Ce blog témoigne de mon parcours visant à me sortir des griffes de la prédation SDS et des traits de la psychopathie avec lesquels elle m’a façonné.

La première partie du journal retranscrit donc, la nécessaire récapitulation de mon existence, telle que la présente Castaneda, science des chamans mexicains. C’est à dire la traque de tous les moments charnières de ma vie pendant lesquels cette psychopathie s’est insidieusement construite ; les basculements brutaux ou imperceptibles, où elle a investi ma personnalité et verrouillé mes possibilités d’évolution. Jusqu’à ce je devienne un redoutable canal de prédation pour moi et les autres et surtout les membres fondateurs du Réseau Léo au printemps 2017.

Ce mécanisme de contrôle psychophysique s’est appuyé – et tente encore de le faire cependant avec de moins en moins de réussite – sur son caractère multidimensionnel, difficilement perceptible au premier abord pour une paire de lunette 3D SDS.

L’établissement de ce canal de prédation a atteint son apogée lors de la rencontre de Mas Cabardès du Réseau Léo. Face à l’ampleur du déni de mon prédateur et la possession qu’il exerçait sur moi – et vu le nombre de reprises où l’équipe du Réseau m’avait vainement inciter à me responsabiliser par rapport à l’emprise puissante de mon prédateur – celle-ci choisit de couper les ponts, Hélène de stopper notre relation afin de mettre un terme à une prise d’énergie qui s’était notoirement accrue. En effet, faute de frein de ma part, elle prit des proportions énormes comme le relatent le matériel du Réseau où ce sujet est abordé (lire également le chapitre X de L’Épopée de la Conscience). Vous découvrirez tout un pan complémentaire de cette leçon monumentale par le biais de ce blog, partageant la dynamique qui s'est enclenché depuis pour moi.

Comme Laura Knight l’avait fait en son temps, nous avons fait l’expérience d’un canal de prédation destiné à entraver la marche SDA d'un groupe. La transmission de ce qu'a vécu Laura Knight, qu'elle divulgue dans sa série écrite l’Onde, nous a permis – aux autres membres de l’équipe avant moi bien sur – de reconnaître, plus rapidement que lors de ses expériences, les signes caractéristiques du contrôle mental et du canal de prédation utilisant une personne. Et cela sans nous ôter à mon avis, la nécessité de gravir une marche supplémentaire sur l’escalier de la maturité que nous offre les enseignements du Service de soi.

Quand, au moment de ces "chamboulements" au sein du groupe, j’ai pu enfin ouvrir les yeux sur ce qui se passait, en fait commencer à les écarquiller et extraire une part de mon esprit du joug psychique de la prédation, j’ai alors vu ma conscience prisonnière d'une petite cage de verre, située un peu au dessus et à gauche de mon cœur physique. C’était affreux de m'en rendre compte. J'éclatais en sanglots car elle était recroquevillée et figée comme une momie, et complètement au service du prédateur qui régnait en maître absolu sur la totalité de mon individu, corps-âme-esprit, m'emplissant de son obscurité, l’obscurité de la peur. Il utilisait les pouvoirs de ma conscience qu’il contrôlait grâce à son consentement docile, lui-même obtenu par les capacités hypnotiques de l'opérateur SDS. Ce jour là je perçus également la camisole qui emprisonnait mon corps, bien que celui-ci paraissait libre de ces mouvements. Je sentis une sorte de casque de la forme d’un grand saladier, à l'envers et chapeautant ma tête. Il paralysait entièrement mon discernement et la réception des informations. Je remarquais à travers la brèche créée au prix d'un effort de concentration intense, les instants où le prédateur décuplait les effets de ce casque. Soit quand des informations cruciales, pointant mon état de possession et pouvant m’aider à me libérer, arrivaient. J’étais sourd et aveugle, absent !

Depuis ce pénible retour de ma lucidité, je suis engagé dans un tournant décisif, m’amenant à saisir le sens viscéral de ma quête sur la voie du Service d’autrui.

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