La sorcière et l'inquisiteur

 

Un pan de mémoire ressurgit. Je remarque que son émergence était en préparation dans les dernières publications. Elle a trait à un sujet déjà abordé pendant la période où j’écrivais dans le site l’Épopée de la Conscience. Mais son approfondissement se révèle aujourd’hui être d’une ampleur bien plus concrète et sans commune mesure avec celui de l'époque. Surtout du point de vue de ma réception. Une série de circonstances et d’indices concoururent pour que l'irruption du contenu engrammé et sa conscientisation aient lieu.

La dernière ligne droite pour la vente de mon appartement se présentant, une dernière épreuve jointe à cette phase, poignait également. Tout à coup, les difficultés de communication avec la polarité féminine du couple de locataires présent dans le logement, s’accrut, insistant sur un aspect encore invisible, du fait de la paire de lunette du prédateur posée sur mon nez et perturbant à nouveau ma vision. Le nœud tournant essentiellement autour de la question du temps, de se caler dans le temps. Tiens, tiens, le temps… dimension qui est l'enjeu d'un contrôle occulte. Dimension douée de multiplicité…

 

Constatant la tournure des événements et ce qu'ils suscitaient chez moi, je pris assez vite conscience de la nécessité d'une plongée conséquente dans le mode introspectif. Le processus induit récemment par l'émergence de la colère, et le fait d’être conscient qu’il ne faille pas tomber sous l’influence de cette facette prédatrice, m’y aidèrent. J’observais encore et encore ma peur du manque, ma culpabilité, mon contrôle et le sentiment d'être puni par les circonstances, car en apparence impuissant à résoudre le problème. J’observais également que je me racler la gorge de nombreuses fois, ce que je perçus être lié à ma blessure et ma peur de ne pas être compris, et la croyance et l'attachement à être reconnu dans ce que j’avais à exprimer. À ce moment-là, je ne voyais pas encore ce qui devait être reconnu en moi et qui était actif – comme je le signale plus haut, nous allons voir que ce n’est pas la première fois que le sujet dont je vais parler, et l'ensemble de programmes qui gravitent autour, venaient sur la tapis.

Pour cela et pour savoir ce que je pouvais être, je devais faire une autre fois silence. Un silence tout d'abord extérieur, laissant apparaître le brouhaha des pensées du prédateur. Puis un silence intérieur qui se vide de cette cacophonie, et révèle être plein d'autre chose, plein d'une conversation silencieuse et omniprésente. Éternelle. Silencieuse parce que jointe à une façon d'écouter et d'entendre réelle. Basant de vrais rapports. Ce qui était à ce moment obstrué par une tendance à être submergé émotionnellement et sous l'emprise d'un prédateur que je sentais obsédé par le désir de faire plier l’autre. Aspect là aussi, que j'avais déjà eu l'occasion d'identifier.

 

Pendant la finalisation de ce texte, je rencontrais une jeune femme qui m'indiqua, qu'étant sourde, elle lisait sur les lèvres et que, de ce fait, le son n'était pas utile. Au contraire, trop fort (nous étions dans un environnement relativement bruyant) il perturbait cette lecture silencieuse, puisqu'alors l'articulation "perd en netteté". Cette rencontre s'apparentait donc à un indice aux significations abondantes, participant à lever le voile sur le tissage mémoriel, l'existence de mon alter autiste et sur la transmission de l'information par le féminin. Dernier aspect sur lequel semble insister les leçons récentes.

Enfin je percevais qu’un aspect karmique se re-jouait. Ce qui était essentiel.

 

 

Ce temps de retour à moi auquel je consacrais notamment la journée et la nuit précédentes, finissant par mettre un stop à ma fuite en avant, eut l’avantage de me rendre réceptif à de nouveaux signes que j'attirais dans ma bulle de perception. J'étais mûr comme un fruit prêt à être cueilli. Je sentis s'ouvrir une première brèche dans l’armure qui s’était remis en place. Je demandais à ma conscience supérieur, à mon moi futur, l’Ange, le moi intermédiaire entre moi et Moi, entre moi et la Source Unifiée, de m’éclairer.

 

L’élément déclencheur arriva vite. L’Ange s’arrangea pour que dans la journée suivante, une personne féminine m’invite à rejoindre son groupe d’amis sur Facebook. Sur la page de cette personne une vidéo capte alors mon attention. Une vidéo des Rita Mitsouko. À priori je ne suis pas "fan". Pourtant après un temps d’hésitation, l'écoute de mon intuition (le dialogue avec l'Ange) devient plus forte que mon jugement. Je clique sur le lien. La vidéo filmée lors d’un live, montre Catherine Ringer chantant et incarnant un morceau intitulé La sorcière et l’inquisiteur. Je perçois immédiatement que la chanteuse y met en scène une réminiscence qui la brûle.

Puis, c’est en notant que Catherine Ringer porte une robe peau-de-serpent et une lentille lui faisant une pupille de reptile à l'œil droit (le coté masculin mais aussi celui de l'hémisphère yin du cerveau), que je saisis un autre aspect de cette réminiscence. Aspect qui était un indice de plus, pointant l'objet de ma prise de conscience pour en stimuler l'accouchement. La chanteuse indique par son accoutrement, que sur un autre plan, mais aussi sur celui-ci, elle est dépositaire de la vibration des Mères Créatrices Amasutum et de leur mémoire. Encore une fois était évoquée la guerre cosmique féminin/masculin, dans laquelle sont particulièrement impliquées les lignées reptiliennes.

Dans cette performance, l’artiste exprime autant la souffrance vécue, engrammée conjointement à la persécution menée par la polarité mâle pervertie, que la volonté et la force de dépasser et de transmuter cette souffrance. Et peu importe que la sorcière use de séduction (un stratagème SDS) pour ouvrir le cœur de l'inquisiteur, et l'amener à éprouver l’essence féminine. Peu importe que Catherine Ringer emploie ce qui est peut-être un subterfuge pour transcender l'impact de cette mémoire, ou qu'elle enjolive un élément de celle-ci. Je pense que ce n'est d'ailleurs pas en soi la "partie" du message qui a provoqué ma prise de conscience.

Cette interprétation est donnée durant une célébration de type patriarcal (Les Victoires de la Musique), et quand bien même Catherine Ringer ne serait pas consciente de la portée du message que transmet son âme, le contexte n’est pour moi pas anodin. La victoire n’est donc pas là où le pense le patriarcat SDS.

 

Il y a dans la gestuelle et les paroles, de multiples allusions. Je ne vais pas toutes les détailler, mais relever ici deux éléments. L'un a trait plus directement aux leçons actuelles de l'Ange m'amenant à lever le voile sur mes mécanismes, notamment sur la question de comprendre, d'écouter et d'être écouté, de s'exprimer. La chanteuse évoque à plusieurs reprises un des dons de la femme initiée à son propre pouvoir, sur lequel elle semble particulièrement insister : le don de réveiller l'écoute de soi, l'écoute du monde invisible auquel nous sommes reliés, et des différentes formes du supralangage divin qui le compose. Le deuxième aspect est visible aux temps 3:50 et 4:13 dans la gestuelle : la chanteuse va masquer ou fermer consécutivement chaque œil, de sorte à en laisser un seul ouvert pendant le simulacre. Caherine Ringer signale-t-elle de cette façon que son âme et sa conscience sont restées fragmentées suite à la épreuve de l'inquisition ? Certaines des capacités déjà présentes au moment du supplice de son moi fractal, n'ont-elles pas étaient alors renforcées (telle la relation aux mondes impalpables pointée ci-dessus), lui permettant d'atteindre une illumination accrue mais la livrant au joug psychique de son bourreau ? Présente-elle par conséquent un alter issu d'une programmation Monarch, ayant un profil d'esclave sexuel (mode Bêta) ? De ce fait ne devons-nous pas voir également dans cette chorégraphie une référence au Système SDS et à sa branche Illuminati ? Sans doute qu'ici, comme souvent, plusieurs aspects interférent dans des degrés difficiles à appréhender sur la base de cette seule prestation.

Voici un lien vers l'enregistrement d'une émission où à 5:22 Catherine Ringer semble évoquer à mon avis (sur un ton léger derrière lequel elle se protège) la période post-programmation et la dialectique bourreau/victime qu'elle a vécue. Programmation dont elle fait l'objet je pense dans de nombreuses vies reliées par cette résonance. Elle y donne également des indications concernant la programmation de son bourreau (celui avec lequel elle avait un contact direct, car il n'y a jamais qu'un seul bourreau mais un ensemble hiérarchisé).

 

 

 

Durant ce visionnage les larmes sortirent comme pour me laver et me redonner la vue.

 

Je comprenais que le personnage de l’inquisiteur, ma part inquisitrice et le prédateur qui la contrôle, m’étaient renvoyés au travers des conséquences de mes actes supportés par mes victimes. Je comprenais à quel point cette part de moi est victime de son enfermement et du phénomène de fragmentation psychique elle aussi. Double souffrance.

 

L'inquisiteur. Celui qui anéanti avec le feu d’en bas. Feu d’en haut détourné, versant SDS du symbole (symbolon), distorsion du Principe Ardent, résistance à la délivrance et à la réunion (diabolon). Voilà pourquoi je recherchais avec obstination un poêle à bois pour ma future habitation ; pourquoi une voiture fut carbonisée par un incendie non loin de l’endroit où je stationnais pour dormir ; pourquoi la vidéo titrée Notre pire ennemi ! de Thierry Casasnovas, parue à ce moment-là, m'interpella. Vidéo dans laquelle il explique, que les bâtiments où il vivait viennent d’être réduits en cendre, et que cet événement l'a persuadé que notre pire ennemi est le confort…

 

La réalité multidimensionnelle de mon âme, au travers de l’accueil d’une part d’elle, du vécu, des vécus qui lui sont associés, devenait soudain limpide. Le sens de tout ce qui se passait sur la ligne actuelle mais aussi sur d’autres, m’explosais à la figure. Contre toute attente, je fus aussitôt empli de reconnaissance.

Limpidité et fluidité dont l’absence m’avait été montrée par maintes quiproquos cette journée là (favorisés par l’ébullition du mental) ; situations pendant lesquelles les protagonistes (dont moi-même) faisions tomber des objets, où avions affaire à des dysfonctionnements techniques ou à une ambiance de non-dits pesante.

 

Parmi tous ces indices, celui fournit par la banquière me fut bien utile. Elle avait besoin d’une attestation de non-revenu… Ah oui ! Si je ne voulais pas continuer à être un mort-vivant, à moitié en vie donc, un revenant, agent mécanique de la Matrice SDS, et ne plus revenir pour une énième boucle, il fallait que la mémoire me revienne !

 

Voilà pourquoi de même qu’Hélène, qui affichait parfois une impossibilité presque physique à m’écouter, la locatrice témoignait aussi de cette difficulté. L’énergie de son tortionnaire et du prédateur dominant, lui étant trop insupportable pour entendre ce que je lui disais, qui concernait qui plus est, "le cadre". Elle manifestait apparemment un programme réactif au patriarcat, ce qui était tout à fait logique au sein du scénario en cours. De ce fait, elle me montrait que sous l’emprise de mon programme, je ne pouvais ni comprendre, ni être compris. Je devais d’abord faire le retour sur moi, afin de comprendre qui j’étais, qui était cette part encore occultée, et celui qui me pilotait.

 

Je prenais plus tard conscience que l'enchainement des faits dont je rends compte ici, en me montrant côte à côte, les deux facettes de l'élément feu, m'enseignent par la même, la manière de requérir son principe d'auto-transmutation – pouvoir transmis par l'Ange –, afin qu'en œuvrant, j'alchimise mon propre feu intérieur captif de ma colère et de mes résistances.

 

 

 

J’ouvre ici une parenthèse, car l’expérience dont fait part Thierry Casasnovas est détentrice d’un puissant écho pour moi, et je veux m'y attarder un moment. Son propos en première écoute (le thème confort/inconfort), me parle à plusieurs titres puisque je suis dans une période où je retrouve le mode sédentaire, et que mon cheminement me pousse à me questionner à ce sujet. L'approche de Thierry reste toutefois "classique" et tente de cacher la forêt à mon sens. À l’aune d’expériences/compréhensions telle que celle partagée aujourd’hui, j'ai la conviction que notre "pire" ennemi est l’ennemi intime (c’est aussi le titre d’un film au scénario percutant). Celui qui est en moi et passe par moi, celui que je ne veux pas voir et qui de ce fait demeure caché. Le prédateur SDS et l’ombre qu’il étend sur ma psyché. Au final cet ennemi est surtout l'inconscience que l'on en a, car il peut, une fois démasqué, devenir un enseignant.

Thierry n’était-il pas lui aussi sujet à une remontée de mémoire, qui lui propose de faire table rase de ses anciens fonctionnements ? Jusqu’à présent n’a-t-il pas agi sous l’influence d’un alter-programme-inquisiteur toujours inconscient (signalé par le feu destructeur), et ne cherche-t-il pas à soulager sa culpabilité et se donner bonne conscience, en aidant les autres à retrouver la santé, à miser sur le vivant, en luttant entre autre, contre l’inflammation ? Comme je l’ai fait à ma manière, en proposant à la location un logement éco-construit et en mettant en avant la beauté du rendu, matérialisée en l’occurrence par une superbe cheminée, pièce maîtresse de l’ouvrage (encore le feu)... J’ai l’impression que nous revenons tous les deux dans cette région pour comprendre que nous ne sommes pas, que nous n’avons pas toujours été du "bon" coté… Prendre conscience de cette part SDS n’est pas aisée, mais peut éviter de tomber dans le piège d’une secte évangéliste par exemple...

 

Le nom de Thierry, d’origine castillane, souligne aussi un point commun car il signifie maisons neuves. Ce qui nous renvoie à la question essentielle à laquelle Thierry Casasnovas a le courage de revenir régulièrement avec un véritable souci d’objectivité : quel monde nouveau voulons-nous ? Pour quel monde j’œuvre ? Vers quel futur je chemine et comment je m’en rapproche ? Questions auxquelles s’ajoutent nécessairement les suivantes si nous voulons aller au bout de notre besoin d’objectivité : le monde que nous imaginons est-il vraiment nouveau ? D’où part la représentation que l’on en a et celle de la façon d’y accéder ?


J’ai été souvent touché par les témoignages de membres du mouvement évangélique. Beaucoup d'entre eux sont empreints d’une réelle sincérité et d’une soif de vérité ardente. De ce fait ils résonnèrent avec cette impulsion primordiale de liberté et de transformation qui bout en moi. Avec le recul, j’y notais aussi la signature d’une fragilité/sensibilité non conscientisée dont j’avais également détecté la présence dans mes programmes.

J’ai eu des interactions d’ordre karmique avec le(s) courant(s) évangélique(s) (c’est en fait une constellation de courants). Elles se sont déroulées sur plusieurs années et furent notamment dirigées par des synchronicités quelquefois spectaculaires. Résolution karmique qui s’est achevée que très récemment. Ces expériences, sont parmi celles qui me montrèrent les leviers dont dispose le Service de soi pour orchestrer l'énorme subjugation de notre conscience et nous séduire (étymologiquement, détourner du droit chemin).

 

Nous voyons ici comment le destin personnel peut se nouer insidieusement et répétitivement à une trame religieuse, aux visages multiples, et récurrente à travers les temps. Et par cet intermédiaire, comment l’influence transdimensionnelle SDS opère. Ce qui semble être le fond de l’histoire de mon récit. Nous sommes le champ de bataille d’une guerre "théologique".

 

Fin du parallèle avec l’expérience de Thierry Casasnovas.

 

 

 

Je remercie. Je remercie tous les acteurs et le metteur en scène, la Grande Conscience, Moi-Nous. Je remercie la locatrice dont le prénom est identique à celui d’une personne qui loua le logement avant elle. Ces locatrices, car ce fut surtout des locatrices, grâce auxquelles j’appris à reconnaître ma part SDS et le pacte avec le Diable (la Matrice du Service de soi et l'esprit matérialiste qui y règne) dont je me libère maintenant.

Je remercie infiniment l’Ange d’avoir braqué à nouveau les projecteurs sur l’inquisiteur, sur l’énergie prédatrice à la fois en moi, et s’emparant de moi. Ce moi fractal prédateur qui vibre depuis l’au-delà, depuis la 4D SDS.

 

Même s’il reste difficile de regarder ce personnage/mémoire, je sais que dans l'acte de le voir réside ma porte de sortie. Ma rédemption. Que cet acte nourrit ma confiance pour m'accomplir en accomplissant.

 

Je remercie l’Ange d’avoir éclairer cette fréquence, ce personnage pour que je vois (bientôt plus besoin de lunette pour regarder de près ?). Pour que je vois ce "passionné" aveuglé par une peur immémorielle, effrayé par le vide qu’il ressent en lui et égaré par le manque sidéral qu’il a de Lui-même. Le manque de l’Ange, le manque de Tout. Le manque du Dialogue.

 

Je remercie l’En-je de nourrir ma part SDA afin que je vois ce qui me tient, ce qui tient l’inquisiteur, ma part SDS, dans l'incapacité de comprendre ce qui se joue, de comprendre l’En-jeu. Pour que je vois ce qui me tient dans l'incapacité de me comprendre, de comprendre l’autre et d'être compris. Et surtout, dans l'incapacité de comprendre le Féminin, seuil vers Soi, vers l’androgynie de la Conscience et de la Connaissance co-naissante.

 

Enfin je remercie cet inquisiteur qui vit au fond de moi et le prédateur, que j’aide à changer et qui induisent mon changement. Me rappelant à moi, au mouvement qui est mon essence. Je les remercie car aujourd’hui leur auto-jugement impitoyable, leur rigidité, leur froideur, leur aveuglement, leur surdité à l'appel de l'âme, m’ont conduit à ouvrir les yeux beaucoup plus grand. Je reçois donc cet enseignement en veillant à ce que nous avancions ensemble vers des comportements et des modes de pensée conscients et créateurs, en extrayant de ce qui nous faisait, la force, le feu qui nous fait avancer.

Cette leçon me permets de comprendre plus profondément que chaque chose, chaque force, a sa place dans l’immense cycle de Transformation. L’Expérience. C'est dans la nuit de la fausse lumière où j’erre encore souvent, que la Lumière prends sens et donne sens. Il est clair que le film SDS est passage obligé, et que la compréhension objective de ce qu’il est, et l’acquisition de la Foi en ce à quoi mène cette compréhension, est nécessaire pour passer à la classe supérieure.

 

La situation se débloque, mes anches qui "coinçaient" depuis quelques temps, aussi. Le processus d'équilibrage a permis que mes besoins soient entendus. Je n'ai sombré ni dans la prostration, ni dans l'affrontement. Le mouvement s'est extirpé du poids de la prédation SDS. La quête continue.

 

 

David

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