Je tire sur le fil de la pelote SDS - Sortir du moule transgénérationnel et transdimensionnel

 

Ce texte a été écrit dans l'optique d'être publié sur le site du Réseau Léo. Vous pouvez l'y retrouver ainsi que d’autres témoignages et nombres d'informations auscultant tous les thèmes abordés dans Le Labyrinthe et la Spirale, et bien plus encore. La vocation essentielle du Réseau Léo est de partager les moyens d'appliquer la Connaissance.

Ce récit marque un tournant dans mes aventures, puisqu'il acte la volonté d'ancrer mon cheminement dans une dimension plus collective. En tant que tel, il a aussi tout à fait sa place dans ce journal.

Son contenu est fortement en lien avec celui de la Chronique #8, Au delà du miroir, que je vous invite à découvrir.

Je vous rappelle que certains concepts employés sont définis dans l'onglet lexique ou dans le Léo Dico, présent sur la plateforme du RL.

 

Il y a quelques jours j’ai rencontré l’équipe Léo. L’échange fut riche a bien des titres. Il s’insère d’ailleurs dans une série d’événements et de signes hautement significatifs. Mais avant d’aborder mon vécu de cette expérience, ce qui émergea dans la période le précédant et après, il me semble important de livrer quelques éléments de mon parcours afin de resituer ce vécu.

 

 

 

J’ai été présent au sein du RL à ses débuts. L’équipe était alors constituée de Sandrine, Jenaël, Hélène et moi. J’ai été aussi un des premiers a quitté le navire. Mes programmes/mémoires d’auto-exclusion et de rébellion furent à l’origine de ce départ. Ce que les prédateurs transdimensionnels, activant ces programmes, tout en dissimulant leur présence, m’empêchaient de réaliser. Ils furent pourtant pris "la main dans le sac" à plusieurs reprises. En effet, cet état de fait était régulièrement mis en évidence par le groupe au travers de l’intégrité de son positionnement. D’un autre coté je pense que nous étions en pleine découverte d’un nouveau pan du système de contrôle – enfin surtout les autres, car vous l’aurez compris, pour moi c’est venu plus tard –, système qui cherchait alors à contrer la formation de cette équipe bien décidée à le démasquer pour sa propre survie et son évolution.

Il est intéressant d’observer (notamment pour la suite de ce texte) que ce sont ces mêmes programmes et manipulations – avec certaines variantes bien sur –, qui induiront le départ d’autres candidats à la Connaissance, s’étant investis dans le projet Léo.

 

La situation devint insupportable pour tous, à partir de l’expérience de l’enregistrement vidéo à Mas Cabardès, chez Nina.

 

Nous verrons plus loin quel rôle joue aujourd’hui Nina dans mon processus d’ouverture, alors que nous sommes à la date anniversaire de mon départ du RL et de cet enregistrement. Et qu’en mai cela fera deux ans que Nina parlait pour la première fois de son cancer sur le RL. Quasiment le jour de l’anniversaire d’Hélène. Mon ego n’a bien entendu rien choisi dans ce qui se révèle être un timing supraconscient des plus frappants. Cela est valable pour toute la flopée d’indices dont il sera question au cours de ce récit.

 

Un changement est alors vital. Le groupe s’aligne sur cette nécessité. Je décide de m’éloigner. Hélène et moi, rompons la relation de couple que nous avons. D’un autre coté, j’ai la nette impression que mon âme orchestre tout cela – comme elle le fait aujourd’hui pour "organiser" mon retour – afin que je me retrouve face à moi-même et que les interférences dont je fais l’objet s’amenuisent drastiquement. De façon à ce que j’aie la possibilité de refaire surface. Car ces interférences sont majorées au contact des autres membres de l’équipe. L’objectif du Service de soi étant entre autre, de se servir de moi comme canal de perturbation et de soutirage énergétique. De plus, au sortir de plusieurs mois à ce régime-là, mon énergie est au plus bas. Je suis une vraie lavette. Je dois trouver le moyen de remonter tous les curseurs conditionnant ma sortie de l’emprise prédatrice. Je comprends aussi que cette mise à zéro complète est une chance me permettant de reprendre le chemin de l’éveil, puisqu’elle peut me replacer sur le "bon carrefour".

 

Pendant cette période, mon cheminement me conduit à surmonter une hyper sensibilité et une hyper réactivité entravant la vision objective de mon monde intérieur et de ce qui se passe autour de moi. Je me recentre alors sur divers programmes s’ajoutant à ceux énoncés plus haut, et sur lesquels le film extérieur n’a de cesse d’appuyer vigoureusement : blessures d’injustice, de rejet, peur du manque, schémas de bourreau et de victime, etc. J’accepte peu à peu de voir l’ascendance que le prédateur a sur moi et les différents jeux de rôles entre lesquels il a divisé ma personnalité. Cause de la répétition de nombreux scénarios.

 

Je commence à rassembler les pièces du puzzle et effectuer une réelle alchimie personnelle.

 

Récemment, des choix actant la confiance dans ce processus et dans la guidance de l’Ange SDA, ont abouti à un tournant majeur, avec des répercutions importantes dans la matière. J’éprouve une libération. Un allègement. Mais les attaques essuyées depuis, les nouvelles étapes de conscientisation plus profondes que je pressens désormais accessibles, les multiples fonctionnements qui restent autant de leviers de contrôle possibles pour les opérateurs SDS, requièrent plus que jamais mon attention et ma vigilance. On ne quitte pas le service de soi si facilement !

En fait, l’impression qui m’est donnée, est que le voile qui se lève, doit me permettre de mieux appréhender ceux qui occultent toujours ma vision. Car ce nouveau départ s’accompagne visiblement d’un surcroît de lucidité et d’une marge de manœuvre plus grande pour déjouer les interférences transdimensionnelles. Je pressens notamment que la suite du chemin est d’aller plus loin dans la transparence avec moi-même afin que la brèche immiscée dans l’armure émotionnelle, qui me sépare des autres et de moi-même, puisse s’agrandir.

 

Pendant un temps, l’intuition qui paraît avoir inspiré mes efforts, et à laquelle cette étape de libération offre la possibilité de prendre corps complètement, est encore présente à demi-mot. Mais tous les indices disposés par ma supraconscience, jalonnant mes dernières expériences, orientent ma compréhension vers une évidence qu’une multitudes de petites leçons éclairent : il est tant de sortir de mon isolement ou je peux tourner en rond et perdre un temps précieux. Et cette évidence a son corollaire. Le fait que la providence m’ait déjà mis en contact avec l’aventure Léo et que celle-ci soit synonyme d’un niveau de cohérence toujours positionné au maximum. Chose que je n’observe nulle part ailleurs. Le signe significatif en est d’ailleurs les prédateurs freinant des quatre fers quand il est question d’avancer dans cette direction, ce qui n’est pas le cas pour les autres propositions dont j’ai connaissance, et qui se placent aussi sur le terrain de l’éveil spirituel. Sans doute parce que d’une manière ou d’une autre, ces dernières privilégient l’objectif, le résultat, au détriment de l’intégrité de la démarche.

Je peux dire que l’Ange m’a littéralement sonné les cloches pour que j’admette cette évidence ouvertement et que je passe à l’acte. Je parle plus haut d’un véritable timing se révélant par une suite d’embranchements (matérialisés par des synchronicités et des choix) engageant ma conscience vers un nouveau futur. C’est vraiment ça.

 

Ce timing incorpora une phase de détachement, car je sentais la nécessité de prendre du recul vis à vis de mes attentes et de mes projections quant à un éventuel retour au sein du réseau. C’est à dire au final, d’être en mesure de distinguer les différents angles de vue, selon lesquels le prédateur voulait que je regarde les choses et grâce auxquels il pouvait égarer ma conscience en m’influençant dans sens ou dans l’autre. Ce qui correspondait en gros, soit au fait de négliger l’enjeu que représentait la prise de contact et d’en abandonner l’idée, soit de mettre celle-ci sous contrôle de programmes non vus, comme la fois précédente où j’avais vu les Léos. Ce qui dans un cas comme dans l’autre, était une manière de me faire tourner en rond comme je le disais.

 

J’ai senti tout de suite le gain en motivation que me procurait la rencontre avec l’équipe Léo. Autrement dit, à quel point cela m’aider à régler ma fréquence de connexion.

Cependant, il n’empêche que chaque jour, je doive continuer de me secouer pour ne pas être dévié de mon axe ni me faire rendormir. Et peut-être même plus que d’habitude.

 

Suite à la rencontre, le processus qui émergea ratissa plus large que ce à quoi s’attendait l’ego. Car comme souvent, ce dernier escomptait boucler l’affaire le plus rapidement possible, en récupérant mon besoin profond d’avancer et en le transformant en précipitation.

Je suis contraint de faire des ajustements réguliers car, outre la teneur peu "reluisante" de ce que je découvre quant à ma programmation – selon les filtres SDS, mais en réalité un de ces voiles désormais accessibles –, sur lequel je bute ou dont je suis tenté de me détourner, les prédateurs font rejaillir de vieux blocages inscrits dans mon subconscient. Ceux-ci se manifestent par un manque de confiance et des états de confusion intenses. Je me sens sur la sellette face à la possibilité de partager mon vécu par écrit ou de vive voix. Je revis des impressions éprouvées lors d’examens universitaires par exemple. Par moment je n’arrive plus à écrire, les mots devenant des briques vide de sens, qui semblent pouvoir se juxtaposer sans distinction. Le fait que je me confronte à des tabous pendant l’écriture de certains passages, déclenche également des doutes sur le bien fondé de mon témoignage.

Je perçois que ces scénarios duels sont la signature du Service de soi, mais aussi qu’ils traduisent la lutte interne suscitée par l’émergence d’une conscience SDA qui reprend ses droits. Tout cela me demande d’appliquer les leçons au plus prêt, maintenir ma volonté en phase avec le message à exprimer, accepter la situation et faire fréquemment un état des lieux de celle-ci me permettant de retrouver ma clarté d’esprit, et de poursuivre l’écriture. Ce qui m’amène à prendre conscience, qu’au travers de cette expérience, l’Ange me donne l’occasion de transcender des blocages engrammés et la pression intérieure qu’ils impliquent.

 

 

 

Le lendemain de l’échange, d’énormes paquets d’émotions sortent au sujet de l’auto-exclusion. Une grande tristesse me traverse. Je n’avais pas pleuré comme ça depuis longtemps et le surlendemain je passais quasiment la journée à dormir, accueillant une phase de régénération qui succédait au lâchage émotionnel et à celui de nombreuses résistances.

Au milieu des émotions, je m’aperçois que la vitre de mon poêle à bois s’est fendue. Étrangement je n’en suis pas affecté, mais ressens plutôt un soulagement, comme une confirmation de ce que je vis et de l’importance de ce vécu, c’est à dire que la brèche dans l’armure émotionnelle s’est ouverte de manière nette. "Ça y est, me dis-je, je suis fêlé, je laisse passer la lumière !"

 

Pendant la conversation avec le groupe j’avais évoqué que l’information de la mort de Nina, apprise tout récemment, et le parallèle que j’étais parvenu à faire entre son parcours, dicté au final par la rébellion et le fait de s’exclure soi-même, et le mien, avaient été parmi les signaux déclenchant l’acte de reprendre contact. J’avais visualisé alors ce cercle infernal où la colère amène à l’auto-exclusion, puis à l’aveuglement, puis au repli sur soi, et en fin de compte à la mort de mon(notre) élan intérieur. Sur un plan symbolique, mais pas seulement, car cette auto-destruction/auto-punition peut conduire à la mort physique.

D’une manière ou d’une autre, le fait de ne pas prendre conscience d’un tel enfermement, renforce inéluctablement des boucles qui conditionnent le passé et le futur d’un grand nombre de moi fractales. Conditions agissant comme un trou noir pouvant aspirer de nombreuses lignes, notamment au potentiel évolutif.

 

C’est le fait d’avoir exprimé cela devant le groupe, moment où les émotions pointaient déjà le bout de leur nez, et celui de continuer à le faire devant ma caméra, alors que je souhaitais enregistrer les compréhensions qui avaient fait surface entre temps, qui ont provoqué l’irruption du flot de larmes et les spasmes physiques qui vinrent ébranler la carapace défensive.

 

Pendant ma rencontre avec les Léos, j’avais évoqué également le lien que je faisais entre Nina et M., une youtubeuse dont je venais de découvrir la chaîne et avec qui j’avais pris contact, puisqu’à mes yeux, leurs profils sont très similaires (jusqu’à la coloration de peau). M. allait jouer sans le savoir, un rôle important dans cet accouchement et la cascade de prises de conscience qui en découleraient.

Le matin suivant l’échange avec les Léos (donc les instants précédant l’irruption des émotions), j’écoutais d’autres vidéos de la chaîne de M en attendant le skype que nous avions convenu (qui n’eut pas lieu). Petit à petit une image vint, me glaçant le sang : je la vis au fond d’un puits obscur murée dans l’auto-exclusion et la colère dont elle aussi est prisonnière, et que certains de ses personnages lui dissimulent. Je voyais que cette dissimulation se faisait au travers même de la notion de partage à laquelle adhère sa chaîne. Aspect manifestant la bonne foi de M., mais cachant aussi autre chose dont je prenais conscience. Car il était valable pour moi avec ma propre chaîne. Et pour beaucoup de chercheurs de vérité, dont l’intention première n’est généralement pas à remettre en cause, mais dont la vision est voilée par les opérateurs SDS qui les conduisent à ne prendre en compte qu’une partie des raisons qui motivent leur démarche.

Cette manipulation n’est donc pas incompatible avec le fait que les contenus de la chaîne de M sont très pertinents, et que l’on perçoit le désir "d’incorruptibilité" et la rigueur qu’elle allie à son travail, comme je pense le faire également. Bien au contraire. La manipulation se passe ici à un niveau subtil. La tromperie est très perverse, c’est ce que j’ai compris très intimement ce jour-là. La conséquence de tout cela est que sous l’influence transdimensionnelle SDS, la force de nos qualités peut devenir notre prison. Je capte à quel point cela est vrai pour moi et que ce constat est présent autour de moi au travers du jeu des fractales.

 

Ce matin-là je pris soudain conscience, que je voulais faire avec M ce que je n’avais pas pu faire avec Nina. Je comprenais que je regrettais de n’avoir pu sauver Nina et c’est en exprimant cette compréhension devant l’objectif que l’émotion contenue dans de multiples couches de programme sortit.

Alors c’est comme si les pleurs me rendait mon objectivité totale : je pleurais le fait de ne pas avoir pu empêché le "suicide" de Nina, mais c’est aussi sur le caractère suicidaire de mon attitude que je pleurais.

Je pleurais sur notre sort à tous les deux et sur le fait que l’attachement à vouloir sauver Nina – scénario tellement inscrit en moi et reproduit systématiquement dans cette vie et dans d’autres – , n’apportait aucune solution à ce sort, mais occulter plutôt la vraie solution : que c’était moi que je devais sauver.

Chose que je ne pouvais faire, ou de manière très incomplète, si je persévérais dans le scénario du sauveur inconscient. Me sauver moi-même est le seul exemple à donner et à partir duquel tout est envisageable.

 

Je pleurais aussi sur l’absurdité de la situation et parce que je me sentais déchiré intérieurement. Je sentais comme si une vraie césure physique me divisait (ce que pouvait symboliser aussi la fêlure de la vitre). Me rendre compte de la dimension absurde de ce mécanisme d’auto-exclusion et de celui du sauveur auquel je m’enchaînais (et donc de l’attachement que cela sous-entendait), est peut-être au fond ce qui me bouleversa le plus. Car je percevais clairement au travers de celle-ci la mesure de de mon enfermement. J’avais d’ailleurs commencé à être touché par le caractère d’absurdité imprégnant mes propres comportements d’isolement, en prenant connaissance du scénario "Gégé", dans lequel nombre de mes alter se reflétaient. Ce sketch piloté par la prédation transdimensionnel, mettait effectivement devant mon nez, le paradoxe dans lequel j’avais été, de ne pouvoir entendre, de ne pouvoir recevoir l’information dont j’avais besoin, et que quelque part j’étais venu chercher, et de surcroît, dans celui de dénigrer ceux qui sentant l’appel de mon âme, se démenaient pour trouver une façon de m’éveiller à mes contradictions.

 

Pendant la période récente, les signes renvoyant à Nina et à son parcours ont été si étrangement insistants, que j’ai la sensation qu’elle voulait me passer le "relais". Comme si elle savais que j’étais mûr pour dépasser la programmation qui nous affectait tous les deux. Un peu comme cela se produit au sein d’un arbre généalogique entre deux membres d’une lignée, éloignés par le temps et les possibilités de compréhensions face à un problème récurrent qui concerne toute la famille. Chose que la technique des constellations familiales peut rendre perceptible et favorise.

 

 

 

Tout cela m’a amené à voir apparaître une dimension gémellaire qui a pris ensuite une grande place dans mes prises de conscience. Cette dimension est présente autant dans les similitudes existant entre mes positionnements et ceux de Nina, que dans certains aspects qu’eut notre relation. Des indices liés à d’autres personnes, soulignent aussi cette question de la gémellité comme nous allons le voir. Il faut que je précise ici, bien qu’il en sera question plus loin dans le texte, que j’ai une sœur jumelle.

 

Clins d’œil d’une précision mathématique :

Alors que j’abordais ce passage sur Nina et les liens gémellaires, je fis une pause pour me faire une omelette. Je cassais deux œufs. Chacun des œufs comportait deux jaunes ! Je n’ai pas souvenir que cela me soit déjà arrivé, et je suis un gros mangeur d’œufs. Bon, vous me direz que ce clin d’œil arriva quelques jours après Pâques, mais ça vient plutôt étayer cette preuve confondante de plus, que le supralangage de l’Ange fait fi de toute temporalité, et que le tissage intrinsèque de l’espace-temps traduit un dialogue, un sens qui doit être signifié. D’autre part, les jumeaux sont souvent du même œuf biologique et en tout cas, très certainement du même œuf cosmique.

Allez encore un petit ! Juste après l’omelette, je me rassois devant mon ordinateur et je tombe directement sur la bande annonce du film Gemini Man qui raconte l’histoire d’un tueur à gage au prise avec son double ! Eh oui, c’est bien d’avoir un double, mais encore faut-il savoir auquel on a affaire. L’ange ou le prédateur ? La polarité avec laquelle on a fait la paix et avec laquelle on construit, ou bien celle contre laquelle on lutte et qui nous emmène en enfer ? Bien que comme nous le savons, dans le deuxième cas aussi, la confrontation peut être source d’enseignement. Tout dépend de l’approche.

 

Preuve de ce jeu de résonances multiples, mes rapports avec Nina avaient au début une tendance conflictuelle, comme cela fut le cas pendant longtemps avec ma sœur. D’autre part la plus grande "histoire d’amour" de Nina, tel que je le perçus à travers ce qu’elle en disait, s’était nouée avec un homme nommé David (c’est mon prénom). Elle avait eu le désir de vivre une sorte de gémellité consciente avec cette personne. Même si ce n’est pas les mots qu’elle employa, cela s’y apparentait, puisqu’elle avait souhaité établir avec lui un véritable échange ouvrant à une évolution commune. Chose qu’elle ne put obtenir.

J’ai trouvé quelques informations au sujet de la symbolique des jumeaux en Afrique (Nina est d’originaire de République centrafricaine) qui traduit une vision oscillant entre crainte et adoration. De sorte que certaines de ces représentations peuvent inciter à l’élimination d’un des jumeaux à la naissance, voir des deux. Cela participa a éclairé ma lanterne :

 

https://www.afrik.com/symbolisme-des-jumeaux-entre-adoration-et-crainte

 

D’où vient ce programme de sauveur ? En tout cas comment se réinstalle-t-il dans ma ligne temporelle actuelle ? Et qu’est ce qu’il a à voir avec l’histoire de la gémellité ? Qu’est-ce que cela m’enseigne sur mon enfermement et la façon d’en sortir ? D’autres résonances karmiques, elles-aussi orchestrées par l’Ange SDA – ma conscience dans un futur évolutif –, allaient me permettre de dérouler le fil conducteur esquissé par les prises de conscience précédentes.

 

Mais tout d’abord quelques mots sur l’histoire de mes rapports avec ma sœur, qui traduisent également un lien karmique. On peut dire que dès notre naissance j’adoptais une attitude de protection vis à vis d’elle, car elle présentait un problème de santé grave, qui dans une moindre mesure, la contraint encore aujourd’hui. Les conditions étaient donc réunis pour que le schéma du sauveur se mette en place. Lors d’une sorte de séance d’hypnose, je revécus la sortie de corps qui m’avait amené à retrouver la couveuse, où on l’avait placée quelques minutes après sa venue au monde… Toujours est-il, qu’aussi loin que je m’en souvienne, j’incarnais vis à vis d’elle ce rôle protecteur.

Un sauveur déçu de ne pouvoir remplir son rôle en réalité, en voyant que l’état de sœur ne changeait pas vraiment. Mais d’un autre coté, un sauveur tenant à son statut et que le maintien de la situation "arrangeait" par conséquent. Je me vois à certaines occasions défendre ma sœur, et à d’autres la persécuter, sous prétexte de la pousser à sortir de sa position de victime. Ce qui, dirait-on en 3D SDS, partait d’une bonne intention.

Je pense que l’alter sauveur et l’alter prédateur intrusif et dominant, réagissent au traumatisme de la perte d’une part de mon identité. Mais ils réagissent aussi par rapport à une culpabilité karmique quant à l’origine de cette perte, découlant de la compromission avec le Service de soi, ayant amené en même temps la souffrance de l’autre, féminin, et la déchirure intérieure que je ressens, la fermeture et la perte de contact avec ma polarité féminine.

Tant que ces programmes ne sont pas vus, ils continuent de générer un cercle vicieux qui au premier abord me rassure inconsciemment, mais qui en réalité, attise ma souffrance et requière sans cesse une forme d’emprise sur l’autre afin d’y échapper. Ce qui engendre d’autres comportements qui viennent couvrir davantage le nœud du problème comme nous le verrons.

 

Bien sur, il y a autre chose, un lien bien plus lointain qui a trait à la gémellité. Et qui renvoie à un potentiel SDA profondément enfoui en moi. Mais il me faut accepter de nettoyer de nombreux aspects, parfois du registre de la psychopathie, avant d’atteindre cette dimension consciente de la gémellité. On est bien loin de la propagande "amour et lumière" qui nous sert le concept de flamme jumelle sur un plateau.

 

On comprendra mieux, maintenant, pourquoi tout au long de mon échange avec le groupe, j’étais beaucoup touché par l’état d’Hélène, qui se déplace très difficilement et a besoin de béquilles pour cela. Elle est atteinte d’une sorte de paralysie des jambes. Ce que je ressentis à ce moment-là fus un des éléments déclencheurs, le lendemain, du jaillissement des émotions et des compréhensions dont je fais part ici. On retrouve d’ailleurs des traits communs dans le profil d’Hélène et de Nina, comme une volonté incoercible d’avancer qui peux prendre une forme d’entêtement ou d’emprisonnement en tombant sous l’effet de certains programmes.

Nous évoquâmes aussi une maladie singulière que nous avions contracté Hélène et moi dans notre enfance (à une date qui coïncide avec certains événements marquants de ma vie que j’évoque ensuite). Enfin, pour Hélène c’était plutôt à l’adolescence, mais nous sommes encore enfants à cet age-là. Cette évocation était aussi un indice supraconscient destiné à me permettre d’assembler les pièces de mon puzzle. Un indice pointant une ressemblance et une maladie qui est synonyme justement pour moi, d’enfermement. Une maladie se rapportant aussi comme nous allons le voir, à la fracture intérieure dont j’ai commencé à parler.

 

Cette maladie est très rare. À l’époque où elle se déclarait chez moi, un seul cas similaire, avait été recensé en France. Ce mal ne portait encore aucun nom. Ce phénomène de rareté insiste sur le fait que cette maladie apparaît comme un lien au-delà du temps et de l’espace, entre deux personnes reliées par des liens gémellaires.

Pendant que les symptômes se manifestaient, je restais 40 jours seul, dans une chambre où uniquement les médecins pénétraient, harnachés de leur blouses et de leurs masques. La chambre comportait une grande vitre avec un hygiaphone, grâce auquel la famille pouvait communiquer avec moi. La bulle. Ah j’avais trouvé un bon moyen pour que l’on s’intéresse à moi ! Pour tenter aussi de m’extirper du contexte transgénérationnel.

Vous voyez les deux polarités de ce mécanisme de repli sur soi qui tend à se renforcer, mécanisme qui au départ est sans doute une stratégie de survie ? Attirer l’attention à soi et s’exclure. Une voie sans issue en réalité. C’est un cercle vicieux qui s’ajoute à celui décrit plus haut. Je vois dès lors, comment mon subconscient en ayant enregistré ce type de réaction peut le reproduire dans différents contextes, qui pour lui stimule la case donnée, même si de facto, il y aurait des nuances importantes à faire. Ce que montre la situation vécu au sein de l’équipe Léo il y a deux ans, et qui a été traduite en terme de réaction par "je dois partir", "je ne suis pas compris et c’est insupportable pour moi". Dans d’autres circonstances cela est même associé à la souffrance, au "froid" de la solitude et à la mort… Du pain béni pour le système de contrôle transdimensionnel car les traumatismes ne font que s’ajoutaient et la fragmentation de la psyché – par là même chaque comportement SDS – s’étendre et se durcir.

Pour appuyer ces compréhensions, il est intéressant de préciser que la maladie se caractérisait par une action dissymétrique sur le système nerveux, et donc sur les muscles également. Paralysant partiellement et alternativement les deux cotés du corps selon son axe central. Coté gauche puis coté droit. Coté féminin, coté masculin. Et vice versa. Une espèce d’hémiplégie modérée versatile ! Insistant on ne peut plus, sur la dimension gémellaire de cette histoire.

 

Finalement il semble que les opérateurs SDS en voulant empêcher l’essence créative de la gémellité, en fragmentant, en divisant polarité féminine et polarité masculine, en une dualité apparemment insoluble, mettent en exergue cette gémellité si j’accepte de lire en moi et dans le livre de ma vie. La dualité n’étant en fait que le reflet de la gémellité dans le miroir SDS.

 

Chose significative, j’ai eu deux autres relations avec des Hélène. Je découvrais, après être devenu son compagnon, que l’une d’elle avait la même date anniversaire que la mienne !

Le prénom semble véhiculer les résonances transgénérationnelles et transdimensionnelles. Un peu comme il arrive dans certaines séries TV, où le même rôle et donc le même prénom, peut être repris par un acteur différent au cours de la diffusion des épisodes. Mais la personne adoptera bien entendu, avec quelques différences, les mêmes traits de caractères et les mêmes comportements. Ce phénomène est bien connu au sein des familles, où l’on peut hériter du prénom d’un ascendant en même temps que de son fardeau et/ou de son potentiel de résolution. Le prénom paraît donc avoir une fonction indépendante, ou supplémentaire, à celle du karma de la fractale d’âme (de l’acteur dans le cas de la série), c’est à dire que cela n’empêche pas la fractale d’avoir un rapport avec la résonance (la programmation) soulignée par le prénom, alors même que ce dernier n’est pas présent sur d’autres lignes.

J’ai rencontré deux personnes ayant la même date anniversaire que la mienne et portant le même prénom que ma sœur, chez qui je pouvais voir des similitudes avec ma sœur ou pas. Mais une part du signal était là. Et il semble qu’en général, différentes "ondes porteuses" transportant le même signal ou des signaux complémentaires, s’entrecroisent.

 

 

 

La gémellité semble respecter un principe d’intrication. Et en vertu de ce principe, il me semble clair aujourd’hui que je doive abandonner le rôle du sauveur. Car cela est la voie qui me permettra de me recentrer sur mon propre processus de transformation et de partage, tout en laissant la possibilité à ma sœur, à Hélène, et à d’autres personnes, de restaurer, ou de continuer à restaurer leur souveraineté, en transcendant elles aussi, leurs alter-programmes.

Pour reprendre l’exemple de la connexion avec M. (avec qui j’ai fini par avoir un échange skype), M. souffre d’un programme de victimisation avec le sentiment d’être incomprise et de ce que j’interprète comme des mémoires d’un non-amour et d’une non-reconnaissance de la part de l’autorité, de la figure patriarcale, et certainement aussi de mémoires de viol. Elle est complètement verrouillée sur cette programmation. Elle est donc en rébellion et en colère. Elle cherche la cause de tout cela à l’extérieur et tente de contenir son émotionnel par une analyse intellectuelle de ce qu’elle vit (et quelques rituels de protection cherchant à exorciser sa douleur). Je me vois deux ans en arrière et encore maintenant (les rituels en moins), dans la façon dont mes programmes peuvent m’empêcher de voir la vérité et d’aller au cœur du problème.

M. fait donc office de miroir presque trop parfait pour moi, c’est à dire pour certains de mes alter. Miroir dynamique dans lequel il me semble que me sont reflétés à tour de rôle, le bourreau – facette faisant écho au programme de femme victime du patriarcat et aux mémoires d’abus sexuels que porte M. –, la victime et le sauveur (présent je pense dans notre démarche de diffusion d’information), pour encore une fois le résumer d’une manière très synthétique. Dès lors il est très dur pour moi, justement, de ne pas agir en sauveur avec elle. Et fuir une nouvelle fois ma part d’ombre. Par conséquent cette interaction m’enseigne énormément.

 

La deuxième nuit après la rencontre, donc celle qui suivit l’accueil des émotions, je fis un rêve où se trouvait une personne que j’ai connu il y a quelques années. J’étais alors un jeune adulte. Je ne me souviens pas du contenu de ce rêve, hormis la présence de la personne en question. Une personne de sexe féminin. Une des premières choses à mon réveil, fut de chercher des nouvelles d’elle par le biais d’internet. Je tombais sur son profil Facebook et celui de son frère. Je ne fus pas étonné de la voir sur une photo au pied d’une cathédrale, et voir qu’elle partageait des images du (soit-disant) sauvetage de Notre Dame de Paris. Elle est ouvrier du patrimoine. Je savais intimement que j’avais là de nouveaux indices pour mon puzzle en cours de réassemblage.

Maïder, le prénom de cette personne, est un prénom basque qui signifie littéralement, "Marie-belle". Je partage à cet endroit, et à d’autres reprises dans ce texte, des liens d’un ordre plus général que le système d’indices me conduit à faire. Ces liens m’amenent à extrapoler à l’échelle sociétale, la programmation dont je fais l’objet personnellement, et me permettent de mieux connaître la fabrication de ma part SDS.

ND de Paris présente deux tours jumelles sur sa façade principale. Deux tours enserrant l’entrée du sanctuaire. La vulve. Cette façade et ses deux tours forment un empilement de H, qui personnellement me font penser à l’échelle de Jacob. Ce qui signifie, toujours à mes yeux, que c’est par l’expérience dans la matière, les pieds sur terre et donc joints à la Déesse Mère Androgyne, que nous pouvons nous élever vers Nous-même.

La vision des satanistes, dont l’incendie de ND est la signature (leur acte est lui-même inclus dans un plan plus vaste, un plan à tiroirs), est complètement l’inverse, tant dans le regard porté sur le féminin qu’en ce qui concerne le sens de l’accomplissement. Pour eux, la femme, notamment celle à qui l’on inflige une souffrance lors d’abus rituels, est réduite au stade de simple réceptacle, servant leur activités occultes. Activités qui consistent à invoquer l’entité démoniaque qui est censée conférer un pouvoir. Ce qui revient à détourner une part de l’essence féminine, qui est d’être le contenant. De ce fait, le maître de cérémonie peut se voir lui-même incarner ce "statut", et se désigner parfois comme la "Grande Femme"…

 

Maïder est la seule personne féminine avec laquelle j’entretins une relation de connivence poussée sans avoir avec elle de rapport sexuel. Nous dormions souvent ensemble, souvent encore habillés, sans que rien ne se passe jamais de ce point de vue là. Car malgré le désir parfois présent, nous savions intérieurement que cela pouvait porter préjudice à la pureté de la relation. Nous revivions évidemment des mémoires de frère et sœur, ou de fine amor, suggérant une empreinte gémellaire que pointe le rêve et le système d’indices dans lequel il intervient.

Les prédateurs s’arrangèrent toutefois pour que la programmation que je décris dans ce récit, prenne le pas sur ce type de relation, et que les suivantes soient marquées par des comportement plus tortueux, m’emmenant sur d’autres embranchements que celui entrevu à ce moment-là. Je ne cherche pas à dresser un tableau sordide de mes "histoires d’amour", mais force est de constater, que, à des degrés divers, durant celles-ci l’ingrédient essentiel du partage était corrompu.

 

Il y avait aussi des expériences à vivre et des programmes à comprendre. Cette relation avait peut-être simplement pour but de planter le germe d’une reconnexion avec une part qui sommeille en moi. Pour le jour où je serais capable de surmonter la distorsion du jugement.

 

 

 

Les jumeaux, l’essence gémellaire, ouvrent-elle à un autre monde, à un monde plus conscient en favorisant une transformation particulière ? Sont-ils le rappel d’un phénomène inhérent à l’existence, comme mes aventures tendent à me le faire comprendre ? La figure d’un dialogue universel, d’une dichotomie à la source de toute dynamique évolutive, lisible au cœur même de notre ADN, formé par deux brins en miroir s’enroulant ensemble selon une spirale ? Symbole profond de l’initiation en tant que rencontre avec Soi, avec le double cosmique ?

 

L’image de Janus la double porte, jean-les-deux-visages regardant le passé et le futur me vient. L’archétype du Fou aussi, associé au 22 (2x11), et celui de la voie initiatique qu’il symbolise, également… Et le mystère de la conscience SDA, qui visiblement possède une sorte de don de permutation remettant le sens des choses à l’endroit, s’additionne à ce troublant inventaire. Je vois cette conscience comme le centre jouxté par les deux portes de Janus, et constate que nous expérimentons progressivement ce don s’exerçant depuis notre centre intérieur. C’est celui qui permet indistinctement, de regarder par la première porte le monde de 3ème densité SDS (le passé) et d'y voir ce qui est réuni par la séparation, ou de se tourner vers la 2ème porte (le futur), pour recevoir les informations en provenance des densités supérieures encourageant cette réunification. Ce mouvement de va-et-vient offre à la dynamique de compréhension sa forme de spirale ascendante…

 

La vérité et le mensonge sont-ils jumeaux ? Ce qui conférerait à notre univers et à d’autres leur caractère duel ou gémellaire. Ces deux polarités – avec certes un principe d’inclusion pour la vérité et de non-inclusion pour le mensonge – ne se superposent-elles pas aux deux univers jumeaux du modèle cosmologique Janus, mis au point par Jean-Pierre Petit ? Où celui de l’univers alvéolaire, également cautionné par ce chercheur ? Dans ces deux modèles, chaque univers est le miroir inverse de l’autre, de telle sorte que dans l’univers jumeau du notre, les masses sont négatives. L’univers inverse du notre n’est pas vraiment habitable et il est plus proche de l’esprit et du psychisme que le monde que nous connaissons. Il semble que la conscience ait besoin de ce duo pour expérimenter avec l’univers-matière.

Certaines autres particularités de cette relation gémellaire découverte par J.P. Petit, sont entre autres, que le temps s’y déroule en sens opposé et que l’anti-matière, la masse négative, repousse la masse positive, la matière, majoritaire dans l’univers sur lequel est généralement focalisée notre conscience. Il y a donc des zones ou poches (alvéoles) d’anti-matière et d’autres de matière.

Ne voit-on pas dans notre quête, la vérité et le mensonge se repousser eux-aussi, tout en se côtoyant et en se mélangeant à des doses infinitésimales, comme c’est le cas pour la matière et l’anti-matière, mais également pour l’Être (le centre SDA, l’Esprit) et le Non-Être (le centre SDS, la matière), ou dit autrement encore, pour la Conscience et l’Inconscience ? Pensons au symbole Yin-yang. N’y aurait-il pas également des poches de vérité au sein du système basé sur le mensonge que nous expérimentons, et vice versa ? Cette vérité agirait en quelque sorte par homéopathie sur l’étendu du mensonge et ce dualisme pourrait être celui qui est au cœur donc, du mouvement d’évolution multidimensionnel. N’est-ce pas ce que nous faisons au travers de notre démarche, repousser l’emprise du mensonge, créer et élargir un espace de vérité dédié à un nouveau futur ? Nous devons donc voir dans ce cas, la frontière de ces deux univers en nous. Cette démarcation matérialiserait alors, autant notre division intérieure que notre potentiel de réunification et donc d’action sur ces réalités jumelles.

 

On peut donc imaginer, que chaque ligne spatio-temporelle a un double. Et l’ensemble de ces doubles forment un multivers jumeau au multivers-matière. À la différence de ce dernier qui donne lieu dans certaines densités de tendance SDS, à des lignes où les choses sont vécues comme séparées, dans le multivers éthérique tout est d’emblée interrelié, c’est à dire que la signification de chaque relation y est à priori accessible. Par conséquent, même si nous n’en n’avons pas forcément conscience, tout ce que nous vivons, chacun de nos faits et gestes, sont connectés entre eux et au Tout, au travers de la ligne jumelle de nature psychique. C’est le niveau de l’inconscient collectif et du supralangage, ce sont les plans immatériels par où toutes les densités communiquent et par où toute l’information transite. On peut penser que grâce à cette gémellité, chaque couple de lignes peut co-évoluer à l’intérieur des grands cycles cosmiques. Plus notre attention fera des va-et-vient entre plan matériel et plan informationnel, acceptant par la-même l’information du plan collectif et l’aidant à pénétrer et informer notre expérience, plus cette co-évolution sera efficiente. Et ce, quelles que soient la densité et l’orientation de provenance de l’information, mais seulement en s’alignant sur celle d’origine SDA. Par exemple, on voit que dans mon cas de nombreuses mémoires ou influences de lignes parallèles SDS se manifestent dans cette ligne. Elles constituent une connaissance importante. Mais je ne peux les comprendre et escompter transcender les situations qu’elles soulignent, qu’en intégrant les informations de caractère plus SDA émergeant ça et là dans mon scénario, au travers des échanges ou par le biais de l’Ange. Ces dernières informations me poussant et me guidant à me remettre en question.

En complément, voir le rôle de la force faible et de la rotation des particules qui nous composent, et celle des corps en général ; car il y a là sans doute une description scientifique des allers-retours entre les plans, soit de la connexion avec la ligne jumelle et un au-delà plus vaste.

 

Sur le plan des synchronicités, le supralangage de l’Ange démontra là-aussi sa sagacité, car ce n’est que tout récemment que je découvrais les travaux de J.P. Petit. (https://www.youtube.com/watch?v=JHH-wUP72-k&t=228s)

 

Bien des parties du tableau d’ensemble éparpillées dans ma mémoire et dans le scénario extérieur, que peut nous inspirer l’Ange, et que le dialogue nous permet d’éclairer, sont encore à découvrir et à assembler. Et des pièges à surmonter pour parvenir à cette réunification.

Les indices et les ressentis présents ces derniers temps sont vraisemblablement essentiels, puisqu’ils me poussent à un processus d’accouchement et de remise en question, ainsi que de mise à jour de la Matrice SDS, et privilégient donc la soif de vérité au confort instauré.

 

Voici un extrait du dictionnaire des symboles Laffont, qui paraît concorder avec les informations donnés par l’Ange et mon parcours :

 

"Toutes les cultures et mythologies témoignent d'un intérêt particulier pour le phénomène des jumeaux. Quelles que soient les formes sous lesquelles ils sont imaginés, parfaitement symétriques, ou bien l'un obscur et l'autre lumineux, l'un tendu vers le ciel et l'autre vers la terre, l'un noir et l'autre blanc ... ils expriment à la fois une intervention de l'au-delà et la dualité de tout être ou le dualisme de ses tendances spirituelles et matérielles, diurnes et nocturnes. C'est le jour et la nuit, les aspects céleste et terrestre du cosmos et de l'homme. Quand ils symbolisent ainsi les oppositions internes de l'homme et le combat qu'il doit livrer pour les surmonter, ils revêtent une signification sacrificielle: la nécessité d'une abnégation, de la destruction ou de la soumission, de l'abandon d'une partie de soi-même, en vue du triomphe de l'autre. Et ce sera naturellement aux forces spirituelles de l'évolution progressive d'assurer leur suprématie sur les tendances involutives et régressives. Mais il arrive que les jumeaux soient absolument semblables, doubles ou copies l'un de l'autre. Ils n'expriment plus alors que l'unité d'une dualité équilibrée. Ils symbolisent l'harmonie intérieure obtenue par la réduction du multiple à l'un.

Analysant le rêve d'Alice au pays des merveilles, qui rencontre deux jumeaux après un carrefour, André Virel voit dans ces jumeaux le symbole d'une ambivalence, analogue à la croisée des chemins."

 

À propos des pièges, je sais que chaque effort pour sortir de ma bulle autistique aura tendance à être contrecarré par le système SDS. Car il possède encore de nombreux leviers de contrôle sur ma psyché et sur mon corps physique.

Par exemple, après l’entrevue avec les Léos, je pris conscience que les prédateurs m’avaient pendant celle-ci, conduit à reprendre des circuits souvent empruntés. Ce qui était surtout notoire à la fin de l’entretien. Ces circuits me replacent dans une attente et dans un besoin de ramener les choses à moi (à l’ego). Ce qui finit, si je n’y prends pas garde, par me déconnecter de l’échange et par me plonger dans des états d’absence. Dans des circonstances comme celles-ci où beaucoup d’informations sont partagées, ce phénomène peut être associé à l’apposition d’un "casque éthérique", dont je peux presque sentir les contours. Cette technologie a pour fonction de brouiller la réception des informations et plonge mon esprit dans un état cotonneux proche de l’effet de certaines drogues. Scénario qui signale autant la volonté du prédateur de rester caché, que celle qu’il a d’avoir "les mains libres" pour perturber la synergie, garder le contrôle et soutirer de l’énergie.

Le premier texte que j’ai écrit devant parler de ce vécu, démontra d’ailleurs cette emprise et la volonté de m’égarer.

 

Plus que jamais, je saisis que l’évolution spirituelle nécessite d’accepter ce que chaque situation a à me dire et d’acquérir un entraînement dans cet exercice. Il semble que ce soit là la porte qui ouvre aux voies d’appréciation supérieures.

 

 

 

Mais que s’est-il passé pendant la période cruciale de l’enfance ? Quelle onde de choc programmatoire y a vu le jour pour se propager au reste de ma vie ? Puis-je voir encore plus clairement ce qui a participé au repli sur moi, à l’enfermement dans un sentiment de non-amour, dans une vive colère et dans certains comportements prédateurs ?

Pendant l’accouchement des émotions, j’ai vu comme derrière le rideau tendu sur ma psyché. Et quelques jours après je suis retourné voir "derrière le rideau". Dans un état émotionnel plus calme mais mu par la possibilité de connaître la vérité. Le puzzle a recommencé à se reformer.

 

Je tiens à préciser que les différentes phases de récapitulation que j’ai pratiqué pendant ces deux années, ont certainement aidé l’éclosion que je partage ici. Cet exercice a "préparé" des liens et facilité l’art d’aller voir ce qui est enfoui. Cette vue des coulisses. Ces coulisses dans lesquelles les mémoires des scènes vécues sont toujours actuelles – attendant d’être conscientisées –, ne cessant pas d’influencer mes actions jusqu’à aujourd’hui. Certains passages peuvent perturber.

 

En même temps que je prenais conscience d’aspects plus profonds et plus déterminants, je prenais vivement conscience dans quelle mesure la mise à nu devant le groupe, est une clef pour ma renaissance/rédemption.

Tout à coup il était clair qu’une fois ce qui est enfoui, révélé, les pièges de la prédation et les mécanismes de répétition, auxquels mon ego peut être attaché puisqu’ils lui évitent de regarder à la base de sa programmation et de contacter sa souffrance, n’ont plus de raison d’être. Le fait de fuir et de se caparaçonner, qui constituent une perte d’énergie immense, n’ont plus d’utilité puisque tout est mis "au grand jour". C’est un objectif qui vaut le coup d’être atteint, car il représente un gain énorme.

J’eus la vision d’un échafaudage de mensonges tombant comme un château de cartes, et la conviction que le prédateur lui-même, pourrait comprendre qu’il a tout à gagner d’une telle transparence. Face à cette enjeu, la barrière du jugement, me parut bien moindre.

 

 

 

Dans mes souvenirs, un renforcement de la programmation SDS et de ses conséquences (lutte intérieure, intentions contradictoires vis à vis de ma sœur), s’est produit lorsque la proximité charnelle avec sœur, cessa définitivement. Vers 5-7ans. Matérialisée dans ma mémoire, par la fin des bains en commun. Ce fut un des moments les plus douloureux de ma vie, mais mon attitude fut de l’intérioriser. Ce qui peut paraître logique à cet age-là, quand on a très peu d’outils pour exprimer ce que l’on ressent et que la situation a lieu dans un contexte qui n’est pas forcément propice à une extériorisation des ressentis. Mais je pense aussi que peu de monde n’eut même un début d’idée de ce que je vécus alors. Ce qui est clair à posteriori, c’est que l’impression de déchirure éprouvée à cette période, était déjà présente au fond de moi. Elle fut ravivée par la situation, comme elle l’avait déjà été par exemple, lors de la une séparation vécue à la naissance. Le scénario/programme se répétait d’une ligne à l’autre, et au sein de la même ligne.

 

J’ai revécu ce déchirement traumatisant, des années plus tard, lors de circonstances qui m’aident, à la lumière des informations récemment émergées, à mieux comprendre la construction de ma part SDS.

J’observe qu’après la période où intervient l’événement que je vais raconté, j’abandonnais le personnage de l’alcoolique pour me construire une façade beaucoup plus lissée, mais finalement aussi, plus hermétique aux émotions. Sans doute par protection, car à ce moment-là, je ne posais pas plus qu’à d’autres moments, un regard apte à éclairer les chamboulements de ma vie, où se côtoyaient de manière puissante et inattendue, le visage transcendant de la réalité qui surgissait, et les déboires en tout genre.

 

Bien que la scène se déroule au "bout de la Terre", en Finistère, elle annonce ma venue dans le sud de la France et toutes les péripéties qui allaient suivre.

Je venais de rencontrer Laure (ma sœur s’appelle Laurence), qui était devenue ma compagne. Avec elle je plongeais rapidement dans un scénario comparable à celui de 37,2 le matin, le film de Jean Jacques Beineix. Une véritable tornade émotionnelle passa sur ma vie pendant 10 mois. Les situations au caractère borderline, et les révélations spirituelles s’enchaînaient jour et nuit de manière ininterrompue ! L’émotionnel que je contenais, débordait du coté de Laure qui était sous l’impact d’un nombre incalculables de connexions, que sa nature entière et son état (piloté en haut lieu SDS), l’amenaient à prendre toujours "à chaud". Sans qu’elle en soit vraiment consciente, au milieu de ce charivari, elle m’initiait au monde immatériel, qui visiblement était la source de celui beaucoup plus matériel, auquel je souhaitais me cantonner. Ma réceptivité à cet au delà fut réveillée de manière brutale. J’étais terriblement angoissé par ce temps de révélations et mon incapacité à contrôler la situation.

 

Un soir nous vînmes avec d’autres personnes en bord d’océan. Une tempête battait son plein. À un moment, m’apercevant que Laure avait disparu, je partis la chercher du coté de la plage. De grandes vagues frappaient bruyamment la grève. Un vent chargé d’embruns soufflait en continu. La visibilité était très faible. J’appelais Laure pendant de longues minutes tout en explorant le rivage en proie aux éléments. Personne. Je tombais finalement sur ses chaussures. Cette découverte m’apparut aussitôt terrifiante. Mes jambes défaillirent et je tomais à genou en pleurs, la croyant emportée par les flots. J’avais la sensation insoutenable que l’on m’avait arraché une part de moi. Et au fond, le désespoir d’être mis face à l’abîme glacé, d’un manque viscéral m’habitant.

Nous retrouvâmes Laure au petit matin, dans un village situé à quelques km de là. Elle était dans un état proche de l’hystérie.

 

Je reviens maintenant au contexte familial et à la relation avec ma sœur jumelle. À l’age de la pré-adolescence, à mes débuts dans le domaine de la sexualité, c’est à dire à l’age où je découvrais l’auto-sexualité – il y aurait un rayon à raconter là-dessus du point de vue programmatoire, une autre fois –, moment charnière pour les prédateurs comme pour moi, se produisit un fait dont je n’ai jamais parlé ou, à demi-mots.

Je ne me rappelle plus les circonstances de ce qui s’est passé ou même s’il y en avaient vraiment, mai un jour je rentrais dans la chambre de ma sœur, et je me couchais sur elle, avec l’espoir qu’elle accepterait un rapport sexuel ou se laisserait faire. Elle résista, j’insistais quelques secondes en m’imposant physiquement. Comme elle continuait de me refouler, je me redressais et sortis de la chambre.

Cette scène resta secrète. Bien qu’elle affecta notre relation, je n’en parlai jamais avec ma sœur. Cela fut un virage dans le développement de ma sexualité. Une articulation majeure de ma programmation en général et de la honte que j’ai de moi-même. C’est là aussi que je situe la naissance de l’alter prédateur sexuel.

Je me souviens que c’est la première fois où j’agis dans le domaine sexuel avec l’attitude de celui à qui l’on doit quelque chose. Je pense que cette attitude occultait autant le fait qu’un interdit était bravé que celui de l’intrusion et des problèmes de conscience qu’elle me posait. Et elle s’appuyait sur mon statut de "petit roi" au sein de la famille – correspondant sur un autre plan à la "mission" d’avoir à résoudre certaines problématiques de la fratrie – et sur celui de sauveur que je m’étais attribué vis à vis de ma sœur.

 

Entre l’œdipe dirigé vers ma mère, l’attachement à ma sœur et le jugement de mon monde intime, un grand pan de ma sexualité et de ma vie affective resta longtemps tourné vers l’intérieur de la famille. Figé dans la configuration instituée par cet événement incestueux.

La possibilité d’une relation avec quelqu’un d’extérieur parut inaccessible durant des années et je nourris une grande timidité. Ce qui peut paraître bizarre vu le nombre important de relations que j’ai eu par la suite. Mais je pense que, même si elles remettaient parfois en scène ce qui y était stigmatisé, ces relations m’évitaient d’avoir à regarder au fond de moi. Bien des fois également, par leur non-sens, les relations que je tissais revêtaient une forme d’auto-punition.

 

Cela me ramène à parler de ma relation avec Hélène, afin d’illustrer la reproduction de cette structure programmatoire dans le temps, au travers du vecteur de la sexualité que j’aborde ici.

Mais avant cela, je dois évoquer un phénomène : le fait que le développement de ma programmation fut caractérisé par une période de latence. Celle-ci correspond à la première partie de ma vie d’adulte. Cette période où je m’adonne à l’alcoolisme et à l’usage de divers stupéfiants. C’est celle qui précède mon installation dans la région audoise. Je pense que ce temps de latence était nécessaire aux Maîtres du Service de soi pour qu’ils parviennent à une programmation plus complète et plus efficiente, par le biais d’événements supplémentaires. En me retournant sur mon parcours, je vois d’ailleurs surtout celle-ci se révélait dans les relations que je nouais après mon arrivée dans l’Aude, notamment durant le passage où l’influence New-Age était la plus forte.

Sans doute à cause de cela, la présence de mes programmes sexuels SDS fut particulièrement marquée dans mes rapports avec Hélène, puisqu’ils arrivèrent après cette période d’"optimisation". Sans doute aussi parce que c’est dans ce cadre, que les programmes en question commencèrent à être mis en lumière. Vous trouverez la possibilité de parfaire le tour d’horizon de cette programmation à travers les écrits d’Hélène, où vous aurez accès aux compréhensions de celle qui était face aux comportements induits par celle-ci.

 

Dès que nous avons commencé à avoir des rapports sexuels, de nombreux liens antérieurs porteurs de mémoires de viols et d’abus, se manifestèrent. Hélène était assaillie par diverses sensations et son corps réagissait fortement. Elle pouvait ressentir du dégoût, avoir de violentes nausées, des spasmes respiratoires et finissait souvent par se crisper totalement. La vibration de mes mémoires de violeur, mais également leur présence transparaissant dans mes comportements, déclenchaient systématiquement une réponse émotionnelle et corporelle chez elle.

Bien que j’essayais d’être à l’écoute de ce qui se passait et de ce que me transmettait Hélène, ses réactions incontrôlables provoquaient quasi inéluctablement l’amplification de mes comportements/programmes intrusifs. Avec la contrariété, de grandes tensions s’emparaient de mon corps, appuyées par le fait que le prédateur focalisait mon esprit sur l’objectif du coït. Je passais alors comme sur un mode automatique dont j’avais beaucoup de mal à sortir et durant lequel je tentais de forcer la pénétration.

Un sentiment de rejet et une énorme frustration me gagnaient, stimulés par le regard porté par le prédateur sur les autres problématiques auxquelles nous faisions face. Petit à petit je me repliais sur moi-même sans pouvoir prendre du recul.

 

 

 

Le besoin sexuel reste encore aujourd’hui, un levier de contrôle privilégié des opérateurs transdimensionnels. Le système de prédation mise particulièrement sur ce curseur ces derniers temps. Il sait qu’il a là un bon moyen de m’empêcher de sortir de mes fonctionnements.

 

Attention, mon propos n’est pas de dire que la sexualité est mal, ni qu’elle est bien d’ailleurs. Mais d’expliquer que dans mon cas, comme dans beaucoup d’autres je pense, l’excitation sexuelle et les conditionnements sur lesquels elle peut reposer, sont un moyen pour le Service de soi de nous hameçonner.

 

Mais avant d’aller plus loin sur cette manipulation, je dois dire qu’encore une fois, je sens que l’Ange se sert du système SDS, et des moments où il augmente son degré de manipulation, pour me rendre son scénario contrefait plus visible. Grâce à l’Ange une permutation de mon point de vue s’exerce, et je vois au-delà de la mascarade du Service de soi, l’existence d’un véritable mode d’échange, augurant d’une implication différente dans la réalité, c’est à dire de la possibilité d’utiliser mon pouvoir créateur de manière consciente. Cela découle aussi du fait que je demande régulièrement à mon Soi supérieur de me montrer la vérité, et que j’accepte de plus en plus ses leçons.

 

Les prédateurs suscitent ma libido (au mois de février pendant une dizaine de jours !), et l’orientent vers tel ou tel type de femme. Où bien ils peuvent également amener l’une d’elle à prendre un rôle principal dans mon film, en jouant sur mon pouvoir d’attraction alors sous influence. Dans ce cas la stimulation a lieu lors de l’entrée en scène de la personne. Mais en règle générale, et surtout en ce moment, les prédateurs font feu de tout bois, et les deux "options" sont utilisées en même temps.

Pour ce faire, et ceci par exemple, lorsque ma libido est au calme plat et que je suis concentré sur mon processus de conscientisation, ils projettent directement des scènes et des images dans ma psyché pour réveiller des fantasmes, ce qui avec l’action des hormones et autres neurotransmetteurs, forme un cocktail très très efficace. Sauf que je commence à bien cerner la technique, et parfois, la tournure grossière que prend le stratagème me saute aux yeux. Mais comme de nombreuses addictions le font, malgré la conscience du danger et du coté illusoire de l’objet de notre désir, lorsque survient un sentiment de déstabilisation, on y retombe souvent. Je me fais encore baladé, dans le sens que cela mobilise encore beaucoup de mon énergie et de mon attention sous une forme mécanique.

 

Actuellement, certains profils de femmes suscitent ma libido de façon récurrente. Ce sont les femmes matures (ayant à priori déjà procréé et ayant donc parfois des enfants en bas-age) et les lolitas perdues "s’interrogeant sur le sens de leur vie". Je précise que ces critères sont ceux du prédateur, et qu’il identifie ses "cibles" selon ses "paramètres". Vous l’aurez deviné, l’une, la femme mature correspond à l’image de ma mère, et la figure de la femme-enfant, à celle de ma sœur et au rôle du sauveur que j’ai pu joué avec elle.

Ces profils se chevauchent parfois, et je m’aperçois qu’ils transparaissaient souvent dans le "choix" de mes partenaires passées. D’ailleurs, force est de constater que nombre d’entre elles cumulaient à mon avis ces deux facettes. Tandis que d’autres étaient sans doute plus spécifiquement rangées, dans l’une ou l’autre de ces catégories.

La femme mature a souvent un fessier généreux. Aspect de la programmation imprimé dans mon subconscient, l’orgasme au sein de ces chairs amples, est perçu comme une façon de disparaître en retournant à une sorte de néant primal. Je peux être assailli par diverses pulsions comme celle de rechercher les sensations engrammées dans ce fantasme – qui se superpose peut-être à l’archétype de la déesse païenne corpulente, qui sait ! Les impressions convoitées sont associées à l’idée d’un extase apte à subjuguer ma conscience et à me faire oublier temporairement les déconvenues et l’absurdité du destin SDS. Une petite mort et une plongée plus profonde dans les circuits de l’inconscience. Encore un parallèle évident avec les effets chimiques et psychiques des drogues et des comportements addictifs en général.

 

 

 

Du coup, arrivé à ce point de la conscientisation, la structure psychique conditionnant mon rapport à moi-même et aux autres (le tableau de commande des opérateurs SDS), et plus particulièrement à la polarité féminine, m’apparaissait clairement. Cette structure alimente la fameuse bulle/armure/fermeture émotionnelle, c’est à dire à la partition des différents alter, formant en quelque sorte les morceaux de l’armure. Évidemment c’est une structure duelle, que les schémas suivants, imbriqués, m’aident à visualiser :

 

# comportements de sauveur et de dominant – actes intrusifs s’apparentant à l’inceste et au viol

/

peur d’être abandonné – sensation de déchirure intérieure

 

# recherche de fusion avec l’autre – forte libido – présence d’un alter-prédateur-sexuel

/

déception – frustration – dévalorisation

 

# façade sociale – jeux de rôles sur le mode extraverti

/

repli sur soi – auto-exclusion – honte – introversion

 

# paranoïa – rébellion – sentiments d’injustice et de rejet – victimisation

/

culpabilité – besoin de se racheter – auto-punition et auto-jugement

 

Ces schémas sont source de multiples cercles vicieux comme nous avons pu le constater. C’est à dire que l’on peut considérer que les situations que cette structure génère, tendent à agir sur moi comme des boucles de rétro-action involutives qui renforcent et masquent la structure de base. Ce qui fait que l’énergie continuant à s’y accumuler, alimente en retour la répétition des situations observées. Et ainsi de suite.

L’occultation de ces schémas est favorisée par l’influence transdimensionnel de scénarios semblables, et par un contexte de non-dits et d’ententes tacites (familiaux et sociétaux) grâce auquel chaque protagoniste pense s’assurer son capital affectif et matériel.

 

 

 

J’intègre à quel point une telle structure, à la fois psychique, vibratoire, chimique, généalogique et multidimensionnelle, reconduite par le système de contrôle d’instant en instant, peut conditionner toute une vie : l’intime, la famille, le métier, l’apparence, les comportements, les centres d’intérêt, sans oublier la physiologie. Et finalement toute une société…

Cette programmation a en effet son pendant à l’échelle collective, comme la majorité des programmes qui n’existent que parce qu’ils influent en même temps le niveau individuel et le niveau social.

L’incendie de Notre Dame de Paris est un viol perpétué à différentes fins manipulatoires, et un blasphème cherchant à atteindre le pourvoir guide et créateur féminin.

 

Une page vient d’être éclairée. Ce qui consistait visiblement à me donner une vision plus complète de mes schémas à travers l’angle de la sexualité et celui de ma relation au féminin. Cette mise en lumière laisse apparaître d’autres ramifications à l’origine des comportements pointés au fil de ce texte. La page éclairée appelle à tourner d’autres pages pour libérer les messages qu’elles contiennent. Pour preuve, pendant la finalisation de ce texte, un enchaînement de circonstances m’a confronter à d’autres facettes de ma bulle-armure, matérialisées par d’autres alter. Ceux que je nomme le justicier, le juge, ou encore le parano. Ce sont des facettes que j’avais donc déjà identifiées, mais que du coup j’étais disposé à voir plus en profondeur. Ce qui m’as permis d’accepter l’énorme auto-jugement (et le jugement) – se rapportant aux mémoires citées précédemment mais aussi à d’autres – qui les obsèdent, et de lâcher davantage le contrôle et la rigidité derrière lesquelles je me retranche lorsque je suis dans la peau de ces personnages. En parallèle, je sentais le besoin impérieux de laisser la place à une part plus spontanée qui étouffe, et qui semble avoir pour rôle de m’aider à m’ouvrir et d’aider ma conscience SDA à s’épanouir. Suite au prochain épisode.

 

 

 

David

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