L’art de la récapitulation a notamment été exposé par Castaneda, dans son livre Le Voyage définitif.

La récapitulation est une œuvre de libération de soi par Soi. Elle est à mon avis quasi nécessaire, pour le sujet qui nous préoccupe. Elle consiste à remonter progressivement "mon passé", soit la temporalité de mes propres personnages, ou plus précisément, à remonter les boucles de mes programmations SDA et SDS, et plus particulièrement celle SDS. C'est une mise à plat de tout ce que je suis. Tant sur le plan SDS, les scénarios mécaniques dans lesquels je suis intriqué, que sur le plan SDA, l'ouverture à un vrai partage. Elle est la lecture la plus objective possible de ce qui m'est arrivé et de ce qui m'arrive, y compris en lien avec d'autres vies, d'autres moi parallèles. Sous cette forme, récapituler c'est pouvoir décrypter – verbe dont l'étymologie signifie "sortir de la crypte" – les moments-charnières de mon existence et la façon dont la programmation s'y est tout à la fois développée et réactivée. En ce sens, elle a la propriété  "d'arrêter" le temps SDS.

L'exercice de la récapitulation requière la Connaissance tout autant qu'il nous tourne vers elle. Il nous aide à percevoir d'où vient notre soif. Il correspond au fait de mettre cartes sur table. Ceci afin d'avoir une vision d'ensemble du jeu dans lequel s'est insérée, s'insère et s'insèrera ma conscience, et dans lequel elle se reflète.

En conséquence, certains contenus partagés sous cet intitulé, jouant le jeu de la transparence, peuvent perturber.

Grâce à la récapitulation, je tisse transversalement et j'étale devant moi les ressources de ma multidimensionnalité. Je tisse des dialogues intérieures sans frontières vers chacun de mes moi fractals. L’exercice permet donc à ma conscience de pénétrer graduellement – mais sûrement – l’Unité. Ou dit autrement, le temps T0 universel du Présent Éternel en fusionnant tous mes alter/programmes en mon noyau SDA, et par conséquent, toutes les lignes parallèles où ils résonnent.

En levant le voile sur tout ce que peuvent occulter ces personnages, mais aussi ce qu’ils recèlent comme dons, la récapitulation conduit au phasage et à la connexion à toute l’Information, soit à l’Échange transitant par le point zéro – le vide éthérique. En d’autres termes elle favorise le passage de l’attachement à un espace-temps (aux boucles programmatoires au service de soi), et en réalité, d’une fragmentation de la conscience entre plusieurs espace-temps dominés par le Service de soi, à une appréhension globale et interactive du Temps-espace.

Une série d’indices m’a amené à faire le lien avec la Voie du Fou, expression emblématique de la Voie de la Connaissance. Dans le tarot, le Fou, ou le Mat (la mort de l’ego), est virtuellement associé (c’est la seule carte à ne pas porter de numéro), au 0 ou au 22. Il fait donc office de première lame et dernière lame pour les adeptes. En ce sens il rappelle le potentiel christique, celui d'être à la fois l’alpha et l’oméga. Ce qui semble insister sur le fait que, par cette voie, nous rassemblons une information éparpillée et cloisonnée, voilée par la distorsion SDS qui corrompt notre esprit. D'autre part si cette arcane se différencie par l'absence d'une numérotation visible telle que celle appliquée aux autres cartes, et signale ainsi la liberté que s'octroie le Mat par sa démarche, nous voyons que celui-ci n'en a pas moins un rapport aux nombres et aux symboles. Bien au contraire !

Ces indications vinrent renforcer le constat qui s'imposa lorsque je fus face à moi-même et au prédateur : je pensais alors au parcours de remémoration de Castaneda, et à l'enseignement qui s'y rapportait. Je vis là une clef primordiale pour le candidat SDA. C'est à dire pour celui qui veut trouver la porte de sortie de la Matrice SDS et la quitter en bonne et due forme.

C'est à travers plusieurs jets initiaux, destinés à ôter les voiles de convenance, que ce travail trouva sa forme profonde. Malgré cette conviction de départ, je fus souvent surpris par la vérité que cet exercice d'apparence si simple, dévoilait. Sur moi, et en même temps sur une sphère beaucoup plus vaste, vis à vis de laquelle je pensais – à tort, par orgueil et par contrôle, inspiré par les opérateurs SDS – me situer avec lucidité. En tant que mise à nue sans complaisance ni jugement des jeux de rôles prédateurs, la récapitulation m'aidait et m’aide à comprendre l'Expérience dans laquelle je suis plongé, et par conséquent à trouver la tempérance (lame numéro 14). Ce qui m’évite entre autres de sombrer dans l'auto-destruction ou dans la misanthropie.

Cet onglet se développera en récits et thèmes successifs. En écho au journal. Ou plus précisément, en raison de ce que je viens d'exprimer, comme un second journal, complémentaire du premier mis en place. Puisque c'est à l'aulne de mes expériences que l'exercice prend un sens concret. Puisque les leçons quotidiennes de ma Supraconscience, les événements et les interactions vécus chaque jour, les indices et les synchronicités, pointent sans cesse les programmes dont l'alchimie doit être continuée, les alter devant encore être débusqués, bref, une réalité multiple sur laquelle j'ai encore à ouvrir les yeux. Tout cela me conduit donc pas à pas vers une récapitulation totale. Chemin que chaque jour débroussaille.

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