Chronique #6 : En corps - Un aperçu du rôle de la conscience propre au corps sur le chemin de l'Eveil

 

Je vous invite à prendre connaissance du contenu de la précédente chronique, L’envol ?, à laquelle celle-ci fait particulièrement écho.

 

 

Aspects abordés :

 

- quand les symptômes sont là, c’est déjà la fin du processus, la fin de la phase de libération corporelle et globale du complexe corps-âme-esprit. En tout cas, la possibilité est à ce moment-là offerte, si l’on en accepte la dynamique mourir pour renaître. En ce sens le corps, au même titre que la psyché et les émotions, représente le creuset où je me prépare au nouveau.

 

- l’expression du corps à travers symptômes et douleurs, est, nous le savons, langage symbolique (ce qui est presque un pléonasme étant donné que la fonction du langage comme celle du symbole, sont de relier des significations et de donner sens à ces relations). Langage qui rassemble un grand nombre de sous-langages ou modes d’expression présents à l’échelle microscopique. Il s’inclue lui-même à l’intérieur d’un Supralangage Universel, et donc à la Conscience Unifiée qui est en interaction permanente avec les fruits qu’elle fait naître.

 

- rappel à soi et au présent : le corps accompagne et/ou sollicite à certains moments l’esprit (le mental) et la psyché pour qu’ils accomplissent les phases du processus de libération des fonctionnements SDS. Ce faisant il montre parfois qu’il est lui-aussi en prise avec ses contradictions : le ballottement entre addictions, mémoires, fausse sécurité ou sécurité primaire, résistances d’un coté, et libération et activation de ses potentiels inexploités de l’autre. Mais il demeure toujours une jauge et un allié possible pour notre évolution.

 

- l’esprit, et surtout la conscience, lorsqu’ils sont face aux messages des émotions, ont pour mission d’accueillir le mouvement de régénération du corps et sa "parole", qui alors peuvent conduire le complexe corps-âme-esprit jusqu'à des territoires plus lointains, puisque la parole corporelle se base sur une interaction directe avec la matière.

 

- la respiration soutient le processus et aide à être présent. C’est à dire à dépasser les résistances de l’ego et du prédateur : mourir, renaître, mourir, renaître, mourir, renaître…

 

- mon interprétation de l'extrait des Dialogues avec l'Ange, incorporé à la vidéo, est que, par ces mots, l'Ange signifie que lorsque nous retrouvons l'esprit d'enfant, et que nous apprécions ainsi la danse et le rythme de la transformation, nous nous plaçons en dehors de l'ego ; nous accédons également à un recul sur les actions du Trompeur et ce qu'il nous impose. La transformation de notre moi devient alors réelle et petit à petit, véritablement fluide. L'alchimie du petit moi et du prédateur est notre terrain de jeu, où le poids donne légèreté. La maturité et la connaissance acquises depuis l'état d'enfance ici-bas, nous permettent de détecter pièges et dangers, et donc de laisser libre cours aux réjouissances...

 

 

Petit aparté : la pleine lune synchrone avec l’événement qui sert de support à cette chronique, est associée à une activité accrue de l’égrégore SDS. Et donc, d’une certaine façon, à un surcroît de stimulations pouvant induire et s’orienter vers une réelle transformation.

 

 

 

David

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