"Il y aura… dans la terre aride et déserte, un chemin et une route… cette route sera appelée voie sacrée." Is 35, 7-8

 

L’initiation que je relate ici me dévoile le sens implacable de cette phrase. Je la découvrais inscrite sur un petit bout de papier que je tirais "au hasard" d’un panier disposé à l’entrée d’une église. Ce panier était rempli de morceaux de même taille portant diverses citations. Ce fait arriva bien avant les événements retracés dans ce blog. Sur le moment j’eus un réflexe de rejet et failli remettre le billet là où il était juste avant.

 

Au début de ce périple, je retrouvai la citation et la relus. J’eus l'intuition d’une vérité qui allait m’accompagner.

 

Le détachement extrême que m’évoquent ces mots, nécessaire justement à qui cherche la Vérité, ne se situe pas seulement sur le plan matériel. Car ce niveau est simplement l'endroit (et souvent l'envers) où se reflète notre conscience. En sa qualité de reflet il est essentiel, mais dans la démarche authentique qui anime le chercheur, il doit se coordonner avec un niveau plus profond. Comme en témoigne Laura Knight, il s’agit avant tout de "se dépouiller jusqu’à l’os" des programmes SDS qui nous font croire à un rêve qui est notre prison.

 

En ce printemps 2017 mon âme testa sévèrement ma vocation d’alchimiste – au sens de la transcendance intérieure – me mettant face à l'intransigeance du choix de la voie à prendre.

 

Ce parcours a donc souvent un goût amer et il est caractérisé par l'irruption récurrente d'une souffrance "consciente", de la place de celle-ci en tant que motif de transformation et langage enfoui qui se révèle. Il est aussi marqué par la traversée du vide, de la solitude, des peurs et par un démantèlement intime. Exactement ce que disent éprouver les chamans lors de leur formation. La déconstruction se fait par gros blocs qui dégringolent, mais fréquemment je suis d'abord trituré vicieusement afin que je cède. Je commence à connaître ce signal maintenant, et je sais qu'il m'indique que pour comprendre, je dois accepter. Et réitérer tant que le programme est là.

 

Alors il faut se poser pour vivre la vague qui se soulève, voir parfois comment contourner le refus de l’ego et se baigner dans l’émotion, les ressentis corporels. Sinon c’est la sclérose et la fuite qui reprennent le dessus, avec une reprogrammation à la clé et peut-être la perte d’une information cruciale qui bout dans les cellules, en tout cas le report de son intégration.

 

La discipline requise consiste à prendre en compte les attaques de la prédation et ses manipulations, de les retourner à mon avantage. Alors elles montrent qu'elles sont les moteurs du chemin de l’apprenti-sage.

 

Quand l'expression de la souffrance a lieu sous le regard d'une conscience grandissante, le parcours est ponctué de moments de gratitude qui émergent naturellement après chaque leçon apprise. S'ouvre une réelle plénitude où l'échange SDA semble couler de source. La perception du monde qui m'entoure, de mes interactions avec les autres se colore de compassion. Un tissage caché de liens se révèle, ce qui était muet ou inaudible parle distinctement. Je pénètre l'art universel de la Conscience collective. Lorsque dans cet état je "défocalise" mon attention, le tintamarre des vaches et de leurs cloches devient soudain une symphonie rythmée, rigoureusement orchestrée. Celle-ci incorpore avec magie les moindres fluctuations qui surgissent au sein du troupeau et dans son environnement. Sans compter que les corneilles se mettent à participer à la composition avec virtuosité... Serait-ce là la maestria multidimensionnelle que mon esprit entend tout à coup ?

 

 

 

 

* * *

 

 

Il est dit dans le Dictionnaire des symboles de Chevalier et Gheerbrant : "Le labyrinthe est l'infini perpétuellement en devenir de la spirale." Cette remarque pourrait parfaitement résumer le fait que du dédale des expériences auxquelles je me confronte, émerge peu à peu un chemin de compréhensions qui dévoile une cohérence intégrant à la fois les dimensions individuelle et globale. Car ce mouvement cohérent, que je ressens être celui qui traverse de part en part la Création, me montre inéluctablement une forme de spirale. Ceci m'inspira bien sur, le titre général du site.

Pour être plus précis, ce mouvement par lequel la Création existe, sous-entend en réalité la présence de deux spirales jumelles. Nous verrons que c'est ce que mes expérimentations confirment au fil du cheminement, en écho du reste, avec des travaux récents tels que ceux de la scientifique Giuliana Conforto ou de manière plus "lointaine", à certaines traditions  ésotériques. A l'instar du jeu qui lie les forces SDA et SDS, nous constaterons ici encore, que le principe gémellaire est à la base de notre dynamique évolutive et qu'il dessine une unité organique.

L'une des spirales, celle dont j'ai parlé pour l'instant, est dite schématiquement centrifuge : après le rapprochement du centre par le biais de l'expérience, suivi de la conscientissation, elle définit un mouvement d'expansion vers la Connaissance et le monde de l'Esprit. L'autre est dite centripète : elle correspond à la focalisation de la conscience sur le vécu et par conséquent, la condensation de l'information sous forme de matière. La synergie de ces spirales jumelles constitue la respiration, l'oscillation à l’œuvre au sein de l'Expérience multidimensionnelle (la Création). Autrement dit l'expression d'un Supralangage universel qui est à l'origine de l'expérimentation, car permettant l’échange d'informations depuis n'importe quel point de l'Expérience, avec le champ unifié de la Supraconscience. Par conséquent, il dépend de chaque individu apte à suivre l'initiation, de tendre l'oreille à ce qui se murmure où se crie au centre de la spirale (ou du labyrinthe), car comme l'indique Annick de Souzenelle : "Le cœur n’est entendu que par celui qui, tel l’apôtre Jean, "au secret divin", y place son oreille. Car le cœur du labyrinthe c’est aussi le Christ, le Verbe." (Le symbolisme du corps humain, p.356).

La forme du pavillon de l’oreille, ou celle de la cochlée qui y est rivée au fond, ne sont d'ailleurs pas sans rappeler des méandres spiralés.

Le Verbe use de la symbolisation, et il n'a pas de limite dans sa fonction créatrice et son rôle de "communication". Il peut se faire chair comme nous l'observons avec la récurrence de la torsade.

Le Supralangage est une notion sur laquelle je reviendrai régulièrement, mes pas me dévoilant l'immense Dialogue dans lequel le sens se crée, se recrée en permanence et se sécrète.

 

La constante de la spirale n'avait pas échappée aux bâtisseurs, aux Compagnons de la Patte d'Oie, pour qui cette symbolique et son message devaient imprégner les constructions afin de rappeler à l'humanité le Langage qui la relie à l'Au Delà, de sorte que notre entité subjective corps/âme/esprit, à l'image de ces vaisseaux de pierre et de bois, puisse s'apprêter finalement à voyager vers cet Au Delà.

C'est pour cela que sur le sol de certains édifices cultuels, du labyrinthe inscrit, se dégage pour l’œil attentif, le motif de la spirale. Les compagnons désiraient ainsi exprimer que dans les méandres de l'expérimentation, dans les vicissitudes de l'existence matérielle, réside une initiation que la conscience individuelle emprunte par l'introspection, l'authenticité et la volonté de se connaître en même temps que de connaître. Les initiés parcouraient ces sinuosités agencées dans le pavage, à genoux, en boitant ou à cloche-pied. Cela ne vous rappelle t-il pas un jeu d'enfant ?

 

Le jeu de l'oie (de la L-oie universelle de l'Apprenti-sage) dont la géométrie reproduit souvent une simple spire, a pour vocation d'évoquer cette progression, à la fois à travers la circularité et le rapport à un centre. Il y aurait beaucoup de liens à faire comme avec les carrés magiques ou les marelles, c'est à dire avec des structures symboliques capables d'activer chez celui qui s'éveille ou est encore réceptif, l'ouverture à un travail profond et à une connexion avec le monde du Soi par cette figuration. Mais tel n'est pas ici mon propos principal. Dans cette introduction, je tiens surtout à livrer quelques clés de lecture pour ce blog, que mes expériences ont soulignées.

 

 

Pour aller plus loin sur la fonction symbolique du labyrinthe et ses liens :

 

http://racines.traditions.free.fr/labyrint/labyrint.pdf

 

http://dreamokwa.over-blog.com/article-la-terre-mere-chez-les-hopis-et-les-symboles-87750876.html

 

http://www.cathedrales-gothiques.com/geometrie-et-symbolisme-gothique-esoterisme-&-jerusalem-celeste-24

 

http://eden-saga.com/histoire-compostelle-compagnons-batisseurs-sacres-jacqueries-cagots.html

 

 

Bien plus tard après l'écriture de cette introduction, et donc après avoir arpenter d'autres méandres du labyrinthe initiatique, je découvrais le texte dont je joins le lien ci-dessous. Vous comprendrez sans doute si vous le lisez, que j'y ai vu derechef le signe que la Connaissance peut se révéler ici-bas de diverses manières et s'écrire en gros caractères dans les esprits réceptacles. Les mouvements labyrinthiques du corps et de l'esprit où la conscience germe, éclairent l'enchaînement des expériences en y dévoilant une cosmologie intégrative. Au cœur de cette cosmologie imprégnant les circonstances terrestres, l'androgynie spirituelle offre ses clefs. Là, les deux polarités, féminin et masculin, et toute dualité, existent mariées dans une dynamique retrouvée :

 

http://echange-spirituel.kazeo.com/les-symboles-oeuf-et-sphere-c27356852/2

 

La patte d'oie symbolise la L-oi Une et sa respiration auto-constituante :  sa forme image cette respiration qui se déroule selon l'axe du monde. Axe exemplifié par le Chemin de Compostelle, et renvoyant au Soi, à l'En-je, au centre de conscience/échange, à la Voie du milieu. Sa géométrie se compose d'un segment central et de deux obliques matérialisant les deux forces cosmiques spiralées se mouvant le long de l'axe en l'entourant. Les deux obliques croisent le segment médian, insistant ainsi sur l'importance du Centre et de la Conscience, présents en tout point et permettant la rencontre et le mélange des informations. Structure animée que l'on retrouve au niveau du corps énergétique humain.

Il y a là, la désignation d'un couple de forces opposées à l'origine de l'alternance et du dynamisme universel (cf. caducée) : la Force ou Verbe descendant, et la Force ou Verbe ascendant. La spécification d'une dualité rendant possible l'expérience de l'Unité. En fait d'un Dialogue avec Soi.

La patte d'oie représente donc le trésor de la Connaissance, plus exactement celui offert par son processus d'acquisition. Ce que l'initié découvre à chaque phase, au cœur du labyrinthe, après avoir fait confiance à son discernement, qui grandit grâce à l’Échange rythmant son parcours.

Le prolongement de l'axe à l'arrière de la patte, signifie la foi pénétrant les mystères de la Création pour en retirer la Quintessence. Au milieu de l'obscurité et de la distorsion, l’Échange et la vision de plus en plus affinée qu'il apporte, aident l'apprenti à mourir et à renaître autant de fois que nécessaire. La Co-naissance l'amène à naître à chaque fois, avec, à une autre réalité. À un nouveau reflet de lui-même. Seuil d'une nouvelle leçon.

Le symbole de la patte d'oie nous raconte que l'Univers est une Conversation et que cette Conversation s'exprime au travers, est un Supralangage intelligent. Ce Supralangage est sous-jacent aux différents langages que nous appréhendons de prime abord et qui s'enchevêtrent pour constituer la Totalité que nous observons. Il est repérable à ses mouvements synchrones et symboliques.

C'est pour ces raisons je pense, que le labyrinthe a un double visage. Je ne le vois pas toujours comme une suite d'étapes qui, même si elles touchent à des aspects éclectiques, se répondent. Je perds parfois le fil d'Ariane. Je retombe dans l'inconscience et les tourments qui vont avec. C'est ce qui d'un coté, fait sans doute la valeur de l'initiation, mais représente néanmoins le risque d'en oublier la vertu. En ce sens le Chemin de Compostelle, puisqu'il figure le retour à l'Essence, à la Vérité que l'Art des adeptes met à nu, est le labyrinthe qui au fil de l'initiation se rectifie et voit ses méandres s'amenuisaient.

 

 

L'enfant saute. Le danseur danse.

La danse est un tourbillon de forces.

CHAQUE ORGANE, CHAQUE MEMBRE

EST UN AVEC UNE FORCE UNIVERSELLE

Pressens-tu ce qu'est la Danse ?

Le tourbillon peut élever vers le haut

mais aussi happer vers le bas.

Qu'il est fort vers le bas,

le tourbillon de l'ancienne danse !

Il attire dans le corps, il happe vers le bas.

La Nouvelle Danse est tourbillon vers le haut.

Tourbillon de forces.

En attendant, jouez ! Préparation.

Nouveau jeu, nouvelle danse, nouveau monde.

Si l'enfant joue, il s'oublie lui-même, il oublie son moi.

Voilà ce que le nouveau jeu crée.

L'enfant qui ne sait pas jouer tout seul est mort.

Les forces te font tourner et te ballottent

ou c'est toi qui les fais tourner.

Grande est la différence !

 

Dialogue avec l'ange, p157-158

 

 

Une équation pour clore ces paragraphes, plus spécifiquement consacrés à la trame collective :

 

La patte d'oie = 3+1 = les trois cercles de l'initiation autour de l'axe du monde, l'axe du Soi = le labyrinthe et son centre (ces 3 cercles désignent 3 niveaux où les initiés sont parvenus à se comprendre parfaitement en maîtrisant le langage universel) => le fil d'Ariane, le féminin initiateur = les circonvolutions du labyrinthe, la danse du labyrinthe = l'axe du monde projeté à plat sur la Terre => les tresses d'Hélène (Hélène de Troie), 2 spirales autour d'un axe, rappellent ce qui est projeté, l’Échange = le labyrinthe de Troie = les circonvolutions de l'initiation nourrissant l’Échange = 3 => la merelle, 3x3 = carré magique = un 3 "horizontal" (corps/âme/esprit) dans l'expérience de la matière, un 3 "vertical" pour l'échange avec l'au-delà, et le rythme ternaire de la création, la trinité (comprenant le Saint Esprit, le Verbe, le féminin androgyne), qui englobe les 2 premiers 3 => 4 = le parcours du labyrinthe (l'initiation) voit la projection de l'axe qui se redresse et désigne le centre, le 4 = le Soi, le centre de conscience => 4 = carré (figure centrée), la matière (l'âme-à-tiers), la Terre, lieu où se réunissent corps/âme/esprit pour une reconnexion avec Soi = 3+1 = le Passage = la 4e densité (permutation latente du 3 au 4, le 3 contient le 4 en potentiel qui ouvre aux autres rythmes, aux autres densités)

La patte d'oie explicite donc le principe de l'Arche, le pont avec l'Essence ou Connaissance. C'est à dire l’Échange qui prend la forme d'onde de torsion pour influer sur les fréquences de l'espace-temps. La spirale produit l'Arche. L'Arche d'Alliance est dans la spirale de la conscience retrouvée. La Spirale est l'Arche.

 

Quelques éléments de réflexion supplémentaires avec la vidéo Des labyrinthes à Atlantis : Les secrets d'une science primordiale ! publiée sur la chaîne Pagans TV.

 

 

 

 

* * *

 

 

J'introduis ici le cœur de ce blog, la partie intitulée Journal d’un voyage au-delà de la psychopathie vers le creuset multidimensionnel de la Conscience. Il s’agit en effet d’un périple sur les chemins du sens, de la subjectivité, de l’intersubjectivité (le creuset multidimensionnel), démarrant ou reprenant pour moi au moment où culminait la tyrannie de la psychopathie, exercée au travers de ma personnalité – j’allais comprendre ensuite que cette tyrannie est le sceau du Service de soi. C’est bien cette forme de "mal" dont j’allais identifié les effets et que peu à peu, j’apprends à transcender.

Comme toujours malgré qu’il bousculait ma vie, et bien qu’il soulignait l’emprise du Service de soi, le mal fut le moteur du changement. À travers lui, mon âme sonnait le réveil et cette fois-ci c’était un vrai tintamarre.

 

Le creuset c’est nous. C’est là où se forme l’alignement corps/âme/esprit qui nécessite préalablement l’alchimie interne de toutes nos facettes, c’est à dire la réunion et la synthèse de la somme des expériences qui me(nous) constitue dans cette ligne et les autres. Vous l’aurez sans doute deviné, la spirale naît dans ce creuset. Elle est le résultat de l’alchimie qui transforme la vision du labyrinthe en expérimentation consciente à partir de l’échange qui se développe avec le Soi au centre du dédale, au sens propre comme au sens figuré. Centre et pulsations spiralées peuvent dès lors s’établir si nous stabilisons notre fréquence sur cet Échange Supraconscient. Et nous pouvons voir leur impact concret grandir dans notre bulle de perception.

 

Afin de situer la naissance de ce journal et des onglets qui l'étoffent, regardons de plus près où commença cette épopée : dans les filets de la psychopathie que je citais plus-haut – vous pouvez aussi consulter l’encadré en bas de page consacré spécifiquement à ce sujet.

 

 

 

 

Les termes de psychopathie et de psychopathe ont une connotation forte, ce qui est voulu à mon avis, et a pour but d’éloigner l’enjeu social qu’ils sous-entendent, du champ de notre réflexion. Par conséquent, communément, il est difficile de rallier et d’obtenir un point de vue objectif sur la réalité croissante de ce phénomène.

 

La psychopathie touche profondément, et sur une large échelle, l’espèce humaine. Principalement, celle-ci nous plonge dans l’inconscience de nos actes, mais également de nos pensées et nous coupe de nos émotions. Que cela soit grâce à un vecteur génétique, vibratoire ou bien psychique, elle se décline selon différents degrés de développement chez les individus qui composent notre espèce. Il convient d'ajouter, que son caractère épidémiologique est sensiblement accru, par l'existence de formes humanoïdes, qui nous côtoient et qui ont été façonnée pour être entre autre, les supports privilégiés de l'extension du mal.

Afin de nous tenir sous son contrôle, l’élite SDS a conçu ce "projet" avec une capacité d’auto-expansion qui rayonne à partir des esprits, ou des corps, chez qui le syndrome est le plus ancré. Le fait, que, par définition, la psychopathie va de pair avec le déni inhérent au psychopathe, mais aussi avec celui qu’alimente la souffrance vécue par la part de nous qui est, qui se sent victime, est une des raisons expliquant que cette expansion rencontre peu de freins.

De sorte, la contagion sociale va pouvoir s’étendre au fur et à mesure, et des personnes atteintes à des degrés moyens, se  verront attribuées un rôle-clé dans la contamination, en assurant efficacement le relais de celle-ci au sein de la population.

 

En observant l’amplitude qu’avait atteint le phénomène psychopathique chez moi et en me référant aux descriptions ci et là, des "symptômes", je peux dire que me concernant, les caractéristiques typiques les plus saillantes étaient (sont encore dans une certaine mesure) : absence de contact avec mes émotions, chantage affectif, intrusion psychique, manipulation, arrogance, rigidité, obsessions mentales, déresponsabilisation et amnésie par rapport à certains actes, tendance à mimer une conviction ou la détresse.

À son apogée le programme de la psychopathie était bien actif. Même s’ils ne me rendaient pas dangereux pour les autres physiquement, mes comportements pouvaient insidieusement être une réelle entrave pour l’évolution des personnes proches, et avoir au bout du compte des conséquences graves sur leur vitalité. C'est ainsi que nous sommes nombreux à être les geôliers de notre propre prison et de celle des autres.

Dans mon histoire les circonstances du développement du mal peuvent être sans doute attribuées à un terreau génétique. Cependant nous le verrons dans le contenu de ce blog, j’allais découvrir qu’elles furent favorisées par des résonances, et des manipulations de lignes temporelles, opérées par le Service de soi de 4D, afin de corrompre la ligne "principale" qui est en jeu dans cet espace-temps, et est porteuse d’un potentiel SDA.

 

Il apparaît donc que sans avoir pris conscience de cette réalité personnelle et avoir entrepris d’inverser la vapeur, j’étais parti pour être un de ces parfaits psychopathes de second rang, mais "contaminateur", répandant également, ou au moins, renforçant le mécanisme de victimisation dans mon sillage. Dans le journal on voit peu à peu, la silhouette du psychopathe se dessiner, enveloppée de sa flopée d’alter. Les récits de ce blog rendent compte du chemin difficile menant à la neutralisation et à la transformation de ces sous-personnalités formant la constellation psychopathique et servant au contrôle de ma psyché. Petit à petit Doc Jekyll et Mister Hyde apprennent à cohabiter sous l’œil de plus en plus vigilant de Doc Jekyll (la part/noyau SDA) qui s’éveille et prend les rennes de ma personnalité.

Il est aujourd’hui clair pour moi que mon âme mit en scène ce scénario corsé pour que j’éprouve "par moi-même", "seul", en lien avec le Soi, le fait d’être face au choix de me réveiller ou non. Ma Supraconscience plaça sur ma route ce défi pour que d’une part, je comprenne l’enjeu de la libération, et surtout que j’apprenne à me libérer en œuvrant de concert avec elle, et que d’autre part, le germe SDA grandisse par mon acceptation du versant SDS.

 

Je devais accepter que j’étais dans le labyrinthe. Mais cela ne vint pas tout de suite. Il fallait que je m’aperçoive d'abord, que j’étais dans le labyrinthe.

 

Dans un premier temps je devais vivre un retour à moi-même, redevenir présent dans mes corps physique, émotionnel et mental. L’éloignement physique et énergétique de mon ancien contexte qui suivit la rupture du couple que je formais avec Hélène et mon départ du Réseau Léo y contribua. Cela provoqua une sorte d’aspiration qui ébranla la situation où la psychopathie régnait. L’image qui m’apparut après pour décrire ce qui arriva, fut celle du piston d’une seringue sur lequel on tire pour faire rentrer le liquide voulu. Bien que je ne le compris pas aussitôt, c’était mon âme qui s’engouffrait dans le vide laissait par la séparation et le changement.

 

À partir de là, parallèlement au fait d’aller voir mon prédateur (en réalité les prédateurs), ainsi que la programmation et l’émotionnel dans lesquels j’étais englué, un réflexe de survie me commanda de travailler intensément mon ressenti physique et énergétique. Je passais des heures chaque jour, reprenant certaines pratiques que j’avais appliquées par le passé, les adaptant en gré de mes intuitions, qui principalement avaient pour but de m’amener à accepter la douleur et la souffrance dont mes résistances et mon déni m’avaient à la fois rempli et carapacé, mais aussi de diminuer le bourdonnement mental qui m’obsédait. Et je savais à ce moment à quoi m’étaient utiles ces exercices : développer la véritable connaissance de ma réalité intérieure qui commençait par celle de la prédation psychophysique qui en avait pris possession.

Je continue bien sur actuellement de prendre le temps avec mes ressentis émotionnels chaque fois que c’est nécessaire et que j’arrive à déjouer les réflexes de fuite qui s’activent encore. Ces derniers sont souvent déclenchés par des attaques du Service de soi qui met le paquet (actionne plusieurs curseurs à la fois pour me décentrer et m’empêcher d’effectuer mon travail). Je poursuis également les pratiques de ressentis énergétique et physique.

 

Je vis dès lors que j’étais dans le labyrinthe.

 

Les péripéties que vit l’acteur Jim Carrey dans le film Truman Show (certainement inspiré d'une vielle série, Le prisonnier, de Patrick McGoohan, artiste réalisateur de la série qui y est aussi acteur principal, ce qui n'est pas sans faire écho au fil conducteur de celle-ci et à une des visions exposée dans ce blog), imagent particulièrement bien la situation que je traversais pendant cette période. Je vis sa sortie du dôme comme une allégorie du Grand Œuvre qui amène à percer le voile de l’illusion et à trouver la voie vers la densité supérieure. Ce qui nous rend libres de ce que nous voulons être, c’est à dire de voyager le long des chemins de l’intersubjectivité de la Conscience Collective, de la Quintessence Éthérique.

En effet, les prédateurs me révélèrent sans le vouloir, le dédale de la Matrice de 3D SDS, obstinés qu’ils sont à contrecarrer l’éveil en cours (ce "petit jeu" perdure encore à l’heure où j’écris ces mots mais je m’y laisse prendre de moins en moins). Ils me firent courir, zigzaguer de ci de là dans la Matrice 3D SDS ; déplacements physiques, mental en effervescence, automatismes, addictions, errance dans les différentes facettes émotionnelles, etc.

Mais je connaissais déjà trop de choses. Et au bout de quelques semaines de errement, je saisissais que les opérateurs SDS me faisaient fuir ma souffrance et mes peurs, et passer d’une illusion à une autre. Ce qui eut l’avantage de me montrer une bon part de l’envers du décor, puisque consécutivement, j’intégrais qu'il s'agissait des leçons de la Supraconscience.

 

Ainsi je compris qu’il n’y a aucune issue qui mène à la vérité, aucune issue qui mène à Soi à "l’extérieur", par l'extérieur, à la surface du monde réel de l’intersubjectivité et de la Conscience. Il n’y a aucune porte de sortie, aucune faille vers la Connaissance, aucune fissure dans l’espace-temps conçu par nos parts SDS d’où nous pourrions accéder à un au delà, qui serait l’étape suivante et logique de notre évolution. Par conséquent, les deux illsutrations qui précédent sont une allégorie de l'aboutissement du processus de métanoïa.

 

Le Passage vers Soi se trouve ailleurs. En moi, en chacun de nous, là où toutes les connexions intersubjectives partent et arrivent. Là où l’Éther se trouve et d'où le champ unifié de l’Information, pulse. En effet l’information supraconsciente qui émerge de mon parcours, semble révéler que le Passage sous l’Arche se réalise par une sorte d’implosion qui repliera l’espace-temps en nous, nous faisant remonter les chemins de significations du Supralangage Collectif (le Verbe ou le Souffle du Soi). Nous avons sans doute pour se faire, a emprunté un vortex interne, qui en fédère certainement plusieurs autres, par le biais de notre alignement corps/âme/esprit. Cet alignement doit apparemment atteindre un niveau permis par le phasage suffisant du corps énergétique avec l’Échange Supraconscient. Ce phasage est ainsi transmis au trois autres corps pour que la cohérence de leur interaction, à l’image d’un laser, soit optimale afin d’obtenir le mouvement spiralé approprié, assurant la transduction de notre matrice individuelle. Le corps énergétique en tant que substance à l’état uniquement de fréquence, est un support, si ce n’est le support privilégié, pour le Souffle du Supralangage qui va induire la transformation individuelle "locale".

 

Nous devons trouver le chas de l’aiguille, le "trou des toilettes" qui nous mènent à une densité supérieure, à partir desquels nous pouvons réellement nous extirper de la ssurface et accoucher de nouveau. Nous pouvons escompter ainsi renaître sans mourir (perte de co-naissance), à d’autres capacités d’échange, avec lesquelles nous avons commencé de rentrer en vibration. C’est le centre du Labyrinthe depuis lequel apparaissent les pulsations de la Spirale dont la forme, par transparence, finit par chevaucher celle du dédale.

 

Et des centres ils y en a partout. Certains ont donc une vocation plus fédératrice que d’autres. En l’occurrence, notre conscience individuelle est un de ces centres. Ce centre de conscience donne "consistance" à notre identité dynamique, à notre univers subjectif, car il est carrefour ; c'est de là que nous entrevoyons les liens intersubjectifs qui sont à l'origine de l'univers surfaciel, qui stimulent ainsi notre apprentissage et notre mise en mouvement.

Toujours est-il qu’il faut veiller à ne pas esquiver les leçons que nous devons retirer de notre expérience dans la Matrice SDS. Quand les programmes qui nous aliènent sont débusqués et transmutés, ils deviennent, eux et la démarche alchimique qui nous a était nécessaire pour y parvenir, le carburant du vortex-passage. Au fur et à mesure les aventures retranscrites dans ce blog apportent confirmations de ces propos.

 

 

 

 

La Terre est l’exemple le plus puissant et le plus "proche" d’une conscience fédératrice qui peut nous inciter à changer et à suivre la route de la transformation. Elle est autonome dans sa perception d’elle-même et des choix qu’elle prend. Elle s’auto-régule sur toutes les fréquences correspondant à toutes les densités et les dimensions temporelles où elle est présente, et qui définissent son entièreté multidimensionnelle à l’intérieur de laquelle "elle respire". Elle est capable de se "déplacer" dans ses fréquences et d'utiliser les forces cosmiques pour la régulation de ses plans d’existence qui ont en besoin. Elle veille au respect de l’équilibre entre ses différentes fréquences et dans chacune d’elles. Elle pourvoit aux besoins des consciences qui sont sous sa "tutelle" de sorte à favoriser leur orientation SDA et donc leur adhésion à un principe les englobant.

 

Elle est par conséquent susceptible de réveiller en nous le fait d’être notre propre mère, de nous connecter à la Source Collective afin de nous apporter par nous-mêmes ce qui est nécessaire à notre évolution – notre faculté de voyager en nous-mêmes – en nous amenant à abandonner les comportements au final stériles, qui consistent à prendre autour de nous et à subir continuellement notre peur du manque.

Le film Mother ! réalisé par Darren Aronofsky, rend compte de l’attitude de cette Mère SDA qui nous montre le chemin de la Connaissance de Soi et qui peut, quand cela est nécessaire, mobiliser les forces SDS, et pousser notre part SDS à l’autodestruction pour faire "le ménage". Cette mère inclut la perversion, la distorsion de la mère SDS, mais elle est beaucoup plus que ça. Elle nous accueille en son sein non pour nous rendre dépendants, mais pour l’imiter. Elle a de l’attention pour nous. Elle nous convie à être juste envers nous-même ainsi qu'à être des créateurs humbles, car vibratoirement, elle suscite note aptitude à allier le coté bon et le coté vil, l’aptitude à ressentir "dans nos tripes" cette dualité dans laquelle se décline l’unité. Ce qui nous permet de participer à la dynamique universelle.

 

Nous sommes invités à enfanter notre androgyne. C’est à dire qu’après avoir eu un aperçu de l’équilibre des polarités féminine et masculine, nous stabiliserons cet équilibre, grâce au principe de la Mère. Nous rentrerons en résonance avec la nature même de la Connaissance qui par définition, associe ces deux polarités, ainsi que celles SDA/SDS, puisque ce sont les deux synergies duelles sur lesquelles repose la Création – à différentes échelles, les dynamiques de ces deux dualités ont d’ailleurs tendance à se chevaucher comme nous le verrons.

 

Mais tant que nous céderons au Diable et polluerons la couche fréquentielle que nous habitons, l’expérimentation concernée devra être recyclée et tout devra recommencer à un point zéro – dans le film en question, il y a notamment à mon avis, une réelle allusion aux rituels sataniques et au cannibalisme que l’on y retrouve, et qui engendre peu à peu notre déshumanisation en renforçant nos penchants vils et le réflexe prendre/ajouter au lieu due l'ouverture du donner/recevoir. En cela nous avons une responsabilité, et nous devons éprouver le fil du rasoir inhérent à l’exercice du libre arbitre dans la Matrice de 3D SDS.

 

 

 

 

Sur ce chemin, l’épée de Damoclès de la folie est un des éléments qui me ramène constamment à mes ressentis et à la nécessité d’être authentique avec moi-même, c’est à dire d’apprendre à voir le mensonge, de l’accepter et de m’épurer grâce à la compréhension et l’intégration.

 

Je soufflais donc sur les braises encore rougeoyantes, heureusement, et rallumais peu à peu la flamme de la vérité, la torche de l’âme pour me guider dans les ténèbres de l’ego et de la prédation. Je donnais un autre sens à cette guidance précieuse, je l’autorisais à résonner et à aider l’éclosion en cours. Je lui donnais plus de place et une tournure beaucoup plus concrète. Moment crucial. Connexion décisive.

 

Et même si tout, où presque, me rester à découvrir, des couches d’incohérences, de souffrances, de violence et de dégoût, la route allait enfin pouvoir se tracer. Ce fut une réanimation de ma conscience qui s’alignait brutalement sur l’engagement SDA. Je réalisais à quel point l’inconscience m’aveuglait même si en apparence j’avais les yeux ouverts. J’étais parachuté in extremis sur un no man’s land abandonné.

 

Cette réanimation dura à peu près 3 mois. C’était aussi une préparation. Après cela j’étais apte à recevoir ce qui allait s’apparenter à des leçons quotidiennes, dispensées par ma Supraconscience par le biais de mon vécu, notamment de nombreux indices qu’elle y plaçait judicieusement, mais également des intuitions qu’elle allumait dans mon esprit, sans oublier le rôle perturbateur poussant à la remise en question, du versant SDS. Je m’aperçus de la nécessité d’appliquer ses enseignements directement si je ne voulais pas me retrouver "larguer" au moment où les leçons suivantes se présentaient !

 

Cette nouvelle phase coïncida avec la création du blog et la sensation d’un débordement de l’information que je devais dès lors partager pour ne pas me retrouver emporter par les flots ! Du reste, je sentais que le partage de la Connaissance avec d’autres moi constituerait une émulsion où mon rapport et mon ancrage dans la réalité de la Connaissance s’approfondirait. Pendant une période l'écriture a été ma bouée de sauvetage me permettant d'être transparent avec moi-même et d'agencer mes compréhensions, de maintenir et d'avoir une bonne appréciation de la fréquence de connexion. Ce qui tenait ma conscience en alerte et l'aidait à renouer avec son élan. Cela le demeure. La dimension complémentaire que je trouve avec ce site, est simplement le prolongement de cette action de conscientisation qui murit.

Cela confirmait aussi une des dimensions de l’engagement SDA, évoquée entre autre par Laura Knight : la diffusion de l’information en contre-partie de l’avoir reçue et intégrée. En d’autres termes, la gratitude de son acquisition ne saurait être réelle si au contraire de la position SDS, nous ne retenons pas cette information et sa maturation. Car de cette façon nous validons la nature de l’Échange, constitutive de la dynamique de la Connaissance. Nous sommes dans une course de relais. Chaque niveau à son importance dans cette expérience hors temps, qui use du stratagème de la temporalité. Par cette dialectique constante, du moment où nous sommes enseignés et de celui où nous enseignons, nous pénétrons la véritable abondance du donner/recevoir, sa souplesse et sa richesse qui nous grandissent mutuellement. Sur cette base, le ressenti et la réflexion, qui requière bien sûr que nous lâchions suffisamment nos prérogatives égotiques et prédatrices et que nous acceptions l’influence de notre En-je, conscience supérieure, permettent de résoudre des situations matérielles visiblement insolubles, ce qui prouve la prééminence de ce niveau de perception.

 

Si ma part SDA revient de loin, cela fut toutefois je pense, un aspect moteur de mon réveil. Le caractère critique de la situation a joué en faveur d’une conscientisation accrue. Les efforts à fournir en peu de temps et la transition qu’ils suscitèrent me firent toucher profondément la teneur de l’engagement SDA. J’étais dans le bain jusqu'au cou et plus !

Le fait de surmonter l’emprise que ma part SDS avait sur ma conscience, consista au bout du compte en une épreuve très instructive, malgré (ou grâce) la souffrance et l’horreur que cela me demande souvent de la regarder en face. Cette horreur en moi et en dehors, et le sentiment angoissant de ne pouvoir y échapper. Du coup je pense comprendre aujourd’hui comment j’ai pu changé et arriver au stade où j'en étais il y a quelques mois. Je comprends mieux dès lors comment l’humanité change, comment elle devient de plus en plus SDS. une grande part de cet enseignement sera diffusé sous l'intitulé Récapitulation.

 

Je ramenais une connaissance réelle de cette part SDS nécessaire dans le plan global, cette part refoulée et qui existe justement en encourageant ce réflexe de refoulement en nous. J’ai retiré de cette expérience hors du commun, une capacité supérieure à me détacher du jugement et à prendre du recul, ce qui s’avère très utile. Je n’avais pas le choix une fois en marche, car c’est principalement le personnage du bourreau qui m’ouvrait la porte de la Connaissance, celui-ci constituant une des facettes les plus difficiles à accepter.

 

Pour finir, je dirais que je peux maintenant aborder avec discernement la présence d’un grand nombre de facultés universelles que j’explorais auparavant "en aveugle", avec l’ego et selon le point de vue SDS, sans me rendre compte que ces fonctions SDA avaient simplement pour but de me renvoyer, tout en l'illustrant, à ma nature profonde de Conscience. Dès lors ces facultés se montrent avant tout être vectrices de ma progression dans l’univers du Soi en accompagnant le travail de conscientisation de ce que je pourrais appeler qui je suis et en se révélant être des chemins convergents pour y accéder.

Autrement dit, l’éclairage de mes multiples facettes, ainsi que leur fédération active, me mène pas à pas vers un cadre d’expérimentation plus conscient et plus libre. Une nouvelle densité ?

 

 

David