si "cool" que ça et ne savais sans doute pas prendre la vie du "bon coté". Si cette façon d’être cool est une manière de me voiler la face sur mes actes SDS, alors oui, je ne suis pas cool, et surtout, je ne suis pas cool de manière convenue et forcée. Je n’adopte plus un extrême pour en cacher un autre !

 

 

Cette "petite" expérience peut ne paraître pas grand-chose, et après tout j’ai appris grâce à elle. Et justement, dans ce scénario comme tant d’autres, et vis à vis de ceux qui suivront, apprendre est vital. Apprendre c’est intégrer que le scénario extérieur dépend du scénario interne, généralement profondément engrammé, et qu’il en est par là même, une sorte de reflet. C’est là, à partir du moment où j’applique les leçons éclairant ma participation au scénario externe et son lien avec le scénario inscrit en moi, et que je me positionne consciemment par rapport à ces informations, que je m’aperçois que réside le véritable pouvoir de me changer et de changer le film dans sa globalité. D’être metteur en scène d’un nouveau cinéma.

 

En écrivant ce passage, je dois me poser pour faire face à mes sentiments. Je perçois alors que les prédateurs SDS cherchent au travers de la honte et de la culpabilité, suscitées par la sensation de m'être compromis dans cette expérience, à en entraver le partage et la conscientisation, en m'amenant à lui trouver un intérêt secondaire, voir un coté ridicule. La réalité est bien autre pourtant : la "compromission" n’est en fin de compte qu'une orchestration obtenue par la manipulation des curseurs psychophysiques appropriés, par les prédateurs en question. En ce sens son analyse est d'un grand intérêt puisque d'une part, elle met en avant l'utilisation de curseurs déjà identifiés et d’autres, auréolés parfois de tabous, et que d'autre part, elle va ainsi nourrir de nouvelles pistes d’introspection surgissant actuellement.

"Il y a pire !" C’est vrai, mais le pire ne prend-t-il pas aussi racine dans les petits riens qui blessent et/ou qui contiennent un consentement tacite, consentement extorqué afin que perdure la programmation qui m'enchaîne ?

Derrière la réflexion que j’ai pu me faire "Il y a pire !", je remarque une tendance que j’ai eu tout au long de ma vie. Celle de minimiser certains signaux et leur effet cumulatif, parce qu’ils n’étaient pas "grand chose", évitant ainsi nombre de remises en question. Je suis parvenu d’autant plus à minimiser ces signaux de souffrance qu'en général, je les ai étouffés. Je m’exerce toutefois, à trouver la nuance entre être attentif à ces "petites choses" tentant de m’alerter, et la dramatisation, qui à mon avis est une forme de nombrilisme (et donc une méthode de soutirage supplémentaire) dénotant d’une complaisance pour le fait de souffrir, d’être trompé, de se sentir lésé, etc., complaisance qui habille l’ego. Il y a dans le deuxième cas un attachement à la souffrance et même un faire-valoir pervers de celle-ci. Cette dernière attitude fait que les "petits" signaux non conscientisés, deviennent tôt ou tard les justifications pour entretenir le drame.

 

De manière inattendu cette expérience et la plupart de mes expériences actuelles, braquent leur projecteurs vers l’enfant, l’alter-enfant et la sphère intime où il niche – sans doute aussi parce que je suis mûr pour entendre ces messages, qui je pense, attiraient mon attention depuis longtemps. Je me dis que le vrai adulte ce doit être précisément celui qui prend en charge sa déprogrammation, et qui de ce fait, dépasse ses peurs ou du moins dans un premier temps les assume, et s’oriente naturellement vers le Service à Autrui.

J’ai vu à nouveau que l’intimité est l’endroit où se noue et se dénoue la réalité intérieure. Qu’elle est l’endroit où siège ma force mais également où je touche ma fragilité. L’intimité est le refuge de l’enfant, l’enfant intérieur, dans ce monde où les boucles se rebootent et où l’enfance est passage obligé.

 

C’est en fonction de ce qui lui advient intimement que l’enfant soit se développe en sécurité, soit se replie sur lui-même ou fait semblant d’être fort et même d’apprécier le manque de respect, voir l’intrusion qu’on lui inflige parfois, le plus anodinement du monde. Et je me sens bien concerné par cette réalité. C’est là que la graine de la psychopathie se plante et/ou croît. L’enfant que j’étais retourna notamment la souffrance vécue, la redirigea, préparant les retrouvailles inconscientes avec ses parts obscures dispersées dans les temps de l’Expérience. Il trouva une certaine puissance/jouissance au travers de certaines pensées et de certains actes oscillant entre masochisme et sadisme. Façon d’oublier sa propre douleur et sa fragilité stigmatisée ? Les circuits neurochimiques et psychiques de cette jouissance s’imprégnaient et se reprogrammaient doucement mais sûrement. Mon enfant grandit morcelé répétant jusqu’à maintenant des schémas immuables.

L’adulte que je suis s’est "construit" sur les fondations lézardées de cette histoire intime. Il vit toujours dans l’ombre de l’enfant blessé.

Je ne vais pas tiré plus ce fil de la grande pelote de ma programmation – de La Programmation devrais-je dire, car je prend conscience que ce qui dans mon esprit, me définissait sans équivoque, ne m’appartient pas en propre en vérité, et que ce sont les costumes que peuvent endosser nombre de fréquences du phylum humain de 3D SDS, au sein d’une des branches d’un contexte plus vaste régi par la Grande Conscience. J’ai néanmoins la responsabilité d’incarner ou non, des versions plus SDA. Ces aspects seront le sujet de récits postés dans l’onglet Récapitulation.

 

De là démarra mon en-quête sur les prises d’énergie.

 

 

 

 

Plus tard mon En-je me donna l’occasion de comprendre de quelle façon mon prédateur était tombé dans le piège tendu par celui de M. Il me donna également des indices sur d’autres aspects de la leçon. Mais voyons d’abord comment j’ai pu décrypter plus précisément, les jeux de rôles à l’œuvre dans le précédent scénario.

Ce qui survint suite à une scène qui arriva quelques temps après. Je croisais un homme avec qui j’avais échangé deux fois à un endroit où je stationne parfois le camion, et où cette personne a l’habitude de venir "flâner". Nos échanges avaient été de la plus pure 3D. Rivalisant de platitude.

Pourtant, imperceptiblement, certaines similitudes comme le fait d’être deux hommes seuls aidant, une forme d’attachement s’était créée. Que je perçus d’abord de son coté.

 

Je le croisais en sortant d’un supermarché alors qu’il se dirigeait vers l’entrée du magasin. Il me dit qu’il s’était garé à coté du camion tout en précisant que ça faisait longtemps qu’il ne m’avait pas vu. Avant de reprendre ma marche je lui adressais un "Peut-être à tout à l’heure alors". J’eus un sentiment bizarre après cette réplique ayant forme d’invitation. Mais je ne me posais pas plus de questions que ça sur le moment.

De retour de ses courses, l’homme s’approcha effectivement du camion et nous entamâmes une discussion. Toujours d’une banalité effarante ! Nous allons voir que le sujet n’était pas le contenu de la conversation.

Puis tout à coup, il glissa à brûle pourpoint : "En tout cas tu es toujours aussi beau !", avant de revenir tout aussi promptement au ton antérieur. Nous continuâmes à parler encore un peu. Temps durant lequel, je sentis mon malaise croître. Quand la discussion s’arrêta, je dus résister à l’élan de lui demander son prénom et de lui donner le mien. Il n’y avait aucun intérêt à faire ça mais surtout, il y avait quelque chose de pas clair derrière tout ça.

Après cette scène je pris un moment pour ausculter mes ressentis et laisser apparaître les liens. Je visionnais les derniers événements qui, de par leurs points communs déjà bien visibles, ne tardèrent pas à se mettre "côte à côte" sur l'écran hors-temps et hors-espace de l'introspection.

La manière dont les choses s’étaient enchaînées avec M. m’apparut soudain dans un tableau complet et limpide. Bien que je fus d’abord repoussé par le coté sordide de cette facette de mon psychisme SDS que je découvrais, j’étais plus au fait de la leçon en cours, et je ne rentrais pas dans le même automatisme de prostration qui m’avait paralysé pendant l’expérience avec C. Je saisis alors comment, à cette occasion et à d’autres, sous l’influence du prédateur et grâce à l’endormissement qu’il exerce (au travers de la distorsion du reflet de ma propre image), j’avais tendu une perche au prédateur de M. qui n’attendait que ça, puisqu’étant conditionné à la même stratégie. La séduction.

 

Le [prédateur] séducteur quant à lui, était depuis toujours parfaitement au courant de ce manège, puisque c’est à partir de celui-ci qu’il déploie sa méthode de soutirage énergétique. Pilotage qui suppose la mise en route de signaux dont la plupart du temps l’instrument (moi) n’a pas conscience. Dans ce cas, peu importe la vibration en face, hétéro ou homo – en tout c'est valable pour mon prédateur qui semble être "à voile et à vapeur". Et en me remémorant des scènes plus lointaines, je vis que ça ne datait pas d’aujourd’hui. Ce qui importe au prédateur et à sa marionnette, l’ego – pour être plus précis l’alter-séducteur –, c’est d’être adulé, courtisé. Par ce biais il tente d’attirer sa proie dans son filet afin de la vampiriser. Et il est prêt – quand il ne conclut pas ses avances –, à entretenir l’ambiguïté de la relation pour que sa victime berce l’espoir d’un aboutissement le plus longtemps possible. Tel que dans le cas de l’homme du supermarché.

Mais comme nous le voyons c’est un jeu dangereux. L’arroseur est parfois arrosé !

 

 

 

 

La relativité des enseignements, tant que la vérité m’est en grande part encore voilée, et l’imbrication des leçons, sont des réalités que j’essaie de garder à l’esprit. Ceci justement, afin d’avancer vers le dévoilement en demeurant ouvert à la révélation "après coup" des différentes strates de significations que recèle toute expérience, à travers lesquelles le mouvement de l’apprentissage peut se produire.

La force et le discernement que j’acquiers, en m’amenant de plus en plus à voir le coté négatif des situations rencontrées sans le stigmatiser, me permettent d’enclencher ce mouvement de manière plus spontanée et en étant plus en sécurité. Le risque diminuant d’être abusé par tel ou tel travers de ma programmation.

 

De sorte, même dans les cas où j’endosse plutôt le costume de la proie, je peux percevoir la vivification de mon point de vue qui s’insère dans une dynamique cognitive élargie. Par exemple, je m’aperçois que nombres des interactions évoquées ici, laissent transparaître un processus d’ouverture. Une nécessité impérieuse de sortir de ma bulle. Insistamment elles attirent mon attention sur l’enfant intérieur et les stratégies de défense dans lesquelles il est enfermé. Stratégies qui ont une existence multidimensionnelle. Mes expériences n’ont de cesse de me confronter à mes peurs et à mes réticences et de réajuster mon rapport à la réalité collective, en y trouvant un fil conducteur créatif.

 

 

*  *  *

 

 

Pour élargir à nouveau la question, je peux dire que j’ai réalisé que toute prise d’énergie à laquelle je consens, est une prise d’énergie qui se fait à mes dépens, et ce, quel qu’en soit le point de départ. De même et plus globalement, toute prise d’énergie se fait aux dépens de ceux qui se résignent et opinent inconsciemment à ce fonctionnement général et ses répercutions. C’est l’ensemble du phylum humain s’incarnant dans la fréquence de cette expérience qui est concerné. On pourrait dire que cela sert uniquement le haut de la pyramide prédatrice, mais à bien y regarder, cette frange des forces en présence n’est-elle pas elle-même fatalement prise à son propre piège, et de surcroît celle qui en pâtit le plus car voyant ainsi sa possibilité d'évolution littéralement s'atrophier ?

D’un certain point de vue et de manière concrète, l’expérience ici et maintenant, est une succession d’interactions avec moi-même, en tant que conscience. Et pas seulement parce que je suis renvoyé à mon intériorité, mais parce qu’en tout point de ce monde, ma substance vibre et joue de reflets pour m’inviter à aller plus en profondeur et traverser le miroir. Ma responsabilité dépasse largement la sphère personnelle. Elle suppose que je respecte le chemin de chacun au sein de cette fréquence de jeu. Je respecte ainsi l’expérimentation de chaque part de moi-la-Conscience et ai alors la possibilité de m’en inspirer pour ouvrir une autre voie depuis l’intérieur.

À l’inverse, à chaque fois que je perds de vue la raison de cette expérience, APPRENDRE, j’autorise le Service de soi à tirer les épingles du "Je". Alors le précieux carburant me passe sous le nez. L’énergie et l’information disponibles pour l’éveil de ma conscience est détournée et galvaudée. La Vérité avec !

 

 

 

 

Avant de poursuivre, une petite parenthèse par soucis de clarté :

 

Le processus d’apprentissage nous demande d’accepter de perdre une part d’énergie/information, puisqu’il nécessite l’expérimentation. Cette remarque peut paraître paradoxale, mais elle comporte en réalité une nuance essentielle, qui permet de resituer le phénomène de soutirage énergétique dans son contexte. Ce point a à voir avec la fonction stimulante des prises d’énergie, et de la prédation transdimensionnelle par voie de conséquence, sur un plan plus global, dont je parle à plusieurs reprises dans ce contenu ou d’autres. Sur le chemin de l’éveil, l’existence de ce fait doit être reçue avec lucidité. Car de nombreux programmes nous poussant à rechercher ou garder un certain confort, ou brandissant par exemple l’importance d'un sacrifice de soi extrême, auront sinon tendance, à nous conduire à y voir un prétexte pour continuer de céder notre énergie sans s’interroger sur le pourquoi du comment.

 

 

 

 

Les prises d’énergie s’accompagnent d’un bruit de surface. Celui de toutes nos justifications et de nos fuites. Ce bruit accapare notre conscience, et l’éloigne de l’endroit ou l’écoute de soi et de l’autre, l’observation, le passage par une forme de silence visionnaire, régulateur, existe. Nous nous racontons des histoires. Beaucoup d’histoires. Les films projetés sur mon propre écran de cinéma en témoignent ! Et ceci nous regarde tous, puisque dans un premier temps en tout cas, nous partageons le même écran. Sans ça le scénario de la Matrice 3D SDS ne tiendrait pas deux secondes. Par des raisonnements prêts-à-l’emploi – servis par les prédateurs et ancrés dans notre esprit et influant aussi notre physiologie –, nous nous persuadons de la validité de nos comportements. Souvent avec l’aide de belles paroles, ou en tentant de valider tel ou tel point de vue généralement connoté de partialité, n'hésitant pas à lui opposer son contraire que nous aurons pris soin de dépeindre en forçant le trait, autrement dit, à "tomber dans l’extrême". Et trois phrases plus tard, sans nous en rendre compte, nous pouvons déclarer l’inverse avec autant de conviction ! De cette façon, les prédateurs nous amènent à justifier des actes et des idées, dont est absent la plupart du temps le moindre bon sens.

 

Du coup, je m’attelle chaque jour à détecter ses pensées et automatismes, et leur possible retour, afin de sortir de cette réalité illusoire. Ce qui n’est chose absolument pas facile, puisque nombres de mes alter ont l’impression d’être privés de "jouer dans le show", ce qui signifient également pour eux de ne pas avoir leur dose.

Que nous soyons activistes, utopistes, promoteurs du bien-être, traders ou des bidochons médusés par les programmes de TF1, nous nous convainquons que ce que nous pensons mécaniquement et ce que nous appliquons dans notre vie tout aussi mécaniquement, est notre seule réalité, que c’est nous complètement.

Bien qu’en un sens nous la recherchons en toute chose – et que le Service de soi instrumentalise également cette quête pour nous piloter –, nous nous refusons tout contact avec l’autre part de la Conscience qui nous fait aussi. La part active. La part objective et créative et le vaste champ de vision qu’elle nous octroie. En fait, la grande majorité des gens ne l’envisagent même plus, tant cette porte est verrouiller à triple, quadruple tour par le consortium SDS. De sorte nous ne voyons pas l’intérêt de "remuer la vase" (version polissée), de "se torturer la tête" ou encore de "se poser trop de questions"…

 

Effectivement, je vois bien qu’il existe une espèce de frontière commune, invisible, mais tout à fait opérante, au-delà de laquelle j’ai peur de m’aventurer, c’est à dire de délaisser les schémas que j’évoque ici. Cette frontière divise ma conscience et en enferme une partie dans le scénario entropique. C’est le jeu ! Ce jeu me pousse à une véritable remise en question, à cesser d’en mimer le processus, en me donnant les moyens (la Connaissance) et en étant honnête en ce qui concerne mes actes et leur évolution.

Une autre manière de décrire l’enjeu auquel je suis confronté par ma situation ici-bas, peut s’exprimer ainsi : si je ne vais pas voir le prédateur (les prédateurs) qui m’influence, si je ne vois pas celui qui passe par moi, c’est à dire en un sens, en plus de sa présence, comment il suscitent chez moi des comportements, comment il m’insuffle insidieusement ses pensées qui collent parfaitement aux programmes qu’il a préalablement installés dans ma matrice, alors, même – et surtout – si je me leurre par quelques "bonnes" actions ou agréables ressentis, je reste prisonnier de son système basé sur la prise d’énergie.

 

La peur joue un rôle important dans cet emprisonnement. Par peur je demeure attaché à la Matrice SDS de 3D et continue d’avoir des comportements vecteurs de prises d’énergie (sans que ceux-ci traduisent foncièrement d’ailleurs une tendance dominatrice ou possessive). En paraissant légitimer un état de fait pourtant empreint de contradictions, ces comportements me maintiennent dans des relations SDS avec moi-même et ceux qui m’entourent.

L’effet de réciprocité veut que je m’attende inconsciemment à ce qu’autrui exerce une prise d’énergie à mon encontre – par les biais matériel et/ou affectif – puisque moi-même je me suis résolu à cet usage. Ce positionnement ricoche à l’infini dans toute la société, d’un humain à l’autre, donnant consistance à un cercle vicieux. Voilà d’où vient la peur et pourquoi elle est prégnante dans ce système, voilà pourquoi elle se reflète dans le miroir que nous offre chaque personne. Car alors, c’est à celui qui tirera le plus la couverture à lui. Et répétons-le, tous les moyens sont bons : "incarner la victime", être en "odeur de sainteté", "je dois être heureux, je suis là pour me régaler", sont à ranger à coté de "être le pire des malfrats" dans la panoplie SDS. L'enfer est pavé de bonnes intentions.

Le sport de la couverture est donc devenu un sport de finesse pour la majorité d'entre nous et une véritable obsession. Il se traduit par cette fuite vers l’extérieur qui paradoxalement nous mène constamment à y chercher de l’énergie en en perdant toujours plus ! Et cela est logique car la peur et la fuite engendrées, nous empêche de nous retourner, de faire l’alchimie des programmes qui sont à l’origine d'une telle folie, et par conséquent, de sortir du cercle vicieux prédateur/prédaté, c'est à dire du fonctionnement énergétique nous enchaînant à la réalité du Service de soi.

 

De lui-même et sans le secours de la part SDA, l’ego, qui est sous l’égide des opérateurs SDS, est voué à persister dans ce schéma absurde. J’ai compris d'ailleurs que nos ego passent même une grande partie de "leurs temps" à négocier une stabilité de façade, propice à "leurs affaires", aux jeux de pouvoir dans lesquels une majorité de personnes est engagée. Et cela tout en sachant au fond d’elles, que le dénuement d’une telle situation (dénuement entropique) ne peut être reporté que sur une courte durée. Ce qui peut porter les peurs à leur paroxysme et accentuer la connotation dramatique des attachements.

 

Cette négociation peut aussi s’appeler temporiser l’agressivité. Parce que bien entendu, le phénomène du soutirage énergétique a une propension à créer des réactions. Pour reprendre un propos esquissé plus haut et approfondir ce dernier point, je dois signaler que dans de nombreuses occasions, ce fait a un rapport avec l’ineptie de mon discours, les contradictions qui le parsèment. En vérité, la vibration qui me traverse et que j’émets, portant mon intention – qui est encore souvent celle programmée par les prédateurs transdimensionnels –, est généralement totalement différente de ce que racontent les mots que je prononce. Et seule la vibration, traduisant l’énergie dans laquelle je suis, est réelle et a un sens. Si sur le moment, j’arrive à me cacher à moi-même et aux autres ma véritable intention, soit, ce que je vibre. Si nous arrivons à croire mutuellement à ce qui est la plupart du temps il faut bien se l’avouer, un tissus de mensonges, parfois de "gentils" mensonges, c’est que stratégiquement nous ménageons sans cesse un consensus nous évitant une guerre ouverte, qui globalement est néfaste à notre "business énergétique" et à celui de nos chers prédateurs.

 

 

 

 

Nous savons que certaines idées montées de toutes pièces (sans prise en compte de l’étendue complexe de l’expérience) ont justifié des horreurs et contribuent à l’abrutissement de l’humanité dans cette ligne temporelle. Nous le savons mais il reste difficile de retourner cette connaissance pour se l’appliquer à soi-même. Difficile constat. À nouveau, cette vérité ne concerne pas exclusivement le profit, la possession ou les guerres, entre autres sinistres réalités de ce monde. De manière peut-être plus perverse, car marquées en général du sceau du déni – ce qui par la loi des vases communicants renforcent les précédentes réalités –, les idéaux portés par l’art, l’écologie, la spiritualité et diverses alternatives, sont des exemples "tout trouvés" pour nous donner bonne conscience sans avoir rien à changer au bout du compte – je me réfère à un changement "en esprit", sur le plan informationnel, unique niveau où le réel changement se fait.

L’adoption de ces "idées-hauts" permet presque tout le temps l’enterrement sans fanfare de l’appel de l’âme qui réclame un vrai travail sur soi, qui nous tambourine la nécessité de l’œuvre au noir (la visite de notre ombre), loi par laquelle notre conscience trouve le chemin de l’éveil en faisant sa propre alchimie (en se libérant de sa programmation), c’est à dire retrouve sa nature entre mouvement et éternité.

 

J’ai expérimenté le besoin d’adhérer à des idéaux philosophiques, professionnels (par l’obsession d’un idéal architectural, une activité d’écoconstructeur), politiques (en rejoignant des groupes de militants écologiques, anarchistes ou humanistes), et tout particulièrement il y a une dizaine d’années, en explorant la multiplicité des propositions du courant New Age. Ces idées et théories, les unes comme les autres, n’ont fait qu’habiller d’un papier cadeau "plus beau" des soutirages déjà pratiqués durant mon parcours. Améliorant leur légitimité de façade avec une sauce "spirituellement correcte" pour les dernières, et en les édulcorant avec un wishfull thinking de bon ton auxquels je me rendais malgré de nombreux moments de perplexes interrogations. Je ne vais pas revenir sur l’origine et le caractère volontairement insidieux de la spiritualité New-Age, longuement commentée dans le Réseau Léo et pointée dans L’ombre et l’Unité, sur ce site.

 

Eh oui, il ne suffit pas d’affubler la sexualité désirée et/ou vécue des adjectifs tantrique – "Tantra qui ?"… Voici un lien cliquable où sont rassemblés quelques éléments de compréhension de la face occulte des doctrines védiques –, ou énergétique – tout est énergie et information y compris la prédation –, pour se voir garanti de l’absence du prédateur sexuel et de l’activité de circuits de récompense inconscients, prégnants. Pourtant nous sommes vite hypnotisés par ce genre d’estampillages prometteurs. Et si cette hypnose est accommodée de simulacres techniques, d'un spectacle "son et lumière" d'origine technologique et/ou magique, selon les programmes suscités, en d’autre termes selon le talent du prédateur, il se peut que nous en soyons encore plus ravis ou que nous nous retrouvions irrémédiablement paralysés, à la merci de l’opérateur…

Pour s’éveiller il ne suffit pas d’épouser la voie consensuelle "amour et lumière" – bien au contraire –, d’effectuer tel ou tel rituel, ni même d’entendre telle ou telle phrase apparemment subliminale par voie télépathique ou de la bouche d’un voyant, sans se poser la question de sa provenance... Car alors il y a de forte chance d’être berné. Les possibilités des opérateurs SDS sont immenses. L’expérience montre que les prédateurs peuvent instiller avec précision dans notre esprit ou les paroles d’autrui par exemple, quand bien même il prétend utiliser telle ou telle faculté extrasensorielle, la phrase attendue par l’ego, le trigger qui enfermera immanquablement la conscience de l’individu en quête de réponse, dans la croyance d’un éveil proche ou déjà en cours. Pour autant, le fait que ce genre de révélation dispense la personne concernée d’une acquisition laborieuse de la connaissance de soi, ne l’alarmera pas en général.

 

Dans de nombreuses situations j’ai observé comment la volonté de chercher une solution externe, imprimée en moi par les prédateurs (pensées, circuits neurochimiques), se manifestait de manière mécanique. Je remarquais également, que cette impulsion était associée à une interprétation tout aussi mécanique des "résultats" de ces mises en action automatiques. Et que le même point de vue préétabli, conditionnant mon désir de solution au départ, continuait de servir de critère pour l'évaluation des dits résultats. Sur le moment, j’étais pourtant convaincu que ces impulsions étaient issues de mon fort intérieur, et, ce qui allait de pair avec cette conviction, que j’étais conscient de l’ensemble du processus pendant lequel j’étais sur d’exercer mon libre-arbitre, pensant faire preuve de discernement et adapter ma perception des événements. L’humilité que requière une telle constatation est l’ingrédient essentiel menant à la sortie de cet engrenage. Néanmoins, je m’aperçois que cette humilité est en soi un challenge de tous les instants. Elle doit être accompagnée d’une grande vigilance, et ce, même après que la connaissance de ces mécanismes soit acquise, et que la pratique d’une auto-observation à ce sujet, commence à être en place.

 

 

De manière plus terre à terre, il ne suffit pas non plus de se diriger vers tel ou tel projet surfant sur la vague du greenwashing ou celle du bien-être, pour entre autre voir disparaître la dialectique des comportements victime/bourreau et espérer que la solution à nos problèmes soit là (tout en sachant au fond de nous que nous continuons de fermer les yeux sur le sujet central ce qui reste angoissant), qu’un bonheur prêt-à-vivre devrait bientôt être embrassé par toute la planète. C’est là encore, prendre des vessies pour des lanternes, car c’est s’accaparer une idée "venue de l’extérieur" – fournie par l’égrégore SDS –, sans chercher (ou superficiellement et toujours guidés par des à priori) à voir de quelle manière elle corrobore vraiment l’expérience, et parce que, oh magie !, elle paraît être tout à coup nôtre.

 

Cet état des lieux peut s’étendre à la plupart de nos actes et de nos pensées, qu’ils aient trait aux liens familiaux, amoureux, à notre perception de la réalité économique et sociale ; ils sont définis et nous définissent à priori. Ces pensées et ces actes en se consolidant réciproquement, finissent par être associés à une logique qui, pour l’esprit confondu par la subjugation SDS, semble dériver de connaissances réelles.

 

 

 

 

L'écriture de ce texte s’est accompagnée d’un alignement accru sur mon travail d’introspection et d’intégration. La peur du manque, tant matérielle qu’affective, apparût clairement dans le collimateur métanoïaque. Et ce qui allait se montrer pour moi les corollaires de cette peur de manquer, dépendances et prises d’énergies, mobilisèrent aussi mon attention. Pouvoir effectuer ce centrage m’a permis d’avoir plus confiance en ma force. Celle de pouvoir changer mon orientation et ma façon d’interagir, avec qui j'allais interagir. Celle de pouvoir continuer à avancer. Celle enfin de pouvoir rentrer dans le silence de l’observation.

Parallèlement les mouvements s’enclenchant dans ma vie, des plus anodins aux plus signifiants, ont commencé à témoigner concrètement de cet alignement : alors que je n’avais plus d’argent, que j’allais de déboire financier en déboire financier, et de déroute "sentimentale" en déroute "sentimentale" – techniquement il convient de parler de "love bite" –, le fait de voir derrière ces situations une leçon capitale à accueillir, ainsi que le jeu des prédateurs, a permis d’inverser la vapeur ; parallélisme du véhicule et réparation de mes lunettes effectués gratuitement, problème de commande remboursé quasi immédiatement, et surtout, alors que depuis le début de l’année, il n’y avait eu aucune visite de l’appartement que je vends, trois acheteurs potentiels se sont présentés dans la même semaine, ce qui dans la foulée, a débouché sur la signature du premier acte ! Pour ce qui est du coté affectif, je vois la possibilité de sortir du mécanisme d'attente, soit de n'être plus sous l'emprise des boucles de rétrocausalité.

Ce processus est passé par différentes étapes. Notamment celle de payer une amende que je pouvais faire annuler. Ou celle d'être vigilant à mes frustrations afin de préserver une somme destinée à payer un impôt et ne pas avoir à demander une aide sociale. Celle aussi de m'autoriser à récolter le fruit de mon travail, car je découvrais qu'entre autres, certaines facettes du besoin de reconnaissance et d'un programme régissant mon rapport à la misère, m'en empêcher. Évidemment je ne dis pas que c'est ce qu'il faut faire obligatoirement. Mais que cela a été une manière d'acter mes compréhensions à ce moment, de tester la réalité, c'est à dire d'ajuster et/ou valider mon intuition quant à la direction que prend le chemin de la Vérité.

 

 

David

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