Dans cet onglet le matériel diffusé, appelé jalon, propose des contenus avec la plupart du temps un apport plus intellectuel, une dimension masculine plus prégnante donc, que dans le journal à proprement parlé, qui lui, par nature, à une vocation plus féminine. Outre le fait d'être un moyen de partager les réflexions, les prises de conscience qui rythment mon parcours, ces jalons ont par conséquent leur rôle dans le challenge que représente ma recherche d'un équilibre androgyne, recherche à laquelle ce site participe en tant que vecteur d'expression et d'introspection.

 

Tout chemin, tout voyage est jalonné de compréhensions, de recherches, d'intuitions, de la révélation de liens précédemment invisibles. Le voyage de la Conscience n'échappe pas à la règle. Au contraire, puisque tout voyage est d'une certaine façon, un voyage vers la conscience, c'est lui qui la donne.

 

Ces jalons apparaissent "après coup", après l'expérimentation. Quand la décantation intérieure s'est faite. Mais ils nous devancent légèrement dans notre futur en train de se créer. Ils viennent d'un échange avec un ailleurs qui fonctionne selon une dynamique universelle. Ces messages nous les modulons selon notre état de conscience, selon notre expérience. Les jalons sont donc un point de passage sur le chemin lui-même et ils sont à la croisée d'une réalité multidimensionnelle. Ils sont autant de connaissances mises à jour par l'expérimentation, la quête, l'ouverture d'esprit et la pratique de la métanoïa (le retour sur soi à partir du vécu).

Ils servent à retrouver le chemin, à reprendre la direction vers Soi après les égarements nécessaires. Toutefois, plus j'avance et plus ces jalons me gardent les yeux ouverts, plus ils me tracent avec clarté et force, la voie SDA afin je la suive sans me dérouter, afin que s'estompent les pertes d'énergies où je m'embourbe et dont profitent les prédateurs SDS de 4ème densité.

 

Car le jalon est un point de convergence et l’accès à cette Connaissance qui nous aiguille et qui suit le principe suivant : "Aides toi [l'ego qui s'associe à la part du Soi incarnée et active, l'En-je] et le ciel t'aidera [l'échange avec la Supraconscience]". Vers qui conclut la fable Le chartier embourbé de Jean de la Fontaine.

 

Nous parlons de co-naît-sens, c'est à dire si nous le regardons bien, d'un échange d'informations fondamentales qui se fait au delà du temps, dans l'instant présent et qui nous permet de renouveler et vivifier notre conscience à tout moment.

 

Pour peu que j'accepte que mes expériences douloureuses sont à chaque fois le cœur d'une initiation, je nais et renais avec les informations auxquelles elles me confrontent. Je pénètre le dialogue éternel du multivers (l'infinité d'univers interreliés) et j'ai accès à un point de vue plus large. Plus je vais vers l'expérimentation, plus elle vient à moi m'apporter son lot de nouveaux enseignements. C'est l'intrication quantique.

J'apprends à percevoir dans ma conscience stimulée par cette rencontre avec moi-même, l'alchimie opérer. J'apprends aussi à avoir confiance en ces mouvements déstabilisants pour l'ego puisqu'ils touchent à la force des émotions et mènent vers des mondes insondables pour lui.

 

Dans cette résonance je vis une co-naissance du sens de la réalité, naissance conjointe de deux mondes jumeaux à chaque instant que seule la conscience peut observer et guider : le monde interne et le monde externe, le monde intersubjectif et le monde extrasubjectif (le monde des apparences) qui prennent sens ensemble sous l'égide de la conscience, chef d'orchestre de leur dialogue et de l'effet miroir que l'un joue pour l'autre. La partie extérieure perçue, extrasubjective, est aussi celle que je compare à la surface de l'océan et des vagues. Cette surface est déformée par l'activité sous-jacente de l'océan : la Conscience collective qui forme la réalité intersubjective d'où tout émane. L'essence de ce dialogue se meut donc surtout dans ce monde intersubjectif, et émerge par le bais de chaque réalité subjective, humaine ou autre (les vagues).

 

La conscience, au cours de ce double accouchement, se saisit elle-même en tant que conscience créatrice.

 

Ces étapes vers la Co-naît-sens correspondent donc au processus universel de la conscience présidant à son propre enfantement. C'est cette dernière, qui à chaque initiation naît et renaît, s'auto-génère et se régénère.

 

 

Les jalons sont partagés sous forme d'écrits ou de vidéos.