Les Nouvelles Noces ou la Nouvelle Alliance

 

Se séparer de l’ancien pour ne plus être séparé du chemin de l’évolution ; s’unir avec l’Ange au Service d’Autrui.

 

 

 

Voici comment une nouvelle fois le Supralangage de l’Ange (le Soi supérieur) s’est exprimé à travers les signes, mes ressentis et mes intuitions. L’énoncé des informations montre ci-dessous comment l’échange avec l’Ange s’est matérialisé selon un procédé maintenant bien rodé, prenant mon complexe corps/âme/esprit comme réceptacle de cette discussion, et utilisant souvent mon environnement – ma projection –, comme système de divulgation et de conversation complémentaire. Certains mots clefs se sont "écrits" au sein de ce complexe redevenu pour l’occasion page blanche. Les transcriptions usèrent de langages accessibles à ma personnalité afin qu’elle puisse décrypter la "phrase" supraconsciente formulée par l’Ange. En effet les différents concepts émergeant formeront un ensemble de significations constituant la leçon actuelle. Je remercie au passage l’Ange qui trouve toujours la bonne manière pour se faire comprendre et pour que petit à petit, j’affine ma capacité à dialoguer avec Moi/Lui, en apprenant aussi de nouvelles manières de percevoir et de communiquer, qui m’élève vers Lui, qui me connecte au présent éternel de l’Échange.

 

 

 

Je vais donc énumérer les différents indices, dans l’ordre de leur apparition, et progressivement exposer mon décryptage de ce dialogue.

 

Mes parents m’ont rendu visite récemment. Bien qu’ils symbolisent d’un coté l’ancien, le contexte des indices, m’amenant à remettre à "l’endroit" certains symboles – en fait à regarder les deux versants que comporte tout signal –, ont attiré aussi mon attention sur un autre sens probable de la symbolique des époux.

 

La partie du message concernant cet aspect a débuté ainsi : lors d’un des derniers partages que nous avons eu avec les Léos, une personne nous a fait part de symptômes corporelles et émotionnels présents chez elle. Rapidement une mémoire la reliant à son compagnon actuel a été pointée. Une mémoire dans laquelle elle est liée par le mariage avec celui-ci, et par là même, fait alliance avec la Matrice SDS. Celle qui nous incite à répéter les mêmes scénarios, notamment d’attachement, si nous ne les conscientisions pas.

Nous avons pu encore une fois relevé l’action de l’Ange sur l’espace-temps, particulièrement quand nous l’aidons à s’exprimer, quand nous sommes réceptifs à ses messages. Car son verbe s’est manifesté clairement quelques minutes après que cette personne eut quitté le lieu du partage. En passant devant l’église d’Albières, l’anneau suspendu à son coup est tombé avec le collier qui le retenait – référence à la bague d’alliance, l’alliance promulguée dans une église. La proposition de rompre l’attachement était " verbalisée ". Séparation (divorce) avec l’ancien.

On va voir que ce que m’indique l’Ange va plus loin. Il semble suggérer qu’il est maintenant question de se réapproprier la notion d’Alliance – celle associée au mythe de l’Arche, et parallèlement, au trésor génétique du Kiristos inscrit en nous par les mères planificatrices amasutum – grâce à nos prises de conscience et à la Connaissance qui agissent sur notre épigénétique et l’ouverture de nos champs informationnels – leur capacité à " respirer " différemment grâce à de nouveaux concepts qu’ils incorporeraient, leur permettant d’être plus en phase avec le champ global. Pour dire vrai, la plupart du temps chez l’humain, cette respiration énergétique avec l’Universel existe mais elle est réduite au minimum vital.

 

Dans ce cas, l’Ange ne propose-t-il pas d’épouser la destinée qu’offrent ces codes ?

 

Vue de cette façon les époux ne signifient-ils pas le dépassement de la dualité telle que nous la vivons ici-bas, celle synonyme de séparation avec ce qui nous entoure et de division entre nos parts intérieures ? Car finalement cette conscience, accaparée par ses problèmes de séparation, n’est-elle pas séparée d’elle-même et de sa nature plus profonde, où individuel et collectif se marient ?

Ces nouvelles noces célèbrent assurément la réunion du masculin et du féminin au sein de la personnalité, du père et de la mère internes, ces aspects ou capacités de la conscience SDA androgyne, qui par leur réunion lui garantissent une appréciation complète de la réalité.

L’association de ces deux polarités (ou ces deux paires de polarités associées) ne confère-t-il pas également à cette conscience renaissante d’être la mère-père de nos alter, ces enfants perdus au sein du Chronos SDS ?

La naissance à cette conscience androgyne ne passe-t-elle pas par la fréquence/information féminine héritée entre autre des amasutum que je citais plus haut ? Informations dont l’ADN mitochondrial en particulier est dépositaire. Ce qui est bien sur là aussi le contraire de ce qui est mis en avant dans notre monde patriarcal.

Je pense que les indices exposés ici nous ramènent, à travers la vibration de la Déesse Androgyne, au Kairos, au temps dédié à la création et à la recréation de soi, puisqu’ici la réalité de cycles ouverts sur l’évolution, prédominent. Le pouvoir de ces cycles n’étant pas à confondre avec l’enfermement des boucles karmiques lorsque celles-ci sont sous le contrôle des génies du Service de soi.

 

 

 

J’ai fait un rêve il y a quelque jours. La nuit qui suivit le partage évoqué plus haut. Dans ce rêve je (re)vivais une séparation avec Hélène et cette fois-ci, un sentiment d’abandon très fort. Je touchais une part nourrissant toujours un lien d’attachement mécanique.

La nuit d’après un autre rêve me délivra également des informations intéressantes. Dans celui-ci je découvrais que mon véhicule avait été cambriolé, et que les voleurs l’avait vidé par l’arrière en laissant les portes grandes ouvertes. Le lendemain, une fois réveillé je m’aperçus de la présence d’une petite infiltration d’eau par le lanterneau de toit du camion. Je comprenais que cette entrée d’eau me renvoyait à l’émotion de tristesse ressentie quant au déchirement causé par le départ du passé. Passé associé au coté arrière du véhicule, qui rappelons-le, symbolise mon chemin de vie.

 

En me plongeant dans un mode introspectif durant la journée succédant ce rêve, ce que je ressentis le plus était la blessure de séparation. Et que ce sentiment de séparation, et cette tristesse, me demandaient quelque part de me relier, de me reconnecter – d’où l’infiltration par le haut du véhicule, cette émotion m’invitant à me reconnecter avec mes centres supérieurs où la guidance prend sens. À ce sujet, on peut même dire que les cambrioleurs vinrent à mon secours. Ils sont cette part de moi qui en pousse une autre à lâcher des liens qu’elle maintient inconsciemment et qui l’entravent. D’où l’intervention nécessaire d’une force interne prenant la forme d’une tierce personne dans le second songe.

Je compris d’ailleurs que lors des derniers partages avec le groupe, la prédation appuyait sur ce sentiment de séparation vis à vis des autres. Les alter actifs lors de ces échanges étaient au prises avec ce sentiment que l’autre, qui est moi-même en réalité, est étranger, et peut-être même, un danger. Même si cette problématique n’est pas nouvelle, j’eus alors une difficulté particulière à m’exprimer car une puissante lutte intérieure m’accablait.

 

Ces jours-ci, d’autres personnes du groupe, par leurs dires, pointèrent également cette question de la séparation. Selon la grille de lecture que l’Ange me proposait d’utiliser.

Florian, qui vient de rejoindre l’équipe, raconta que la séparation avec son ancienne vie avait provoqué une explosion de sanglots dans le train qui le mener vers un futur différent.

Yakout fit part d’une peur qui l’avait traversée à plusieurs reprises. Celle que sa fille, Isis-Marie, s’éloigne du chantier de l’Estanyol et soit kidnappée. Séparation d’une "partie" de soi. Séparation brutale de la mère et de l’enfant. Relation symbiotique de la mère et de l’enfant, sur la nature archétypale de laquelle, l’Ange semble insister dans ses messages.

Eli rapporta également une anecdote pouvant illustrer le thème de la séparation, et du coup de celui de l’union. Alors qu’elle se trouvait justement à quelques centaines de mètres du bâtiment en cours de rénovation, et quelle voulait revenir vers lui, elle se trouva nez à nez avec un troupeau de vaches (animal renvoyant aussi à la figure maternelle) lui "barrant" le chemin du retour. La peur de s’en approcher la conduisit à prendre par la forêt. Elle fut alors prise d’une crise de panique et se perdit quasiment, alors qu’elle était toute proche du point de destination. Elle expliqua qu’elle était dans la peau de l’alter petite fille pour qui le monde extérieur apparaît soudain très hostile. De fait, dans sa psyché (et à l’extérieur d’une certaine façon) une barrière la séparait de ce qui pouvait réellement la rassurer : sa présence intérieure symbolisée ici par l’unité du groupe s’activant sur le chantier à quelques pas.

Un témoignage de Loredana fit lui aussi référence à cette petite fille intérieure (qui incarne un programme d’abandon) protégée par certains alter qui ne veulent pas faire confiance au groupe. Et qui du coup, la tiennent séparée de celui-ci à certains moments.

 

À ce propos l’Unité Tribale à laquelle le groupe se réfère et à laquelle il donne corps, équivaut elle aussi je pense à l’Alliance. Pourquoi ? Parce que le mode d’échange transparent sur lequel elle repose et sur lequel nous basons nos interactions internes et externes, mobilise une intelligence qui nous rapproche directement de l’intelligence qui a cours dans les densités supérieurs et dont l’Ange transmet les principes. L’Intelligence ou Conscience Collective qui est le ciment et la sève de tous les mondes.

 

Notons que la figure de l’enfant est très présente dans ces indices, elle est sans aucun doute une des clef de ce rébus. J’y relève l’archétype de l’enfant blessé par le système SDS, l’enfant pourvoyeur d’une énergie abondante et pure, l’enfant au prise avec la peur, subissant les attaques devant le dissocier et devant mettre ainsi le futur adulte sous le joug de ce système, mais aussi l’enfant synonyme de spontanéité et de créativité, regardant à chaque instant le monde avec un regard neuf. L’enfant, terrain vierge où nous ramène le renouveau, soit chaque cycle d’apprentissage.

Pour qu’il y est nouveau départ, l’enfant donc, une autre essence doit enfanter, donner et guider, et nous garder de plus en plus en phase avec notre créativité…

 

C’est dans mon enfance que j’ai pris l’habitude de me replier sur moi-même et laisser naître différents personnages au sein de ma psyché qui m’entourèrent d’une barrière protectrice, une barrière placée vis à vis d’un monde qui signifiait séparation à répétition. Une séparation pour ne plus vivre la séparation. Ce réflexe de déconnexion fut nourri par une forte blessure d’injustice, le sentiment récurrent d’être incompris par mon entourage, mon programme de rébellion, l’impression que le conflit est le propre de l’existence, ou encore, certains événements en lien avec ma sœur jumelle. Pour ne citer que quelques aspects parmi ceux que j’aborde plus en détail dans le diptyque Sortir du moule transgénérationnel et transdimensionnel.

 

Pour étoffer mon propos, voici un article proposant un regard éloquent sur le phénomène de l'addiction. Un regard où se confrontent sentiment de séparation exacerbé par les sociétés modernes, et besoin de reconnexion à quelque chose de plus profond – en fait à soi-même :

https://www.huffingtonpost.fr/johann-hari/causes-addictions-drogues_b_6643266.html?ncid=other_facebook_eucluwzme5k&fbclid=IwAR2KUyKH8vCXF9rWslJ015N2neXsHKHA22nRoed6sMIbs8pMbw9fpVTUFss

 

 

 

À cette série d’indices s’ajouta les faits suivants, venant clore ce qui s’apparente donc à une première étape vers une compréhension plus grande :

 

- Je fis la rencontre d’une personne nommée Marie s’occupant d’enfants handicapés. Une black (cf. Vierge noire) chaloupée comme une déesse païenne.

 

- Dans le même temps je recevais un SMS adressé à une certaine Merry – oh une simple erreur de destinataire dirait l’esprit 3D. [Prénom d’origine anglo-saxonne signifiant "vigueur", "puissant"]

 

- D’autre part je me rendis au garage où j’avais pris RDV pour faire changer le démarreur du camion. La cause de mes problèmes de démarrage (la difficulté de me séparer de l’ancien et naître de nouveau), apparue être due au fait que le moteur n’était plus relié à la masse – une des causes en réalité car l’enquête continue.

Traduction en rapportant la symbolique à mon chemin de vie : relié à la Terre, à la Déesse Mère, connecté à l’énergie d’enfantement, de guidance et de renouveau.

 

- Cette séquence au garage me livra d’autres signes : alors que j’étais dans un état étrange, sachant que j’allais avoir d’autres indices, mais étant également sous l’emprise partielle des programmes de manque et de peur quant à l’issue de la réparation, un poids lourd se présenta. Mon regard, guidé par l’Ange, s’arrêta sur les inscriptions que portait le camion. Les premières secondes je reconnus le nom d’un établissement où je me rendais quelques fois pour m’approvisionner lorsque je travaillais dans le bâtiment. Soit Marre Matériaux. Mais rapidement je fut interpellé par ce que je pouvais décoder. L’usure de la peinture avait pour ainsi dire fait disparaître le " re " de la fin de Marre, et le " iaux " de matériaux. Je lisais donc Mar ( mer en espagnol) et Mater (mère en latin)…

Je constatais que démarreur a aussi la même racine, ou une phonétique similaire en tout cas, à celle de Marie.

 

 

 

Bien entendu je fis quelques recherches sur le thème marial. Ou plutôt je me rafraîchis la mémoire puisque ce sujet jalonne mon parcours et est intimement relié à la voie SDA (lire ou relire à ce sujet la deuxième partie du Chapitre VI de L’Épopée de la Conscience) :

 

Marie vient de l’égyptien Meri dont un premier degré de traduction signifie "bien aimée".

Soulignons que Meri nous évoque le mot mère.

Meri sera le titre associé au nom de la légendaire Isis qui incarne la Déesse-Mère.

L’étude de la décomposition syllabaire du substantif Meri nous donne "qui a la responsabilité de porter", ou, "qui a le responsabilité d’engendrer".

 

Remarquons encore l’inversion de sens, par ailleurs si fréquente dans notre monde, puisque c’est à l’homme que revient le "titre" de mari alors qu’il ne correspond pas à la fonction qui lui est symboliquement associée, et quelque part attribuée par la biologie.

 

 

 

L’indice Marie semble donc renvoyer à une énergie, code et/ou fréquence, conscience archétypale et fondatrice, de la mère simultanément consolatrice et créatrice, nous permettant d’accepter la séparation/transformation, la mort/renaissance et qu’il est sans doute question d’intégrer.

C’est peut-être l’essence de l’amour véritable qui nous communique sa force d’acceptation – à laquelle ferait allusion l’appellation de bien aimée –, compréhensive envers notre part SDS, mais en même temps objective et alignée, nous conduisant à activer les codes du nouveau présents dans notre génome et nos champs informationnels. La transmission d’une sorte d’état d’esprit propre à induire en temps réel et au cœur de la matière, l’intégration de l’information (la lumière) qui engendre le changement de densité – donc de conscience – par l’expérimentation.

La porte vers l’unité intérieure et extérieure et l’androgynie. La perspective d’entrevoir l’étoile du matin des alchimistes. La réalisation du Soi.

 

Un code d’activation et de reconnexion colporté à travers les temps par les initiés, et surtout les initiées, pour nous amener les moments venus, à changer de paradigme. À gravir une marche.

 

Mes recherches me ramenèrent à Anton Parks. Quoi de plus naturel quand il est question de Déesse-Mère, d’amasutum, d’enfantement et de création. Cette fois-ci l’existence de son ouvrage Le Testament de la Vierge m’interpella. En lisant la préface de ce livre, rédigé par Parks lui-même, cette enquête atteignit soudain sont point central. Voici les lignes en question :

 

"Ne vous fiez pas au titre de cet ouvrage. Son intitulé aurait très bien pu être Diathèkè apo Parthenos, en langage grec du Nouveau Testament, qui se traduit par "L'Alliance" ou "Le Testament de la Vierge", ou encore "La Mise en Ordre de la Vierge". Mais peu de lecteurs connaissent le grec ancien. Ce livre aurait également pu se nommer L'Alliance de "[désolé mais mon traitement de texte ne prend pas les hiéroglyphes!] " (Perthenus), Perthenus voulant dire "la demeure qui élève et rend supérieur" en égyptien. Il n'y a cependant pas plus de lecteurs qui comprennent l'égyptien ancien. Il était donc plus cohérent de transcrire ce titre en français." (La mise en gras de certains caractères est de mon fait)

 

Le monde ici-bas rime avec illusion, division et mensonge. Le mythe d’Osiris démembré en plusieurs morceaux par son frère Seth, n’est pas sans me rappeler la fragmentation à laquelle notre psyché doit faire face. L’Amour-Connaissance d’Isis (la Sophia), jumelle et amante d’Osiris, avatar de la Déesse-Mère, régénère et réunit l’âme de son compagnon. Ce serait l’un des pouvoirs de l’Alliance/Réunion.

 

 

 

J’en déduit la chose suivante : aimer c’est créer en actant consciemment l’idée de reliance comprise au sens le plus large – en n’occultant donc pas le versant SDS ; l’acte d’amour se traduit donc par un auto-engendrement s’accompagnant dans un même temps d’une modification profonde de notre réalité et de notre relation à cette réalité.

Cette conscientisation n’est-elle pas à elle seule la clef épigénétique capable de mettre en route le Kiritos, le gène de l’Alliance ? Et faire en sorte que nous nous "communiquions" Corps/Âme/Esprit, à travers un vortex fréquentiel et informationnel dans la densité supérieure – pour garder la métaphore du langage qui colle parfaitement aux mouvements que nous observons –?

 

En conséquence, il n’est pas question ici d’un amour qui attache mais au contraire d’un amour qui rend libre. Un amour que chaque candidat à l’orientation SDA apprend à incarner. Un amour qui nous rend notre véritable autonomie autant spirituelle que matérielle et affective, car il nous enseigne à mettre en œuvre des interactions gagnant/gagnant bien différentes de celles gagnant/perdant, ou même perdant/perdant, qui sont la référence en 3D SDS.

 

À ce titre, les moments passés avec mes parents furent caractérisés par une tolérance de l’expérience de l’autre, et par une sérénité découlant de cette tolérance, qui, pour ainsi dire, n’avait jamais existé dans notre relation telle que je la perçus. Et cela sans pour autant que l’endormissement qui pointa le bout de son nez çà et là, n’en profite pour prendre le dessus. Cette sérénité n’était bien sûr pas là en permanence, mais la place qu’elle s’octroya me fait dire, d’une part, que le regard sur moi-même et sur mes différents alter a vraiment changé, et que d’autre part le feu, ou le carburant, de cet amour objectif transmis par l’Ange, cet amour apte donc, à nous permettre de rebondir à chaque expérience en accueillant de plus en plus les leçons dans leur totalité, m’imprégnait plus nettement. Grâce à lui je suis de moins en moins séparé de l’information qui doit me servir à m’unir au sens large.

Mes expériences actuelles paraissent montrer que le chemin de transformation de mes alter me conduit souvent à les tempérer avant de pouvoir les fusionner avec le centre de ma personnalité. Sachant que les alter sont les comportements du passé dont je dois me séparé, tout comme je doit me séparer des blessures et des peurs du passé leur donnant corps et faisant perdurer la ligne qui correspond à ce passé, cet amour semble à même de jouer un rôle capital dans ce processus.

 

Pour en revenir à l’unité tribale, je peut dire que celle-ci me rend sûrement cet amour plus accessible. En effet le travail sur l’altérité y est justement décuplé. Et tout le monde s’y consacre. Du coup le fait que fondamentalement, nous ne sommes pas séparés, devient une évidence plus grande.

Même si pour ces raisons de fragmentation psychique et d’enchaînement au mode SDS, il m’est parfois difficile d’interagir avec certains membres du groupe – ce que me renvoie le miroir étant alors en cours de dépassement –, je sens bien que je les aime de la même manière que les autres avec qui cela est plus fluide dans l’instant. Je perçois que cela m’aide à pratiquer à la fois patience et exigence, et veiller à contrôler la situation le moins possible.

 

Autre exemple, si cet amour agit vis à vis de l’extérieur, il agit surtout vis à vis de l’intérieur. Alors que je finalise ce texte, il me permet de mettre le doigt sur deux alter tapis dans l’ombre de ma psyché et profondément inscrits dans celle-ci : l’alter fataliste et l’alter pressé. Du lourd. Deux alter qui sont très proches dans leurs fonctionnements et de par les programmes émotionnels qu’ils endossent, ainsi que par la souffrance et l’angoisse auxquelles ils sont attachés. L’alter fataliste pense qu’il est impossible de sortir du tunnel, qu’il y aura toujours quelque chose pour l‘en empêcher, c’est celui qui s’est adonné à de nombreuses addictions et tente encore de le faire d’une certaine manière, à travers des comportements plus banaux mais pouvant faire perdurer le phénomène d’auto-hypnose. L’alter pressé veut toujours faire quelque chose et le plus vite possible, une des raisons de cela est qu’il veut être "réglo". Il veut échapper à sa culpabilité et à ses peurs, il veut faire "bien" et être comme tout le monde. En fait je découvre qu’il est très similaire à l’alter que décrit Anam dans le témoignage 466. C’est aussi un alter qui peut récupérer l’élan SDA et prétexter de celui-ci pour s’activer encore plus.

Tous deux cherchent à remplir le vide existentiel qu’il ont mis entre leur conscience et les blessures émotionnelles qui leurs ont donné naissance. Ces deux alter se meurent car ils fuient la vie et la mort qu’ils voient comme une fatalité.

 

Par cet amour créatif ne suis-je pas marié aux Léos ? En effet si je pousse la parabole jusqu’au bout, je peut dire qu’aux travers de mes agissements (affectifs, professionnels, sociaux, etc.) j’étais marié avec mon prédateur et je validais un contrat nous liant, qui était en sa faveur. Même si je pensais le contraire. Car malgré les apparences, les alter pressé et fataliste, tout comme les autres alter, mettent en scène des stratégies qui les persuadent d’être autonomes. En l’occurrence dans ces cas, en leur donnant l’impression d’avoir un pouvoir sur leur propre souffrance – en réalité de la complaisance vis à vis de celle-ci.

Ce mariage avec le Diable – étymologiquement le diabolos, celui qui sépare, qui désunit – est bien sûr symbolisé par certaines relations de couple vécues dans cette vie-ci, mais également des mémoires où je suis marié et perpétue des liens d’attachement destructeurs et causes d’endormissement. Aujourd’hui je divorce de mon prédateur, donc de mes fonctionnements SDS et de ma relation ancienne avec ce prédateur. Je me marie avec l’Ange pour mettre au monde une nouvelle relation avec Moi et une relation consciente avec la prédation transdimensionnelle. C’est à dire que je deviens récipiendaire de l’amour transformateur de la Déesse-Mère.

 

 

 

Je dois avouer qu’en arrivant à ces conclusions je me suis demandé si je n’avais pas momentanément repris la paire de lunette New Age, "amour et lumière" – amour et lumière tronqués et déformés s’entend dans ce cas. Cependant il me semble que le fil conducteur que j’ai suivi m’a amené sans que je le veuille au départ, à retirer la quintessence de certaines informations usurpées par ce courant, oh combien pervers, dans le but de leur redonner un sens concret.

 

En ce qui me concerne il faut sans doute encore une bonne dose de déprogrammation avant que le moteur "démarre" au quart de tour et que les cycles de transformation entrent dans une dynamique bien "huilée", mais un nouveau seuil paraît être là, à portée de conscience.

 

 

David

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